qierrot a écrit:Qu'est-ce que çà vient faire dans cette rubrique ??... En plus de la rubrique "revue de presse" pour clown, il faudrait une rubrique "règlements de comptes chez les anars"...
Il y a déjà beaucoup de choses importantes dans cette partie "luttes et manifestations", pour que vous l'innondiez avec des trucs qui sont déjà sur vos forums respectifs...et dont l'intérêt m'interroge...
et je parle là de "non fides", car je n'ai pas encore vu de membres de la CNT-AIT, dont quelques uns sont inscrits ici, agir de la sorte ou montrer ce type d'intention envahissante et souvent malveillante...
Je ne viens pas là défendre No-Pa, je n'en fais pas partie, des réponses ont dû être faites...
Mais, l'enjeu de ce forum c'est aussi de créer du lien et du sens, et on voit à nouveau le type de démarche qui vous anime...
qierrot a écrit:malgré vos intentions affichées...!
Alayn a écrit:Mais il est bien clair que la caniche de Clown, hormis les polémiques, elle présente pas grand-chose d'autre. Rien à braire.
Communiqué en réponse au post du SIA qui dénigre les antifas russes.
Quelques jours avant l’arrivée en France de trois antifascistes russes pour une
tournée de débats publics, organisée par le Réseau No Pasaran, un texte
énigmatiquement signé SIA, sans autre précision, a été publié sur Indymédia Toulouse
et Paris, texte qui, à la faveur de l’anonymat que confère internet, prend
violemment à partie les camarades russes et leur action politique dans leur pays.
Le Réseau No Pasaran souhaite par ce communiqué prendre fermement position contre
les théories fumeuses et les allégations scandaleuses distillées par ce texte, qui
diffame l’action courageuse non seulement des antifas russes que nous avons invités
à venir en France mais aussi de touTEs leurs camarades dont ils viennent nous
présenter les initiatives.
En ce moment, les campagnes de solidarité fleurissent en Europe, pour épauler les
antifascistes russes dans leur action au quotidien : des groupes musicaux
appartenant aux scènes musicales des contre-cultures punk, redskin ou hardcore,
jusqu’aux réseaux politiques antifas radicaux nationaux (tel l’Antifaschistische
Aktion allemande) ou internationaux (tel l’Antifanet, dont on aurait tort de limiter
l’action au seul magazine Searchlight[1]), tout ce que le monde militant compte
d’antifascistes a compris la nécessité de se mobiliser aux côtés des antifas russes
pour s’opposer aux violences qui leur sont faites.
Car la situation en Russie n’est pas celle que décrit le texte contre lequel nous
voulons réagir aujourd’hui : ce n’est pas en collationnant une citation d’un article
paru dans Searchlight et traduit d’ailleurs dans No Pasaran et une phrase extraite
d’une dépêche AFP qu’on peut se faire une idée précise de ce que vivent au quotidien
les militants antifascistes en Russie ; par ailleurs, les citations partielles et
partiales masquent souvent la teneur exacte d’un article, en particulier lorsque
l’auteur qui signe SIA omet comme un fait exprès l’exemple que donne Bruno Garmson,
le militant antifasciste pétersbourgeois dont Searchlight a recueilli les propos.
« Dans l’affaire qui oppose la famille de Timur Kacharava[2] aux assassins de ce
dernier, le soutien financier des antifascistes a permis à la famille et aux amis de
Timur de faire juger les assassins. »
Alors quoi, est-ce être un indic de la police que de vouloir faire juger les
assassins d’un camarade antifasciste et que de proposer l’aide d’experts et de
chercheurs sur l’extrême droite à son avocat ? Doit-on accuser Nikolaï Guirenko de
collaboration au prétexte qu’il a mené campagne pendant des années pour que les
crimes racistes soient jugés comme tels et non comme des délits de hooliganisme ? Il
l’a d’ailleurs payé de sa vie.
Est-ce le discours que nous devons tenir aux familles de ceux et celles qui se sont
fait assassiner, tabasser, mutiler par des néo-nazis en Russie ? Et en France, que
signifierait une telle prise de position, si l’on se rapporte par exemple aux
meurtres de Zyed et Bouna en 2005 ?
Alors, à cet obscur « SIA », nous apprendrons la définition des mots suivants. La
solidarité ? Ce n’est pas, derrière son écran, critiquer une action concrète de
soutien, m ais mettre en place un réseau de contacts et d’échange.
L’internationalisme ? Ce n’est pas, le regard fixé sur son nombril, critiquer
l’action des autres à l’aune de ses propres fantasmes militants, mais accepter et
comprendre la réalité à laquelle sont confrontés nos camarades étrangers.
L’antifascisme ? Ce n’est pas traquer chez les antifascistes qui agissent
d’hypothétiques défaillances, mais savoir prendre le risque de se confronter dans la
rue à l’extrême droite, et savoir travailler avec les autres antifascistes, en
confrontant nos opinions, sans se draper dans un purisme qui est surtout un alibi
pour ne rien faire.
Nous renouvelons notre soutien aux camarades antifascistes russes : aux chercheurs
et chercheuses de Tum Balalaika, devenu Antifascisti Motive, qui nous ont aidés à
établir tous ces contacts, depuis plus de dix ans, aux militants de Food Not Bombs
qui montrent par leurs actions régulières la ténacité de leur engagement, aux
militants des scènes musicales, punk, redskin, hardcore, qui vivent leur engagement
artistique et politique en dépit du danger, aux militants antifascistes de Moscou,
de Saint-Pétersbourg, de Bryansk, de Ufa, d’Irkoutsk, de Novosibirsk et des autres
villes, aux autonomes de Krasnodar et de Nijni-Novgorod et à tous ceux et toutes
celles que nous rencontrerons dans le futur !
Vive la solidarité internationale antifasciste !
Réseau No Pasaran
c'est mignon les gens qui balancent sur les antifa russes alors qu'ils sont gentiment assis dans leur salon, à se demander sur qui ils pourront cracher la prochaine fois.
En ce moment, les campagnes de solidarité fleurissent en Europe, pour épauler les
antifascistes russes dans leur action au quotidien : des groupes musicaux
appartenant aux scènes musicales des contre-cultures punk, redskin ou hardcore,
jusqu’aux réseaux politiques antifas radicaux nationaux (tel l’Antifaschistische
Aktion allemande) ou internationaux (tel l’Antifanet, dont on aurait tort de limiter
l’action au seul magazine Searchlight[1]),
"Searchlight", magazine
britannique qui affiche certes un bel antifascisme mais dont le rédacteur
en chef reconnaît avoir des liens avec les services secrets de son pays.
Ce même internaute faisait par ailleurs remarquer que le mouvement qui
faisait venir en France ces Russes (en l'occurrence le conglomérat
"Réflex", "Scalp", "Réseau no pasaran"), fait partie d'un réseau appelé
United (auquel appartient également Searchlight).
Pia a écrit:En tout cas il touche l'oseille des subventions... (ça doit faire pas mal avec les ventes de fringues à 30€ et de tapis de souris antifasciste)
Celui du conseil international des églises et des ministères de l'intérieur doit sentir rudement bon!
Roro a écrit:Tiens au fait, c'est vrai que leur boutique est munie d'anti-vol ? ou en tout cas de portiques ?
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