Entropie ou l'anarchie inversée

Entropie ou l'anarchie inversée

Messagede Faubert le Jeu 9 Nov 2017 08:10

Speed of light
299792458 m/s
1079252848,8 km/h
L'espace vide n'est pas vide
C'est la politique qui est vide
L'espace peut se tordre, se courber, onduler
C'est le tissu du cosmos, ce qui nous fait vibrer
Autre chose que l'argutie, l'algarade de la politique, toujours le bide
Le monde c'est l'espace avec des choses dedans
La politique en est son dément
Et des dizaines de millions d'enfants esclaves
Dans le monde, Asie, Afrique, Inde
Le capital a toutes sortes de cages
Pour ne pas s'émouvoir, l'humanité se blinde
Dans le même temps, le programme spatial s'étend
A la recherche de la vie extraterrestre
Ailleurs, cet argent, l'on pourrait le mettre
Et puis, c'est sur la planète Terre
Que les gens doivent se rencontrer
Ce qui reste toujours à faire
Pour enfin vraiment communiquer
Et l'idéologie, la religion, la croyance
Sont là justement pour nous en empêcher
Et abolir ainsi toute nitescence !
Aussi, c'est l'ère de l'aérospatiale
C'est en vérité la frustration qui s'étale
Certes
Notre soleil transforme 1 million de tonnes
D'hydrogène en hélium, rien ne nous étonne
A chaque seconde depuis 4,6 milliards d'années
Mais si cela était comparé
A Antarès ou Bételgeuse, notre soleil est riquiqui
Notre galaxie a 12 milliards d'années
Des galaxies naines elle peut manger
Et chaque galaxie en son centre, abrite un trou noir
Qui mange ses étoiles comme des poires
Galaxies elliptiques ou spirales
Un phénomène qui semble banal
Dans chaque galaxie, une explosion d'étoile
Supernova, tous les 70 ans, qui tisse sa toile
Et toujours l'esclavage des enfants
Dans le monde entier, c'est navrant
Il faut bien extraire le mica
Indispensable pour l'électronique, voilà
Alors, certes, c'est enthousiasmant
200 milliards d'étoiles dans notre seule galaxie
Comme pour l'Univers, c'est le principe d'entropie
Comme pour l'anarchie, aucune hiérarchie
Un peu, de ce fait, comme chez les fourmis
S=k.log W, c'est la formule de la vie
Même si, peut-être, dans 100 milliards d'années, c'est fini
Car notre Univers va s'évaporer
Même plus besoin de temps pour mesurer
9, 192, 631, 770 d'oscillations par seconde
De l'atome de césium, plus besoin, dans aucun monde
Plus aucune galaxie émétique
Malgré 1 milliard de la supernova frénétique
Mais aussi, peut-être, des tas de planètes
Autour de chaque étoile, c'est chouette
Et des tas d'Univers dans le Multivers
Des mondes parallèles et parfois répétés
Joies, peines, décès, naissances, échecs, succès
De tout ce qui est, les mêmes excès !
Et aussi, l'anarchie, enfin réalisée
Autres mondes, autres lieux, où tout est dépossédé
Où tout est dépeuplé, pour pouvoir se réaliser
Et plus de choses nous savons
Plus notre ignorance nous accroissons
Pour simplement savoir que nous ne savons rien
C'est ainsi et c'est très bien
Même si notre regard pense y voir au loin
Comme cette matière noire
Véritable glu cosmique
Il faut pourtant y croire
Sans elle, rien ne se fabrique
Mais au niveau d'organisation de la Terre
Pour tout, pour rien, c'est la guerre
La soumission y est totalement généralisée
Par ce qui l'architecture, la pensée séparée
Il faut y jouer son rôle, calquer son programme
Sinon c'est le rejet, c'est le drame
Les enfants, les parents, les bons, les méchants
Les jeunes, les vieux, les ignorants, les savants
Ce sont des panoplies
Que nous endossons pour la vie
Rien n'est naturel
Tout est naturel
Apprentissage du conditionnement
Conditionnement de l'apprentissage
Comme les préférences hormonales
Cela n'est ni bien ni mal
Toujours aussi selon un référent
Qui varie selon les temps !
La plupart
Des pauvres n'ont pas de vie sexuelle
La plupart
Des riches ont une vie sexuelle
Car comme tout le reste
Sinon plus, tout s'achète
Par la profession, le statut social
Par la sécurité, le standing
Pour avec les femelles, faire des loopings
C'est comme du dumping
Avec du baratin, se vendre, tout un carnaval
C'est ce que l'on appelle la vie sociale
Si tu n'as pas un rond, laid ou beau
Pas de piaule, pas de femme, tout tombe dans l'eau
Tu n'auras que dalle !
C'est cela aussi
La réalité de notre société
Tout peut s'y vendre, tout peut s'y acheter
Ou alors, de tout, il faut faire fi
Ce monde n'est pas l'anarchie
Aussi, c'est pour tout, le mépris
Tout y est puant, tout y est décevant, tout s'y chie !
Comme en France
En 1896, les noirs victimes de médisance
Des sauvages, que la République
Devait civiliser, ô l'impudique
Il y avait le village nègre
Ou le jardin d'acclimatation, comme une pègre
Des pièces jetées dans l'eau, pour s'amuser
Pour que les noirs, ces sauvages, aillent les chercher
En 1931, l'exposition coloniale de Paris
Et les centaines de milliers de soldats noirs, de 1914, on les oublie
En 1927, c'est le journal " La voix des nègres ", c'est la révolte
L'identité des noirs se construit, cela dépote
Et le lettré noir
A le droit d'afficher
Indigène évolué sur sa carte d'identité !
Et l'industrialisation
Qui apporte tant de maladies
Est une sorte de péréquation
Pour réguler la surpopulation
En France, 2003, la canicule
15000 décès, de personnes âgées
Quand le capital régule
C'est assez évident pour qui sait observer
Aux Etats-Unis
A la vérité si peu unis
Par les armes à feu
30.000 tués par an, mais oui
Et chaque pays joue à ce jeu
Chaque pays à sa dette
Pour mettre les pauvres à la diète
2000 milliards d'euros
Pour la France, comme c'est beau
Oh ! dans ce monde ne règne que le faux !

Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "
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