Big Brothers chez vous, Big Brothers partout

Big Brothers chez vous, Big Brothers partout

Messagede Faubert le Mar 14 Aoû 2018 07:48

Irak/Syrie
De la théorie militaire décatie
Coût de cette intervention militaire
9,1 millions de dollars par jour
Encore l'armée américaine, et encore un four
Peut-être qu'un jour
A Notre-Dame-des-Landes, à son tour
C'est le fascisme libéral qui court
Et cela serait l'armée
Pour évacuer les 70 lieux occupés
Et les quatre lieux collectifs d'organisation
Ce qui est encourageant, en notre temps de soumission
Le Chat Teigne, Bellevue, La vâche rit, La Gourbi
En ce temps où tout nous asphyxie
Cela fait du bien, un semblant d'anarchie
Maintenant, vous demandez l'heure à quelqu'un
Il y a outrage, allo police, au faquin
Il faut se tenir bien
Les 10 ans avec les 10 ans
Les 20 ans avec les 20 ans
Les 40 ans avec les 40 ans
Les 60 ans avec les 60 ans
Les 80 ans avec les 80 ans
Et le tout à l'avenant
C'est de l'âgisme
Tout est séparé dans le capitalisme
La vie ne doit pas communiquer
L'on mélange cela avec les affinités
C'est comme le rythme biologique
Assujetti au rythme économique
L'ouvrier au camping
Le cadre de plus haut standing
Maintenant
C'est un peu plus compliqué
Tout est un peu mélangé
Sur le fond, rien n'a véritablement changé !
La classe sociale
Fait le centre d'intérêt
La classe sociale
Nous fabrique, nous fait
Ainsi
Un physicien que j'aime bien
Un alpiniste chevronné
Il s'agit ( né en 1958 ) d'Etienne Klein
Au camping, préfère la montagne, pour l'escalader
Cela paraît caricatural
Cependant, c'est tout à fait banal
Les congés payés
Nous renvoient souvent à la profession exercée
Le principe d'incertitude
N'est pas dans le capital, une certitude
Chaque chose
Y est à sa place, y est dans sa classe
Chaque personne
Y est à sa place, y est dans sa classe
Et avec la surpopulation
Générale y est la détestation
Tout le monde se déteste
J'entends des voix, cela proteste
Et c'est ainsi que plus personne ne conteste
Tout le monde retourne sa veste
Sur nos têtes se lisent toutes nos défaites
Bientôt, sur les murs, un nouveau slogan
Et qui au moins sera vraiment marrant
" Mort aux gens "
Assez des mères pondeuses
Qui ne sont de cela, jamais honteuses
Moi, j'aime les pétroleuses
Moi, j'aime les frondeuses
Il ne faut plus rien demander à personne
Sinon les cloches nous sonnent
Chacun et chacune dans sa merde
Pourtant, rien à perdre, que de la merde
Mais c'est une merde parfumée
C'est la guerre pour se l'approprier
Et très peu de récrimination
Et pourtant de la ratiocination
Depuis des millénaires
L'apprentissage de la soumission
Et dans nos jours récents
C'est quand même assez patent
De la nouvelle génération
Dont la culture est de castration
Toute généralisation est erreur
Mais nonobstant, leur inculture est terreur !
Pas le fait de savoir
Diameter at the Equator ( km ) vaste foire
Mercure : 4879 Vénus : 12104
Terre : 12756 Mars : 6794
Jupiter : 142984 Saturne : 120536
Uranus : 51118 Neptune : 49528
Mais la connaissance, comme un vice
Des mécanismes qui nous régissent !
J'écris tout cela dans le train
Pas besoin si l'auto-stop marchait bien
Et tout ce que nous ne pourrons jamais faire
Car dans nos têtes, un conditionnement mortifère
Non, je ne suis pas dépressif
Pour la plupart, un peu excessif
Et pourtant, je me souviens, un soir
Lait symbolique, d'une femme ménopausée
J'avais pu boire
J'avais pu copuler
Comme quoi, la ménopause, c'est surtout dans la tête
Car, de part et d'autre, l'orgasme fut partagé
Du corps, pas d'âge pour faire la fête
Sans vouloir quiconque choquer !
Il faudrait être
Un blouson noir, mais politisé
Contre toutes les injustices
Contre tous les sévices
Et pas des causes sans rebelles
Où plus tard, au capital, l'on se mêle
Tout se fabrique
Brique après brique
Par la presse
Qui à la réalité est une ogresse
Qui sait travestir et circonvenir toutes les détresses
C'est d'ailleurs le journal " France-Soir "
Qui propagea le terme de blouson noir
Une petite braise à l'été 1959
Square Saint-Lambert à Paris
Et à Bandol aussi, comme un défi
Montreuil et la porte de Vincennes
L'on s'y retrouvait, pour la mise en scène
Bandes de jeunes en rupture, de la bagarre
Quand de la vie soumise, l'on se marre
Eddie Cochran, Gene Vincent, feu ( 1939 - 1991 ) Vince Taylor
Pour les blousons noirs, c'était de l'or
Il m'est d'ailleurs arrivé
Avec Vince Taylor, de m'enivrer
Il y a déjà fort longtemps, dans un café
La marche athlétique, de boire, me fit arrêter
Il y eut aussi feu ( 1906 - 1996 ) Marcel Carné
Qui sut, le monde du blouson noir, bien le filmer !
Film de 1960, le seul réalisé
Il faut le savoir
Pour resituer le contexte, pour le croire
En 1952
Un français sur cinq, n'avait pas sa voiture
Cela n'était pas encore une déconfiture
En 1963
C'est la fin spectacularisée
Du blouson noir mythifié
Mais sous d'autres appellations
D'autres accoutrements, d'autres pays, d'autres générations
Cela a toujours existé
La presse, de ce phénomène, ne put qu'en rajouter
Classes laborieuses, classes dangereuses
Surtout pour elles-mêmes, sinon, elles seraient séditieuses
La panique morale
Sert toujours le capital
L'insécurité de la sécurité
La sécurité de l'insécurité
Tout le monde
Surveille tout le monde
Le monde de l'informatique
Câbles sous-marins, de la fibre optique
Les services secrets
Savent tout sur tout et sur nous
Les mobiles, l'Internet
La surveillance fait place nette
Toutes les conversations de tous ordres
Sont écoutées, enregistrées, de quoi mordre
Les données sont analysées
Et revendues, tout est ainsi fausse gratuité
Et tout se transforme, pour nous, en publicité
Sur toute la surface du spectaculaire intégré
Comme donc, Google, Internet
97 pour cent des recherches, c'est bête
Internet écureuil, l'internaute sa noisette
Domination de la technologie
Technologie de la domination
Et voici " PredPol "
Qui la police, épaule
Prévoir le crime avant qu'il n'arrive
Et forcément des bavures, des dérives
Cela n'est plus de la fiction
Cela n'est plus de l'élucubration
Comme à la Nouvelle-Orléans
770 caméras de surveillance, c'est flippant
Pas besoin d'être compétent ou impétrant
Pas des calembredaines, vraiment terrifiant
Plus moyen d'aller au caboulot
Pour se distraire le ciboulot
Bientôt, chez soi, dehors, partout
Il n'y a pourtant plus de loups
Caméras haute définition
De la vision nocturne, globalisation
La vie privée
De tout, est effectivement privée !

Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "
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