j aimerais bien qu on en discute , , du proletariat , de cette classe qui ne possede que sa force de production et qui est l element moteur du Capital
Savoir comment , au XIX , on est passé d une societe artisanale , donc de metiers a une societe ou tout le monde peut faire tout du moment qu il se soumet
vous l avez jamais entendu vous cette phrase sur les chantiers " j ai un metier , moi !!! " en opposition je pense aux ouvriers d usine ^^
Certes, il arrive que le prolétaire se fâche et n’accepte plus une situation qu’il juge insupportable. Mais est-ce pour mettre au point un plan d’action ? Non ! à défaut de pouvoir atteindre ceux qui prospèrent sur son dos, il décharge son ressentiment sur ceux qu’il rencontre au coin de la rue : petits chefs, bicots et autres métèques. Il a le sentiment de les entretenir. Pour les mêmes raisons il en veut à sa femme et à ses enfants, s’ils ne lui donnent pas les satisfactions qu’il en escompte et ne compensent pas, par un ménage impeccablement tenu ou les résultats scolaires appropriés, son sentiment d’infériorité sociale. L’employé se démarquera fièrement de l’ouvrier parce que celui-ci se salit les mains et en retour sera méprisé comme gratte-papier parasite. Celui qui est syndiqué se sentira supérieur a celui qui ne l’est pas encore mais qu’il convient de rendre conscient. A son tour, il fournira un sujet de plaisanterie, à vrai dire facile.
Même quand il n’est pas aigri, incapable de reconnaître ce qu’il y a de bon dans la vie et sa propre part de chance le prolétaire reste prisonnier de son mode de vie borné. Il accepte sa servitude jusqu au point de reconnaître, à un certain âge, que les choses s’améliorent progressivement, que la jeunesse mécontente devrait savoir reconnaître les « acquis ».
tiré de https://infokiosques.net/lire.php?id_article=560