bajotierra a écrit:mais pIt voudra t il bien nous dire ce qu'il met dans la notion de "peuples " ?
bajotierra a écrit:maintenant pit n'a jamais répondu sur la question des " peuples " terme qu'il utilise pourtant et qui est fréquememnt utilisé par l'extreme gauche , pourtant la signification de ce terme est térs ambigüe ....
http://www.cntaittoulouse.lautre.net/sp ... article502cnt-ait-f-fédé-réseau de Toulouse a écrit:L’anarchosyndicalisme travaille ainsi pour l’émancipation du peuple (c’est-à-dire l’ensemble des individus) et non celle des « peuples » (entités composées à partir de supposées origines raciales, de localisations géographiques… qui caractériseraient leurs différences avec les autres). Pour nous, il n’existe et il n’existera toujours qu’un seul peuple : l’Humanité..
pit a écrit:je n'utilise pas ce terme souvent justement à cause de çà,
Mercredi 14 mars 2012, par cnt // Réflexion sur l’Anarchosyndicalisme .
La théorie renforce la pratique et la pratique nourrit la théorie. C’est dans cette lignée que s’inscrit l’anarchosyndicalisme. L’anarchosyndicalisme est le vecteur d’un projet de société, de la société libertaire. Il se propose de penser l’ensemble dans la confrontation avec les problèmes concrets. De ce fait il va s’opposer d’une part aux théoriciens élitistes enfermés dans leur tour d’ivoire et coupés des réalités du monde et d’autre part aux activistes et réformistes (syndicalistes, politiciens, associatifs…) dont le manque de perspectives ne fait que renforcer le système inégalitaire et injuste..
Un projet de société - et c’est parce que la société est composée d’Etres humains - que l’anarchosyndicalisme œuvre pour l’émancipation de chaque Personne. Il ne peut exister de société juste sans Individus libre et réciproquement. Nous cherchons donc à sortir des rapports de domination entre les individus, qu’ils soient économiques, sociaux, éducatifs, politiques ou autres. L’anarchosyndicalisme travaille ainsi pour l’émancipation du peuple (c’est-à-dire l’ensemble des individus) et non celle des « peuples » (entités composées à partir de supposées origines raciales, de localisations géographiques… qui caractériseraient leurs différences avec les autres). Pour nous, il n’existe et il n’existera toujours qu’un seul peuple : l’Humanité..
La société libertaire ne saurait être sans une réappropriation de la part des individus de leur vie, de leur activité, de leur liberté..
Une société libertaire se conçoit donc sans État ni Nation, car la chose publique est l’affaire de tous et non d’une élite plus ou moins représentative. Le pouvoir se doit d’être au Peuple et ne doit souffrir d’aucun représentant. La Femme et l’Homme libres étant les seuls à pouvoir « se représenter » et pouvoir parler en leur nom..
Humanistes, nous cherchons à encourager la capacité des individus à s’autodéterminer. L’anarchosyndicalisme reconnaît la classe des exploités et s’oppose à la rémunération du capital, donc au capitalisme. L’État n’est qu’un mode de coordination des individus parmi tant d’autre. C’est un système d’oppression..
L’anarchosyndicalisme lui, vise à une coordination de la vie sociale à la base, en réseau fédéral..
Pour nous, les moyens et les fins sont indissociables. Le monde nouveau ne saurait apparaître sans lutte, et c’est de cette lutte, celle des exploités, que viendra l’émancipation..
Contre l’infantilisation des exploités qu’ils pratiquent, nous nous opposons au syndicalisme, aux partis politiques ainsi qu’à toute forme de délégation. Nous nous reconnaissons dans la pratique de l’action directe (c’est-à-dire l’action collective, sans l’intervention de médiateurs ou d’autres intermédiaires) et n’admettons pas de compromission ni de co-signature avec les diverses organisations réformistes (quelle que soit leur forme : partis, syndicats, associations) car elles sont partie prenante du système qui les entretien et qu’elles feignent de combattre quand elles se réclament de « l’opposition »...
Nous sommes révolutionnaires car il est illusoire de croire que ce système peut se réformer lui-même en faisant disparaître les inégalités..
La lutte peut et doit se mener sur tous les lieux de l’exploitation, et c’est en développant la solidarité entre les exploités que nous la gagnerons..
Guillaume
C'est en gros la vision humaniste, républicaine et bourgeoise, car la dimension de classes disparait là complètement avec son corolaire en lutte des classes, avec une dimension universaliste qui pourrait être partagée si elle tenait compte de cette dimension essentielle pour les militant-es révolutionnaires, et si celle-ci n'était pas en plus complètement nivelante. C'est définition simpliste de la cnt-ait-f-fédé-réseau de Toulouse en reproduction de l'idéologie dominante bourgeoise est donc parfaitement réactionnaire
.....çà prend du temps
... Oui on soutient les luttes de libération nationale mais que quand c'est progressiste
Cheïtanov a écrit:(qui n'est pas compatible avec la collaboration de classes que tu pratiques)
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