Hansaplast a écrit:???
vroum a écrit:!!!
voilà ce que dit Himmler, dans le film
", c'est une religion très pratique et séduisante pour un soldat"
- l'histoire du grand mufti de Jérusalem est ressortie comme un marronnier par tous les sionistes pour dire que les Arabes sont historiquement du côté nazi,
Que cherches-tu à dire ? Quel est le discours derrière ce film que tu mets en pensant que ça se passe de commentaire, d'analyse ? C'est donc ça ?
Il faudrait ajouter que :
- les musulmans de Yougoslavie n'étaient pas majoritairement du côté des nazis
- la Syrie (c'est à dire tout le proche-Orient) venait de connaître une trahison historique avec les accords Sykes-Picot par lesquels les anglais et les français dépeçaient son territoire. Une alliance avec les Allemands était inévitable. On peut mettre toutes les justifications religieuses ou philosophiques que l'on veut, c'est être malhonnête car la raison la plus évidente est militaire.
- l'histoire du grand mufti de Jérusalem est ressortie comme un marronnier par tous les sionistes pour dire que les Arabes sont historiquement du côté nazi, ce qui est un comble de malhonnêteté et de manipulation, les populations arabes n'ayant bien sûr rien à voir avec leurs dirigeants (qui n'en sont même pas, le grand mufti était une autorité religieuse), et rien à voir avec leurs guerres.
un choix politique , basé sur l'antisémltisme
Je suis pour l'abolition de toutes les frontières et la liberté de circulation.
sissoko a écrit:un choix politique , basé sur l'antisémltisme
je ne crois pas que le seul antisémitisme puisse être à l'origine d'un tel choix politique. On peut construire des affinités entre islam et nazisme, ça reste de la pure construction. Comme à la fin du XIXème il fallait à tous prix bâtir une fraternité franco-russe, on pouvait bien chercher des points communs culturels ou philosphiques, mais la vérité était que c'était une décision militaire et politique.
Et, alors ?sissoko a écrit: ...
- les musulmans de Yougoslavie n'étaient pas majoritairement du côté des nazis
sissoko a écrit:
- la Syrie (c'est à dire tout le proche-Orient) venait de connaître une trahison historique avec les accords Sykes-Picot par lesquels les anglais et les français dépeçaient son territoire. Une alliance avec les Allemands était inévitable. On peut mettre toutes les justifications religieuses ou philosophiques que l'on veut, c'est être malhonnête car la raison la plus évidente est militaire.
Dans cette vidéo, il est clair que le religieux, ici arabe, s'est mis du côté nazi. C'est historiquement prouvé. Cela montre bien le caractère politique de la religion. Et, je ne suis pas sioniste pour autant.sissoko a écrit:
- l'histoire du grand mufti de Jérusalem est ressortie comme un marronnier par tous les sionistes pour dire que les Arabes sont historiquement du côté nazi, ce qui est un comble de malhonnêteté et de manipulation, les populations arabes n'ayant bien sûr rien à voir avec leurs dirigeants (qui n'en sont même pas, le grand mufti était une autorité religieuse), et rien à voir avec leurs guerres.
Cela dédouane-t-il le fait que religion et dictature fassent bon ménage ? ... Que religion et dictature soient de même nature ?
Dans cette vidéo, il est clair que le religieux, ici arabe, s'est mis du côté nazi. C'est historiquement prouvé
Cela montre bien le caractère politique de la religion. Et, je ne suis pas sioniste pour autant.
Dire que les populations arabes n'ont rien à voir avec leurs dirigeants, c'est faux, sauf à être ennemi déclaré du dirigeant et de son "projet" politique.
Or, la religion facilite le sentiment nationaliste, et les deux servent à cimenter la fidélité des populations dans une proportion suffisamment importante pour que cette soumission fasse des populations des complices passifs.
Pour ce qui est du grand moufti, il est indéniable qu'il est un dirigeant, puisqu'il est la conscience spirituelle des combattants musulmo-nazis
comme cité par la presse nazie de l'époque, le grand moufti est le représentant du nationalisme arabe, et le représentant du nationalisme est, bien, ici, le premier des musulmans, non ?!
dès la fin de la seconde guerre mondiale, les instances sionistes ont mis en exergue le tristement célèbre mufti de Jérusalem. Figure de proue du nationalisme palestinien dans les années 1920 et 1930, Amin Al-Husseini, exilé de Palestine par les autorités britanniques en 1937, avait rejoint le camp des puissances de l’Axe en 1941, après un séjour en Irak. Il contribua activement, depuis Berlin et Rome, à la propagande des régimes nazi et fasciste ainsi qu’à la mise sur pied d’unités bosniaques musulmanes de la SS — qui ne commirent cependant pas d’exactions antijuives.
Largement discrédité dans le monde arabe, sinon en Palestine, avant même son exil européen, Al-Husseini rencontra si peu d’écho que, malgré toutes ses exhortations à rejoindre les troupes de l’Axe, seuls 6 300 soldats originaires de pays arabes, selon les calculs d’un historien militaire américain, « passèrent par les différentes organisations militaires allemandes », dont 1 300 originaires de Palestine, de Syrie et d’Irak, le reste en provenance d’Afrique du Nord. Ces chiffres doivent être comparés aux 9 000 soldats arabes de la seule Palestine engagés dans l’armée britannique et aux 250 000 Maghrébins qui combattirent dans les rangs de l’armée française de la libération et fournirent la majeure partie de ses morts et blessés (5).
Le mufti fut néanmoins érigé en représentant attitré des Palestiniens et des Arabes par la désinformation du mouvement sioniste qui, en 1945, exigea — sans succès — qu’il soit déféré devant le tribunal international de Nuremberg, comme s’il avait représenté un rouage essentiel de la machine génocidaire nazie. Un nombre considérable d’articles, de brochures et de livres fut produit afin de désigner Al-Husseini à la vindicte publique. Il est vrai que la figure du mufti permettait de présenter les Palestiniens comme coresponsables du génocide hitlérien et, à ce titre, de justifier qu’un « Etat juif » soit érigé sur le territoire de leur patrie.
Après la défaite arabe contre Israël, le Mufti prend la tête du « gouvernement de toute la Palestine ».
Il vit en Égypte jusqu'en 1960 quand il part vivre au Liban et il se retire de la vie publique en 1962 quand il démissionne de la présidence du Congrès islamique mondial[28].
Il reste une personnage d'influence. Ainsi selon Léon Poliakov, Amin al-Husseini a également joué un rôle pivot dans l'alignement de pays africains et asiatiques sur les positions antisionistes défendues par les pays arabes[29]. En effet, il a convaincu en avril 1955 la quasi-totalité des vingt-cinq participants à la Conférence de Bandung[30] qui n'avaient jusqu'alors pas d'avis arrêté sur ces questions leur apparaissant comme très éloignées de leurs problèmes nationaux immédiats, au sortir de l'époque coloniale. Représentant le Yémen (où il n'avait jamais été) à la Conférence, Amin al-Husseini s'est efforcé de « révéler les véritables visées sionistes », à savoir "la constitution d'un vaste empire s'étendant du Nil à l'Euphrate - et incluant notamment la ville sainte islamique de Médine". Certes, les autres orateurs arabes ont aussi prononcé des discours anti-israéliens à cette Conférence, mais Amin al-Husseini a été le plus éloquent et il a convaincu son auditoire au point que, selon le compte rendu paru dans Le Monde du 20 avril 1955, « la résolution anti-israélienne a été le seul point d'accord de la conférence[31]».
Retourner vers Politique générale
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 20 invités