Disparition de Gilbert Roth, secrétaire du CIRA de Marseille

Disparition de Gilbert Roth, secrétaire du CIRA de Marseille

Messagede vroum le Mer 15 Avr 2015 18:24

Gilbert a été militant à la FA et à la CNT dans les années 70 avant de s'investir dans le centre international de recherche sur l'anarchisme de Marseille et de participer aux salons du livre libertaire partout en France et en Europe

Lu sur le blog de Claude Guillon : https://lignesdeforce.wordpress.com/2015/04/15/salut-gilbert/

Salut Gilbert!


Gilbert ROTH, militant anarchiste, cambrioleur (retraité) et archiviste (etc.) est mort dans la nuit du 13 au 14 avril dernier chez un copain de Limoges. Il faisait étape vers le Salon du livre libertaire de Gand.

Pilier du Centre international de recherches sur l’anarchisme (CIRA) de Marseille, il sillonnait la France, et les pays voisins, le coffre de sa voiture bourré de bouquins.

La dernière fois que nous nous sommes croisés, je crois que c’était aux Journées libertaires de Pau en février 2012.

Un des premiers souvenirs que j’ai de lui, dans les années 1970, c’est d’avoir été le soutenir lors d’un procès pour une tentative de cambriolage dont il était accusé (heureusement, il en avait réussi beaucoup d’autres…).

Il y avait là Hellyette, sa compagne, le chanteur-mathématicien Évariste et le fantaisiste Léo Campion, qui témoignait, avec faconde et superbe. Il n’était plus tout jeune, et ça ne nous rajeunit pas.

La photo ci-dessous m’a été communiquée par l’ami Éric. Elle a été prise au CIRA Marseille en 2012.

Image


Lu sur : http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2010/02/neuf-questions-a-gilbert-roth/

Neuf questions à … Gilbert Roth

Il court, il court le Gilbert. Il roule plutôt. Et la vieille C15, rouillée, usée, aux vitres paralysées, n’en finit plus d’avaler les kilomètres. Un coffre rempli de livres et de bonnes bouteilles. Du Gaillac ou de la très grave et excellente cuvée Elisée Reclus des Acrates. Un coup à Paname à l’occasion du salon du livre libertaire. Un autre à Florence pour une autre réunion. Un coup encore à Saint Dié et à Nancy pour assister à notre soutenance de thèse et aux agapes qui s’en suivirent. Et puis, il a voulu voir Vierzon … et il s’est arrêté à Vesoul. Plus fort que Bernard Tapie avec ses piles Wonder fixées dans le dos, Gilbert, il carbure à l’anarchie et aux harengs marinés aux oignons et à l’huile d’olives. Une fameuse recette mes aïeux !

Mais ce n’est pas pour nous causer cuisine, graillou et tambouille que ce promeneur libertaire du champ de Mars et d’ailleurs, que ce commis-voyageur du drapeau noir, digne continuateur d’un Sébastien Faure et autres propagateurs joyeux de la cause, répond ici à quelques-unes de nos questions. Gilbert sait tout faire. Même l’acteur. Et cet animateur du Centre International de Recherches sur l’Anarchisme de Marseille non plus ne se prive pas de donner son point de vue sur le vol politique et sur l’honnête cambrioleur.



•1) Peux-tu nous présenter rapidement le CIRA de Marseille, son histoire, son organisation, son actualité ?

Le Centre international de recherches sur l’anarchisme est une association dont le but principal est d’archiver et de mettre à disposition tout ce qui concerne le mouvement libertaire, de près ou de loin. Il comprend aussi une bibliothèque de prêt, une videothèque et un espace librairie pour la vente des ouvrages produits par les éditeurs libertaires.

La création du CIRA remonte à 1965, il a changé plusieurs fois de local et aujourd’hui, nous sommes à la recherche d’un local plus grand pour l’acheter. Des causeries sont organisées en principe le premier samedi de chaque mois et c’est une occasion de présenter au public un ouvrage récent avec l’auteur ou l’éditeur. Il est financé essentiellement par les cotisations de ses membres (au nombre de 231 en 2009) et par la ventes des livres ainsi que d’un calendrier illustré avec des documents plus ou moins rares.

•2) Qu’est-ce que le FLAM ? Un homonyme du célèbre capitaine des dessins animés des années 1980 ?

La FLAM (foire aux livres anarchistes de Marseille) va se dérouler cette année le 13 novembre avec la participation d’éditeurs. Une première FLAM a eu lieu en 2003 et nous avons décidé de rééditer la chose. Il y aura évidemment des débats et un spectacle. Donc rien à voir avec des dessins, animés ou pas.

•3) On te voit déclamer du Proudhon dans l’excellent court métrage de Till Roeskens, petit film tourné à Marseille au mois de juin 2008. La propriété est-elle le vol ?

Il convient de faire la différence, comme Proudhon, entre propriété et possession…

Ce happening m’a rappelé le théâtre de rue que l’on pratiquait après 68, c’était très agréable de rajeunir de 40 ans. Nous avions monté à l’époque un spectacle contre la propriété privée… mais est-ce que la propriété collective est vraiment différente ? tout est question de savoir qui la gère.

•4) On te voit encore apparaître dans Ni Vieux Ni Traître, le documentaire de Pierre Carles, en tant qu’animateur du CIRA. Mais tu évoques aussi dans ce film ton passé d’artisan voleur et de militant libertaire. Qu’est-ce qui t’as motivé à user de la pince monseigneur ?

J’ai participé à ce film par solidarité, quelles que soient les différences d’appréciation sur Action directe, car Pierre Carles a voulu soutenir les demandes de mise en liberté des emprisonnés. Après 1968, il me semblait que nous allions entrer dans une période contre-révolutionnaire et qu’il fallait se former à des méthodes clandestines pour se défendre. Le cambriolage apparaissait au petit groupe que nous étions un bon moyen pour atteindre ce but, outre qu’il fournissait des moyens pour militer et pour la solidarité.

•5) Cette pratique t’as « justement » amené à te faire enchrister. En 1954, Alexandre Marius Jacob concluait sa lettre ouverte à Georges Arnaud dans Défense de l’Homme par un tonitruant : A bas les prisons ! Toutes les prisons ! L’institution pénitentiaire constitue-t-elle pour paraphraser l’honnête cambrioleur dans cette même lettre ouverte une « abomination », reflet de son temps et surtout un palliatif à la question sociale ?

Effectivement, je suis passé par la case prison… expérience désagréable, mais supportable dans mon cas puisque assez courte. Le programme de Jacob est conforme à l’idéologie anarchiste mais les possédants sont loin de l’accepter et leur Justice continuera longtemps à envoyer les voleurs en taule. Que la prison soit un palliatif à la question sociale est une évidence, le tout sécuritaire prôné actuellement va dans ce sens avec assentiment de la majorité, toutes tendances gouvernementales confondues.

•6) A l’occasion du quarantième anniversaire du CIRA Marseille, nous sommes tous les deux intervenus dans le cadre du mini colloque sur Jacob. Nos deux prestations portaient sur la question de l’illégalisme anarchiste. Le vol peut-il alors s’ériger en théorie politique ?

Je t’ai contredit à l’époque et je le maintiens, le vol est pratiqué par des anarchistes mais par beaucoup d’autres courants politiques jusqu’aux nationalistes. Même Staline dans sa jeunesse l’a pratiqué. C’est une technique, pas une théorie, nous en avons largement assez avec les trois principales (individualisme, communisme libertaire et anarcho-syndicalisme). Je suis résolument opposé à la dispersion des énergies et favorables aux luttes globales.

•7) Il y a depuis peu, et l’année 2009 ne déroge pas à la règle, une floraison de publications sur la propagande par le fait et sur l’illégalisme. A quoi tient, selon toi, cet intérêt pour cette anarchie si singulière de la part du monde de l’édition ?

Parce qu’il y a une clientèle, on constate depuis quelques années un regain d’intérêt pour l’anarchie, sans doute à cause de la faillite des autres idéologies révolutionnaires ou réformistes. On constate aussi un nombre croissant de recherches sur l’anarchisme, les étudiants ou chercheurs sont beaucoup plus nombreux à fréquenter le CIRA depuis une dizaine d’année

•8) Le but de notre livre sur l’honnête cambrioleur Jacob est d’abord de replacer celui-ci dans son contexte. Cela nous a conduit à démonter quelques peu le propos développé dans les précédentes biographies (celles de Sergent, Thomas et Caruchet) sans pour autant nier les aspects extraordinaires et aventureux d’une telle vie. Jacob est-il Lupin ?

Tu nous as démontré que Maurice Leblanc a surfé sur le succès de l’époque pour ce type de publications, qu’il s’est peut-être inspiré de Jacob, mais que le personnage des romans et la personne réelle n’avaient rien de commun. Mais, lorsque cette thèse est apparue, les livres de Lupin étaient très connus, donc peut-être que le lien entre les deux personnages est une affaire de promotion ?

•9) Retrouvons le monde de l’édition, tout au moins celui plus restreint des publications libertaires et militantes. Une polémique a récemment éclaté avec la sortie aux Editions Libertaires du livre de Hamid Zanaz sur L’Impasse islamique (coll. propos mécréants). En quoi le CIRA Marseille est-il partie prenante dans cette « brouille » ? En quoi y-a-t-il justement polémique ? Ne serait-ce pas finalement un petit coup de pub ?

Sans doute aussi une affaire de promotion, pour le reste…no comment !
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Re: Disparition de Gilbert Roth, secrétaire du CIRA de Marseille

Messagede Lehning le Lun 20 Avr 2015 17:09

Bonjour !

Je/nous venons de perdre un compagnon.
Je croisais souvent Gilbert dans différents Salons du Livre anar et manifestations (Florence en Italie, Limoges, Château de Ligoure, rassemblement anti-militariste de Gentioux, Biel/Bienne et St-Imier en Suisse, Marseille).
Il a été également l'une des chevilles ouvrières et initiatrices de la création du CIRA-Limousin en 2009 et président de l'association.

Il avait toujours dans sa voiture (son avant-dernière était celle de René BIANCO, initiateur du CIRA de Marseille) effectivement des caisses de bouquins (toutes éditions anars confondues) et des caisses de vin (du Gaillac, des cuvées "Elisée Reclus", etc.)
Il faisait toujours des tables de presse impressionnantes.

Ce fut aussi un bon organisateur d'évènements notamment au château de Ligoure avec le CIRA-Limousin: salon champêtre anar, colloques sur l'anarchisme, concerts, pièces de théâtre, etc.

Salutations Anarchistes !
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Re: Disparition de Gilbert Roth, secrétaire du CIRA de Marseille

Messagede vroum le Lun 20 Avr 2015 23:53

Gilbert est mort

http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2015/04/gilbert-est-mort/

Une gueule. Gilbert avait une belle gueule, une rire gras, franc et généreux, et surtout toute l’humanité dans des yeux qui pétillaient d’anarchie. Gilbert est mort. Ses yeux se sont éteints mardi dernier, 14 avril 2015, à Limoges. Gilbert est mort et on ne le verra plus dans les salons du livre anar, sur les routes de France, de Navarre et par-delà les frontières dans une antique bagnole transportant bouquins de derrière les fagots et cuvées des Acrates de derrière les fagots aussi. Il nous avait apportés une caisse de la cuvée Elisée Reclus à Vaison la Romaine ; on était en vacances et il était resté avec nous pour goûter la dive bertanche et partager notre repas. Gilbert est mort à 70 piges et il avait encore une vie d’anarchie à écluser, à nous raconter et à nous faire aimer. Gilbert est mort et c’est une page de l’histoire du Jacoblog qui se tourne aussi … que l’on a du mal à tourner.

Gilbert est mort et les yeux nous piquent très fort en lisant la biographie-nécrologie écrite par les copains du CIRA de Marseille qu’il animait depuis des lustres. Gilbert est mort et les souvenirs nous fracassent la gueule. Conférence Jacob pour les 40 ans du CIRA en 2005. Ballade sur les routes de Provence en 2009 pour une tournée de rencontres et de débats autour de l’honnête cambrioleur, un frère d’armes et de plume. Ballade aussi dans les rues du Vieux Port de Marseille. Discussion à bâtons rompus sur l’illégalisme et théorie de du vol autour d’un plat de harengs mariné dont il avait le secret. Un truc à vous foutre les papilles au garde-à-vous, nous qui avions aboli l’état, la religion et l’armée dans nos têtes, nous qui rêvions qu’ils fussent abolis tout court.

Gilbert est mort et on ne l’entendra plus nous balancer la liste des préfectures et sous-préfectures. Gilbert était venu à notre soutenance de thèse en juin 2006 à Nancy et avait apprécié, comme nous d’ailleurs, notre Kir Jacob, notre cuvée de Morgon et les agapes qui les accompagnaient. On n’était pas vraiment frais le lendemain matin. Et le père Gilbert avait fait un détour par Romans pour récupérer les archives du père Jacob. La barbe au vent, il déclamait Proudhon comme personne, comme si c’était vrai, porte d’Aix à Marseille, pour le film de Till Roeskens. Même Brad Pitt n’aurait pas mieux fait. Ni vieux ni traître encore. Merci à Pierre Carles pour ce magnifique documentaire où on voit Gilbert se raconter un tout petit peu, plein de cette vie de libertaire militant.

Gilbert est mort et c’est juste con. Ça fait mal. Salut copain. On t’aime et c’est tout.


GILBERT ROTH (1945-2015)

Gilbert Roth est né à Paris 14e le 3 juin 1945.

Il était fier d’avoir eu un grand-père anarchiste, le père de sa mère, l’Italien Attilio Cini (1868-1926).

Lui-même, découvre les idées anarchistes avant Mai 1968. Il commence à militer en 1969. Il a été membre de la FA (Fédération anarchiste) ainsi que de la CNT (Confédération nationale du travail), du COJRA (Commission d’organisation des journées de réflexion antiautoritaire) et de l’UPF (Union pacifiste de France).

Avec les libertaires présents, il s’investit dans l’animation de l’auberge du MIAJ (Mouvement indépendant des auberges de jeunesse) située près du métro Laumière dans le 19e arrondissement de Paris. Ce lieu était aussi un espace de convergences de luttes (notamment autour de l’insoumission à l’armée), de rencontres de divers groupes, individu-e-s et de débats.

Pendant une longue période, avec Helyette Bess, il a participé aux activités de la librairie anarchiste Le Jargon libre. Elle se trouvait rue de la Reine Blanche dans le 13e et a fonctionné de 1974 à 1984.

Il a eu une fille, Cécile. Plus tard, devenu malthusianiste convaincu, il part en Suisse pour se faire vasectomiser. À son retour, il milite auprès des compagnons pour qu’ils en fassent de même.

Après les arrestations de plusieurs membres des GARI (Groupes d’action révolutionnaires internationalistes) en 1974, il participe à diverses actions spectaculaires de solidarité : enlèvement de la statue en cire du Musée Grévin de Juan Carlos, attentat contre la statue de Saint Louis au Palais de Jutice, sabotage d’une course hippique à Auteuil…

Diverses activités rémunératrices ont ponctué ces années : électricien, chauffeur de taxi (surtout pour les camarades !), coursier, représentant en vin… Il a monté une SCOP (Société coopérative et participative) d’informatique et s’est investit dans le mouvement des coopératives. Son expérience dans le monde de la gestion d’entreprise se termina par un interdit bancaire de plusieurs années.

« Travailleur de la nuit », il connut quelques séjours à l’ombre… Lors de son procès en juillet 1975, il a plusieurs témoins de « moralité » (May Picqueray, Léo Campion…). On l’accuse d’avoir fait un casse chez un notaire de Montmorency. La seule preuve qu’ont les policiers contre lui est la présence d’un pied de biche à son domicile. Léo Campion déclare :« Monsieur le président, j’ai, sur moi, tout ce qu’il faut pour commettre un viol, et pourtant je n’ai jamais commis de viol ! » Cette fois-là, il est relaché après un séjour de quatre mois de prison préventive.

En 1998, à la demande de René Bianco, il s’investit dans les activités du CIRA (Centre international de recherches sur l’anarchisme) de Marseille. Il met en place l’informatisation. Il lance les fameuses cuvées de vin dont les recettes contribueront en partie en 2011 à l’achat d’un local. Il demande à des dessinateurs connus de réaliser les étiquettes : Nicoulaud, Wolinski, Tardi, Pétillon, Soulas, Charmag et Babouse. Il est présent dans un grand nombre de salons du livre libertaire, de Lisbonne à Gand en passant par Toulouse, Florence ou Merlieux. Jusqu’à son décès, il occupe le poste de secrétaire du CIRA.

Il a écrit dans Cocherule (revue du MIAJ) et Le Réfractaire. Il a publié plusieurs articles dans les publications du CIRA (calendriers, brochures, livre) : Jacob, Reclus, Han Ryner, la propagande par le fait… Il a animé en 2006 un cycle de discussions intitulé Les quatre saisons de l’anarchisme.

En 2008, il est l’un des fondateurs du CIRA Limousin qui a organisé un colloque et des librairies champêtres.

Il fait des apparitions dans deux films Ni vieux ni traîtes de Pierre Carles et Georges Minangoy (2006) et De la propriété un court métrage de Till Roeskens (2008).

Il a toujours été un «accro» du bitume, scotché au volant de son véhicule. Il se posait souvent en courant d’air, entre deux colis de revues ou de bouquins à déposer, entre deux cartons de vin de gaillac, entre trois causes à soutenir !

C’est en se rendant à la Foire internationale du livre libertaire et alternatif de Gand (Belgique) que sa route s’est arrêtée. Il est mort dans son sommeil dans la nuit du 13 au 14 avril 2015 chez un copain de Limoges. Malade et affaibli depuis plusieurs mois, il semble qu’il ne ne souhaitait pas connaître la nature de son mal et ne voulait pas finir ses jours dans un hôpital.

Des compagnon-ne-s de route (membres de centres de documentation libertaire)
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Re: Disparition de Gilbert Roth, secrétaire du CIRA de Marseille

Messagede bajotierra le Jeu 23 Avr 2015 12:35

reçu ce matin

Bonjour,



Quelques mots sur la journée et la crémation du 20 avril 2015. Unesoixantaine de personnes étaient présentes (Gilbert a noté le nom des
absent-e-s). A la gauche du cercueil une grande photo de Gilbert priseau salon du livre libertaire à Gand (Belgique) en 2014 (voir en pj).
En appui devant le cercueil une grande plaquette de l'Amicale MariusJacob (en pj). Des membres du CIRA limousin et de Marseille, ainsi
qu'un compagnon de St Nazaire ont pris la parole. Alain le vigneron duTarn nous a joué au violon la chanson de Craonne, écrite par un
inconnu lors des mutineries dans l'Aisne en 1917. Une partie del'assemblée la reprise en coeur... Après cette cérémonie nous étions
convié à un en cas au "local" du CIRA limousin. L'atmosphère étaitconviviale.

Bref, comme aurait dit Gilbert "une crémation réussie".
bajotierra
 
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