Ni liberté, ni égalité, ni fraternité

Ni liberté, ni égalité, ni fraternité

Messagede Faubert le Ven 2 Mar 2018 15:35

Seize kilos de céréales
Pour produire un kilo de viande
Tant de carnivores, cela fait de la demande
Engendrant des maladies et de la quémande
De l'aberration du capital
Alors
Qu'il y a partout de la pauvreté
Et en France
Le seuil de pauvreté
2018
1015 euros par mois
Moi, c'est encore en dessous
Et pour avoir une femme, il faut des sous
C'est à peine mieux, ma foi
Pour la retraite moyenne nette
1300 euros par mois, c'est pas la fête
Et alors
Il faut le ressasser encore
Que le terme de Sécurité Sociale
Sonne comme un gros mot, comme un mal
Cele ne fait pas riche, cela ne fait pas glamour
L'on est assuré du four
De plus en plus de gens à la rue
Même pour qui a perdu la vue
Oser dire le contraire
Est d'un crétinisme peu ordinaire
Certes
Les laquais serviteurs de l'Etat
Eux, sont bien logés, voilà
Femmes, hommes, du pouvoir, bons chiens de garde
Biens dressés, pour faire face, quand cela barde !
Des serviteurs gratuitement logés
Des surfaces habitables d'environ 159 mètre carré
Du personnel domestique de toute gratuité
Comme tout un personnel politique bien récompensé
Chefs de la police
Le capitalisme est imbu de malice
Chefs des divers renseignements
Comme pour tous les gens
Qui font partie d'un gouvernement, passé ou présent
De l'autre côté du miroir
Personne ne semble le croire
Et l'on accepte cela, c'est à ne pas croire
Cédric Herrou, lui, condamné
Pour des migrants et migrantes, avoir aidé
Des gens épuisés, affamés, frigorifiés terrifiés
Pourtant un simple geste d'humanité
Soi-disant, des étrangers en situation irrégulière
Comme si l'on pouvait, à sa propre planète Terre
Devenir ou être, un étranger ou une étrangère
Voilà bien la société réactionnaire
Où TOUT ou presque, conspire pour son maintien
Sans cesse et sans aucune fin
Plus aucune figure réellement contestataire
Entendu au niveau spectaculaire
Quand le moins virulent d'avant
Est devenu le plus virulent maintenant
Comme Jacques Testart, un savant
Quand tout a été anesthésié
Quand tout a été tronqué
Quand tout a été castré !
Or, à chaque seconde, de quoi se révolter
Or, à chaque seconde, de quoi révolutionner
Toute vie humaine si éphémère
En prendre vraiment conscience
C'est devenir inévitablement anarchiste révolutionnaire
Vive l'anarchie, vive la pensée libertaire
Et beaucoup plus de squelettes sous terre
Trop attendre, la belle affaire
Ainsi
Les Catacombes de Paris
Six millions sous la terre
Vingt mètres sous terre
Nombre de gens à Paris
Environ deux millions sur terre
Et donc trois personnes mortes
Pour une personne vivante, de la sorte
Salut, d'ailleurs, aux cataphiles
Si je pouvais les suivre à la file
Stratégie future en cas de guerre civile
Car
La marchandise nous avilit
Car la marchandise nous humilie
Car la marchandise nous congédie
Tout y est de la tragédie
Tout y est taré, tout nous y conchie
ADN, quatre paires de base
Panspermie, la véritable phase
Quand s'éjacule tous les mondes
Moins de douleur, que l'urètre, dans une sonde
Quand s'ovule tous les multivers
Tout pouvant s'y faire
Nous sommes ainsi de jamais
Nous sommes ainsi de toujours
Nous ne sommes d'aucun fait
Nous sommes de tous les tours
Et bientôt des cellules synthétiques
Et bientôt des organismes synthétiques !
Toute une biologie de synthèse
De l'ordinateur parent, plus besoin de la baise
Sans compter toute une xénobiologie
De toutes nos imaginations, faisant forcément fi
Mais c'est au tout jetable
Désuétude planifiée, que tout accable
1901
Feu ( 1867 - 1914 ) Adolphe Alexandre Chaillet, inventeur électrotechnicien
Qui, de la durée, se souciait bien
Sa fameuse ampoule soufflée à la main
Avec une douille
Elle fonctionne toujours, jamais de rouille
Brillant sans interruption
TOUT pourrait, bien sûr, être ainsi
Dans une économie distributive, une société d'anarchie
Pour le commerce, pour le capital, une abomination
Ne fabriquant que pour jeter
Ne fabriquant rien qui puisse durer
Sinon
Il faut une autre société
Il faut donc d'autres mentalités
Mais quand la monstruosité est unifiée
L'on ne peut plus y échapper
De toute cette merde, tout individu éclaboussé
Du fait même de sa prétendue normalité
Mais la soumission est-elle même fragmentée
Du corporatisme dans un masochisme accepté
Prix à payer pour une angoisse diminuée
Ne faîtes rien, le capital s'occupe de tout
Ne faîtes rien, le capital s'occupe de vous
Ne pensez rien, le capital pense pour vous
Ni liberté, ni égalité, ni fraternité
Croire au libre arbitre est la pire des lâchetés !

Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "
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