Individualiste?

Pour se présenter, raconter sa vie...

Individualiste?

Messagede Cef le Mer 16 Mai 2018 09:19

Bonjour à tou.te.s,
Je cherche à rencontrer ou du moins discuter avec des personnes se réclamant de l’anarchisme individualiste. Y en aurait-il parmi vous ?
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Re: Individualiste?

Messagede Lehning le Jeu 17 Mai 2018 19:17

Bonsoir !

Voui... Je n'ai rien contre le courant anarchiste individualiste.

Bienvenue !

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Re: Individualiste?

Messagede Cef le Ven 18 Mai 2018 10:11

Salut,

Excellent! T'identifirais-tu comme individualiste?
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Re: Individualiste?

Messagede Lehning le Mar 22 Mai 2018 15:22

Bonjour !

Pas spécifiquement et pas seulement.
Je m'identifie comme anarchiste et plutôt synthésiste et fédéraliste ; c'est-à-dire que je pense qu'il y a des choses bonnes et mauvaises dans tous les courants anarchistes.

Se limiter à un seul courant de l'anarchisme me semble réducteur.

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Re: Individualiste?

Messagede Protesta le Ven 13 Juil 2018 19:39

les individualistes ne sont pas des Anarchistes pour moi.
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Re: Individualiste?

Messagede frigouret le Sam 14 Juil 2018 11:41

Peut être mais ce n'est pas toi qui est chargé de délivrer des certificats d'appellation d'origine contrôlée en anarchisme.
La différence avec moi c'est que depuis assez longtemps maintenant j'affiche des documents , des textes, des biographies tout à fait sourcé d'anarchistes et proto anarchistes historiques , incontestables, qui affichent des conceptions qui les classeraient aujourd'hui chez les libertariens.
Alors pourquoi pas me dire directement libertarien est cesser la querelle faute de combatants ?
Et bien pour deux raisons.

Primo, je n'ai pas envie de baisser le nez devant les manipulations grossières des "anarchos" marxiens qui comme à l'accoutumée tentent de refaire l'histoire à leur sauce.

Secondo, bien qu'il y ait des gens fort sympathiques et cohérents chez les libertariens , ce mouvement héberge aussi toute une mouvance droitarde, conservatrice, dont je ne me sent pas proche.

Alors ce sera anarchiste individualiste ou mutuellisme pour ma part.
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Re: Individualiste?

Messagede Protesta le Dim 15 Juil 2018 18:54

Effectivement ce n'est pas moi qui délivre les certificats d'Anarchisme, mais l'Anarchisme est une forme de socialisme que tu le veuille ou non, et nous assimilé à des marxistes et une bonne doses de mauvaise foi.
Les Anarchistes individualistes que tu admire tant, n'avaient absolument rien à voir avec les libertarien d'aujourd'hui, because les anarchistes individualistes d'antan avaient aussi une critique de l'économie capitaliste, mais ne croyaient en aucune solution de société future libertaire, vivaient en colonie en libre association , faisaient la promotion du naturisme, etc,etc...

Et pour finir Rudolf Rocker l'un des théoricien de l'Anarchosyndicalisme que tu conchie tant à fini sa vie dans une colonie d'Anarchiste individualiste, n'invente pas tes trucs à ta sauce stp.
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Re: Individualiste?

Messagede Protesta le Dim 15 Juil 2018 20:45

Pas mal pour un anarchiste individualiste!

http://militants-anarchistes.info/spip.php?article6808

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Ren% ... li%C3%A8re


André Arru (Marseille, 1943)

Issu d’une famille très modeste, Jean Saulière fut de bonne heure pupille de la nation, puisque son père fut tué, à l’âge de vingt-neuf ans, en mai 1916 à Verdun. Sa mère le confia alors à ses parents, qui l’élevèrent tant bien que mal. À treize ans, il quitta le lycée Montaigne, à Bordeaux, pour suivre, dans la même ville, les cours de comptabilité et de dactylographie à l’École Jamet Buffereau, puis il travailla comme employé de bureau.

En 1929, il se fit embaucher comme représentant de commerce, activité qu’il exerça pendant dix ans, exception faite des onze mois de service militaire effectués en 1932-1933. C’est à l’issue de cette période qu’il prit contact avec des militants bordelais et qu’il assista aux conférences données à Bordeaux par Sébastien Faure. Il adhéra peu après aux Jeunesses libertaires dont il devint secrétaire en 1938, avec Laurent Lapeyre. Dès cette époque il fut également actif à la SIA (Solidarité internationale antifasciste) fondée par Louis Lecoin et il milita pour le contrôle des naissances. L’affaire des stérilisations de Bordeaux l’incitera à se faire vasectomiser avec plusieurs de ses camarades dès la libération du docteur Bartoseck, fin 1937.

Jean Saulière consacra alors une part non négligeable de ses activités à la création avec Aristide Lapeyre et Gérard Duvergé d’une école expérimentale, L’Envol, qu’ils implantèrent à Feugaroles (Lot-et-Garonne) et dont il était prévu d’ouvrir officiellement les portes le 1er octobre 1939. Les événements empêchèrent évidemment cette œuvre de fonctionner.

Refusant d’obéir à l’ordre de mobilisation, Jean Saulière se cacha chez divers camarades ou amis pendant plusieurs mois à Bordeaux puis, muni pour tous papiers d’un livret militaire de réformé, que lui avait remis Marcel André Arru un de ses camarades, il partit en train pour Marseille où il arriva le 13 février 1940. Quelques jours après, il se fit embaucher sous cette nouvelle identité comme employé-gérant d’un petit poste d’essence situé au 46 route Nationale, dans le quartier Saint-Loup. Dès lors, Jean Saulière réussit à se faire délivrer de vrais papiers au nom de Arru et il fit rapidement la connaissance de plusieurs militants anarchistes locaux, ou réfugiés à Marseille comme Voline. Bientôt rejoint par Armand Maurasse, un compagnon bordelais originaire de Saint-Domingue, démobilisé de Syrie, qu’il hébergea chez lui,

Assez rapidement se constitua ainsi un groupe clandestin anarchiste international qui se réunit à son domicile et confectionnant des tracts tirés d’abord à la gélatine.
André Arru étendit ses relations militantes à l’occasion de voyages dans les départements limitrophes d’abord (Toulon, Nîmes, Montpellier) puis dans toute la zone non occupée (Perpignan, Toulouse, Agen, Foix, Lyon, Saint-Étienne) et même jusqu’à Paris. Partout, de petits noyaux militants se mirent ainsi en relations avec le groupe de Marseille et, en juillet 1943, un congrès clandestin fut organisé à Toulouse. Il se réunit pendant deux jours dans la petite ferme appartenant à l’anarchiste Alphonse Tricheux.

Pendant toute cette période, André Arru fit ainsi imprimer à Toulouse, par les frères Lion des affiches, des tracts et une brochure de 45 pages, intitulée Les Coupables. Il assurait lui-même le transport et la répartition à tous ses contacts de ce matériel de propagande qui était ainsi diffusé assez largement et, en juin 1943, il fit également imprimer le n° 1 d’une publication anarchiste intitulée La Raison, organe de la Fédération internationale syndicaliste révolutionnaire.

André Arru-Saulière avait par ailleurs organisé à son domicile une officine de fabrication de faux documents (cartes d’identité, bulletins de naissance, actes de naturalisation, ordres de mission, etc.) qui rendit de précieux services à quantité de personnes en difficulté. En même temps, il hébergea de nombreux proscrits (Juifs, réfugiés politiques de toutes nationalités). Malheureusement, une famille à laquelle il avait fourni de faux papiers fut dénoncée, arrêtée et le dénonça à son tour. La police perquisitionna alors son domicile, le 3 août 1943 et procéda à son arrestation ainsi qu’à celles de sa compagne Julie Vinas et d’Étienne Chauvet, un autre militant anarchiste en rupture de STO qui travaillait alors avec lui. Interrogés pendant plusieurs jours, ils reconnurent les faits qui leur étaient reprochés sans donner aucune autre indication à la police et finalement furent incarcérés. André Arru et son camarade se retrouvèrent donc au quartier politique de la prison Chave à Marseille. Mais, parce qu’ils étaient tous deux anarchistes — et donc « non patriotes » — ils furent laissés pour compte lors de l’évasion organisée par les communistes en mars 1944.

Transférés alors à la maison d’arrêt d’Aix-en-Provence, ils s’en évadèrent, avec une trentaine d’autres détenus, grâce à la complicité d’un gardien, dans la nuit du 24 au 25 avril 1944. Tous trouvèrent refuge un moment à Lambruisse, près de Vauvenargues, dans une ferme tenue par Marcel Grégori, anarchiste d’origine italienne, puis se cachèrent près de là, dans le maquis, pendant trois semaines. Étienne Chauvet gagna ensuite le Vaucluse où il avait un point de chute tandis qu’André Arru se rendait à Lorgues (Var) au domicile de l’anarchiste Louis Coder. Celui-ci le mit en rapport avec des résistants locaux qui lui fournirent des papiers et un ordre de mission au nom de André Suchet, grâce auxquels il partit alors pour Toulouse, en juin 1944, où il fut accueilli (avec sa compagne Julita libérée entre-temps) et hébergé par Marcelle et René Clavé. Il s’intégra aussitôt au groupe anarchiste local également clandestin et reprit sans attendre son activité militante. C’est ainsi que dans les jours mêmes de la libération de la ville fut diffusé le Manifeste des groupes libertaires de la région toulousaine et que fut réuni, à Agen, les 29 et 30 octobre suivants, le « pré-congrès » de reconstitution au grand jour du mouvement libertaire et de la Fédération anarchiste.

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Arru carte de la SIA

Dans le même temps, André Arru se vit confier le soin de reconstituer la Solidarité internationale antifasciste (SIA) sur le plan national et il convoqua le premier congrès au printemps 1945. Suite à des désaccords avec la direction de la CNT espagnole, il démissionna en mai ou juin 1945 de son poste de permanent de la SIA et en juillet revint s’installer à Marseille où il reprit ses activités professionnelles d’artisan réparateur de cycles puis de VRP.

Les 27-28 juillet 1946, avec J. Gambarelli et Tony Peduto, il fut le délégué de la Fédération locale de Marseille au congrès régional tenu par la FA dans cette ville. Il y fut élu au Comité régional avec S. Ratour et T. Pedutto et l’année suivante fut nommé secrétaire du Comité régional de la XIIème région de la FA. En 1950 lors d’une conférence à Vichy il fut arrêté, figurant toujours sur les bulletin de recherche de la police en tant qu’insoumis en 1940. Il fut finalement relâché après huit heures passées au commissariat. Après s’être opposé à la tendance qui autour de G. Fontenis, s’était emparé de la FA, devenue FCL, il fit partie de la nouvelle Fédération anarchiste reconstituée autour de Maurice Joyeux et des frères Lapeyre notamment.

En 1947 il fut jugé pour son insoumission en 1939, mais fut finalement acquitté en raison de l’aide apportée à divers réfractaires pendant la guerre et l’occupation.

A cette époque, il collabora au Libertaire, surtout de 1949 à 1951 où il donna principalement des articles anticléricaux. Après le congrès de la FA en juin 1952 où la tendance menée par Georges Fontenis prit le contrôle de l’organisation, renommée Fédération communiste libertaire (FCL), il participa avec le groupe de Marseille à la reconstitution fin 1953 d’une nouvelle Fédération anarchiste autour notamment de Maurice Joyeux, Maurice Laisant et Aristide Lapeyre.

En 1957, il ouvrit une librairie-papeterie : « La boîte à bouquins » qui reçut la visite, avec table de signatures, de Georges Brassens, venu lors d’une tournée chanter au bénéfice des camarades espagnols. Il anima le groupe anarchiste Marseille-centre et assura un temps le secrétariat et la coordination de la propagande sur le plan régional (12e région de la Fédération anarchiste). Le 15 janvier 1959, dans une longue lettre à Matice Laisant, il affirmait renoncer à son militantisme anarchiste, la FA persistant à se comporter comme une organisation politique, revenait à Stirner, son "auteur de chevet" et qu’il ne lui était "plus possible d’être un anarchiste social et de faire de la propagande en ce sens". Il resta toutefois membre du groupe FA de Marseille, mais ne participa plus aux réunions et, en 1965, sommé par le groupe de venir eux réunions ou d’adhérer individuellement à la FA, il choisit alors de démissionner.

JPEG - 135.6 ko
Arru (1991)

À partir de 1960, André Arru reprit son travail de VRP et parallèlement poursuivit ses activités militantes notamment à la Libre Pensée dont il fut membre de la commission administrative nationale et délégué à la propagande (1963-1966). Il parcourut ainsi la France entière pour donner des conférences ou organiser des manifestations (expositions, etc.). Après des dissensions avec le comité national de cette organisation - dont un des membres avait été accusé de malversations - , la Fédération départementale des Bouches-du-Rhône devint autonome et il en fut l’un des principaux animateurs jusqu’au milieu des années quatre-vingt. De plus, lors de la « guerre du Golfe », André Arru-Saulière participa activement à la constitution d’une section locale de l’Union pacifiste de France. Il était également membre du CIRA-Marseille, et adhérent à l’A.D.M.D. (Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité).

Il se maria le 25 mai 1994 à Marseille, avec Sylvie Knoerr. Sentant ses facultés intellectuelles diminuer, André Arru mit volontairement fin à ses jours le 2 janvier 1999 et fut incinéré au cimetière Saint-Pierre de Marseille dix jours plus tard. Selon ses voeux, ses cendres ont été dispersées en mer.

ŒUVRE : L’Unique et sa propriété de Max Stirner, É. Lucifer, Bordeaux, 1939, 20 p. (rééd. revue, augmentée et ill., en suppl. au Libertaire, Le Havre, 1993, 37 p.). — Très importante collaboration à la presse libertaire et anticléricale.



Et je tiens à dire mon ami que ce monsieur qui était "Anarchiste-individualiste", à été l'un des membres fondateur (faut que je retrouve les docs pour confirmer) de la CNT-AIT Toulouse! Donc tu vois réfléchis à deux fois avant de nous traiter de "Marxiste".
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Re: Individualiste?

Messagede frigouret le Lun 16 Juil 2018 00:04

Non mais je ne conchie pas Rocker , au contraire, je m'échine a dire depuis pas mal de temps qu'il a eu l'intelligence de relier l'anarchisme avec le liberalisme .

Pour les locuteurs d'anglais



https://en.m.wikipedia.org/wiki/Pioneer ... an_Freedom
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Re: Individualiste?

Messagede Marcia le Lun 16 Juil 2018 07:54

Bonjour, Cef, et bienvenue à toi !

Désolée pour l’édition de mon message, je découvre à l’instant que je ne peux plus me réclamer de l’anarchisme individualiste. Cela dit, je reste ouverte à tout échange, c’est la raison de ma présence sur ce forum. :trinque:

Pour le reste, il me semble pouvoir rejoindre lehning pour ce qu’il a répondu.

Définitivement, je ne peux épouser aucune mouvement précis mais je me sens capable de rallier à l’occasion les actions des uns ou des autres qui me sembleraient justes et relèveraient de mes propres valeurs.
Libre-penseuse anarchiste mais « incolore » bien que dans le noir, apparemment... pour le moment ! J’ai hâte de découvrir ta façon de penser/vivre l’anarchisme. :A: Au plaisir de te lire !
« L’Hérétique est du côté de l’Utopie, tout en se réservant le droit et le devoir de contester celle-ci quand elle deviendra obligatoire et traditionnelle.

Je salue la tempête et son frère immortel.
(...) »

Pierre Boujut, La Tour de Feu n°121, p78
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Re: Individualiste?

Messagede Lehning le Mer 18 Juil 2018 19:06

Bonsoir !

Je trouve qu'il y a une petite contradiction dans ce que dit Protesta. Tout d'abord en disant que pour lui, les Individualistes ne sont pas des anars et ensuite en disant que le courant anarchiste individualiste étaient notamment anti-capitalistes, créaient des communautés (les fameux Milieux Libres), étaient naturistes, etc.
Alors voui, ils étaient pas très bien vus par notamment les anarcho-syndicalistes qui leur reprochaient une forme de "dispersion".
Je ne pense pas non plus qu'ils n'avaient pas une vision de la société libertaire future puisque justement, ils l'appliquaient directement quelque part, ici et maintenant. Et pas dans 10 000 ans Lochu^^ :wink:

Où je suis bien d'accord évidemment, c'est que le courant individualiste anarchiste n'a rien à voir avec les libertariens.

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Re: Individualiste?

Messagede Protesta le Dim 22 Juil 2018 00:58

Je trouve qu'il y a une petite contradiction dans ce que dit Protesta. Tout d'abord en disant que pour lui, les Individualistes ne sont pas des anars


Le coté élitiste et égoïste , est antinomique à l'Anarchisme. Pour moi l'Anarchisme s'adresse à tout le monde, ou chacun peut avoir son mot à dire, ou les gens ont réellement le pouvoir politique et économique pour eux, par eux et seulement eux.

Les Anarchistes individualistes, c'était des gens (encore aujourd'hui?) qui pensaient avoir tout compris, et se retiraient du reste du monde pour vivre "leurs"Anarchie, en méprisent le reste de la plèbe.

Ce n'est pas Anarchiste mais individualiste égocentrique, c'est tout.
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Re: Individualiste?

Messagede Lehning le Dim 22 Juil 2018 21:00

Bonsoir !

Oui, je comprend ton point de vue et je peux le partager en partie. Il y a du avoir des anars individualistes égoïstes, ne pensant qu'à eux, méprisant la plèbe, et vivant leur "Anarchie" quelquefois très folklorique, etc. Il peut toujours y avoir des brebis galeuses dans n'importe quel mouvement. (et c'est d'ailleurs le principal reproche, je le redis, que certains anarcho-syndicalistes avaient à propos du courant individualiste).

Mais le courant anarchiste individualiste ne peut pas se résumer à cela. Et le meilleur "paradoxe" de ce courant de pensée (basé d'abord sur la liberté individuelle) pour moi, c'est justement ces fameuses associations libres communautaires (les Milieux Libres), ancêtres quelque part de certaines communautés des années 70.
Certaines valeurs comme l'amour libre, le végétarisme, le nudisme, l'écologisme, etc. y furent précurseuses.
Pour moi, je pense qu'on peut associer notamment le penseur-théoricien-expérimentateur-auteur Thoreau et lire ou relire "Walden ou la vie dans les bois" pour se donner des billes pour comprendre une partie de ce courant.
Il existe également des monographies intéressantes sur les Milieux Libres de La Belle Epoque jusqu'à la guerre de 14 et au-delà.

Le courant anarchiste individualiste, comme les autres courants est une richesse du mouvement anar. Il peut y avoir certaines caricatures comme dans tous les courants.
Je ne privilégie aucun courant (tous ont leurs bons et mauvais côtés), je privilégie le mouvement anarchiste comme le plus beau mouvement sociétal, politique.

Vite fait: le risque actuel de résumer le courant individualiste à qu'un truc centré sur l'individu-e peut conduire au libertarianisme (on a le cas concret ici avec Fric-goret), ou à faire croire que ce n'est qu'un avatar du libéralisme.
L'utilisation du mutuellisme proudhonien par les anarcaps est un autre leurre pour se donner bonne conscience.

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Re: Individualiste?

Messagede Protesta le Dim 22 Juil 2018 23:08

Faudrait faire un truc sur l'Anarchisme mutuelliste mais je ne suis pas spécialiste de ça, mais ce n'est pas non plus de l'Anarchisme individualiste!
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Re: Individualiste?

Messagede frigouret le Lun 23 Juil 2018 07:50

Ben si justement, j'ai posté déjà de nombreux liens sur le sujet d'ailleurs.
Je conteste la vision " life style" de l'individualisme vue par lehning qui le réduit à des pratiques comme le naturisme ou le végétarisme, un fasciste peut aussi être naturiste ou végétarien, ou un individualiste peut aussi être carnivore , bref cela n'a rien à voir ( même si par ailleurs des individualistes célèbres ont revendiqué certaines pratiques , mais c'est hortogonal comme on dit).
Donc l'individualisme n'est pas un life style mais une philosophie politique, qui revendique des droits et conteste des oppressions .
8-)
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Re: Individualiste?

Messagede frigouret le Lun 23 Juil 2018 07:55

MUTUALISME
n. m. (rad. mutuel)
Le mutualisme dont nous nous occupons ici est celui de l’école américaine, dont Clarence Lee Swartz a résumé, tout récemment encore, la définition, le programme et les revendications dans « What is Mutualism », édité par Vauguard Press, de New-York. Le mutualisme (qu’on appelle aussi mutuellisme) est un « système social basé sur l’égale liberté, la réciprocité et la souveraineté de l’Individu sur lui-même, ses affaires et ses produits ; il se réalise par l’initiative individuelle, le libre contrat, la coopération, la concurrence et l’association volontaire en vue de la défense contre l’agression et l’agresseur et de la protection de la vie, de la liberté et de la propriété du non-agresseur ». Le mutualisme se réclame, bien entendu, de Proudhon et l’école à laquelle je fais allusion considère comme siens Max Stirner, Josiah Warren, Stephen Pearl Andrews, Henry David Thoreau, Edward Carpenter Benjamin R. Tucker, Charles T. Sprading, Lev Tchorny (qui fut fusillé en 1921 par le gouvernement des Soviets), John Beverley Robinson, nous-mêmes et quelques autres.

Le mutualisme remonte plus haut. Aristote proclamait que « se procurer de l’argent par l’usure est contre nature..., que le profit prend sa source dans l’échange, mais que ce qui l’enfle est l’usure ». Epictète énonçait que...

« Celui-là est seulement libre qui vit comme il désire vivre, qui n’est soumis ni à la contrainte, ni à l’interdiction, ni à la violence ; dont les mouvements ne sont pas entravés et dont les désirs atteignent leur but. »
Le mot mutualisme, sous sa forme anglaise mutualism, semble avoir été employé pour la première fois par l’anglais John Gray en 1812. En 1849, l’américain William B. Greene reprenait ce mot et le définissait ainsi : « Le mutualisme a pour objet, de par sa nature même, de rendre superflu le gouvernement politique, basé sur la force arbitraire, c’est-à-dire qu’il vise à la décentralisation du pouvoir politique et à la transformation de l’Etat en substituant l’autogouvernement, le gouvernement du dedans, au gouvernement extérieur, le gouvernement du dehors ». Dans son livre : « De la capacité politique des classes ouvrières » Proudhon s’est servi à maintes reprises des termes « mutuellisme » et « mutuelliste » (1865). Dans sa « Solution du problème social » 1848), le mot « mutuel » se retrouve fréquemment. Le mutuellisme de Proudhon se basait sur la fameuse maxime :

« Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu’on vous fît ; faites constamment aux autres ce que vous voudriez en recevoir. »
Les deux grands principes du mutualisme sont ceux-ci :

L’individu qui ne s’en prend pas à autrui, le non-agresseur, ne saurait subir de contrainte quelconque ;

Aucune portion du travail personnel ne saurait être enlevée à qui que ce soit, sinon de son plein gré.

Ce sont deux postulats d’ordre négatifs, affirmant la souveraineté de l’individu, mais de ces deux postulats découle un corollaire d’ordre positif et constructeur : la réciprocité. La réciprocité implique, à son tour, l’initiative individuelle, la liberté de contrat et l’association volontaire par souveraineté individuelle, il faut entendre le contrôle absolu que l’individu non-agresseur doit pouvoir posséder sur lui-même, ses affaires personnelles et le produit de son travail.

Ces principes sont à la base des revendications du mutualisme actuel, lesquelles sont : au point de vue individuel : égale liberté pour tous, l’individu se trouvant garanti contre l’agression d’autrui ; au point de vue économique : réciprocité sans aucune entrave, comportant liberté absolue d’échange et de contrat, tout monopole ou privilège étant aboli ; au point de vue social : liberté complète d’association volontaire à l’abri de toute organisation coercitive.

Pour les mutualistes, le malaise social provient de ce qu’à l’origine un homme ou un groupe d’hommes voulut s’emparer du produit du travail d’autrui. Depuis lors, du brigandage aux raffinements d’escroquerie des institutions politiques, le mal n’a fait qu’empirer. L’effort accompli par l’individu isolé pour subjuguer et dépouiller son semblable se développa bientôt en un effort accompli par un clan, une tribu, un groupe pour en asservir un autre ; il ne s’agissait plus simplement de s’emparer de la propriété d’une ou de plusieurs personnes, mais de réduire en esclavage et d’emmener captives ces personnes elles-mêmes. De ce premier acte de conquête et d’assujettissement — acte de gouvernement — provient l’Etat, lequel a commencé par le brigandage sous sa forme grossière et qui continue à l’exercer sous la forme plus raffinée, mais aussi brutale de l’impôt obligatoire.

La fonction de l’État (voir ce mot) a été et continue d’être de réduire à l’impuissance et d’assujettir les personnes, d’asseoir et conserver sa domination sur toute l’étendue d’un territoire donné, de se garantir contre la révolte de l’intérieur et contre l’agression de l’extérieur, en un mot de se maintenir à tout prix en existence. Pour y parvenir, il lui fallut dépouiller non seulement le barbare ou l’étranger vaincu, mais encore ses propres administrés en masquant son vol sous l’euphémisme d’impôts. Pour ne pas périr, il lui fallut non seulement comprimer l’ennemi envahisseur, mais opprimer ses propres sujets en les punissant sous prétexte de trahison, lorsqu’ils s’opposaient trop manifestement à sa politique. L’Etat est devenu le principal agresseur de toute l’histoire.

L’Etat est le symbole du pouvoir ; en effet à l’égard de ses sujets, pris individuellement, il est omnipotent. Cette omnipotence produit le privilège. L’Etat peut prendre, mais il peut donner ; il peut punir, mais il peut récompenser ; il peut être tyrannique, mais il peut se montrer libéral. Ses actes, en un mot, peuvent être compensateurs. Il enlève à celui-ci et fait cadeau à celui-là, il opprime celui-ci, mais favorise celui-là. Quelle que soit la forme de l’Etat : en régime étatiste, il y a toujours certaines classes et certaines personnes jouissant de privilèges auxquels le reste des assujettis n’est pas admis à participer. Dans la pratique, et dans presque toutes les classes, il s’agit de privilèges permettant à leurs bénéficiaires de pressurer les personnes ou classes non privilégiées... Le mot Etat vient du latin status qui veut dire fixé et partout où on le rencontre, l’Etat se présente stationnaire, figé, immuable. Il synthétise les forces statiques de la vie sociale, en opposition aux forces dynamiques. Il insiste sur le maintien du statu quo, abhorre le changement, se repose entièrement sur le précédent et la tradition.

En résumé, les mutualistes reprochent au système étatiste : a) De s’immiscer dans la liberté personnelle, empêchant l’individu paisible, non agresseur, de vivre sa vie comme il l’entend ; b) De s’immiscer dans la liberté de la vie économique aux moyens des quatre grands monopoles principaux (monopole de l’émission monétaire, monopole foncier, monopole de la douane, monopole des brevets et patentes), dont les principaux résultats sont : l’exploitation des travailleurs et la restriction artificielle de la production. On passe très souvent sous silence ce dernier résultat de l’étatisme, plus néfaste même pour les travailleurs que l’exploitation ; et cela, alors que nous avons tous les jours sous les yeux le spectacle de l’oisiveté involontaire (ou chômage), des grèves, des lock-outs, du manque de crédit mobile et à bon marché, la horde croissante des parasites non producteurs et de leurs domestiques.

Les mutualistes voient dans le principe de « l’égale liberté » la possibilité de rendre l’Etat inoffensif et de réaliser leurs idéaux. Ce principe, formulé par Herbert Spencer, est que tout être a le droit de revendiquer la liberté la plus complète de faire comme il lui plaît, à condition qu’autrui jouisse de la même liberté. Les mutualistes pensent, que, seule l’éducation permet à l’individu de se rendre compte si l’acte qu’il accomplit permettra à autrui d’exercer sa liberté dans la même mesure que lui. Prenons l’exemple classique de deux personnes regardant un même objet ; si elles sont placées l’une à côté de l’autre, il y a liberté égale de regard pour chacune ; si l’une des deux personnes se place devant l’autre il y a empiètement et atteinte à la liberté de vision de la personne infériorisée. Dans la pratique, la coopération et la concurrence — l’association basée sur le contrat — permet de définir les limites de l’égale liberté. Tout le problème de l’éducation mutualiste consiste en ceci : que l’individu acquière un développement tel qu’il puisse considérer avec autant d’impartialité la situation d’autrui que la sienne propre.

Il ne faudrait pas croire que les mutualistes tiennent à l’écart le curieux, l’expérimentateur, le non-conformiste et cela dans tous les domaines. Ils ne leur demandent que de ne pas contraindre à faire route avec eux ceux qui ne s’y sentent pas disposés. Ils considèrent que le milieu tout entier n’a qu’à gagner à la pratique de la méthode du droit à l’essai et à l’erreur pour tous.

Les propositions du mutualisme sont innombrables. Citons-en quelques-unes : Coopératives de production, de consommation, d’échange. Banques mutualistes, selon la formule proudhonienne ; c’est-à-dire instituant le crédit gratuit grâce à la circulation sans numéraire. Le prix du produit, basé sur l’effort qu’il a coûté, fixé avant sa présentation sur le marché. Libre échange et abolition des octrois et des douanes. Concurrence dans le domaine des transports et des communications. Mise à la disposition de tous ceux qui en sont privés, des terrains que leurs propriétaires ne font pas valoir, des maisons ou logements que leurs possesseurs n’habitent pas. Propriété absolue et absolue disposition des produits du travail de la personne humaine. Solution de toutes espèces de délits ou litiges par le jury. Arbitrage volontaire. Ostracisme et boycottage comme sanctions. Assurance et garantisme dans tous les domaines de l’activité humaine. Non intrusion dans les relations privées entre hommes et femmes de quelque nature qu’elles soient. Liberté pour l’enfant dès qu’il a atteint l’âge de passer contrat (jusque là, selon les mutualistes, il est considéré comme une dépendance de ses parents) de rejeter la tutelle de sa famille et d’en choisit, toute autre consentant à l’accueillir. Instruction et éducation individuelles, non obligatoires, visant à faire de l’élève une personnalité apte à penser par et pour elle-même, hors de toute doctrine ou système préconçu, préparé à vivre plus tard, selon ses idées et non celles de ses professeurs. Liberté absolue d’association ; développement conséquent de toutes les initiatives imaginables : éducatives, « colonies », milieux d’expérimentation ou autres.

Contre l’Etat oppresseur, les mutualistes préconisent volontiers, mais à titre absolument volontaire : l’ignorance des lois, la résistance passive, le refus de payer l’impôt, la non-coopération aux fonctions oppressives et agressives.

— ***E. ARMAND***
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Re: Individualiste?

Messagede Marcia le Lun 23 Juil 2018 10:49

L’objection de conscience, à ce que j’avais lu, relevait aussi de l’anarchisme individualiste, je découvre le mutualisme, il y a des choses intéressantes qui font un peu penser à la résistance pacifique dont parle La Boëtie.

Et l’anarchisme chrétien, est-ce que vous l’avez exploré ? J’étais très étonnée de le découvrir, il y a quelques jours. Je ne pensais pas que les deux engagements soient compatibles mais apparemment, si. Il y a là encore quelques belles notions d’altruisme et de partage (mais trop sacrificiel pour moi - ça reste ma vision, je ne dénigre pas, c’est même beau... ) sur l’imitation du Christ. Mais je n’ai pas encore assez approfondi. Il semblerait d’ailleurs que d’autres croyants que les chrétiens aient cherché ainsi une formule anarchiste pour leur manière de penser et de vivre.

Je sors du sujet en évoquant cela mais en même temps, il est difficile, pour les humains, de penser « individu » sans évoquer le rapport au groupe.
Car enfin, j’ai bien l’impression que chaque mouvement anarchiste relève de cette dichotomie et de notre capacité à réunir les deux tendances dans une idéologie qui nous corresponde : l’individu et le groupe, leur rapport plus ou moins intime.

L’individualisme qui serait « absolutiste individualiste » ne relèverait peut-être pour finir que d’un retour à l’état sauvage, état dont on a vu qu’il conduit nécessairement par la suite à une agrégation en communauté, même de chasseurs-cueilleurs... donc il serait pour finir voué à l’échec, surtout s’il est question de vivre de végétarisme (les fruits et les racines ne suffisent rapidement pas, il faut cultiver - et pour cela, il faut une base sociale et une exploitation avancée des ressources naturelles, il me semble)

Du coup, je pense que la seule optique invidualiste que je puisse regarder comme telle pour le moment est surtout l’attitude naturelle de rechercher à connaître sa propre nature, ses propres besoins et désirs, explorer les nécessités de notre propre liberté. Mais je ne crois pas que cela puisse dans l’absolu se satisfaire à soi tout seul. Par exemple, je préfère idéalement de loin l’objection de conscience individuelle à l’action violente commune, mais il y a des situations (pas si lointaines dans l’Histoire et malheureusement peut-être pas non plus dans l’avenir) où nécessité faisant loi, l’agrégation, l’organisation et la cohésion deviennent nécessaire... et la violence avec, fût-elle défensive.

Alors du coup, je crois à l’individualisme tel que j’en ai lu ou entendu des définitions dans une situation bien précise : un système pas trop ouvertement répressif où l’on jouit déjà d’un certain confort et d’un épanouissement de base suffisant.
Je tends maintenant à le regarder comme un luxe, très beau, certes, et tout à fait salutaire, mais tout de même un luxe.
Si l’on peut se le permettre dans une société qui nous convient, pourquoi pas, ce serait peut-être même l’objectif final : une société si idéalement respectueuse de la liberté de chacun que l’on soit tous des anarchistes individualistes car capables de vivre avec les autres en excellente entente, à ce point que l’individualisme ne soit plus un obstacle au bien de tous. :aime:
Mais mon côté cynique me fait voir cette utopie (que pourtant je voudrais tellement voir advenir) comme une sorte de rêve américain tel que dépeint dans les images du paradis terrestre des Témoins de Jéhovah (enfants caressant des fauves, etc. ) Je n’y crois pas tant que l’humain demeure fait de sa nature actuelle.

Du coup, c’est peut-être un bon point de départ et, dans un sens, une bonne idée d’un accomplissement idéal de l’état humain... mais entre les deux états, j’ai du mal à voir comment cela peut profiter absolument vraiment ... même à soi-même.

Enfin, j’ai été affirmative pour ne pas alourdir encore mon pavé mais je respecte bien sûr le point de vue des individualistes qui me liront et qui, peut-être, auront justement à me déciller en me proposant des contre-arguments que je lirai avec joie. :trinque:
« L’Hérétique est du côté de l’Utopie, tout en se réservant le droit et le devoir de contester celle-ci quand elle deviendra obligatoire et traditionnelle.

Je salue la tempête et son frère immortel.
(...) »

Pierre Boujut, La Tour de Feu n°121, p78
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Re: Individualiste?

Messagede Protesta le Lun 23 Juil 2018 20:56

Et l’anarchisme chrétien, est-ce que vous l’avez exploré ? J’étais très étonnée de le découvrir, il y a quelques jours. Je ne pensais pas que les deux engagements soient compatibles mais apparemment, si.


Oui les Tolstoïens, qui étaient individualistes et non violent. ça devrait plaire à frigouret :mrgreen: :religion: :religion: :religion: :religion: :religion: :religion:

Amen
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Re: Individualiste?

Messagede frigouret le Lun 23 Juil 2018 22:05

Hé hé, c'est vrai que j'entretiens un rapport confus avec le christianisme.
J'ai quand même bien aimé Hans Ryner
https://fr.m.wikisource.org/wiki/Petit_ ... vidualiste

Armand a eu aussi un engagement chrétien dans sa jeunesse, il était salutiste. Il faut lire son article sur le christianisme dans l'encyclopédie anarchiste, il fait un portrait de Jésus a sa sauce, intéressant.
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Re: Individualiste?

Messagede Lehning le Lun 23 Juil 2018 22:32

Bonsoir !

Il y a aussi Bouddhanar ! :) :roll:
Et Ellul.
Même une communauté chrétienne dans les Alpes qui se dit aussi anar.
(tout ceci est facilement trouvable sur le Net)

Perso, je comprend pas qu'on puisse avoir des croyances religieuses alors que l'anarchisme est contre toutes les religions, le mysticisme, etc.

Salutations Anarchistes !
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