Je suis d’accord avec toi Kuhing quand tu dis :
'Je crois cependant que la restriction de la capacité et des intérêts révolutionnaires dépassent aujoud'hui de loin ce qu'on appelle "la classe ouvrière" .Je crios que les classes dites moyennes, les intellectuels et même une grande partie de ce qu'on appelle "les cadres" peuvent y être englobés parcequ'eux aussi subissent le système de plein fouet sous différentes formes ( stress ++ , harcellement au travail, suicides des cadres sup...)'
Sur le sujet la rhétorique léniniste la question avait déjà été abordée et j’y avais répondu:
viewtopic.php?f=12&t=48&st=0&sk=t&sd=a&start=20Quirro tu dis :
'Moi, s'il y a quelque chose qui me gène dans ce que dit Rubion, et leCCI, c'est ce côté très déterministe, d'une vision maxiste très figée, ce côté innéluctable de l'éffondrement du capitalisme vaincu par ses contradictions, et cette inéluctabilité de fait de la révolution.'
Là aussi je suis d’accord avec Kuhing quand il répond :
'Je pense qu'il y a effectivement un sens de l'histoire et que les sociétés n'évoluent pas par hasard.
Et je rejoins peut-être Rubion sur cette question.
Je ne crois pas que ce soit forcement une vision marxiste figée mais plutôt un processus dynamique : tout ce qui nait meurt et quelque part donne naissance à quelque chose de neuf. Je crois que c'est valable aussi pour les structures sociales. '
Je préciserais que le capitalisme est vaincu si la révolution triomphe! si ce n’est pas le cas, alors le capitalisme survivra malgré les contradictions qu’il ne peut pas dépasser. Si le facteur d’impossibilité de surmonter la crise de surproduction est important pour que le communisme ne soit plus un bel idéal mais une nécessité et une possibilité et donc que la révolution mondial soit à l’ordre du jour de l’histoire, il ne faut pas oublié l’importance aussi primordial du facteur subjectif. C'est-à-dire du facteur conscience. L’histoire a montré que sans ce facteur la révolution échoué. L’exemple le plus marquant c’est l’échec de la révolution Allemande ou une grande partie de la classe ouvrière avait encore nombres d’illusions sur la Social démocratie et les syndicats. Illusions que la bourgeoisie va mettre à profit pour écraser le prolétariat et mettre un coup d’arrêt à la vague révolutionnaire, coup d’arrêt qui isolera la révolution russe et qui lui sera fatal.
Dans les différentes interventions j’ai cru percevoir que se posait la question de quelle lutte à mener. Certains pensent que les syndicats peuvent être une arme pour la lutte. Et que le problème concernant les syndicats c’est les bureaucrates. Pour ma part je pense que c’est la fonction qui fait le bureaucrate. Quelle est la fonction des syndicats. Est ce mener la lutte pour la révolution mondiale, pour détruire le capitalisme ? Je répond non ! L’histoire a montré que les syndicats de part leur adhésion a la première guerre mondiale avec leurs appels à l’union sacré défendait la préservation du capitalisme et qu’ils devenaient par là une arme importante voir essentiel pour la bourgeoisie. De ce fait vu que le rôle c’est la préservation de l’ordre social il ne peuvent que se bureaucratiser et peut importe les éléments (aussi sincère qu’ils soient) qui composent le syndicat qui changera quoi que soit. Donc à mon avis c’est important de prendre conscience qu’a partir du moment ou les syndicats ont été intégré à l’Etat , leur rôle c’est la préservation du capitalisme et de faire échouer les luttes par l’isolement, la division.
Quelle lutte mener ? Je pense que la prise en main de la lutte a travers les AG ouvert à tous, l’élection de délégués élus et révocables, l’extension de la lutte est le chemin a prendre. Là aussi l’histoire a montré sans remonter trop loin que cette lutte n’était pas irréaliste et qu’elle pouvait faire reculer la bourgeoisie. Ce qui me vient en tête c’est la lutte contre le CPE.
Rubion. lecteur de révolution internationale.
http://fr.internationalism.org/