Nucléaire : Le mensonge est un crime contre l'humanité

Débats politiques, confrontation avec d'autres idéologies politiques...

Nucléaire : Le mensonge est un crime contre l'humanité

Messagede bajotierra le Mar 15 Mar 2011 13:48

Bonjour a tous ,


En ces heures difficiles il est primordial de rappeler que dés les années 2004 /2005 , avec les conséquences vécues des tsunami de 2004 (thailande, océan indien ) et 2005 (louisiane ) , les responsables politiques savaient qu'un tsunami pouvait entrainer de dégats considérables et notemment en matiére de surpollution .
Ils n'ont rien fait , ils ont continué de mentir , a mettre en danger la planète et , aujourdhui encore comme ils ont fait par le passé ,ils tentent de gagner du temps et vont jusqu' a parler de "retour d'expérience" Ce retour ils auraient déjà du le mettre a profit a dater de 2005 , ils ne l'ont pas fait , il faudra qu'ils assument, eux et leurs complices, cette responsabilité majeure .
Pour mémoire et pour bien montrer que cela était prévisible et pour comprendre ce qu'il va se passer en terme de stratégie du Pouvoir je vous invite a parcourir ce dossier qui date de 2005


La gestion de crise comme normalité sociale (exemple de la Louisiane)
Dossier LOUISIANE
http://cnt-ait.info/rubrique.php3?id_ru ... =louisiane


EXTRAITS ..............


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LOUISIANE : AVANT LA CATASTROPHE


"Ayez confiance" le message de l’ONU & du Monde Diplomatique ; En février 2004 les Nations-Unies, publiaient un rapport affirmant que les pays prospères seraient les mieux placés pour prévenir les catastrophes. En effet, grâce au développement du capitalisme et aux moyens financiers qu’il engendre, les dirigeants des pays riches seraient en mesure de protéger beaucoup mieux leurs concitoyens.

Cette théorie a trouvé son apogée avec le tsunami du 25 décembre 2004. Dès le début de l’année 2005, les médias profitent du drame asiatique pour l’étayer et pour nous "rassurer" : un tel drame ne peut arriver dans un pays "civilisé". En long, en large et en travers, c’est ce message qu’on nous a tartiné de TF1 au Monde Diplomatique. Ainsi avons-nous pu lire sous la plume sentencieuse du guide spirituel de l’intelligentsia de gauche cette conclusion sans appel "Si le même tsunami s’était produit sur l’océan Pacifique le nombre de victimes aurait était beaucoup plus réduit. Parce que les états riverains, à l’initiative des deux grandes puissances, le Japon et les Etats-Unis, ont mis au point un système de détection et d’alerte en mesure d’avertir à l’avance de l’arrivée des vagues tueuses et permettant à la population côtière de se mettre à l’abri(Ignace Ramonet, Le Monde Diplomatique, numéro de janvier 2005)


L’énorme drame de la Nouvelle-Orléans prouve que de telles affirmations étaient totalement aberrantes. Six mois à peine après cette ramonesque déclaration, l’État américain, techniquement en mesure de prévenir les conséquences humaines de la catastrophe en évacuant la population côtière pour la protéger du cyclone Katrina, ne l’a pas fait. Les médias s’abstiennent bien aujourd’hui de revenir sur leurs stupides déclarations post-tsunami pour s’empresser de masquer, en se centrant sur la personnalité de Bush, la véritable signification des événements. C’est que les donneurs de leçons avaient éludé un aspect essentiel de la question : en dehors de l’aspect technique, lors des catastrophes, il y a un aspect bien plus important. Cet aspect, est tout simplement évacué par les institutions et leurs féaux. Car il révèle le véritable rôle de l’État dans les démocraties représentatives : oui, à la Nouvelle-Orléans, il s’agit de racisme, de politique anti-pauvres, de bêtise. Oui, mais pas seulement. La gestion de la crise est trop significative de l’idéologie du pouvoir, pour laisser le conjoncturel, l’anecdote, nous masquer ce qui est constant et permanent. Ce qui s’est produit là est le résultat d’un politique qui, avec ou sans Bush, a les mêmes fondements. C’est pourquoi nous avons vu et nous verrons les mêmes effets se reproduire ailleurs.

AUTANT EN EMPORTE LE VENT

jeudi 1er décembre 2005 .

Catastrophe et sur-pollution
Comme cela était prévisible, une catastrophe de cette envergure dans un pays industrialisé, bourré d’industries polluantes, est dangereuse. Ainsi trois jours après la montée des eaux "plusieurs explosions et incendies violents ont éclaté, touchant notamment un dépôt de produits pétroliers de récupérations" (Libération 03/09). Selon l’Agence fédérale de l’environnement, il est plus que probable que des fumées toxiques, des produits chimiques industriels, des hydrocarbures et des métaux lourds aient été lâchés. A cela s’ajoutent les carburants venant des stations d’essence et des voitures submergées, les peintures et solvants venant des commerces, les produits ménagers et pesticides venant des habitations. Tous ces produits, dans les eaux de crues devenues de véritables égouts, font peser la menace de nombreuses maladies pour les résidents, forcés de barboter dans cette immense baignoire toxique.


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INTOLERABLE ANARCHIE

Aujourd’hui donc, les capitaines ne sombrent plus avec leurs bateaux. Ils sont les premiers à bord des canots. Une fois au sec, ils tirent à vue sur les naufragés. N’est-il pas insolent, ce Gouverneur de Louisiane (Kathleen Blanco), bien au chaud, qui déclare, à propos des troupes envoyées à la Nouvelle-Orléans : "Ces troupes sont entraînées au combat, elles disposent de fusils d’assaut M16 chargés. Ces hommes là savent tirer et tuer et j’attends d’eux qu’ils le fassent". Et cet autre, celui-là secrétaire à la sécurité intérieure (Michael Chertoff), bien caché derrière 300 000 garde nationaux surarmés et cagoulés, "nous ne tolérerons pas l’anarchie" . De tels propos, rapportés par une dépêche de l’agence Reuters (02 sept. 2005), ... on croirait entendre Thiers et les versaillais !

Oui, à ces technocrates il est intolérable d’apparaître pour ce qu’ils sont. Comme il leur est intolérable que les gens envisagent de se débrouiller sans eux et sans leur morale frelatée. Et, n’en déplaise aux niaiseux du Monde Diplomatique qui nous récitent en long en large et en travers les rapports lénifiants de l’ONU, les gouvernements, ou du moins leurs stratèges, savent qu’ils ne pourront pas parer à la plupart des catastrophes possibles. Leur préoccupation n’est donc pas de mettre la population à l’abri. Cela, c’est bon pour ceux qui veulent y croire comme Ramonet. Le système sait très bien que ces situations de catastrophes sont pour lui périlleuses : Le danger impose la fuite transitoire du pouvoir, sinon sa destruction, et cette fuite non seulement le montre sous son jour véritable mais laisse la place à des réflexes qui échappent au cadre idéologique dominant. Spinoza et la gendarmerie nationale

On est bien clairvoyant dans la "Revue de la gendarmerie nationale" qui fait sienne les paroles de Spinoza : "... celui à qui est déféré le pouvoir de l’Etat craindra toujours les citoyens plus que ses ennemis, et ... par conséquent il s’efforcera, quant à lui de se garder, et quant à ses sujets, non pas de veiller sur eux, mais de leur tendre des pièges". Dans le numéro du quatrième trimestre 2002 de cette revue, un an après AZF, voilà ce qu’exprime au sujet de la gestion de ce genre de crise un professeur britannique de management stratégique ( !) : "La véritable mission des responsables est de traiter la non prédictibilité, l’instabilité, l’irrégularité, le non sens et le désordre". Il suffit donc en reprenant les propos de Spinoza de remplacer “ennemis” par “catastrophe”, et tout est dit. C’est effectivement, compte tenu du sens de l’ellipse coutumier à Cambridge, ce que nous ont résumé tour à tour, le chef de Scotland Yard en juillet et l’administration américaine en septembre : “Schott to kill !”. Ce discours, qui a permis d’expliquer pourquoi un paisible promeneur brésilien a été assassiné de 7 balles dans la tête servira bien à justifier d’autres massacres. Là réside toute la débilité des discours de la gauche et de l’extrême-gauche consistant à réclamer "plus de moyens" pour l’État afin qu’il assume la protection des habitants. Non seulement ces moyens sont corrélés à la croissance du capitalisme, et donc justifient son développement (et avec ce développement augmente le risque techno- industriel) mais de plus ils sont confiés à des bureaucraties qui invariablement les utilisent pour accroître leur pouvoir de répression dont les victimes de catastrophes sont souvent les premières à souffrir. (L’exemple des expulsions survenues après les incendies parisiens de cet été est à ce titre également significatif.)

Dès lors, le Risque planant lourdement au-dessus de nos têtes, nos maîtres apprentis sorciers, incapables de prévoir où et quand le ciel tombera, en sont réduits à une prévention de a minima, à l’aveuglette en quelque sorte. Cette absence de politique d’anticipation s’accompagne par contre d’une stratégie de communication musclée et d’un retour massif des forces de répression sur le terrain dès que le premier danger est passé. La proclamation urbi et orbi de la présence multiforme des risques cherche à enfoncer les populations dans l’angoisse et la résignation, la sur-présence policière, à briser les velléités de rébellion.

Notre avenir ne nous appartiendrait pas plus que notre présent, notre futur se conjuguerait inéluctablement avec une apocalypse à épisodes, voilà ce dont nos excellents maîtres voudraient nous convaincre.

Il est encore temps de lever les hypothèses que ces apprentis sorciers font peser sur notre avenir, de choisir une autre voie, d’oser un autre futur.


bajotierra
 
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Re: Nucléaire : Le mensonge est un crime contre l'humanité

Messagede destroi! le Mar 15 Mar 2011 14:13

Négationnisme nucléariste



CECI EST UNE SIMULATION

Alors qu’à Tchernobyl, la catastrophe fut niée, les différents pouvoirs orchestrent aujourd’hui sa prise en main..

Au cœur d’un monde restructuré par la peur, du réacteur à la cour d’école, du travailleur aux populations, la simulation nous dit que l’accident aura bien lieu.

Même lorsque la mise en scène semble ratée, elle atteint ses buts :

* La soumission des corps
* L’habituation des esprits à un monde géré militairement
* Des individus acteurs de leur propre servitude.

Exister c'est nazi. Mourir c'est stal'.

www.lesanarsaupouvoir.fr
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