Loi portant criminalisation de la glorification du colonel Kadhafi et de ses fils
Une loi promulguée par le CNT passe en appel devant la Cour suprême à Tripoli - La Cour suprême de Libye examine, ce dimanche à Tripoli, l'appel interjeté par un collectif de défenseurs des Droits de l’Homme contre la constitutionnalité de la loi promulguée par le Conseil nationale de transition (CNT) et portant criminalisation de la glorification du colonel Kadhafi et de ses fils.
La Chambre constitutionnelle de la Cour suprême statue sur la question en audience publique, à la suite de la remise en cause de la constitutionnalité de cette loi par le Conseil national pour les libertés publiques et les droits de l'homme, l'Association du groupe libyen de lutte contre les violations des droits de l'homme ainsi que leurs avocats, Jumaa Ahmed Attiga et Salah Bechir Al-Marghani, qui ont interjeté appel le 12 mai dernier.
Il faut rappeler que le Conseil national de transition (CNT) au pouvoir en Libye, avait adopté début mai dernier une loi criminalisant la glorification du colonel Mouammar Kadhafi, de ses fils ou de son régime, ainsi que la diffusion de fausses rumeurs.
-> http://www.afriquejet.com/loi-portant-c ... 39734.html
Massinissa a écrit:apres lecture de sa défense, je n'ai pas changé d'avis, pour moi un gars qui tient un blog dans Egalité et Réconciliation, cla ne m'inspire que du dégout.Ce sont des militants du confusionisme c'est tout.
Ces phrases pleines de sous entendus me donnent la gerbe, un exemple :
"Hitler c'est pas lui le problème, c'est ceux qui l'ont financé" ça veut dire quoi quand on voit qu'il fait des articles sur les banquiers juilfs qui auraient un monopole ??? ça reviendrai à dire que les juifs ont financé leur propre mort c'est abject comme idée.
Va dire cette phrase aux rescapés des camps de concentratiions !!!
le fascisme n'est pas dissociable de l'antisémitisme, car il prone des valeurs uniques et totalitaire et il est contre le multiculturalisme
http://la-sulfateuse.forumactif.org/t1763-faux-ami-etienne-chouard-debarque-a-paris-avec-les-indignes
http://www.alsacelibertaire.net/?p=4524
fabou a écrit:A la lecture de cet article désolant quant à la pauvreté de l'analyse développée (l'argumentation étant escamotée au profit de rapprochements et de supputations douteuses), j'ai envie de répondre " Où vont les révolutionnaires ? ". Vont-ils finir par se retrouver de l'autre côté de la barricade ? Ce qui est encore plus effrayant, c'est que ce genre de théories puissent êtres relayés par des "anarchistes".
Ce type de prose parfaitement réactionnaire fera, au moins, quelques heureux. Il est assez parlant qu'une fraction non négligeable de l'extrême droite récupère le combat anti-impérialiste abandonné par nombre de "révolutionnaires" , à l'image de ce que fait sissoko ici.
fabou a écrit:Je ne suis d'accord avec aucun des deux. Je constate juste que la posture de plus en plus réactionnaire de militants "révolutionnaires" en matière de lutte anti-impérialiste dégage un nouveau terrain de conquête pour certaines franges d'extrême droite. Sissoko est sur ce forum l'exemple même d'une récupération "réussie" du combat anti-impérialiste, pendant que certains "anarchistes" ici en viennent à s'aligner sur les discours et les politiques menées par l'OTAN et les puissances occidentales.
Les chars sont entrés dans le principal aéroport libyen
Une brigade armée a occupé lundi l’aéroport international de Tripoli . Les vols sont déroutés vers l’aéroport militaire de Mitiga.
« La situation dans l’aéroport est très tendue, les chars ont encerclé les édifices, a déclaré un représentant du service de sécurité de Libye. On ne laisse entrer personne », écrit Chicago Tribune.
D’après les médias, l’aéroport a été pris d’assaut par la brigade de la ville de Tarhouna dans le nord de Libye qui exige la libération d’un de ses chefs disparu il y a deux jours.
-> http://french.ruvr.ru/2012_06_04/Libye-Tripoli-assaut/
pit a écrit:Il serait bon que fabou s'explique quand même, plutôt que de continuer l'air de rien, tout en condamnant sur ce forum la présence de sissoko et de spécifix (viewtopic.php?f=17&t=7712#p134634) sur ce type de post qu'il pond et pourquoi il en arrive à aller chercher ce genre d'infos sur ce genre de site : viewtopic.php?f=29&t=2780&st=0&sk=t&sd=a&start=760#p134342. Parce que je pense que sinon çà ne peut que conforter les chelous qui se trimballent ici.
Libye: polémique après une réunion entre figures du nouveau et ancien régime
TRIPOLI - Une rencontre au Caire entre un émissaire du chef du Conseil national de transition (CNT, au pouvoir) et d'anciens responsables du régime du défunt Mouammar Kadhafi a provoqué une polémique et l'indignation de plusieurs personnalités libyennes.
La rencontre a eu lieu le 27 mai au Caire, dans le cadre d'une initiative de réconciliation nationale entre le dignitaire religieux Ali Sallabi, qui affirme être un émissaire du chef du CNT Moustapha Abdeljalil, et des personnalités de l'ancien régime, dont Ahmed Gaddaf Eddam, un cousin et ex-émissaire de Kadhafi.
M. Sallabi a expliqué lundi à l'AFP qu'il avait été chargé par M. Abdeljalil de dialoguer avec un groupe de Libyens qui appartenaient à l'ancien régime pour examiner les moyens (...) à même d'atténuer la souffrance et de réunir les Libyens dans un Etat de justice, de liberté, d'égalité et de droit.
Selon M. Sallabi, les discussions ont porté sur la réconciliation nationale, la réactivation du système judiciaire, le droit des partisans de l'ancien régime à l'étranger à accéder aux services consulaires et à participer aux élections.
Des milliers de partisans et responsables de l'ancien régime ont fui le pays durant et après la révolution et se sont établis notamment en Egypte, en Tunisie, en Jordanie et au Maroc.
La réunion du Caire a suscité l'indignation de personnalités libyennes, dont des responsables du CNT. Intissar Al-Akili, membre du CNT, a ainsi dénoncé un mépris du sang des martyrs et des objectifs de la révolution du 17 février.
Moustapha Abdeljalil doit nous expliquer les motivations qui l'ont poussé à prendre cette initiative, sans consulter le Conseil, a-t-elle dit.
Nous allons nous opposer vigoureusement à ces négociations. Et si elles sont approuvées par le CNT, je présenterai ma démission immédiatement, a ajouté Mme Al-Akili.
Par ailleurs, 200 personnalités libyennes, dont des journalistes et militants, ont exprimé leur extrême inquiétude dans un texte commun.
La réconciliation nationale ne devrait pas, selon elles, concerner les représentants de l'ancien régime ayant participé à la réunion du Caire, car ils figurent au premier rang des responsables accusés de meurtre, de corruption et de terrorisme sous le règne de Mouammar Kadhafi.
Le porte-parole du CNT, Mohamed al-Harizi, a indiqué lundi que la mission d'Ali Sallabi se limitait à inviter les familles libyennes qui avaient fui en Egypte à rentrer en Libye et à adresser un message selon lequel les personnes recherchées par la justice parmi les partisans de l'ancien régime auraient droit à un procès équitable.
Selon des sources concordantes, l'initiative a été lancée par Ahmed Gaddaf Eddam qui était officiellement le coordinateur des relations libyo-égyptiennes de Kadhafi et son proche conseiller.
M. Gaddaf Eddam avait annoncé sa défection quelques jours après le début de la révolte en Libye, mi-février 2011.
Il n'avait ensuite pris aucune position en faveur de la rébellion. Certains rebelles avaient mis en doute sa défection et l'avaient accusé de recruter des combattants en faveur des kadhafistes.
Outre Gaddaf Eddam, ont participé à la réunion du côté du camp kadhafiste, Ali Lahwal, ex-coordinateur des tribus libyennes, et des représentants de la tribu de Mouammar Kadhafi, les Guededfa.
(©AFP / 04 juin 2012 17h53)
pit a écrit:C'est le thème éculé du troll çà. Le pauvre est "fliqué". Et puis il est pour la liberté d'expression sur un forum libertaire, et donc il pense pouvoir sortir sa prose et ses liens nauséabonds en prenant les libertaires pour des bisounours et des idiots-es
Alors, il s'agit bien d'une question de responsabilité politique, et je pense que ce genre de triste individu qui tente de créer des ponts entre l'extrème droite et l'autre extrème devrait être proprement éjecté de ce type d'espace, et tant qu'il portera ce titre.
fabou a écrit:
Bref, le communiqué incriminé provient du "Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie", basé au CICP à Paris. Cette ONG droit-de-l'hommiste à participé au soutien du mouvement ayant renversé Ben Ali, et ne peut donc pas être qualifiée de "Kadhafiste".
Qu'une militante d'extrême droite ai traduit ce communiqué ne change rien à sa nature. Il ne s'agit pas ici de son analyse partisane de la situation, mais d'un texte provenant d'un organisme de défense des droits de l'homme.
sissoko a écrit:Le niveau est très bas. Associer Chouard à "extrême-droite", "antisémitisme", "négationnisme", tout usant des formules toutes faites "idées nauséabondes" "abjectes" etc c'est de la non-pensée, du discours en roue libre où on associe l'autre à ce qui représente le paradigme du MAL, pour être bien sûr d'être du côté du BIEN.
C'est de la merde. Vous répétez les mêmes mots que vous avez entendu ailleurs, et surtout les même procédés rhétoriques, à longueur de temps, sans vous en fatiguer. Le point Godwin pour seul horizon. Tellement pratique, ça évite de se casser le cul à réfléchir. On pourrait débattre des idées de Chouard, qui est quelqu'un qui cogite beaucoup et qui effectue un travail intéressant pour tout le monde, puisqu'il a des idées assez singulières. On pourrait ne pas être d'accord avec ses idées, on pourrait ne retenir que la petite partie qui nous fait avancer personnellement, on pourrait essayer d'apprendre. Mais vous vous êtes des chiens. Sans avoir lu ou tenté de comprendre une ligne, vous regardez les liens, vous regardez 2 noms cités et vous lui mettez l'Holocauste sur le dos. Sur le blog de la sulfateuse, tous les arguments de Chouard sont balayés d'un revers de la main en une phrase qui montre que la sulfateuse n'a rien compris, rien essayé de comprendre. Son avis était fait, il lui fallait un ennemi, il lui fallait un FAF ! Et il lui fallait ensuite appeler la meute à la rescousse, pour qu'il ne soit pas seul à aboyer.
Si vous aviez un peu d'amour propre, c'est à dire l'assurance en votre propre esprit critique, vous ne réagiriez pas comme ça. Vous opposeriez à Chouard des ARGUMENTS, et vous répondriez à ses offres de débat.
Mais il semble que vous ne savez pas argumenter, et il semble surtout qu'au fond vous n'en avez rien à battre des thèmes de recherche de Chouard. Ce qui vous plaît, c'est le réflexe antifa de l'appel à la croisade contre les fafs ! Et quand on aime autant la guerre on aime se trouver de nouveaux ennemis. "On ne discute pas avec les fascistes, on les combats !"
Chouette, se disent les capitalistes, on a encore trouvé des gens prêts au combat.
Pierre Bridonneau:
Oui, il faut parler des négationnistes (L'école révisionniste)
............« Monsieur Pierre Guillaume, vous êtes directeur des éditions de La Vieille Taupe qui se disent selon leur propre appellation "révisionnistes". Pouvez-vous me dire rapidement en quoi consiste le "révisionnisme" historique?
« RÉPONSE: Le révisionnisme historique n'est ni de droite ni de gauche: il vise à mettre les récits historiques en accord avec les faits vérifiables. Le révisionnisme n'aspire pas à fonder une "école" originale. Il prétend appliquer à tous les événements du passé les règles universelles de la critique, pour aboutir à une historiographie véridique sur laquelle chacun peut greffer ses interprétations historiques. L'école révisionniste prétend donc accomplir normalement le travail normal de l'historien et n'existe comme "école" que du fait de la répression et des tabous qui entourent certaines périodes historiques et déchaînent les passions. »
Si l es révisionnistes accomplissent normalement le travail normal de l'historien, on ne voit pas pourquoi ils feraient bande à part. L'histoire est en révision permanente à mesure que des archives sont dépouillées, des documents découverts.
Ainsi, dans la revue L'Histoire de septembre 1966, on explique que les recherches dans les archives de la Stasi permettent d'opérer de profondes révisions sur la révolution anticommuniste à Berlin, en 1953. La recherche de la vérité historique conduit à de perpétuelles remises à jour. C'est d'ailleurs implicitement reconnu par le professeur Allard durant la soutenance de thèse de Roques lorsqu'il parle de la donation de Constantin, un faux « qui a été démenti au XVe siècle » (cassettes).
L'école révisionniste existait donc déjà?
Les réactions que font naître les déclarations péremptoires des révisionnistes ne proviendraient-elles pas du simple fait que leur critique essentielle s'applique à un champ historique fort restreint (« certaines périodes historiques », dit Pierre Guillaume), la guerre 39-45 et particulièrement la politique hitlérienne et le génocide des juifs, champ où fleurit l'antisémitisme le plus éculé? .........................
...................En janvier 1985, l'organisation Cedade, en Espagne, diffusait un tract reproduisant cette déclaration de Hitler: « No es verdad que yo, o cualquier otra persona en Alemania, haya querido la guerra. Fue deseada y instigada exclusivamente por aquellos hombres de Estado internacionalistas que, o bien eran judios o trabajan para los interes judios. » (Il est faux de prétendre que moi ou quelqu'un d'autre en Allemagne avons voulu la guerre. Elle fut désirée et fomentée e xclusivement par quelques hommes d'État internationalistes, juifs ou travaillant pour des intérêts juifs).
Ce n'est donc pas Hitler qui est à l'origine de la Seconde Guerre mondiale. C'est bien connu depuis que les révisionnistes se sont penchés sur le dossier.
Rassinier, dans Les Responsables de la Seconde Guerre mondiale, explique comment Roosevelt s'est laissé manoeuvrer par ses collaborateurs juifs et -- cherchez la femme -- par sa propre épouse. Hitler a donc été contraint de se défendre.
Parmi les principaux révisionnistes cités par Roques figure le docteur Wilhelm Stäglich, auteur du Mythe d'Auschwitz. L'édition allemande de ce livre ayant été saisie et détruite, La Vieille Taupe ne pouvait faire moins que de l'éditer en France.
Voici ce qu'écrit Stäglich: « La campagne acharnée des Juifs contre le Reich a commencé bien avant l'accession d'Hitler au pouvoir; elle s'intensifia à partir de 1933 et continua jusqu'aux premières années de la guerre34. »
Et il ajoute: « Il est possible que les discours provocateurs et incendiaires prononcés par les différents chefs du judaïsme mondial contre le Reich aient contribué à faire apparaître, dans l'optique des dirigeants du Reich, les Juifs résidant dans les territoires occupés en 1940/1941 comme des dangers pour la sécurité. » (Chap. I, p. 38.)
De là à les envoyer à Auschwitz avec femmes et enfants, il n'y avait qu'un pas à franchir, évidemment. Ce que Stäglich omet de rappeler, c'est que, dès 1933, l'année de l'avènement de Hitler au pouvoir, des lois sont promulguées prononçant à l'égard des Juifs des exclusions de la fonction publique, du barreau, de l'enseignement, des professions libérales... Les commerces juifs sont boycottés.
La loi du 15 septembre 1935 « pour la protection du sang allemand et de l'honneur allemand » interdit les rapports sexuels entre Allemands et Juifs. (Quand on pense qu'un de nos plus grands écrivains -- pour ne citer que lui --, Montaigne, était un métis de sang juif!) ...........
a part me dire que c'est les jufs qui ont financé la 2E guerre mondiale
pauvre victime t'as rien dit hein ? Tu dis jamais rien ?
tu soutiens des sites et des idées antisémites mais t'as rien dit c'est normal tu nous bourre la tete avec tes citations de l'autre pauvre tache de Chouard : il parle à ta place c'est plus facile.
J'aime pas les sales manipulateurs et racistes dans ton genre, pour moi tu n'est qu'un antisémite c'est tout et je n''ai pas a argumenter car tu m'a déjà donné depuis un bout de temps la réponse que j'attendais.
BHL-Libye. Le droit d'ingérence est-il mort à Tripoli ?
Le film de Bernard-Henri Lévy sur la (sa ?) guerre en Libye, "Le serment de Tobrouk", sort ce 6 juin.
Il n’est pas question ici de trancher le débat entre ceux qui considèrent
que, dans ce documentaire, BHL, omniprésent, est parfois ridicule voire grotesque
(comme le Monde) ; et ceux qui reconnaissent à l’écrivain un courage certain et une vision politique.
Outre la personnalité et l'engagement de son auteur, ce film reflète les paradoxes de l’Histoire en marche. Tout est dit dans une phrase prononcée par l’excellent représentant français à l’Onu, Gérard Araud, celui-là même qui a arraché le vote de la résolution présentée par la France et autorisant des frappes en Libye : « Nous sommes encore sur le traumatisme de cette décision » du Conseil de Sécurité, confesse le diplomate à BHL.
Traumatisme ? Que veut-il dire ?
Gérard Araud le constate tous les jours. Les Russes et les Chinois, qui
s’étaient abstenus lors du vote de cette résolution historique, opposent désormais leur véto à tout texte, même le plus bénin, condamnant Assad le Syrien. Pourquoi ? Ils tirent justement prétexte du précédent libyen.
L’Otan y a outrepassé le mandat de l’Onu, assurent-ils, l’Alliance ayant pour mission de « protéger les populations » et non de renverser le pouvoir en place – aussi
détestable fut-il. Nous ne nous laisserons pas prendre une nouvelle fois en
Syrie, concluent-ils.
Or, à son corps défendant, le film de BHL donne de solides arguments aux Russes et aux Chinois - mais aussi aux Sud-Africains et aux Brésiliens, qui ont le même sentiment de s'être faits berner au Conseil de Sécurité par les Occidentaux. Dans le documentaire, on voit un Président français accepter de livrer secrètement des armes aux rebelles dans le but explicite de faire tomber Kadhafi. Le nouveau (et éphémère) Premier ministre libyen, Mahmoud Djibril, raconte comment la rébellion a coordonné son action avec l'Otan pour la prise de Tripoli.
Enfin, et c'est le plus grave, BHL constate lui-même qu'à Syrte, le bastion du tyran, là où il a été pris et tué, un massacre de femmes et d’enfants a été perpétré par ces révolutionnaires armés par la France sans que l’Alliance Atlantique, censée protéger les civils, n’intervienne.
Ne fallait-il pas sauver Benghazi ? Si, bien sûr. Renverser Kadhafi ? Sans doute. Mais, si le droit d’ingérence est né en Libye, du fait du cynisme des Russes et d'un certain hubris des Occidentaux, il y est peut-être mort.
Oui, un traumatisme.
-> http://globe.blogs.nouvelobs.com/archiv ... libye.html
Libye: premier procès d’un haut responsable du régime de Kadhafi
Des mesures de sécurité exceptionnelles ont été prises pour le premier procès d'un haut responsable du régime de Kadhafi, qui s'est ouvert ce mardi 5 juin 2012 à Tripoli. L'audience du procès de Bouzid Dorda, l'ex-chef des services de renseignements extérieurs, a duré moins de deux heures. Le procès a été reporté au 26 juin prochain.
Bouzid Dorda est l'ancien Premier ministre libyen dans les années 1990, ancien représentant de la Libye à l'ONU, aussi et surtout chef des services de renseignements extérieurs en 2009, en remplacement de Moussa Koussa.
Avant son arrestation par les combattants du CNT, le 11 septembre dernier, il faisait partie du premier cercle des kadhafistes. Les Libyens se souviennent de lui en avril 2011, pendant la révolution, jurant sur la télévision nationale qu'il n'abandonnerait jamais le pays, ni son leader Mouammar Kadhafi.
L'homme de 68 ans est ce mardi apparu doté de béquilles, derrière une cage, dans la salle d'audience du tribunal de Tripoli. Six charges ont été retenues contre lui dont celle d'avoir ordonné aux forces de l'ordre de tirer sur les manifestants pendant la révolte libyenne de 2011, six charges pour lesquelles l'homme a plaidé non coupable.
Ce premier procès test d'un haut dignitaire depuis la révolution, en attendant ceux de Seif al-Islam Kadhafi et Abdallah Senoussi, a été reporté au 26 juin prochain.
Source: RFI
-> http://www.pressafrik.com/Libye-premier ... 83817.html
fabou a écrit:Libye: polémique après une réunion entre figures du nouveau et ancien régime
TRIPOLI - Une rencontre au Caire entre un émissaire du chef du Conseil national de transition (CNT, au pouvoir) et d'anciens responsables du régime du défunt Mouammar Kadhafi a provoqué une polémique et l'indignation de plusieurs personnalités libyennes.
La rencontre a eu lieu le 27 mai au Caire, dans le cadre d'une initiative de réconciliation nationale entre le dignitaire religieux Ali Sallabi, qui affirme être un émissaire du chef du CNT Moustapha Abdeljalil, et des personnalités de l'ancien régime, dont Ahmed Gaddaf Eddam, un cousin et ex-émissaire de Kadhafi.
M. Sallabi a expliqué lundi à l'AFP qu'il avait été chargé par M. Abdeljalil de dialoguer avec un groupe de Libyens qui appartenaient à l'ancien régime pour examiner les moyens (...) à même d'atténuer la souffrance et de réunir les Libyens dans un Etat de justice, de liberté, d'égalité et de droit.
Selon M. Sallabi, les discussions ont porté sur la réconciliation nationale, la réactivation du système judiciaire, le droit des partisans de l'ancien régime à l'étranger à accéder aux services consulaires et à participer aux élections.
Des milliers de partisans et responsables de l'ancien régime ont fui le pays durant et après la révolution et se sont établis notamment en Egypte, en Tunisie, en Jordanie et au Maroc.
La réunion du Caire a suscité l'indignation de personnalités libyennes, dont des responsables du CNT. Intissar Al-Akili, membre du CNT, a ainsi dénoncé un mépris du sang des martyrs et des objectifs de la révolution du 17 février.
Moustapha Abdeljalil doit nous expliquer les motivations qui l'ont poussé à prendre cette initiative, sans consulter le Conseil, a-t-elle dit.
Nous allons nous opposer vigoureusement à ces négociations. Et si elles sont approuvées par le CNT, je présenterai ma démission immédiatement, a ajouté Mme Al-Akili.
Par ailleurs, 200 personnalités libyennes, dont des journalistes et militants, ont exprimé leur extrême inquiétude dans un texte commun.
La réconciliation nationale ne devrait pas, selon elles, concerner les représentants de l'ancien régime ayant participé à la réunion du Caire, car ils figurent au premier rang des responsables accusés de meurtre, de corruption et de terrorisme sous le règne de Mouammar Kadhafi.
Le porte-parole du CNT, Mohamed al-Harizi, a indiqué lundi que la mission d'Ali Sallabi se limitait à inviter les familles libyennes qui avaient fui en Egypte à rentrer en Libye et à adresser un message selon lequel les personnes recherchées par la justice parmi les partisans de l'ancien régime auraient droit à un procès équitable.
Selon des sources concordantes, l'initiative a été lancée par Ahmed Gaddaf Eddam qui était officiellement le coordinateur des relations libyo-égyptiennes de Kadhafi et son proche conseiller.
M. Gaddaf Eddam avait annoncé sa défection quelques jours après le début de la révolte en Libye, mi-février 2011.
Il n'avait ensuite pris aucune position en faveur de la rébellion. Certains rebelles avaient mis en doute sa défection et l'avaient accusé de recruter des combattants en faveur des kadhafistes.
Outre Gaddaf Eddam, ont participé à la réunion du côté du camp kadhafiste, Ali Lahwal, ex-coordinateur des tribus libyennes, et des représentants de la tribu de Mouammar Kadhafi, les Guededfa.
(©AFP / 04 juin 2012 17h53)
-> http://www.romandie.com/news/n/_Libye_p ... 121755.asp
ألثورة
Libye : attaque contre la mission diplomatique américaine à Benghazi
mercredi 6 juin 2012, par La Rédaction
La mission diplomatique américaine dans la ville libyenne de Benghazi (est) a été la cible mardi soir d’un engin qui a explosé sans faire de victime, a-t-on appris mercredi auprès de l’ambassade des Etats-Unis à Tripoli et d’une source des services de sécurité à Benghazi.
"Il y a eu une attaque hier soir contre le bureau des Etats-Unis à Benghazi", a indiqué à l’AFP un responsable de l’ambassade, précisant qu’il s’agit d’un "engin explosif improvisé" qui n’a pas fait de victimes.
"Les Etats-Unis déplorent l’attaque de leur mission diplomatique à Benghazi", a-t-il dit sous couvert de l’anonymat, ajoutant que l’ambassade a appelé les autorités libyennes à renforcer la sécurité autour de ses locaux en Libye.
Une source des services de sécurité à Benghazi a confirmé l’attaque, précisant qu’elle a été revendiquée par un groupe se présentant sous le nom de "Groupe du prisonnier Omar Abdel-Rahman", qui a laissé des tracts sur place, dans lesquels il menace les intérêts américains en Libye.
L’ambassade des Etats-Unis a indiqué qu’elle n’avait pas d’information au sujet d’une quelconque revendication.
Selon la source des services de sécurité, le Groupe du prisonnier Omar Abdel-Rahman, du nom du cheikh égyptien Omar Abdel-Rahman condamné à la prison à vie aux Etats-Unis, a également revendiqué une attaque à la roquette perpétrée le 22 mai contre les locaux du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Benghazi.
Le Conseil national de transition (CNT), au pouvoir en Libye depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, a indiqué que les autorités tentaient d’obtenir plus d’information au sujet de l’attaque.
"Nous condamnons ces actes", a affirmé Mohammed al-Harizi, porte-parole du CNT.
Cette attaque intervient au lendemain de l’annonce par Washington de la mort du numéro deux d’Al-Qaïda, le Libyen Abou Yahya al-Libi, tué dans une attaque de drone au Pakistan.
Libi, considéré comme l’un des principaux théoriciens d’Al-Qaïda, était apparu à plusieurs reprises ces dernières années dans des messages vidéos du réseau extrémiste. En mars 2011, il avait exhorté les rebelles libyens à poursuivre leur offensive contre le régime Kadhafi.
Cheikh Omar Abdel-Rahman (73 ans), surnommé le "cheikh aveugle", a été condamné en 1995 à la prison à vie par la justice américaine pour des complots visant à attaquer des cibles new-yorkaises et à assassiner l’ancien président égyptien Hosni Moubarak.
Il a aussi été cité comme inspirateur des premiers attentats contre le World Trade Center, qui ont fait 6 morts et un millier de blessés en 1993.
(06 juin 2012 - Avec les agences de presse)
Libye : premier procès d’un haut responsable du régime de Kadhafi
mardi 5 juin 2012, par La Rédaction
Le procès de l’ex-chef des services de renseignement extérieurs sous le régime de Mouammar Kadhafi, Bouzid Dorda, s’est ouvert mardi dans un tribunal de Tripoli, entouré de mesures de sécurité exceptionnelles.
Il s’agit du premier procès d’un responsable de si haut rang depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en octobre dernier.
M. Dorda, arrêté en septembre à Tripoli, est accusé notamment d’avoir "ordonné aux forces des services de sécurité extérieurs, de tuer des manifestants et tirer des balles réelles sur eux".
M. Dorda a plaidé non coupable pour chacun des six chefs d’accusation lus par le juge lors de cette audience ouverte à la presse.
"Je nie ces accusations qui sont contraires à ce que j’ai accompli durant la période des évènements", a-t-il dit, en allusion à la révolte libyenne qui avait éclaté à la mi-février 2011 et qui avait fini par faire tomber le régime de Mouammar Kadhafi, tué par des rebelles en octobre.
M. Dorda est accusé également d’avoir formé une force armée de sa tribu, "dans le but de déclencher une guerre civile et de commettre des agressions contre la région ouest de la Libye", et d’avoir commis un "abus de pouvoir" en emprisonnant et tuant des manifestants.
Cet ancien responsable est arrivé à la salle d’audience en tenue bleue de prisonnier, appuyé sur deux béquilles. Selon des sources proches du dossier, il souffre d’une fracture à la hanche après avoir sauté d’une fenêtre lors d’une tentative d’évasion.
Il est détenu et jugé dans le même établissement, une académie militaire transformée par le nouveau régime pour juger les anciens responsables kadhafistes.
A la fin de l’audience qui a duré une trentaine de minutes, le juge a décidé le report du procès au 26 j uin, à la demande de l’avocat de M. Dorda, Me Daw al-Mansouri. Ce dernier a réclamé du temps pour pouvoir examiner le dossier de son client et préparer sa plaidoirie.
Ex-Premier ministre sous Kadhafi, M. Dorda avait remplacé Moussa Koussa à la tête des services de renseignement extérieurs en 2009. Il avait également occupé le poste de représentant de la Libye à l’Onu durant une dizaine d’années.
En commençant à juger les responsables de l’ancien régime, Tripoli souhaite prouver à la communauté internationale qu’elle est capable de tenir des procès équitables.
Les nouvelles autorités tentent notamment de convaincre la Cour pénale internationale (CPI) de leur capacité à juger Seif Al-Islam, fils de Mouammar Kadhafi, qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pour des crimes contre l’humanité commis à partir du 15 février 2011 pendant la répression de la révolte populaire.
Tripoli avait demandé à la Cour de dire que la procédure contre Seif Al-Islam devant la CPI est "irrecevable".
La Libye avait également demandé aux juges d’"annuler" la requête de la CPI ordonnant aux autorités l ibyennes de lui livrer Seif Al-Islam.
Elle tente aussi d’obtenir l’extradition d’Abdallah Senoussi, ex-chef du renseignement intérieur et le beau-frère de Kadhafi, qui avait été arrêté en Mauritanie et qui fait lui aussi l’objet d’un mandat d’arrêt de la CPI.
(05 juin 2012 - Avec les agences de presse)
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