frigouret a écrit:Majoritaire parmis les syndicats ou majoritaire parmis la population ? If you see what i mind .
... et quand bien même, "instaurer" ça se fait par le haut non ?
García Oliver argumentó que la marcha revolucionaria estaba adquiriendo tal profundidad que obligaba a la CNT a tener muy en cuenta que por ser la pieza mayoritaria del complejo revolucionario, no podía dejar la revolución sin control y sin guía, porque ello crearía un gran vacío, que, al igual que en Rusia en 1917, sería aprovechado por los marxistas de todas las tendencias para hacerse con la dirección revolucionaria aplastando al anarquismo. Había llegado el momento de que, con toda responsabilidad, se terminara lo empezado el 18 de julio, desechando el Comité de Milicias y forzando los acontecimientos de manera que, por primera vez en la historia, los sindicatos anarcosindicalistas fueran a por el todo, esto es, a organizar la vida comunista libertaria en todo España.
La première réunion du Conseil d’Aragon se tient le 15 octobre 1936 à Fraga. Joaquin Ascaso en est le président et sept autres anarchistes s’occupent des divers départements. La colonne de l’anarchiste Ortiz n’est pas loin, en protection. Mais très vite les vivres sont coupés et la campagne de calomnies commence : accusé d’être un organe séparatiste, le Conseil subit quantité d’actes de sabotage, et une colonne communiste bombarde ses locaux, soi-disant par erreur.
Les membres du Conseil se rendent vite compte que pour se maintenir, il leur faut le consentement du gouvernement de la Généralité et de celui de Madrid. Même la CNT les y invite, toujours sous la pression de l’argument suivant : « Les grandes puissances n’aideront pas la République si l’on ne conserve pas certaines apparences de démocratie bourgeoise. » Début novembre, une délégation du Conseil se rend alors à Barcelone - où elle est fort mal reçue. À Madrid, le gouvernement lui impose d’intégrer des représentants de l’UGT, de la gauche républicaine et du PC, dont on connaît l’hostilité aux collectivisations. En échange, le Conseil est reconnu le 20 novembre. En janvier 1937, Ascaso est nommé gouverneur et le Conseil est transféré à Caspe, où il peut fonctionner au grand jour, mais toujours en butte aux coups tordus des communistes. Il s’efforce néanmoins de regrouper les collectivités et de planifier la production. Grâce à la vente de denrées alimentaires et d’objets de valeur réquisitionnés, il achète des tracteurs et des armes. Les échanges se font surtout avec la France, la Tchécoslovaquie et la Yougoslavie. Et bien sûr, les milices dépendent largement des envois réguliers du Conseil en vivres et fournitures.
Si une partie des ouvriers et des paysans de l’UGT, surtout dans le Levant, se sont joints spontanément aux libertaires pour socialiser les moyens de production, ils l’ont fait malgré leurs dirigeants. Ces derniers vont maintenant mettre en œuvre une série de mesures destinées à étouffer les collectivités, en n’apportant aucune aide financière, en gênant leurs opérations commerciales, et en rendant difficiles leurs relations avec l’étranger.
pit a écrit:Est-ce que l'AIT a statué sur le fait que deux groupuscules se réclament désormais en France de la CNT-AIT ? Cela n'est pas prévu dans les statuts de l'AIT. D'un point de vue anarchosyndicaliste, avec le tiret ou pas au milieu, il semble que ce ne sont pas les membres qui s'expriment sur ce forum qui en détiennent désormais véritablement l'étiquette. De ce point de vue d'ailleurs, et au regard du discours antisyndicaliste porté, de l'absence de pratiques dans le domaine, en plus de se croire être en position de donner des leçons à tout le monde, il apparaissent d'avantage comme des rigolos ou des faussaires.
Il y a un compte rendu plus détaillé de ce congrès de l'AIT ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9d%C3%A9ration_nationale_du_travail_-_Association_internationale_des_travailleurs
Le 7 décembre 2014 au congrès de Porto, l'AIT reconnait la CNT (congrès de Toulouse-bureau confédéral de Caen) comme étant la seul section française de l'Internationale. L'exclusion des syndicats dits du congrès de Gap, a été voté par les syndicats des pays de l'Est de l'Europe, (ZSP, ASI). Cette scission française avait pour origine une proposition de ré-organisation de la CNT sous forme de réseau.
..Le 15 novembre, journée nationale d’action des syndicats contre l’austérité. Nous décidons d’y organiser un cortège anarchosyndicaliste avec nos drapeaux, pour dénoncer les violences policières. Nous pensions – certainement naïvement – y trouver des militants de la FAU (section allemande de l’AIT), qui étaient en réunion à Toulouse dans les locaux de SUD, cela ne fut pas le cas. D’ailleurs, depuis le début nous n’avons vu aucune organisation libertaire apparaître dans le mouvement
C'est donc à cause du réseau européen des syndicats alternatifs et de base qui tenait justement sa réunion européenne le 15 novembre à Toulouse que la FAU a été suspendue et que les délégués de l'USI se sont retirés :
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