françois H a écrit:Je ne pense pas. mais ce qui est important c'est que la lutte de libération nationale palestinienne est nationaliste donc d'extrème droite. Il est certain que la fixation faite par les milieux militants sur le soutien au nationalisme palestinien propage les idées antisioniste/antisémites. On voit bien que la xénophobie progresse et ce n'est pas que le fait de Sarko ou Le Pen, l'extrème gauche est aussi responsable. Et sur le nazisme, si les habitants de la Palestine ne sont pas des nazis, on peu se demander ou peux mener le discours anti juifs des nationalistes arabes en général.
françois H a écrit:ici tout un dossier sur le sujet. c'est assez troublant.
mais on sait que la création de la Palestine est comme tout les pays un transfert de projection nationaliste et donc raciste. Tout comme la création d'Israel évidemment.
http://www.alliancefr.com/actualite/des ... niens2.htm
Le Grand mufti, les Palestiniens et le nazisme
par Dominique Vidal, mardi 8 décembre 2009
Quiconque a voyagé en Palestine connaît quasiment par cœur cette phrase cent fois entendue : « Mais pourquoi l’Occident, où s’est produit le génocide des juifs, nous a-t-il imposé de le réparer en cédant la majorité de notre terre, alors que nous n’en portons aucune responsabilité ? »
Confrontée à cette logique populaire, simple mais incontestable, la propagande israélienne exhibe, depuis des décennies, la période durant laquelle le Grand mufti de Jérusalem, Hadj Amine Al-Husseini, collabora activement avec le IIIe Reich comme avec l’Italie fasciste.
Sous le titre La Croix gammée et le turban.La tentation nazie du Grand mufti http://www.arte.tv/fr/les-mercredis-de-l-histoire/262280.html , Arte consacre à ces événements une émission, mercredi 9 novembre à 20 h 45. Sans préjuger de son contenu, regrettons que les réalisateurs n’aient pas fait appel à notre collaborateur Gilbert Achcar, dont le nouveau livre, Les Arabes et la Shoah. La guerre israélo-arabe des récits (1), constitue une somme sur l’ensemble de cette problématique.
On ne saurait évidemment résumer en quelques lignes plus de cinq cents pages consacrées aux rapports entre le mouvement national arabe, le nazisme et le génocide des années 1930 à nos jours. D’autant qu’elles sont à la fois savantes, riches en références et surtout caractérisées par un sens de la nuance absent de la plupart des ouvrages sur cette thématique.
Quelques idées-forces sur la question du Mufti, auquel Achcar consacre plus de soixante pages, contribueront à informer le téléspectateur et à l’inviter à lire le livre pour en savoir plus.
L’auteur éclaire en effet le chemin qui conduisit l’ex-leader palestinien à s’allier à Mussolini et Hitler, au point de constituer en 1942 deux légions SS musulmanes. Composées pour l’essentiel de Bosniasques, celles-ci ne participèrent toutefois pas au « nettoyage ethnique » antijuif des Balkans : elles combattirent surtout les Serbes. A Berlin comme à Rome, les unités palestiniennes proprement dites ne dépassèrent jamais quelques dizaines d’hommes, pour la plupart prisonniers de guerre, contre neuf mille dans la seule armée britannique…
Le mufti a pris fait et cause pour le nazisme, au point d’approuver le judéocide. Ce faisant, il est allé bien plus loin que la logique, certes simpliste, selon laquelle « l’ennemi (allemand) de mon ennemi (britannique) est mon ami ». Et il a ainsi porté un tort considérable à la cause du peuple palestinien, comme en témoigne l’exploitation effrénée par la propagande pro-israélienne de cet épisode de sa vie. Mais il ne fut pas le seul à tisser des relations compromettantes.
Après tout, fin 1940, le Lehi d’Itzhak Shamir, issu d’une scission des Révisionnistes de Zeev Jabotinsky, n’avait-il pas proposé au Reich une alliance stratégique ?
Sept ans plus tôt, l’Organisation sioniste mondiale conclut même avec les autorités nazies l’accord dit de la Haavara, grâce auquel plusieurs dizaines de milliers de juifs allemands gagnèrent la Palestine avec une partie de leur capital – mais nul, à l’époque, n’imaginait la Shoah…
Une chose est sûre : la démarche du Mufti et celle du Lehi n’étaient représentatives ni des mouvements nationaux palestinien et arabe dans leur ensemble, ni du mouvement sioniste.
Si les juifs de Palestine se rangèrent massivement et naturellement dans le camp des Alliés au cours de la seconde guerre mondiale, le nombre des Arabes qui combattirent dans le même camp et y trouvèrent la mort a été incomparablement plus élevé que le nombre de ceux qui se joignirent aux troupes de l’Axe.
Cheïtanov a écrit:Si la source est pas top, on a aussi vu des sources qui valaient pas mieux. Je ne pense pas que toutes et tous les palestinien-nes soient nationalistes, d'ailleurs leurs soutiens blancs le sont bien plus.....
Mais après voir des anars demander un Etat et des frontières bin c'est top cool ! Pis ça finira comme Azawad.
Le but est d'abolir les frontières, pas d'en rajouter.
Al OufokIsraël légalise trois colonies sauvages de Cisjordanie
mardi 24 avril 2012, par La Rédaction
La présidence palestinienne a condamné mardi la décision israélienne de légaliser trois colonies sauvages en Cisjordanie, y voyant "une réponse" à la lettre du président Mahmoud Abbas exigeant un gel de la colonisation pour reprendre les négociations de paix.
"La décision sur les colonies est la réponse à la lettre du président Abbas au Premier ministre Benjamin Netanyahu", a déclaré à l’AFP le porte-parole de M. Abbas, Nabil Abou Roudeina.
Israël a légalisé trois colonies sauvages de Cisjordanie, selon un communiqué du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Un comité ministériel a "décidé de formaliser les statuts de trois communautés établies dans les années 90 à la suite de décisions de gouvernements précédents", selon le texte publié mardi matin. Le gouvernement israélien s’était engagé auprès de la Cour suprême à régulariser le statut de ces colonies sauvages.
Dimanche, la question de la légalisation rétroactive de Bruchin, Sansana et Rechelim avait été évoquée lors d’une réunion ministérielle à l’issue de laquelle M. Netanyahu avait annoncé la formation d’un comité composé de lui-même, du ministre de la Défense Ehud Barak, du ministre sans portefeuille Benny Begin, et du ministre des Affaires stratégiques Moshé Yaalon.
Un responsable israélien a indiqué mardi que "la décision ne change pas la réalité sur le terrain " et n’implique pas l’établissement "de nouvelles colonies et l’extension de colonies existantes". Bruchin (350 habitants) est situé dans le nord de la Cisjordanie, de même que Rechelim (240 habitants). Sansana (240 habitants) se trouve près de Hébron, dans le sud du territoire palestinien.
Israël considère que les colonies construites sans l’accord du gouvernement sont illégales.
Aux yeux de la communauté internationale, toutes les colonies sont illégales, qu’elles aient ou non été autorisées par le gouvernement israélien.
Plus de 340.000 colons israéliens habitent en Cisjordanie et plus de 200.000 dans des quartiers de colonisation à Jérusalem-Est.
Hagit Ofran, une responsable du mouvement israélien anticolonisation "La Paix maintenant", a accusé le gouvernement d’établir de nouvelles colonies d’une manière détournée.
"Le gouvernement israélien prouve quelle est sa véritable politique, qui est de construire de nouvelles colonies plutôt que de se diriger vers la paix", a-t-elle déclaré à l’AFP.
"C’est la première fois depuis 1990 que le gouvernement d’Israël décide de l’établissement de nouvelles colonies, et la manoeuvre du gouvernement, de mettre sur pied un comité pour l’établissement de colonies, est un tour de passe-passe pour cacher (sa) véritable politique au public", a-t-elle ajouté.
Mme Ofran a souligné que la décision changeait bel et bien la réalité sur le terrain. "Pendant toutes ces années, ces colonies sauvages n’étaient pas légales, l’Etat a dit qu’elles ne l’étaient pas, et maintenant tout d’un coup elles le sont", a-t-elle souligné.
(24 avril 2012 - Avec les agences de presse)
pit a écrit:, renvoyer colonisateur et colonisé, oppresseur et oppréssé, dos à dos
pit a écrit: Et je trouve que la manière dont ces deux membres de la glorieuse cnt-ait-f-fédé-réseau en acharnement à troller et bousiller encore ici un topic lié à la solidarité internationale, est des plus honteuse.
Et je trouve que la manière dont ces deux membres de la glorieuse cnt-ait-f-fédé-réseau en acharnement à troller et bousiller encore ici un topic lié à la solidarité internationale, est des plus honteuse.
J'ai jamais fait ça, ni dit ça. Juste on peut lutter contre le sionisme sans vouloir un État palestinien (et tu le sais très bien).
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