Communiqué de SUD éducation Guyane SUD éducation Guyane rejoint la population de Guyane dans sa volonté de construire un avenir meilleur pour toute sa population : loin des discours haineux et racistes qui nous montent les uns contre les autres, nous appelons tous les hommes et les femmes qui nous écoutent à construire un mouvement populaire et solidaire de révolte contre l'injustice sociale qui fait de notre territoire un des grands oubliés. La Guyane se lève aujourd'hui et nous devons tous et toutes nous lever avec elle pour construire l'école que nous réclamons depuis tant d'années ! - Nous nous levons pour tous les habitants de la Guyane. - Nous nous levons contre la non scolarisation, contre la pauvreté, contre l'incurie des pouvoirs publics, contre une école qui ne prend pas en compte des cultures et des langues qui font partie intégrante de notre identité ! - Nous nous levons pour dénoncer la situation des personnels notamment les précaires qui subissent la pression de leur hiérarchie ! - Nous nous levons contre une école qui n'est plus gratuite et qui discrimine de plus en plus ! - Nous nous levons pour proposer notre projet : une gouvernance collective, démocratique et autogestionnaire !
Ne laissons pas la Guyane aux lois du Marché et à des puissants avides de s'enrichir encore plus ! Levons-nous pour ne plus subir ! Rejoignons les travailleur-seuse-s en lutte ! Tous solidaires pour une école émancipatrice, laïque, gratuite, et accessible à tous et toutes ! ______________________________
Communiqué unitaire pour la journée d'action de demain (27 mars) Les lycéens « les 100 000 »,« les étudiants debouts », la FCPE-Guyane, les organisations syndicales UNSA-Education Guyane, FSU-Guyane, STEG-UTG, Sud Education Guyane, SGEN-CFDT, appellent les lycéens, les étudiants, les parents d’élèves, les personnels de l’éducation et la population plus généralement à se joindre aux manifestations du lundi 27 mars 2017, pour revendiquer un plan d’urgence de l’éducation en Guyane :
• Cayenne : 8h au rond-point du rectorat • Kourou : 8h au rond-point de la Carapa • Saint-Laurent-Du-Maroni : 8h Super U • Saint-Georges : 8h école Joinville • Mana : 8h30 au rond-point de Mana • Maripasoula : 8h place des fêtes • Gran Santi : 8h30 place des fêtes • Et dans toutes les communes de Guyane, d’autres RDV seront précisés ultérieurement.
Lolilol des syndicats de fonctionnaires anarchistes en lutte pour l'autogestion de l'administration coloniale.
Une position anarchiste cohérente serait de rétrocéder les 95% du territoire en domaine public a la confédération des six nations amérindiennes de guyane
Pour une école émancipatrice, laïque, gratuite, et accessible à tous et toutes ! Pour une Guyane victorieuse !
SUD éducation Guyane – présent dès le 23 mars aux côtés des Guyanais révoltés – appelle ses adhérents et sympathisants à poursuivre la mobilisation. SANTE, EDUCATION, ENERGIE, SOCIAL, ECONOMIE, TERRE
La situation ne peut plus durer !!!
COLERE contre l’exploitation salariale COLERE contre les inégalités sociales COLERE contre la précarité institutionnalisée COLERE contre la pauvreté généralisée
L’école en Guyane est martyrisée. Notre Académie détient un des taux records de précarité de son personnel éducatif (Contractuels, ILM, CUI, AED). Une grande disparité perdure à l’intérieur du territoire, en terme d’infrastructures et de personnels scolaires. Certains de nos élèves ont même besoin de plusieurs heures de pirogues pour se rendre à l’école chaque jour.
Ce constat nous amène à prendre nos responsabilités. Ce constat nous amène à poursuivre notre appel à la Grève générale. Ce constat nous amène à exhorter l’ensemble des organisations syndicales mobilisées à poursuivre l’appel unitaire à la mobilisation afin que la Guyane des travailleurs révoltés soit victorieuse.
frigouret a écrit:Lolilol des syndicats de fonctionnaires anarchistes en lutte pour l'autogestion de l'administration coloniale.
Une position anarchiste cohérente serait de rétrocéder les 95% du territoire en domaine public a la confédération des six nations amérindiennes de guyane
Alors là,je sens que tu te fais des illusions,rétrocéder la quasi-totalité du territoire aux six nations amérindiennes ???,il faudrait déjà qu'ils s'entendent entre eux,ce n'est pas le cas si ils sont diviser en six factions sur une petite portion de l'Amazonie...grand souci.Est-ce que la notion de territoire existe-il chez eux ?,ce n'est pas du tout les mêmes mentalités,le même rapport à la nature,à l'environne- -ment qu'il peut y avoir de l'autre côté de l'atlantique,et puis la Guyane à l'heure à actuel est un Dom-tom français,appartenance aux lois républicaines capitalistes pour la seule et bonne raison qu'il a ex- -ploitation du dit territoire,il n'y aura aucune reconnaissance de toute façon.
L'état ne lâchera pas cette zone qui est truffée de sites d'exploitations aurifères,une manne financière qui doit représenter plusieurs centaines de millions d'euros voir de p'tits milliards d'euros,si c'est à l'abandon,alors cela sera forcement récupérer par le grand voisin qu'est le Brésil et ils n'attendent que ça.D'ailleurs il y a beaucoup de sites illégales ou pas,que si on est un peu rigoureux dans le raisonne- -ment,ne peut pas être exploiter,pour la simple et bonne raison que le plomb est utilisé pour faire sortir l'or de la terre et pollue le fleuves,les rivières et contamine les poissons qui sont des ressources vitales pour les populations amérindiennes,d'où les maladies neurotoxiques sur les nourrissons.
Des fois les villages amérindiens sont attaqués par les exploitants qui font du commerce d'or,ce qui fait que la gendarmerie mobile se déplace et si c'est trop chaud,c'est la légion étrangère qui déboule,pour détruire les sites,mettre fin au trafic de drogues et mettre fin aux trafics d'êtres humains(prostitution forcée). J'aimerai savoir comment ferai les anars pour régler ce problème une fois sur place ?.
Il n'y qu'a voir sur cette carte que les alentours de Maripasoula est truffés de sites d'orpaillages,un vrai gruyère,je n'irai même pas pour les vacances.
Après autre chose, j'aimerai savoir qui sont "les 500 frères" ? :
Les 500 frères contre la délinquance ont trompé leur monde,eux qui ont réclamés des missions coups de poing pour réorienter les escadrons de gendarmerie mobile notamment dans les squats et les quartiers dit sensibles où s'entassent aussi des amérindiens,métisses et autres,avec une mise en place de grands frères(comme en métropole dans les cités,c'est ça ?...arrêtons la mascarade),leur dénonciation de la violence par les armes est un leurre,un mensonge,un prétexte pour continuer leurs petites affaires,leurs pognons,leurs intérêts et on va se rendre compte que ces encagoulés sont des petits patrons,des petits commerçants et petits artisans,qui exploitent et se rangent du côté de l'exploitation d'état...français,sales hypocrites.Ils ne veulent pas la réouverture du bagne de Cayenne tant qu'à faire ?.
Perso,j'appelle ça une milice patronal,dirigé par un ancien flic,c'est une arnaque !.Y-a-t-il des libertaires qui approuvent ce genre de manipulation ?,les gauchistes oui.
Tiens,tiens,le drapeau des autonomistes/nationalistes Guyanais comme les militants bretons,corses,basques,revendications identitaires,faisant pression sur l'état avec l'appui du medef local et des élus locaux,tu parle d'une révolte populaire,la grande majorité des gens ne sont pas déplacés,ils sont sentis l'esbroufe...ce n'est pas des hôpitaux,des écoles qu'ils auront,mais des prisons,des palais judiciaires, tous les appareils répressifs de l'état.Les syndicats(SUD,UNSA,FSA,STEG-UG )accompagnent la défaite des exploités,c'est le patronat local qui doit se frotter les mains...pour mieux exploiter y compris "ses frères".
Le soulèvement aura lieu...tu aura beauprier ton dieu---La Canaille
"C'est pas des trous de balle qui vont nous empêcher de vivre. D'ailleurs j'en ai un etje vis très bien avec"---Karin Viard
Une confédération ça sert à unir des nations , exemple la confédération helvétique ( quatre nations), et oui il y a une confédération des nations amérindiennes de Guyane qui revendique l'accès au foncier.
Autrement la Guyane c'est le prototype du socialisme a la française, un actif sur trois est fonctionaire, un actif sur quatre est chômeur, forcément ça marche pas .
On est dans une blague,qui dit foncier dit marché dit valeur avec paiement,on donne un prix tarifaire sur des sols ou sur des terres(appartenance,c'est à moi et je ne partage pas),rien à voir donc encore avec des luttes émancipatrices libertaires mais bel et bien capitaliste,et cela ne pouvait que plaire au libertarien de Fric...ouret...et que des amérindiens/ou certains face ça(les autres,c'est grave la misère,une pirogue,des arcs,des flèches et le ....RSA)...ils leurs en coutera très cher...ils n'auront rien.
En Amérique du nord,aux états-unis,ce sont des amérindiens qui gèrent des casinos,des hippodromes et des cynodromes et se font de l'argent,qui là aussi exploitent leurs"frères"avec de bas salaires, des patrons d'origines de l'Oregon,du Wyoming et d'autres états qui n'ont pas louper le train du consumérisme à tout va,rien ne va plus,les jeux sont faits et il n'y a rien à prendre la non plus.Bison Futée compte les biftons de l'Oncle Sam...alors on s'arrange avec l'histoire comme on peut...baissage de froc !.
Le soulèvement aura lieu...tu aura beauprier ton dieu---La Canaille
"C'est pas des trous de balle qui vont nous empêcher de vivre. D'ailleurs j'en ai un etje vis très bien avec"---Karin Viard
ICI ET AILLEURS Pour un 1er mai internationaliste, revendicatif, résistant et conquérant !
Le 1er mai 1886, les travailleuses et travailleurs de Chicago et de tous les Etats-Unis se levaient pour réclamer plus de justice sociale, un temps de travail réduit, des conditions de travail décentes, bref une vie digne d’être vécue. La police leur répondait par les armes, tuant plusieurs dizaines de manifestant-e-s. Le 1er mai 2017, ici et ailleurs, les travailleuses et travailleurs seront dans la rue pour exiger toujours et encore la justice sociale : interdiction du travail des enfants partout dans le monde, réduction du temps de travail, obtention d’un salaire décent et d’un emploi pour toutes et tous.
GUYANE Histoire, démographie, économie, social, infrastructures, éducation, etc. : les méfaits du capitalisme et du colonialisme !
SUD éducation Guyane sera présent aux côtés des travailleuses et des travailleurs à l’occasion de la Journée internationale des Travailleurs, journée de lutte et de transformation sociale. SUD éducation Guyane appelle ses adhérent-e-s et sympathisant-e-s à rejoindre l'initiative de l'UTG et à participer à cette nouvelle étape du mouvement social guyanais. SUD éducation rappelle qu’il soutient les trois plates-formes revendicatives rédigées par le pôle éducation et souhaite que ce travail actuel, quantitatif et qualitatif - élaboré par l’ensemble des partenaires de l’éducation en lutte – devienne la base de toute négociation avec l'Etat français et les décisionnaires locaux (maires, CTG, recteur, président d’université).
EDUCATION Mobilisation pour l’ensemble de la jeunesse guyanaise
Nous ne pouvons plus accepter que plus de 2 000 enfants de 3 à 16 ans ne soient pas scolarisé-e-s faute d’infrastructures et de personnels, et que les autres le soient mal ! Nous ne pouvons plus accepter que plus de 9000 jeunes de 15 à 24 ans se retrouvent hors du système scolaire sans aucun diplôme.
Nous ne pouvons plus accepter que le gouvernement français – quel qu’il soit – continue à mépriser et à maltraiter la Guyane et son peuple !
MANIFESTATION, GREVE, PIQUET, OCCUPATION, BARRAGE, QUAND TOUT S'ARRETE, TOUT COMMENCE !!!
KOUROU - 8h30 – Rond-Point de la Carapa SAINT-LAURENT-DU-MARONI - 8h00 - Château d'eau
SUD éducation Guyane - syndicat de professeur-e-s, personnels administratifs et de vie scolaire - lance dès aujourd'hui une campagne locale pour réclamer le retour de la gratuité de l'école car sa suppression a favorisé l'exclusion des plus précaires et des plus vulnérables de l'école, faute de moyens financiers suffisants pour y accéder. Pour SUD éducation Guyane, la gratuité de l'école est une simple question de choix politiques et non de moyens financiers ! En effet, le patronat et la classe politique s'engraissent avec l'argent public alors que de plus en plus d'enfants de Guyane viennent le ventre vide à l'école, ou sont déscolarisés faute d'argent pour le transport ou les fournitures scolaires. C'est pourquoi, nous décidons dès aujourd'hui d'interpeller l'ensemble du personnel de l'éducation nationale, les parents d'élèves ainsi que la jeunesse guyanaise afin que nous imposions cette gratuité aux collectivités locales et à l’État. Par la mobilisation, par la lutte... nous la restaurerons !
La Guyane, personne ne te croira... syndique-toi !
SUD éducation Guyane est un syndicat à part entière et non pas une section d’un syndicat national. Nous avons donc la maîtrise de nos positions et de nos actions. Celles-ci s’élaborent en Assemblées Générales, ouvertes à tous les adhérents et se déroulent tous les deux mois.
SUD éducation est présent dans le Primaire, Secondaire et Supérieur.
SUD éducation est représenté à Saint-Laurent-du-Maroni, Grand-Santi, Maripasoula, Cayenne, Kourou, Iracoubo, etc.
SUD éducation est membre de l’Union syndicale Solidaires. Cette structure unit l’ensemble des syndicats SUD dans la diversité des activités professionnelles. En Guyane, Solidaires est composé de SUD éducation, SUD PTT, SUD CT (Collectivités Territoriales), SUD énergie, SNUPFEN Solidaires (ONF), Solidaires Douanes, SUD Santé Sociaux, etc.
Parce que les actions de résistance et de transformation sociale ne sont pas, loin s’en faut, le fait du seul syndicalisme, SUD Éducation est investi en tant que tel dans des mouvements de lutte aux côtés de militants syndicaux, de militants associatifs et de citoyens engagés. En Guyane, nous sommes membres de l’ASTIPA (Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s et Peuple-s Autochtone-s) et du RESF (Réseau Education Sans Frontières).
SUD éducation Guyane est indépendant de toute organisation ou parti politique. Nous refusons de nous compromettre avec la société marchande, c’est pourquoi vous ne trouverez jamais de publicité dans nos journaux. Nous ne comptons que sur les adhésions pour financer nos actions et publier nos tracts et journaux.
En Guyane, comme ailleurs, nos droits, nos conditions de travail et avant tout la qualité de l’enseignement et le bien-être des élèves et de tous les personnels sont lourdement attaqués alors qu’ils sont déjà dégradés...
Pour une école juste, émancipatrice, et pour ne pas rester isolé-e, rejoins-nous !!!
Les organisations syndicales SUD éducation Guyane, UTG et FSU soutiennent les journées d’action du 16 juin à Cayenne et du 18 juin 2018 à Saint-Laurent du Maroni contre le projet d’exploitation minière de la Montagne d’Or par le consortium Colombus Gold / Nord Gold.
Nos organisations syndicales dénoncent un projet qui va à l’encontre des besoins locaux et structurels de la Guyane et de son peuple. L’exploitation intensive et industrielle de l’or n’amènera ni emplois pérennes, ni structures publiques profitables à la population de l’ouest guyanais.
Le financement par l’État d’une partie de cette exploitation, à l’heure où nous attendons encore la prise en compte sérieuse des Accords de Guyane, nous montre le véritable visage de la politique souhaitée en Guyane : développement des industries exogènes, négation des enjeux écologiques, sous développement des services publics.
Nous rejoignons les différents collectifs en lutte contre la Montagne d’Or et appelons à construire une résistance large et efficace à ce projet.
Union des Travailleurs Guyanais - UTG Fédération Syndicale Unitaire - FSU SUD éducation Guyane le 7 juin 2018
EN MARCHE CONTRE LA MONTAGNE D’OR le 18 juin à Saint-Laurent-du-Maroni Rendez-vous 14h00 devant le rond-point du stade
Le syndicat SUD éducation Guyane soutient et rejoint l’ensemble des collectifs, partis et syndicats en lutte contre le projet d’exploitation minière de la Montagne d’Or.
Nous dénonçons la politique de l’État français qui s’apprête à subventionner le capitalisme international, alors qu’il refuse depuis un an de prendre en compte les revendications des habitants de Guyane et ne construit ni les hôpitaux, ni les écoles, ni les routes dont nous avons tous besoin !
Nous dénonçons la politique de l’État et de la CTG qui n’envisagent que le profit à court terme, dans une visée électoraliste, et qui ne tiennent aucun compte des enjeux écologiques de notre monde et de leurs conséquences politiques.
Nous dénonçons un projet qui ne produira aucun emploi pérenne. Nous pensons que la casse actuelle du code du travail ne pourra que renforcer la précarisation et la paupérisation des travailleurs de Guyane, surtout dans le secteur minier, friand de flexibilité et de main d’œuvre à bon marché.
Nous dénonçons le non respect des droits des populations autochtones dont les sanctuaires seraient détruits par la mine. Nous entendons leur voix se lever contre la destruction de la forêt amazonienne et l’exploitation d’une terre qui est la leur.
Afin de permettre une large mobilisation de tous les personnels de l’éducation (Rectorat et CTG) qui souhaitent soutenir et participer à la manifestation, notre syndicat dépose un préavis de grève pour la journée du 18 juin, journée qui clôture le « débat public » organisé par la CTG et les opérateurs miniers.
TOUTES ET TOUS EN GREVE LE 18 JUIN
« Notre détermination est douce mais inébranlable »
DEUX RDV CONTRE LA MONTAGNE D’OR : CAYENNE - SAMEDI 16 JUIN – RDV PLACE DES PALMISTES – 16H00 SAINT-LAURENT - LUNDI 18 JUIN – RDV ROND-POINT DU STADE - 14H00