Centrales Nucléaires ou passoires ? Greenpeace nous répond.

Centrales Nucléaires ou passoires ? Greenpeace nous répond.

Messagede fabou le Lun 5 Déc 2011 15:11

Le lobby* Greenpeace à frappé fort, plusieurs de ses militants sont parvenus à entrer aujourd'hui dans des centrales nucléaires françaises.

EN DIRECT. Nucléaire : des militants seraient «présents» sur un autre site

Action concertée de Greenpeace lundi. Le mouvement écologiste a mené une opération coup de poing sur plusieurs centrales françaises dans la nuit de dimanche à lundi. L'objectif: démontrer que la sécurité autour des sites nucléaires n'est pas assurée, ou en tout cas insuffisante. 

13h20. Enquête ouverte après la tentative d'intrusion à la centrale de Blaye. «Une enquête judiciaire est diligentée par le parquet de Libourne et la gendarmerie met en oeuvre toutes les mesures de surveillance requises», a annoncé la préfecture de la Gironde, dans un communiqué.
Selon le texte, «aucune pénétration sur le site industriel et protégé n'a eu lieu» mais «deux échelles posées de part et d'autre de la clôture de propriété du site ainsi qu'une banderole enroulée» ont été retrouvées à 07h10 par une patrouille de la centrale nucléaire du Blayais, en charge de la protection du site.

12h50. Greenpeace annonce que des militants sont «présents» sur un autre site que Nogent-sur-Seine.
«Nous avons actuellement des gens qui sont sur un site nucléaire et qui n'ont pas été repérés», a indiqué Adelaïde Colin, directrice de communication de Greenpeace. «EDF parle d'absence de traces d'intrusions, mais cela ne veut pas dire qu'ils ne sont pas entrés», a-t-elle ajouté en refusant de donner le nom du site en question.

12h45. «Aucun dysfonctionnement» selon le directeur du site de Nogent-sur-Seine. «Ils (ndlr : les militants Greenpeace) ont été repérés par les alarmes dès qu'ils ont cisaillé le premier grillage (...) Tout s'est passé conformément aux procédures tel que cela devait se passer», a assuré à la presse Hervé Maillart, le président du site de Nogent-sur-Seine. «La réaction a été proportionnée au degré de danger. On avait repéré que c'était des militants de Greenpeace, pacifistes», a-t-il précisé, soulignant que toutes les interpellations s'étaient faites «dans le calme».

12h20. Deux individus ont tenté de s'introduire sur le site de Cadarache. Deux individus ont tenté, en vain, de s'introduire lundi matin sur le centre de recherches nucléaires du CEA de Cadarache, situé sur la commune de Saint-Paul-lès-Durance (Bouches-du-Rhône), un acte revendiqué par l'association écologiste Greenpeace, a-t-on appris auprès du Commissariat à l'Energie Atomique (CEA). «Ce matin, à 6h32, une tentative d'intrusion a été détectée sur le centre de Cadarache grâce au déclenchement immédiat des alarmes de clôture du site», affirme un communiqué de presse du CEA. Le service de sécurité du centre, qui accueille plusieurs projets de recherches sur la fission et la fusion nucléaires, est intervenu quelques minutes après, «conduisant au départ précipité de deux individus non identifiés qui se trouvaient à l'extérieur de la clôture», ajoute le communiqué, qui n'évoque pas Greenpeace.

12h05. Mis à part Nogent-sur-Seine, pas d'intrusion dans une autre centrale selon EDF. La centrale de Nogent-sur-Seine est la seule du groupe EDF où il y a eu des traces d'intrusion, indique lundi EDF. «Il n’y a pas de trace d’intrusion sur d’autres centrales nucléaires d’EDF», indique l'électricien dans son communiqué alors que l'organisation écologiste Greenpeace avait affirmé dans la matinée avoir des militants «dans d'autres installations nucléaires» que celle de Nogent-sur-Seine (Aube).

11h50. Tous les militants de Greenpeace interpellés à Nogent-sur-Seine. Les deux derniers des neuf militants de l'organisation écologiste Greenpeace qui s'étaient introduits à la centrale nucléaire EDF de Nogent-sur-Seine (Aube) ont été interpellés, a-t-on appris lundi au ministère de l'Intérieur. «A Nogent, ils étaient neuf, les deux derniers viennent d'être interpellés», a déclaré le porte-parole du ministère de l'Intérieur Pierre-Henry Brandet. Par ailleurs, un homme a été arrêté dans la nuit de dimanche à lundi près de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse (Ardèche) avec une corde et une banderole, a annoncé la direction de la gendarmerie. Aucune autre précision n'a été apportée.

11H45. Pas d'intrusion détectée à Chinon. Une banderole de Greenpeace proclamant «Le nucléaire sûr n'existe pas» a été brièvement déployée tôt lundi matin sur la clôture extérieure de la centrale de Chinon (Indre-et-Loire) mais aucune alarme d'intrusion n'a été déclenchée, a précisé une porte-parole du site. «On a déclenché la procédure «intrusion» pour vérifier si personne n'était entré sur le site, en sachant qu'aucune alarme d'intrusion n'a été déclenchée», a souligné la porte-parole. «Pour l'instant, il n'y a personne de rentré», a-t-elle ajouté.

11h40. Les militants au coeur de la centrale de Nogent «en 15 minutes». Les militants de Greenpeace qui se sont introduits dans la centrale nucléaire EDF de Nogent-sur-Seine (Aube), ont réussi à atteindre le coeur des installations de la centrale en «environ quinze minutes», a affirmé lundi Sophia Majnoni, la chargé de communication de Greenpeace lors d'un point presse improvisé organisé à quelques centaines de mètres du site nucléaire de Nogent-sur-Seine.

11h20. Le gouvernement annonce une fouille «approfondie» des centrales en France. Après le coup d'éclat de greenpeace lundi, le ministère de l'Intérieur annonce la mise en place rapide de fouilles à la recherche des militants encore «cachés». Le ministère assure par ailleurs par la voix de son porte-parole, que «l'intégrité des installations» n'est pas «mise en péril». 

10h55. D'autres militants seraient encore «cachés» dans des centrales. Greenpeace n'aurait pas terminé ses actions. Dans un communiqué publié sur son site Internet, le mouvement écologiste explique que «d’autres militants de Greenpeace se sont introduits dans d’autres installations nucléaires». «Cachés depuis ce matin, ils (ndlr : les militants) parviennent à se déplacer sur ces sites sans être repérés par les forces de sécurité et les systèmes de surveillance», précise encore le communiqué.

10h30. EDF a indiqué dans la matinée que l'action du mouvement écologiste a été «immédiatement détectée» et l'évènement n'a eu aucune conséquence sur la sécurité des installations. «Leur cheminement a été suivi en permanence sur le site, sans qu’il soit décidé de faire usage de la force», a expliqué EDF, ajoutant que sept des neuf personnes «ont été appréhendées dans le calme par la gendarmerie». Tous les accès menant à la centrale de Nogent-sur-Seine étaient coupés peu après neuf heures, a constaté un photographe de l'AFP, qui ne pouvait qu'apercevoir les tours de réfrigération du site.

9h45. Des tentatives d'intrusion dans d'autres centrales. Selon la gendarmerie, Greenpeace aurait également tenté de pénétrer dans les centrales de Blaye (Gironde) et de Cadarache (Bouches-du-Rhône) dans la nuit de dimanche à lundi. Des échelles et des banderoles ont été retrouvées près des sites par les gendarmes qui n'ont procédé à aucune interpellation, a-t-on précisé de même source. D'autres banderoles ont été déployées à Chinon (Indre-et-Loire), selon une source EDF.

8h35. Guaino parle d'une action «irresponsable». Henri Guaino, conseiller spécial du président Nicolas Sarkozy, a assuré lundi qu'il faudrait «tirer les conséquences» de cette intrusion. Interrogé par BFMTV-RMC, M. Guaino a estimé que l'action du mouvement écologiste était «irresponsable». «On ne peut pas permettre que n'importe qui puisse entrer aussi facilement dans une centrale nucléaire. On peut imaginer ce que certains pourraient en faire», a poursuivi M. Guaino.

8h15. Besson dénonce des «dysfonctionnements». Interrogé lundi matin sur France Info, Eric Besson, ministre de l'Industrie et de l'Energie, a estimé que si l'enquête confirmait cette intrusion, cela signifierait qu'il y aurait eu « dysfonctionnements et qu'il faudra prendre des dispositions pour que ça ne se reproduise pas ».

8 heures. Une action pour montrer «à quel point il est facile d'atteindre le coeur d'une centrale». «Une partie des militants a réussi à grimper sur le dôme de l'un des réacteurs, où ils doivent déployer une banderole: "Le nucléaire sûr n'existe pas"», a expliqué Axel Renaudin, chargé de communication de Greenpeace. «Le but est de démontrer la sensibilité des installations nucléaires françaises, et à quel point il est facile d'atteindre le coeur d'une centrale», a souligné Sophia Majnoni, chargée des questions nucléaires pour Greenpeace. «Nous avons franchi 3 barrières de sécurité, notamment des grillages qui sont électrifiés et nous sommes montés sur le toit du réacteur. Et pendant tout ce périple, en effet, nous n’avons croisé personne qui a été susceptible d’interpeller les militants», a-t-elle raconté sur BFM TV.

6 heures. Des militants de Greenpeace dans une centrale à Nogent-sur-Seine. Des militants de Greenpeace se sont introduits dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube), a annoncé l'organisation écologiste, une «intrusion» confirmée par la gendarmerie à l'AFP. Dans un communiqué, Greenpeace précise s'être introduit vers 6 heures dans cette centrale nucléaire située à 95 km au sud-est de Paris «pour faire passer le message que le nucléaire sûr n'existe pas». La centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, construite en 1987 et qui possède deux réacteurs, a été choisie par Greenpeace «car elle est la plus proche de Paris», selon Greenpeace. Neuf militants sont entrés dans la centrale selon EDF.

-> http://www.leparisien.fr/societe/en-dir ... 753654.php


Greenpeace: "Nous voulons prouver que l'imprévisible arrive toujours"

Des militants de Greenpeace se sont introduits dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine pour mettre en avant les failles de sécurité. Adélaïde Colin, directrice de la communication chez Greenpeace, explique à LEXPRESS.fr l'objectif de cette démarche.
Neuf militants de Greenpeace se sont introduits dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine autour de 6h du matin ce lundi. Ils ont tous été interpellés. Adélaïde Colin, directrice de la communication chez Greenpeace, explique à LEXPRESS.fr, l'objectif de l'ONG, habituée des opérations commandos.

Que voulez-vous prouver en pénétrant sur le site nucléaire de Nogent-sur-Seine?

Nous souhaitons prouver que le nucléaire, contrairement à ce que répète le gouvernement, est loin d'être une énergie sûre. Après la catastrophe de Fukushima, François Fillon a commandé un audit sur la sécurité des centrales nucléaires, dont les résultats devraient être publiés au début de l'année. Mais cette étude est très partielle: elle ne s'intéresse qu'aux risques naturels comme les tremblements de terre ou les inondations. Toutes les facteurs humains, à l'instar d'une attaque terroriste ou d'un accident d'avion, ont été laissés de côté. C'est complètement aberrant dans un contexte où le directeur des renseignements intérieurs, Bernard Squarcini, ne cesse de répéter que le territoire français est la seconde cible des terroristes, derrière les Etats-Unis. C'est ce que nous avons voulu prouver aujourd'hui: l'imprévisible arrive toujours.

Comment avez-vous planifié l'introduction de militants dans la centrale de Nogent-sur-Seine?

Les actions de ce type sont des opérations classiques chez Greenpeace. Au début de l'année, nous nous étions introduit sur le chantier de l'EPR de Flamanville. Nous ne souhaitons pas révéler la logistique mais sachez que les militants qui se sont introduits dans la centrale sont des citoyens lambdas, ni surentrainés, ni suréquipés. Et pourtant, en moins d'un quart d'heure ils sont parvenus à franchir les barbelés et atteindre le coeur du réacteur. Ils ne disposaient que de moyens très sommaires, à la portée de tous.

Selon EDF, les militants de Greenpeace ont été repérés dès le début mais les services de sécurité ne sont pas intervenus tout de suite, sachant qu'ils étaient pacifistes?

EDF ne veut pas perdre la face et répète à qui veut l'entendre que la situation est sous contrôle. Mais, admettons que les services de sécurité aient vraiment repéré les militants de Greenpeace -ce dont nous n'avons aucune preuve- nous avons encore plusieurs activistes dans d'autres sites nucléaires qui n'ont pas été repérés. Les communiqués d'EDF indiquant qu'il n'y a pas de trace d'intrusion dans d'autres centrales sont donc inquiétants. Nous ne souhaitons pas dire où et combien ils sont, afin de laisser EDF et Areva les trouver et prendre conscience de la faille dans le système de sécurité.

-> http://www.lexpress.fr/actualite/enviro ... 58044.html


* oui on sait, parler de lobby c'est être fasciste. Le dictionnaire aussi c'est fasciste. D'ailleurs tout ce qui n'est pas en accord avec les idées professées par Ovocube c'est fasciste.
fabou
 

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