Tarnac : quand la répression s’appelle anti-terrorisme

Re: Tarnac : quand la répression s’appelle anti-terrorisme

Messagede Denis le Mer 25 Mar 2009 19:12

Arf! tu m'as devancé d'une petite heure Nico37, je viens juste de recevoir l'article sur ma boite-mail et j'allais le mettre sur le forum, bravo à toi.

J'ai aussi celle-ci qui me vient des comités de soutien, par celui de Tarnac, avec qui je suis en étroite communication, Denis (ourf!) ->

_________________________________________________________________________________________

Le 19 mars avaient lieu partout en France des manifestations, notamment appelées par les différents syndicats qui réclament des mesures en réponse à la crise économique.

En de nombreux endroits les fins de manifestations ont été l’occasion d’affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, ces dernières procédant à des arrestations massives. De peur de "graves troubles sociaux", le gouvernement veut visiblement signifier que quiconque lutte avec un peu trop de détermination risque d’être arrêté, et mis en prison.

La banalisation de l’arbitraire et des mesures d’exception ne concerne pas seulement les procédures antiterroristes. Il s’agit aussi des toujours plus fréquentes arrestations de fin de manif, des comparutions immédiates, des grossiers montages policiers visant à "charger" des manifestants pris au hasard, etc.

Entre autres opérations répressives de ce 19 mars, notons :
à Paris, à la suite d’incidents place de la Nation (où se terminait la manifestation), 300 interpellations, 49 poursuites judiciaires.
à St Nazaire, après de longs affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, 8 comparutions immédiates, 7 peines de prison ferme. (10 autres personnes passeront plus tard en procès, dont 2 ont été maintenues en détention)
à Toulouse, lors d’une redistribution de nourriture au Monoprix par 300 personnes, intervention des BACs : une personne blessée à l’oeil par un flashball. S’en suivent des affrontements, 5 arrestations.
à Nantes, où des commerces ont été saccagés après la manif syndicale, 5 arrestations.

Mais aussi à Clermont-Ferrand, arrestation pour des tags, à Rouen, arrestations après le saccage du Medef, à Lyon, arrestations après une manifestation sauvage, et certainement bien d’autres encore.

Tentative de tuer dans l’oeuf une radicalisation du mouvement social que tout le monde pressent ? A double tranchant... Si la police et la justice échouent à distiller la peur des arrestations, des tabassages et de la prison, c’est toujours plus de rage qu’ils devront affronter.
Denis
 

Re: Tarnac : quand la répression s’appelle anti-terrorisme

Messagede Alayn le Jeu 26 Mar 2009 02:16

Bonsoir ! Oui, sur ce coup-là, Nico37 nous a devancé Denis ! (arf !) Bravo à lui !
Salutations Anarchistes !
"La liberté des autres étend la mienne à l'infini"
Michel BAKOUNINE
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Re: Tarnac : quand la répression s’appelle anti-terrorisme

Messagede Sed le Jeu 26 Mar 2009 10:12

Y avait la sinistre comique ministre hier à canal+ (télé de merde, comme les autres télés commerciales de merde, note en passant) Michelle Aliot-Marie (orthographe approximative, pour ce qu'on s'en fout). Dialogue (de mémoire) :
- Journaliste (de merde) : mais, il paraît que le dossier est vide, Le Monde a eu accès au dossier, y a rien.
- MAM : j'ai accès à des informations qui prouvent que le dossier est pas vide.

J'imagine que certains ici ont rien d'autre à faire que chercher les traces sur le web de cette connerie d'émission. S'ils trouvent des liens...
(Certes, mon message n'est pas ce qui se fait de plus sérieux, mais bon...) (si fallait suivre à la trace les comiqueries de tous les blaireaux du monde, on n'aurait pas fini...) (on serait flic tiens)
(ce message s'auto-détruira d'ici un mois)
Dernière édition par Sed le Lun 4 Mai 2009 09:23, édité 1 fois.
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Re: Tarnac : quand la répression s’appelle anti-terrorisme

Messagede Denis le Jeu 26 Mar 2009 19:51

Arf! mon bon Sed, c'est pas la première fois que MAM ment, d'abord c'est son métier, et puis elle ne doit pas perdre la face la s******e (modéré par VB),
imagine qu'elle dise le contraire, c'est à dire la vérité : "et bien vouii, le dossier est vide, mais Julien est sous la juridiction des lois d'exception, là où nous
l'avons volontairement collé, avec des fausses preuves, et ce depuis plusieurs années de surveillance ", et ce par la volonté de Nicolas Sarkozy, le c*****d (modéré par rick roll)
qui était à l'époque sinistre de l'intérieur, et qui voulait et veux toujours faire des exemples pour que le populo ne se révolte pas parce qu'il savait, et la situation
actuelle le démontre, qu'en état de crise la révolte gronde et qu'il faut la museler; plus de 600 000 gardes à vue l'année dernière !!!!!

pour la manif du 31 janvier (environ 2500 personnes), 1200 poulets, en civile ou en armure, c'est clair !!!
(soit deux manifestants pour surveiller un flic, si on le prend avec le sens de l'humour, (arf!) )

Et au premier débordement, à force de faire de la provoc, il pourra envoyer ses chiens et se justifier allègrement.

J'ai eu une bonne discution avec Serge Utgé-Royo samedi dernier (et Bruno Daraquy); serge se produit avec des chansons TRES engagés, où il fustige l'Etat et ses sbires.
Il n'a pas eu pour l'instant de Pb avec la justice, mais il suffit d'une lettre anonyme qui l'accuse (je cite ses propos) par exemple de pédophilie, et HOP, en garde à
vue et en préventive pour plusieurs mois ! Nous ne sommes plus en démocratie, si tant est que nous ne l'ayons jamais été d'ailleurs.

Il suffit de pas grand chose pour être en dictature, et la suppression du juge d'instruction (voir l'article de Roberd Badinter , où-est ce que je l'ai mis celui-là, rogntudju!)
le démontre admirablement.

Un dernier exemple, la totalité des portables de moins de 2 ans, sont utilisés comme micro-espions, et ce n'est pas une blague, même étteints.
Il suffit d'un petit logiciel rajouté, lors d'une mise à jour ou d'un téléchargement anodin de musique, et HOP, la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI),
peut écouter tout ce qui se passe autour de vous - surveillez la vitesse d'usure de vos batteries !!!

La seule façon de ne pas être espionné, c'est de RETIRER la batterie, ou de ne pas avoir de portable, mais là, vous devenez suspect, et donc terroriste, au sens des lois d'exeptions !!!

Denis, Ingénieur Anarchiste en Electronique !
OURF!
Denis
 

Re: Tarnac : quand la répression s’appelle anti-terrorisme

Messagede Denis le Jeu 26 Mar 2009 20:04

Du Comité de Tarnac, reçu à l'instant (arf!) :

______________________________________

La journée d’hier a été l’occasion de pseudos rebondissements dans l’affaire dite de Tarnac.

Dans un premier temps, un article du journal Le Monde revient à nouveau sur l’enquête judiciaire : une journaliste ayant visiblement eu accès à l’intégralité du dossier d’instruction. Décrivant sur toute une page ce qu’elle y a découvert, elle en arrive à cette conclusion (la même que tous ceux qui ont pu accéder à ces informations) : la justice ne dispose d’aucun élément matériel permettant d’étayer l’accusation "d’association de malfaiteur en relation avec une entreprise terroriste". L’article détaille par ailleurs les mesures toujours plus délirantes qui furent mises en oeuvre pour surveiller Julien pendant plusieurs mois : écoutes, caméras dans les arbres, intervention des services financiers, courrier ouvert, filatures, enquêtes de voisinage, etc.

Quelques heures après la sortie de cet article, l’accusation s’est fendue d’une brève contre-attaque. "Non non le dossier n’est pas vide" : la police prétend avoir "découvert" plusieurs documents informatiques permettant de légitimer l’accusation de terrorisme : des textes évoquant l’ouvrage "l’Insurrection qui vient", une quittance EDF ("qui aurait pu servir à d’éventuelles falsification"), et un "manuel" de 60 pages (!) expliquant la fabrication de bombes artisanales. La police et le parquet sont visiblement à la peine pour tenter de relancer l’intérêt pour cette affaire. Personne ne croira sérieusement à la "découverte", sur des ordinateurs saisis il y a 4 mois déjà, de "nouveaux" documents accablants. Il ne faut pas plus de quelques heures pour faire le tour d’un disque dur. Une partie du matériel informatique a d’ailleurs été inspectée durant les gardes à vues. Ces documents sont-ils si crédibles qu’il n’a même pas été nécessaire de les évoquer plus tôt dans l’enquête ? Où découlent-ils de pures falsifications ? Ces basses manoeuvres sont celles d’une accusation visiblement en perte d’arguments.

Malgré la grossièreté de telles opérations, il n’en a pas fallu beaucoup plus à certains médias pour relayer cette information "croustillante", participant (encore une fois) pleinement à cette nouvelle opération de propagande (qui vise à faire oublier la faiblesse du dossier d’instruction). La police se délecte : elle a non seulement réussi à réactiver l’imaginaire terroriste (grâce au simple mot "bombe"), mais elle prétend à partir de ces "nouveaux éléments" pouvoir user de cette spécificité française qu’est l’accusation d’"association de malfaiteur en relation avec une entreprise terroriste" - qui permet des condamnations préventives sur des présomptions d’intention, même quand aucun acte ne peut être imputé aux inculpés. Gageons que ces pseudo révélations feront long feu, comme nombre d’éléments dans cette affaire qui, avant d’être totalement décridiblisés, furent brandis victorieusement par les fins limiers de la SDAT. Il serait d’ailleurs temps que l’accusation cesse de se ridiculiser jour après jour.

Rappelons enfin que cette offensive intervient alors que les inculpés ont publié il y a peu une lettre ouverte à leurs juges, et tandis que le pouvoir accentue les opérations répressives dans la crainte de troubles sociaux (poursuites judiciaires à la suite de la manif du 19 mars, lois anti-bandes, réincarcération de Farid, sommet de l’OTAN).
Denis
 

Re: Tarnac : quand la répression s’appelle anti-terrorisme

Messagede Nico37 le Ven 27 Mar 2009 21:11

Pseudos rebondissements dans l’affaire dite de Tarnac.

La journée d’hier a été l’occasion de pseudos rebondissements dans l’affaire dite de Tarnac.

Dans un premier temps, un article du journal Le Monde revient à nouveau sur l’enquête judiciaire : une journaliste ayant visiblement eu accès à l’intégralité du dossier d’instruction. Décrivant sur toute une page ce qu’elle y a découvert, elle en arrive à cette conclusion (la même que tous ceux qui ont pu accéder à ces informations) : la justice ne dispose d’aucun élément matériel permettant d’étayer l’accusation "d’association de malfaiteur en relation avec une entreprise terroriste". L’article détaille par ailleurs les mesures toujours plus délirantes qui furent mises en oeuvre pour surveiller Julien pendant plusieurs mois : écoutes, caméras dans les arbres, intervention des services financiers, courrier ouvert, filatures, enquêtes de voisinage, etc.

Quelques heures après la sortie de cet article, l’accusation s’est fendue d’une brève contre-attaque. "Non non le dossier n’est pas vide" : la police prétend avoir "découvert" plusieurs documents informatiques permettant de légitimer l’accusation de terrorisme : des textes évoquant l’ouvrage "l’Insurrection qui vient", une quittance EDF ("qui aurait pu servir à d’éventuelles falsification"), et un "manuel" de 60 pages (!) expliquant la fabrication de bombes artisanales. La police et le parquet sont visiblement à la peine pour tenter de relancer l’intérêt pour cette affaire. Personne ne croira sérieusement à la "découverte", sur des ordinateurs saisis il y a 4 mois déjà, de "nouveaux" documents accablants. Il ne faut pas plus de quelques heures pour faire le tour d’un disque dur. Une partie du matériel informatique a d’ailleurs été inspectée durant les gardes à vues. Ces documents sont-ils si crédibles qu’il n’a même pas été nécessaire de les évoquer plus tôt dans l’enquête ? Où découlent-ils de pures falsifications ? Ces basses manoeuvres sont celles d’une accusation visiblement en perte d’arguments.

Malgré la grossièreté de telles opérations, il n’en a pas fallu beaucoup plus à certains médias pour relayer cette information "croustillante", participant (encore une fois) pleinement à cette nouvelle opération de propagande (qui vise à faire oublier la faiblesse du dossier d’instruction). La police se délecte : elle a non seulement réussi à réactiver l’imaginaire terroriste (grâce au simple mot "bombe"), mais elle prétend à partir de ces "nouveaux éléments" pouvoir user de cette spécificité française qu’est l’accusation d’"association de malfaiteur en relation avec une entreprise terroriste" - qui permet des condamnations préventives sur des présomptions d’intention, même quand aucun acte ne peut être imputé aux inculpés. Gageons que ces pseudo révélations feront long feu, comme nombre d’éléments dans cette affaire qui, avant d’être totalement décridiblisés, furent brandis victorieusement par les fins limiers de la SDAT. Il serait d’ailleurs temps que l’accusation cesse de se ridiculiser jour après jour.

Rappelons enfin que cette offensive intervient alors que les inculpés ont publié il y a peu une lettre ouverte à leurs juges, et tandis que le pouvoir accentue les opérations répressives dans la crainte de troubles sociaux (poursuites judiciaires à la suite de la manif du 19 mars, lois anti-bandes, réincarcération de Farid, sommet de l’OTAN).
Nico37
 

Re: Tarnac : quand la répression s’appelle anti-terrorisme

Messagede Denis le Ven 27 Mar 2009 23:09

Arf! Nico37, tu as repris mon post, juste au-dessus; au moinsse, l'info circule,

Salut à toi, Denis (ourf!)
Denis
 

entretien avec Matieu Rigouste

Messagede georges le Dim 29 Mar 2009 23:20

entretien en 3 parties avec Mathieu Rigouste, sociologue, sur la construction de "l'ennemi intérieur"





georges
 
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Re: Tarnac : quand la répression s’appelle anti-terrorisme

Messagede Denis le Mer 1 Avr 2009 18:18

Salut à toutes et tous (arf!)

Intervention de Noël Mamère VS Rachida Dati (que je qualifie sans aucun état d'âme d'ORDURE de cette république bananière, tout comme Nicolas Sarkozy ou Michelle Aliot-Marie, c'est un FAIT, et non une insulte) ref/Robert : Ordure: "toute matière ou personne qui souille et répugne" en l'occurence ici c'est la démocratie et la liberté d'expression, ainsi que
la présomption d'innocence qui est souillée (arf!)

-> http://orailec.free.fr/CSA/01042009_Aquarium.avi

Pour la 2ème fois, Noël Mamère est intervenu à l'assemblée pour défendre Julien Coupat, notament pour déclasser les accusations contre Julien en droit commun,
comme son avocate l'avait déjà demandé.

Dati a retracé l'histoire en précisant à chaque étape que les juges étaient "indépendant" et garde l'accusation en terme de lois d'exception (anti-terroriste),
soutenant que des actes de malveillance, gràves, sont survenues sur des lignes de la SNCF, mettant en cause la sécurité des voyageurs, ansi que d'autres éléments, relatifs à la confection d'explosifs.

1) les actes de malveillance ont été revendiqués par d'autres personnes -> http://orailec.free.fr/CSA/revendic_Tarnac.pdf
2) les explosifs, ma cache !, rapport de la SDAT : http://orailec.free.fr/CSA/rapport_sdat0.pdf

Et le pire, c'est qu'elle se réclame d'être attachée à la présomption d'innocence, l'ORDURE !!!

Salutations Anarchistes, Denis.(ourf!)
Denis
 

Re: Tarnac : quand la répression s’appelle anti-terrorisme

Messagede FRED le Mer 1 Avr 2009 18:32

houé l'explosif c'est un rajout, quant au discoure c'est la sixième dimension, elle parle pas de la même affaire c'est bidon.
FRED
 

Re: Tarnac : quand la répression s’appelle anti-terrorisme

Messagede Denis le Mer 1 Avr 2009 21:08

À la Une < Société

L'AFFAIRE COUPAT
Comment l'ultra-gauche est devenue "l'ennemie"
NOUVELOBS.COM | 01.04.2009 | 15:39
31 réactions
Les "neuf de Tarnac" seraient-ils considérés comme des terroristes si, il y a un an et demi, le pouvoir n'avait pas décidé de déclarer la guerre aux anarcho-autonomes ? A lire cette semaine dans Le Nouvel Obs, une enquête d'Isabelle Monnin et Olivier Toscer.


Le Nouvel Observateur raconte cette semaine (le magazine est en kiosque jeudi 2 avril) comment la guerre aux "totos" a été lancée depuis la Place Beauvau, bien avant l'arrestation du groupe de Julien Coupat.
A l'origine: une intuition politique de Michelle Alliot Marie. La "première fliquette" de France est persuadée que l’affaiblissement de la gauche "de partis", PS, PC, Verts et LCR, ouvre un espace aux radicaux de l'ultra-gauche qui se retrouvent, à la rentrée 2007, promus en "menace potentielle pour la sureté de l'Etat" au même titre que les islamistes et les indépendantistes corses et basques.
Les Renseignements Généraux (RG) se mettent à leurs basques: écoutes téléphoniques, filatures, rapports alarmistes s'inquiétant de l'existence d'un "réseau pré-terroriste international" en constitution dans la mouvance "toto".

"L'oeuf et la poule"
Dans les mailles du filet: Julien Coupat et ses amis. Placé sous haute surveillance dès avril 2008, le groupe de Tarnac intrigue les policiers par sa volonté de rompre avec le système et déjouer les filatures. S'engage alors un véritable jeu du chat et de la souris entre flics et "totos". Jusqu’à la désormais célèbre "nuit des caténaires", le sabotage de quatre lignes TGV, le week-end du 11 novembre. Une action considérée par la justice, abreuvée de littérature policière, comme un passage à l'acte terroriste.
Le groupe de Tarnac était-il véritablement dans cette dynamique inquiétante comme l’affirme la police ? Ou sa radicalité, indéniable à la lecture des textes qui lui sont attribués (avant "L’insurrection qui vient", il y eut "l’Appel" dont nous publions des extraits inédits), n’aurait-elle jamais quitté la sphère des idées et des agitations de fins de manif si elle ne s’était retrouvée dans la ligne de mire ? Qui est premier, l’œuf ou la poule ? L’Etat en désignant un nouvel ennemi à ses policiers et à ses juges ou un groupe d’anti-capitalistes qui se vivent comme les protagonistes d’une "guerre civile mondiale" ? Impossible de répondre à ces questions sans revenir à la genèse d’une affaire où la paranoïa le dispute à l’obsession sécuritaire post-11 septembre.
C’est tout l’enjeu de cette enquête sur les dessous du "dossier Tarnac".
I.M. et O.T.
Denis
 

Re: Tarnac : quand la répression s’appelle anti-terrorisme

Messagede Denis le Mer 1 Avr 2009 21:15

SABOTAGES SNCF
Affaire Coupat : des élus de gauche veulent le déclassement
NOUVELOBS.COM | 01.04.2009 | 15:40
Des députés et sénateurs verts, PS et PCF réclament que l'affaire des dégradations des lignes Sncf, qui est qualifiée de terroriste, passe dans le droit commun.


Des parlementaires verts, socialistes et communistes ont interpellé le gouvernement, mercredi 1er avril, pour demander la libération de Julien Coupat, incarcéré depuis le 15 novembre dans l'enquête sur des dégradations contre des lignes SNCF, ainsi que le "déclassement" de l'affaire.
Les députés Verts Noël Mamère, Martine Billard, François de Rugy, leurs collègues socialistes François Hollande, André Vallini, Delphine Batho (PS) ainsi que les sénatrices Bernadette Bourzai (PS) et Nicole Borvo Cohen-Seat (PCF) ont tous demandé "le déclassement de cette affaire pour qu'elle passe dans le droit commun" et "la libération immédiate de Julien Coupat" lors d'une conférence de presse commune à l'Assemblée.
Depuis le début de cette affaire, la défense des neuf personnes mises en examen dénonce la qualification terroriste des faits.

La loi anti-terroriste en question
"Au-delà du maintien en détention de Julien Coupat, c'est une fragilisation de notre système démocratique à laquelle on est en train d'assister", a estimé Noël Mamère qui devait interroger le gouvernement sur ce sujet mercredi.
"Il y a deux problèmes dans cette affaire: la législation anti-terroriste qui est devenue beaucoup trop extensive et l'abus de détention provisoire", a observé André Vallini, ex-secrétaire national du PS à la Justice. Il avait auparavant affirmé que dans cette affaire, la justice oubliait les leçons d'Outreau.
La question de "la bonne application de la loi anti-terroriste" a également été relayée par François Hollande, député de la Corrèze.
"S'il apparaît au bout du bout qu'il n'y avait rien dans le dossier, il y aurait une responsabilité politique à rappeler", a jugé l'ancien premier secrétaire du PS, dénonçant "une opération de communication politique" de la part du gouvernement.

La défense s'exprimera jeudi
Des neuf personnes dites du "groupe de Tarnac" mises en examen le 15 novembre pour des dégradations contre des lignes SNCF à grande vitesse fin octobre et début novembre, Julien Coupat reste le seul en détention provisoire.
Une nouvelle demande de remise en liberté de Julien Coupat a été rejetée le 13 mars. Les avocats de la défense doivent tenir une conférence de presse jeudi sur "l'affaire de Tarnac".

Réagissez !
Denis
 

Re: Tarnac : quand la répression s’appelle anti-terrorisme

Messagede poolpikan le Ven 3 Avr 2009 00:30

un entretien avec l'avocat de J.Coupat dans les inrocks:

http://www.lesinrocks.com/actualite/act ... tiquement/
Le problème n'est pas gauche-droite. Il est haut-bas.
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Re: Tarnac : quand la répression s’appelle anti-terrorisme

Messagede Denis le Ven 3 Avr 2009 19:23

Ouaip, et l'article qui va avec :

Image

31 mars 2009 le grand soir info
Affaire Tarnac/SNCF : entretien avec l’avocate de Julien Coupat

Dernier détenu dans l’affaire des sabotages de la SNCF, dite affaire Tarnac, Julien Coupat est en prison depuis quatre mois. Son avocate dénonce un acharnement du pouvoir et s’inquiète de l’état des libertés publiques en France.
Vous parlez d’un “acharnement” contre Julien Coupat. En quoi cette détention vous semble-t-elle abusive ?

La présomption d’innocence a été bafouée depuis le début de cette affaire et continue de l’être. L’instruction telle qu’elle s’est déroulée depuis le mois de novembre 2008 confirme la fragilité du dossier : au niveau des expertises, aucune empreinte digitale ni génétique. Tous les mis en examen interrogés ont démenti que Julien Coupat était chef d’une quelconque structure : cette notion de direction a été une pure construction intellectuelle et policière à charge. Le témoin sous X a été qualifié de mythomane. Julien Coupat a été entendu trois fois, il s’est expliqué. Et pourtant, tous ces éléments à décharge ne sont pas pris en compte. On le maintient en prison. Le principe de l’instruction à charge et à décharge n’est pas appliqué. On part d’un postulat de culpabilité pour ne pas désavouer politiquement l’opération qui a été menée.

Jusqu’où êtes-vous prête à entretenir un rapport de force avec le parquet ?

La stratégie de défense ne peut qu’être plus offensive maintenant. Un juge des libertés avait décidé de libérer Julien Coupat le 19 décembre 2008. Curieusement, ce même juge, qui avait pourtant suivi toute l’enquête pendant la garde à vue, a disparu de la procédure ; il s’est opportunément évaporé ! Les autres juges rejettent la demande de liberté. On voit bien que l’affaire est politique.

Le juge qui s’occupe de l’affaire parle d’une “enquête impartiale”. Ça vous paraît crédible ?

Je lui ai demandé qu’il interroge Julien Coupat de nouveau. Si l’on se retranche derrière le fait, ou l’alibi ?, qu’il faut l’interroger, sans quoi on ne peut pas le libérer, il faut alors l’interroger très vite. On demande la déqualification de “terrorisme”. Tout le monde le sent bien, il ne s’agit pas de terrorisme ; c’est une construction voulue et orchestrée politiquement. Juridiquement, ça ne tient pas, d’autant qu’il n’existe pas de définition objective du terrorisme – dommage, car on voit à quels abus cela peut mener. Ce flou juridique entraîne ce à quoi l’on assiste : l’extension insidieuse et à l’infini de la notion de terrorisme.

Quels rôles ont joué les ministres de la Justice et de l’Intérieur ?

La circulaire du mois de juin de la ministre de la Justice, Rachida Dati, demandant au parquet antiterroriste de porter une attention particulière aux violences qui seraient commises par ce qu’elle appelle “la mouvance anarcho-autonome, ou encore l’ultra gauche” pose les prémices de cette affaire, et elle a été relayée par les déclarations de Michèle Alliot-Marie au moment des interpellations. C’est extrêmement grave qu’un ministre de l’Intérieur s’exprime au moment même où on interpelle des gens, avec 150 hommes en armes, en gilets pare-balles, avec des hélicoptères qui tournent au dessus d’un petit village et les journalistes derrière. Quand on fait une telle mise en scène, la présomption d’innocence est d’emblée bafouée. Ils sont présentés non seulement comme coupables d’entrée de jeu, mais aussi comme dangereux. C’est une violation des droits. Julien Coupat n’a pas de casier judicaire. En termes de “terrorisme”, son dossier est vide, et pourtant, il est détenu depuis plus de quatre mois, il a été interrogé trois fois. Si on était dans une affaire “normale”, il devrait être libéré.

Comment se sent Julien Coupat ?

Les soutiens divers qu’il reçoit lui permettent de supporter tout cela. Il découvre les conditions de détention déplorables dans les prisons françaises et je pense qu’il sera amené à écrire sur ce thème. Il subit cet acharnement avec calme et sérénité en essayant de l’analyser et de comprendre les enjeux. C’est un intellectuel, ce n’est pas en le détenant qu’il renoncera à ses idées.

Cette affaire symbolise aussi l’état des libertés publiques en France…

Quand vous voyez le sort réservé aux sans-papiers, les détentions provisoires qui se multiplient, ce ne sont pas uniquement les procédures antiterroristes qui sont visées, c’est un climat général d’atteintes aux libertés. Au coeur de cela, il y a cette procédure qui est une sorte de traque à l’opposant politique, à la pensée critique. La jeunesse est devenue une classe dangereuse : on voit ça dans les manifestations, les quartiers, les arrestations préventives, les gardes à vue abusives. Les peines-plancher aux audiences, absolument déraisonnables, profondément injustes et évidemment porteuses, ce qui est le comble, des récidives à venir… Tout cela participe d’un climat d’atteintes graves aux libertés.

Quelles sont les étapes à venir de sa défense ?

La demande de déqualification de terrorisme et de l’accusation de chef qui ne repose sur rien, une prochaine demande de liberté, et enfin un commentaire public et à décharge de ce dossier. Cette extension de la notion de terrorisme est grave. Une avocate a été interpellée une nuit parce qu’elle avait un tract sur Coupat dans la poche, elle a fait une garde à vue antiterroriste ; bientôt un tag politique pourrait être qualifié de terroriste ! Ce qui est insupportable aussi, c’est l’incrimination de la pensée : un livre, L’insurrection qui vient, écrit par un collectif d’auteurs, et jamais poursuivi et encore moins interdit, est devenu une charge. Ce livre, c’est une pensée critique ; or il est versé au dossier de l’instruction. C’est une première ! Ce sont des faits inquiétants.


--------------------------------------------------------------------------------

Irène Terrel

Avocate, 55 ans, inscrite au barreau de Paris, Irène Terrel est spécialisée dans le droit des étrangers et le droit social.

Les faits

Le 7 novembre 2008, des dégradations sont perpétrées contre le réseau SNCF, en Corrèze, dans le Limousin. Neuf personnes sont interpellées, dont Julien Coupat, le principal suspect selon la justice, qui l’accuse d’être le chef de la “cellule invisible de Tarnac”. Ce dernier est incarcéré depuis le 15 novembre, malgré quatre demandes de remise en liberté. Les huit autres ont tous été relâchés et restent solidaires de Coupat.

Source : Les INROCKS http://www.lesinrocks.com/actualite/act ... tiquement/

Soutien aux inculpés de Tarnac :

http://www.soutien11novembre.org/

soutientarnac@ml.free.fr

soutientarnac.tulle@ml.free.fr

http://orailec.free.fr
Denis
 

Re: Tarnac : quand la répression s’appelle anti-terrorisme

Messagede Nico37 le Sam 4 Avr 2009 13:46

http://www.liberation.fr/societe/0101559928-coupat-la-defense-remet-la-pression

03/04/2009 à 06h51.

Coupat : la défense remet la pression

Tarnac . Les avocats demandent la requalification du dossier en droit commun.

Mobiliser les médias, distiller des informations et continuer d'agiter l'opinion. Les protagonistes de l'affaire de Tarnac (le sabotage de caténaires de la SNCF, en novembre dernier) alimentent le feuilleton judiciaire et tentent d'imposer leur rythme pour maintenir la pression sur le juge d'instruction antiterroriste Thierry Fragnoli.

Hier, c'était aux avocats d'occuper la scène. Réunis autour d'une table par la Ligue des droits de l'homme et son président, Jean-Paul Dubois, ils ont demandé la requalification du dossier en droit commun. Les avocats ont déposé une «requête en incompétence». Au juge d'instruction Fragnoli, de décider ensuite s'il se dessaisit lui-même de l'affaire. «C'est rare, mais c'est déjà arrivé», a indiqué l'avocate sans indiquer de délai.

Par ailleurs, ils ont exigé la libération de Julien Coupat, l'homme présenté par les policiers comme le leader du groupe. Il est le dernier des huit mis en examen pour «association de malfaiteur en relation avec une entreprise terroriste» à être détenu.

Pendant presque une heure, Me Terrel a détaillé fastidieusement le dossier d'instruction. Qu'ont révélé les filatures, surveillances et écoutes ? «Rien», affirme-t-elle. Pire, à la faveur d'une panne de la ligne téléphonique de l'épicerie de la communauté de Tarnac, Benjamin Rosoux, l'un des mis en examen, aurait découvert un boîtier destiné aux écoutes.

Antinucléaires. Que faisaient Julien Coupat et sa compagne Yldune Lévy près d'une voie ferrée ou a eu lieu un sabotage dans la nuit du 7 au 8 novembre ? «Un câlin.» William Bourdon, nouvel avocat de Lévy, insiste : «Un rapprochement géographique et temporel est très loin de la construction d'une preuve.»

Enfin, un groupe allemand avait revendiqué dès le lendemain, et avant les interpellations, les sabotages. Or outre-Rhin, certains militants antinucléaires sont passés maîtres dans l'art de poser des crochets sur les caténaires et «personne n'enquête sur cette piste», s'agace Me Terrel. Pour elle, des pans du dossier ne sont pas étudiés. Bref, pour les avocats, «il n'y a pas de preuves matérielles». Et de s'insurger que l'Insurrection qui vient, l'ouvrage collectif dont Coupat serait l'un des auteurs, soit versé au dossier comme élément à charge, alors qu'il est en vente libre. La semaine dernière, le Monde a affirmé après avoir consulté le dossier d'instruction, qu'il n'y avait «aucune preuve matérielle ni aucun aveu».

«Manuel». La fuite a entraîné une réponse du parquet dans la journée : un «manuel de fabrication d'une bombe» se trouvait sur le disque dur de Lévy. Billevesées, répond Bourdon : point de schémas, ni de plans détaillés. Les pièces, qui n'étaient pas encore cotées au dossier lors de la fuite du parquet, ne seraient que des écrits récoltés il y a plusieurs années par une étudiante «curieuse». Pour l'avocat, «tous les éléments du dossier ont été scénarisés dans le seul objectif de les présenter comme des ennemis de l'intérieur menaçant notre démocratie». Selon Me Terrel : «Le gouvernement fait la chasse à des gens qui vivent différemment.»

Lire aussi Rebonds, page 29


«L’Insurrection qui vient»


éric Hazan écrivain, éditeur à la Fabrique.

C’est en février 2007 que paraît, à la Fabrique, un petit livre vert de 128 pages intitulé L’insurrection qui vient. Une seule journaliste le remarque et nous demande qui se cache derrière ce «Comité invisible» tenant sur la couverture la place habituelle de l’auteur. Notre réponse est que personne ne se cache, que celles et ceux qui ont écrit collectivement ce texte souhaitent garder l’anonymat en refusant le statut d’auteur avec ce qu’il comporte de satisfaction narcissique et éventuellement financière - une position éthique, donc, et non un camouflage. Le livre suit un chemin discret grâce au bouche à oreille et apparaît dans les médias début 2008, au moment de l’arrestation, à Toulouse et à Paris, de jeunes gens qualifiés d’«anarcho-autonomes», terme qui fait alors sa première sortie publique : on trouve chez certains d’entre eux un exemplaire de l’Insurrection qui vient, ce qui est retenu comme indice de leurs penchants «terroristes».

Mais c’est avec l’affaire de Tarnac que le livre connaît un vrai succès médiatique. Dans les premiers jours suivant les arrestations, les journalistes, reprenant sans états d’âme les communiqués de la police et les déclarations du procureur Marin, parlent de «bréviaire anarchiste», de «manuel de l’insurrection» (Libération) ; du «petit livre beige (sic) des saboteurs de la SNCF» (le Point), etc. Quatre mois plus tard ces sornettes sont oubliées, mais l’Insurrection qui vient reste pourtant au centre de l’affaire de Tarnac, en particulier dans le cas de Julien Coupat, présenté comme le «chef» d’une prétendue entreprise terroriste. Le texte du livre est versé au dossier de l’instruction, ce qui, sauf erreur, est sans précédent. On veut faire l’amalgame entre le comité invisible et les inculpés, principalement Julien Coupat, sur lequel le magistrat instructeur cherche par tous les moyens à faire peser la paternité de l’Insurrection qui vient. Acharnement logique, dans la procédure antiterroriste l’instruction se fait à charge : il ne s’agit nullement de faire émerger la vérité mais de détruire des liens, de séparer des amis, d’anéantir tout effort commun visant à subvertir l’ordre qui nous broie. Et vu le vide du dossier, il ne reste guère qu’un livre pour «justifier» que l’enquête continue sous le label de l’antiterrorisme et que Julien Coupat reste à la Santé.

Car le livre en question tranche sur les nombreux ouvrages inoffensifs dont le marketing se fonde sur une critique de la domination. l’Insurrection qui vient est un texte qui ouvre sur les luttes imminentes. «Ses rédacteurs n’en sont pas les auteurs. […] Ils n’ont fait que fixer les vérités nécessaires, celles dont le refoulement universel remplit les hôpitaux psychiatriques et les regards de peine. Ils se sont fait les scribes de la situation. C’est le privilège des circonstances radicales que la justesse y mène en bonne logique à la révolution. Il suffit de dire ce que l’on a sous les yeux et de ne pas éluder la conclusion.» En mettant l’Insurrection qui vient au centre de l’affaire de Tarnac, en pleine lumière médiatique, l’appareil politico-policier a assuré sa diffusion dans des cercles qui n’en avaient jamais entendu parler, et qui s’y retrouvent. Il s’agit pour le moins d’une fausse manœuvre. Dans le Discours sur la première décade de Tite-Live, Machiavel notait déjà que «la fortune, lorsqu’elle prépare le bouleversement d’un empire, place à sa tête des hommes capables d’en hâter la chute».
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Eric Hazan entendu par la SDAT

Messagede georges le Jeu 9 Avr 2009 18:51

Le directeur de la maison ayant édité "L'Insurrection qui vient" a été entendu par la police comme témoin. Il dénonce une "grave atteinte à la liberté d'expression".


Eric Hazan, directeur de la maison ayant édité "L'Insurrection qui vient", livre attribué par la police à Julien Coupat, a été entendu comme témoin, jeudi 9 avril, par la Sous-Direction de l'antiterrorisme (SDAT), a-t-on appris de sources concordantes.
Selon des sources policières et selon un communiqué de la maison "La fabrique", Eric Hazan a été entendu dans le cadre de l'enquête sur les faits qui sont reprochés à Julien Coupat, soupçonné avec huit autres jeunes du "groupe de Tarnac", d'appartenir à un mouvement d'ultragauche à l'origine de dégradations contre des lignes TGV.
"Cette tentative d'impliquer un livre et un éditeur dans une association de malfaiteurs terroristes constitue une grave atteinte à la liberté d'expression", a dénoncé la maison d'édition.

"Pour que la toile implose"

"N'étant pas témoin des faits instruits dans cette affaire, Eric Hazan a répondu qu'il n'était pas dans son rôle de combler le vide du dossier. S'il existe des éléments dans +L'Insurrection qui vient+ enfreignant les lois sur la presse, Eric Hazan est prêt à en répondre devant les tribunaux compétents", a précisé la maison d'édition.
Les enquêteurs attribuent à Julien Coupat l'ouvrage "L'insurrection qui vient", qui légitime les attaques contre le réseau ferré. Publié en mars 2007, il est signé d'un "Comité invisible".
"A chaque réseau ses points faibles, ses nœuds qu'il faut défaire pour que la circulation s'arrête, pour que la toile implose", peut-on notamment lire dans ce livre.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualit ... uditi.html
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Re: Tarnac : quand la répression s’appelle anti-terrorisme

Messagede Olé le Sam 11 Avr 2009 11:28

Nico37 a écrit:http://www.dailymotion.com/video/x8wguo_extraitjt20h-060409_news


Mon dieu, quel ramassis de merde, affolant. :x :gun:

Pour celui qui parle à la fin, je le trouve bien trop en vue lui, déjà à Strasbourg il foutait sa merde en ag.
Olé
 

Re: Tarnac : quand la répression s’appelle anti-terrorisme

Messagede Nico37 le Sam 11 Avr 2009 11:42

Léo a écrit:Pour celui qui parle à la fin, je le trouve bien trop en vue lui, déjà à Strasbourg il foutait sa merde en ag.

Tu n'aimes pas les artistes plasticiens :mrgreen: :?:
Et en parlant de Strasbg, la legal team est dans le rouge financièrement parlant :!:
Nico37
 

Re: Tarnac : quand la répression s’appelle anti-terrorisme

Messagede Olé le Sam 11 Avr 2009 12:28

Nico37 a écrit:Tu n'aimes pas les artistes plasticiens :mrgreen: :?:
Et en parlant de Strasbg, la legal team est dans le rouge financièrement parlant :!:


Non mais bon je me méfie tjs de ce genre de types que l'on voit un peu partout, y compris aux médias.
D'autant qu'il avait des idées pour le moins bizarroïde à Strasbourg...

Pour la légal team tu as un lien à filer pour les aider?

Sinon rien à voir mais bon courage pour le 18. :wink:
Olé
 

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