Parpalhon a écrit:juste en conseil, et je veux pas rentrer dans le débat, LISEZ DES VRAIS BOUQUINS D'HISTOIRE !!!!!!!!!!!!
Vilaine bureaucrate a écrit:En France les agriculteurs et les campagnes ont quand même élu Napoleon III... tu m'étonnes qu'il est la dent dure le papy..
willio a écrit:On peut remarquer que globalement les moeurs évoluent plus lentement à la campagne, suffit de voir les résultats aux élections.:
willio a écrit:C'est quoi ce débat de merde entre anar des villes et anar des champs ?
Ya des cons partout, c'est con de généraliser, dans un sens comme dans l'autre.
On peut remarquer que globalement les moeurs évoluent plus lentement à la campagne, suffit de voir les résultats aux élections. Mais il y a forcement des anars aussi parpalhon...je ne crois pas que Léo généralise t'inquiète...
willio a écrit:moeurs sexuels
Esclaramour a écrit:La campagne qui vot' Le pen quel cliché à la con !!!!
http://fr.altermedia.info/general/alsace-vers-une-legere-hausse-du-vote-fn_10676.html a écrit:Comment se répartit le vote FN dans la région ?
Statistiquement, plus la commune est petite, plus elle a tendance à voter Front national. Il y a un vrai clivage urbain-rural. Et à l’intérieur des villes, comme à Strasbourg, il y a aussi un clivage entre les banlieues populaires, comme le Neuhof ou la cité de l’Ill, où le parti lepéniste atteint 33 %, et le centre-ville, où le vote frontiste est faible.
www.cevipof.msh-paris.fr/bpf/analyses/Fourquet_Le%20pen2007.pdf a écrit:On voit alors apparaître une géographie assez particulière et en tout cas très différente de la carte traditionnelle du vote FN. Le recul relatif est particulièrement marqué en Vendée où l’on peut penser que la concurrence de Philippe de Villiers dans son fief est venue exercer une pression supplémentaire sur un électorat lepéniste local qui a de ce fait beaucoup plus souffert qu’ailleurs. Elément qui ne sautait pas aux yeux à l’observation des cartes classiques, les pertes relatives sont particulièrement sensibles en milieu urbain et notamment dans les grandes métropoles. C’est frappant pour l’agglomération parisienne qui ressort très fortement sur la carte, mais l’on retrouve ce phénomène avec une régularité parfaite partout en France : Toulouse, Bordeaux, Rennes, Metz, Lyon, Dijon, Marseille etc...Il en va de même pour des villes de taille plus moyenne y compris dans des zones de faible influence du FN comme le Grand Ouest : Laval, Lorient ou Quimper. A l’inverse, dans les zones périphériques et rurales les plus éloignées des grandes agglomérations, le leader du FN est parvenu à maintenir une part plus significative de son capital électoral de 2002. Ce clivage urbain/rural est des plus nets dans la Somme, l’Aisne, le Nord-Pas-de-Calais ou la Seine-Maritime.
Cette logique à l’œuvre est cohérente avec un mouvement déjà observé en 2002 qui montrait une diffusion et une progression du vote FN dans le grand péri-urbain s’accompagnant d’un recul du même vote dans le cœur des grandes agglomérations. Si l’on reprend les travaux que nous avions menés avec Loïc Ravenel 3, on s’aperçoit que le vote Le Pen est toujours assez sensiblement indexé sur le « gradient d’urbanité ». Par « gradient d’urbanité », nous entendons la distance séparant la commune étudiée à l’agglomération de plus de 200 000 habitants la plus proche. Le graphique ci-dessous a été réalisé par Loïc Ravenel de l’Université de Besançon et il représente l’écart à la moyenne du score de Jean-Marie Le Pen en 1995, 2002 et 2007 en fonction de la distance aux aires urbaines. On s’aperçoit que la « trajectoire » du vote répond pour les trois élections à la même logique mais que les phénomènes se sont déplacés dans le temps et l’espace. En 1995, le candidat du FN obtenait un score identique à la moyenne dans le cœur des grandes agglomérations puis atteignait son maximum à 25 km pour décliner ensuite. En 2002, le scénario se reproduisit, mais Jean-Marie Le Pen obtint déjà moins que sa moyenne dans les grandes villes pour voir son score ensuite grimper très rapidement et plafonner non plus à 25 km mais à 35 km des grands centres urbains puis décliner dans le rural profond mais moins fortement qu’en 1995 en dépit pourtant d’une sérieuse concurrence de CPNT.
En 2007, la trajectoire selon le gradient d’urbanité est globalement identique mais les mouvements amorcés en 2002 s’accentuent comme si la captation par Nicolas Sarkozy d’une part des voix lepénistes s’était concentrée sur le segment le moins fidélisé et le plus friable : l’électorat urbain. Le candidat du FN accuse désormais un retard de 2 points par rapport à sa moyenne nationale dans les grandes agglomérations et il ne l’atteint qu’à partir de 15 km. Le « haut de la vague » se déplace encore vers la périphérie lointaine puisque le score maximum est désormais enregistré dans un rayon de 35 à 45 km (contre 25 km en 2002...). Autre
nouveauté, le niveau du vote FN tient relativement bien ensuite dans le « rural profond » puisqu’il faut attendre 90 km (contre 65 km en 2002 et 55 km en 1995) pour que son score passe en dessous de sa moyenne nationale. Cette mutation géographique et le déplacement des zones de haute pression du vote FN suivent
en fait le front de la péri-urbanisation, qui sous l’effet de la hausse des prix du foncier à la périphérie des grandes agglomérations, poussent toujours plus loin les foyers modestes souhaitant accéder à la propriété. Ce que l’on observe au niveau spatial renvoie donc en fait aussi à des phénomènes sociologiques. Les catégories populaires et les ouvriers sont aujourd’hui plus nombreux dans les campagnes et le péri-urbain lointain que dans les villes et leurs banlieues. Ces territoires éloignés des grands centres urbains sont devenus des zones de relégation subies (via l’effet du prix du foncier) ou choisies pour reprendre l’analyse de Jacques Le Goff qui évoque les stratégies résidentielles et le souhait de « se retrouver entre soi » caractéristique des espaces pavillonnaires et des lotissements.
Le calcul des corrélations réalisé au niveau cantonal va dans le même sens. Le coefficient de corrélation entre l’évolution relative du score de Jean-Marie Le Pen 4 et la proportion de cadres supérieurs dans le canton s’établit en effet à –0,53. Ce qui signifie que la baisse relative du score du FN a été d’autant plus forte que la proportion de cadres était élevé dans la population locale. Et il se trouve que plus on s’approche du cœur des grandes agglomérations et plus ce type de population est représenté.
happilhaouer a écrit:Je déconne mais en lisant ce sujet j'hallucine pas mal
Léo a écrit:Je vois même que le sujet est évoqué ds le topic de roro...
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