Piège nationaliste en Catalogne

Re: Piège nationaliste en Catalogne

Messagede Lehning le Ven 20 Oct 2017 16:59

Bonjour !

Oui, très bien ce texte d'anarchistes de Barcelone !

Et maintenant, c'est Bruxelles qui soutient aussi Rajoy...

D'un autre côté, j'ai entendu hier à la téloche les explications d'un délégué de la Catalogne chez Pujadas: pas du tout clair, une attitude semblant quelque peu dictatoriale... On aurait dit en fait une sorte de putshiste aux abois...

Cette histoire, cet essai d'une Catalogne indépendante (mais par qui et comment) semble une histoire qui n'a rien d'anarchiste.

Salutations Anarchistes !
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Re: Piège nationaliste en Catalogne

Messagede frigouret le Ven 20 Oct 2017 21:04

Moi je suis mitigé sur ce texte.
Sur le fond oui, les États basés sur des appartenances culturelles n'ont pas tellement de raisons d'êtres , a conditions que toutes les cultures soient libres toutefois, franco avait interdit le catalan, mais bon ce n'est plus le cas.

Par contre le côté avant garde exaltée anti tout m'emmerde prodigieusement, surtout au regard du vide sidéral que le texte porte comme propositions.
8-)
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Re: Piège nationaliste en Catalogne

Messagede Pierre-Joseph le Sam 21 Oct 2017 14:40

Je trouve au contraire les propositions de ce texte assez gigantesques: abattre tous les états, toutes les patries, toutes les nations... Le programme est chargé, peut-être même un peu trop!
Peut-être auraient ils pu se contenter de corriger la célèbre phrase du père du social-felonisme et dire: "prolétaires de tous les pays, unissons-nous!"
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Re: Piège nationaliste en Catalogne

Messagede rastanar le Sam 21 Oct 2017 15:18

Je trouve ce texte,très bon...pas de compromis avec les exploiteurs,pas de paix sociale avec les identitaires Catalans,espagnols,etc...,les saccages des athénées libertaires(bibliothèques) par la
police catalane(les mossos,je dirai plutôt les molosses),on n'oublie et on ne pardonne pas.C'est la population soudée qui trime qui fera le ménage...il y a des solutions,notamment beaucoup de pro-
-los qui ont été solidaires avec des locataires qui ne pouvaient plus payer leurs loyers,en pratiquant la réquisition de logements pour les familles,donc pratiquant l'auto-réduction des logements,ar-
-rêtons de payer pour des escrocs...ça se fait en Italie,en Argentine,évidemment l'Espagne,des populations qui se regroupent en comités autonomes indépendants sans syndicats,sans partis...qui se
réapproprient leurs propres luttes.
Le soulèvement aura lieu...tu aura beau prier ton dieu---La Canaille

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Re: Piège nationaliste en Catalogne

Messagede frigouret le Sam 21 Oct 2017 20:20

Pierre-Joseph a écrit:Je trouve au contraire les propositions de ce texte assez gigantesques: abattre tous les états, toutes les patries, toutes les nations... Le programme est chargé, peut-être même un peu trop!
Peut-être auraient ils pu se contenter de corriger la célèbre phrase du père du social-felonisme et dire: "prolétaires de tous les pays, unissons-nous!"


Mais quel programme?
Ouaissss çà va être super y aura plus de frontières, les gens vont construire spontanément des ponts de manière bénévole puis faire des logements et tout ce qui me faut, y aura qu'à se servir, puis y aura plus de méchants et tout sera super love ça va marcher comme sur des roulettes, parce que tu vois quand plus rien ne sera à personne il y aura des tas de marchandises qui vont pousser partout et le pain nous sortira par les trous de nez.
8-)
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Re: Piège nationaliste en Catalogne

Messagede leNouveau le Dim 22 Oct 2017 08:32

Lu sur Alternative Libertaire, cette interview confirme les opinions exprimées plus haut;
le caractère interclassiste du mouvement, l'exploitation médiatique (préméditée?) de la répression policière
Reste l'espoir de saisir l'opportunité d'une fragilisation du pouvoir pour que le mouvement prenne une direction
révolutionnaire


Jordi Martí Font (CGT catalane) : « Ce mouvement peut fissurer le mur du pouvoir »
18 octobre 2017 par AL Gard



Jordi Martí Font est enseignant à Tarragone. Auteur de nombreux ouvrages sur le mouvement libertaire, il milite, en tant qu’antimilitariste et anarcho-syndicaliste, au sein de la CGT. Indépendantiste, il est membre de la CUP (parti de l’extrême gauche catalaniste). Il répond à nos questions sur les événement qui ont précédé le référendum d’autodétermination en Catalogne.

Alternative libertaire : Peux tu revenir sur le contexte de ces dernières années, qui a conduit à l’organisation du référendum du 1er octobre en Catalogne ?

Jordi Martí Font : Ces dernières années des millions de personnes sont descendues dans la rue, pour réclamer l’indépendance, chaque 11 septembre [1].

L’expression d’un mouvement indépendantiste, lié à la gauche sociale, existe depuis les années 1970. Il est postérieur au catalanisme, en tant que tel, qui date de la fin du XIXe siècle. Néanmoins, cette expression de masse en faveur de l’indépendance est relativement récente. Il s’agit d’un mouvement, certes, interclassiste. Il recouvre cependant une véritable dimension sociale avec des propositions en profondeur, tant au niveau de la vie quotidienne qu’au niveau de la structure sociale de la Catalogne. C’est cette dimension sociale et alternative, et en partie anticapitaliste, qui fait que ce mouvement est aussi massif aujourd’hui avec de vraies racines au sein des classes populaires.

AL : Ton syndicat, la CGT catalane, est une des organisations qui est à l’initiative de la grève générale du 3 octobre. Quel bilan dresses-tu de cette journée d’action ?

Jordi Martí Font : La grève a été très suivie. Elle était, en fait, la réponse naturelle des organisations du mouvement social face à la répression perpétrée par le gouvernement de Madrid la semaine précédent le référendum.

Une répression qui aura revêtu différentes formes : transfert sur place de 10.000 policiers venant de tout l’État espagnol ; détention de responsables du gouvernement catalan ; fermeture arbitraire de plus de 140 pages web pro-indépendantistes ; tentative d’intrusion des forces de police dans les locaux de la gauche radicale catalane, la CUP – une tentative avortée grâce à la mobilisation des gens qui firent bloc pour protéger le siège de la CUP.

Un élément a, aussi, particulièrement ému l’opinion publique : c’est l’extrême violence de la police nationale et de la Guardia civil (gendarmerie) à l’égard des personnes de tous âges présents dans les collèges où avaient lieu les votes le 1er octobre.

En dépit de cette brutalité, qui a fait plus de 900 blessé.es, plus de 2 millions d’habitantes et d’habitants de Catalogne ont réussi à voter « oui » à l’instauration d’une « République catalane ».

La grève s’inscrit dans ce contexte et était appelée par la CGT, mais aussi par les syndicats indépendantistes (IAC et COS), des syndicats de branche (pompiers, agriculteurs et agricultrices, dockers) ainsi que par nombre d’organisations du mouvement libertaire (CNT, Solidaridad Obrera, Embat, entre autre).

AL : Après les manifs de Barcelone et de Madrid, le dimanche 8 octobre, contre le processus d’indépendance, mais aussi les menaces gouvernement du Premier ministre, Mariano Rajoy, de mise sous tutelle de la Catalogne, comment penses-tu que la situation va évoluer ?

Jordi Martí Font
: Si la pression de la rue demeure, il est évident que tous les espoirs sont permis. Si, par contre, celle-ci baisse, et que la colère populaire se fait détourner (comme ce fut le cas dans le passé) par le PDCAT, le parti de la droite libérale, dont est issu Carles Puigdemont, le président du gouvernement catalan, je suis moins optimiste.

La droite libérale nationaliste conclura alors, à n’en point douter, un accord avec le gouvernement de Madrid, qui satisfera les élites espagnoles et catalanes. J’ose malgré tout espérer que c’est la première option qui prévaudra, tant la détermination du peuple paraît marquée par leur intransigeance. Le 1er octobre, alors que la Guardia civil attaquait les bureaux de vote, des milliers de personnes ont fait front avec leurs corps, appliquant les principes de non-violence.

On a reçu des coups de matraque, ils nous ont frappé à l’aveugle. Femmes, hommes, vieux, enfants ont été violentés. Mais personne n’a reculé.

Dans mon bureau de vote, à Tarragone, avant l’assaut, nous avons prévenu les gens présents que les coups allaient pleuvoir. Nous avons conseillé aux plus vulnérables de se mettre en retrait pour se protéger. Refus catégorique des plus anciens : ils et elles voulaient rester là en première ligne.

Nous avons la conviction que ce mouvement peut fissurer le mur du pouvoir. Et nous pousserons jusqu’à ce qu’il cède. Ce type de situation où l’on a le sentiment que l’on peut changer le cours de l’Histoire, la vie, n’arrive qu’une fois tous les 100 ans. Aujourd’hui c’est en Catalogne que cela se passe et nous ne laisserons pas passer cette chance historique.

Vu de l’extérieur cela peut paraître étrange que des libertaires, anti-étatsites comme nous, puissent être au coude à coude avec des personnes qui se mobilisent pour une Catalogne indépendante. Je vous invite à venir mettre un pied sur notre terre, et vous comprendrez assurément la profondeur de notre combat. Un combat marqué du sceau de l’auto-organisation, de rues qui vivent et crient leur désir de liberté.

Propos reccueillis par Jérémie Berthuin (AL Gard)

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[1] Le 11 septembre est la journée nationale de la Catalogne, en mémoire de la chute de Barcelone devant l’armée des Bourbons, le 11 septembre 1714, durant la guerre de Succession d’Espagne.
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Re: Piège nationaliste en Catalogne

Messagede Pierre-Joseph le Dim 22 Oct 2017 15:22

Je trouve que ce Monsieur Jordi n'est pas très clair: il dit que plein de gens sont pour l'indépendance de la Catalogne, puis que la grève a lieu dans ce contexte et que les anarchistes la soutiennent (CNT, Solidad obrera, Embat, entre autres). Mais est-ce qu'ils soutiennent la grève ou l'indépendance? Parce que ce n'est pas la même chose! Est-ce qu'il essaierait pas de nous prendre pour des buses?
Dans un communiqué du 11/10, la cnt déclare soutenir la grève mais jamais l'indépendance. Au contraire, elle espère que la grève s'étendent à d'autres territoires et à d'autres revendications. Elle répond aussi à Frigouret en citant Durruti: «nous n'avons pas peur des ruines parce que nous portons un nouveau monde dans nos coeurs ...»
Los sucesos que están aconteciendo estos días son tan trascendentales para la clase trabajadora que CNT considera necesario emitir un comunicado exponiendo su postura. Nos parece evidente que el impase en el que se instala la cuestión soberanista catalana, después de que el presidente del Govern catalán haya suspendido la declaración de independencia, supone el inicio de una etapa turbulenta, principalmente como consecuencia del azote que supondrán las demandas de diferentes grupos de presión del régimen del 78 que pretenden que el Gobierno español aplique sin demora el tristemente famoso artículo 155.

Por supuesto que el cumplimiento de estas amenazas sería letal para los derechos y libertades de una población catalana contestataria, y sobre todo para los sectores obreros, sobre cuyas espaldas se cargarían mayoritariamente, como sucede en cualquier sociedad capitalista, las imposiciones gubernamentales. Pero aún más terrible sería que todo esto se produjera en un contexto en el que la solidaridad de trabajadoras y trabajadores de todo el Estado se encontrase fracturada. De ahí que CNT quiera alertar sobre lo pernicioso del relato de la crisis política catalana que están difundiendo mayoritariamente los medios de comunicación, desde el fanático “a por ellos” al boicot fascista a la Diada valenciana.

De acuerdo con lo que ya había recalcado, CNT apoya de manera inquebrantable el derecho a decidir, con la esperanza además de que se extienda al resto de territorios y de ámbitos de la vida, frente a cualquier tipo de chantaje, intimidación o cuadro apocalíptico que se oponga. Como dijo el clásico, “no nos dan miedo las ruinas porque llevamos un mundo nuevo en nuestros corazones…”, y las clases productivas están de nuestra parte.

Por ello, CNT se mantiene de momento expectante, vigilando que los intereses de trabajadoras y trabajadores no se vean afectados por las novedades.
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Re: Piège nationaliste en Catalogne

Messagede bajotierra le Dim 22 Oct 2017 17:45

IL existe a l'heure actuelle de multiples communiqués émanant de structures de la CNT espagnole qui vont de l'opposition a ce mouvement nationaliste (CNT catalunya , CNT transports Madrid...) au soutien total ( CNT Palencia ) , la CGT espagnole de façon plus homogène a quand a elle et sans surprise choisi l'opportunisme (d'où le peu de clarté de Jordi)

Sinon le "droit a décider", bien dans l'esprit de notre époque , balancé comme ça n'est qu'un nouvel élement de langage bien confortable , cela ne veut rien dire de précis mais cela permet de ne se fâcher avec personne .
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Re: Piège nationaliste en Catalogne

Messagede rastanar le Lun 23 Oct 2017 16:25

Pour en remettre une couche :
:arrow: https://fr-fr.facebook.com/CNT.AIT.Toulouse/posts/891238334362335

POUR LA LUTTE DES CLASSES,CONTRE LA LUTTE PATRIOTIQUE.

Devant le désarroi que certains libertaires ont éprouvé quand ils ont vu comment la ferveur patriotique a réussi à faire descendre dans la rue un certain nombre de cenetistes lesquels,au coude
à coude et drapeau contre drapeaux,sont allés manifester avec des nationalistes,nous nous devons,ici,de rappeler qu'aucun pays,qu'aucune nation ou état,ne nous rendra libres,bien au contraire.
C'est dans ce sens qu'il convient d'évoquer et de citer une partie du communiqué "la CNT face aux nationalismes",qui fut diffusé,il y a de nombreuses années déjà,et qui nous apparaît comme étant
toujours d'une totale validité."Le concept de "nation"ou "patrie"sont des idées-forces qui peuvent être employées dans des sens très opposés,accablants ou émancipateurs;ce qui,pour les uns,est
un vaillant patriotisme,est,pour les autres,un impérialisme oppressif centraliste,ce que les uns considèrent comme un séparatisme antipatriotique,les autres le voient comme l'affirmation maximale
d'une identité nationale.La CNT est l'ennemie du concept de "patrie"sauf quand lui est donné la signification que Malatesta lui avait donné "Ma patrie,c'est le monde".

Pour nous,un exemple de la contradiction que suppose le mélange de la luttes des classes avec les aspirations patriotiques reste manifeste dans ce que nous vivons en Catalogne ces derniers mois.
Nous sommes témoins de ce que,dans sa prétention,à vouloir"faire pays",la droite bourgeoise de toujours et la dénommée gauche catalaniste-même celle qui se dit être "anti-système"-se donnent
la main pour construire un nouvel état,l'état catalan,en tournant en même temps le dos à ceux qui préfèrent suivre celui qui existe déjà,l'état espagnol.En continuant avec le communiqué précité,
nous répétons que l'argumentation nationaliste est "pauvre et obstinée : en fin de compte,ils rêvent d'établir un autre état,avec son armée,sa police et ses notables,mais avec drapeau et noms dis-
-tincts".A ce stade,nous pouvons nous demander : Où est restée la lutte des classes,sinon enveloppée dans les chiffons patriotards ?.

Il convient d'éclaircir le fait que si comme anarchosyndicalistes nous nous opposons à n'importe quel état nouveau,nous ne défendons pas pour autant l'état existant,comme cela nous est souvent
malintentionnellement attribué.A ceux qui utilisent cet argument fallacieux,il faudrait rappeler que lors de la proclamation de la République Catalane,en 1934,c'est la militance de la CNT qui ramas-
-sa les armes que les patriotes catalanistes jetaient,quand l'armée entrait à Barcelone sans vrai difficulté.Et comme ils furent utiles par la suite pour prendre d'assaut les casernes et pour faire trem-
bler les uns et les autres en démontrant la viabilité de l'autogestion et du communisme libertaire !. Lamentablement,cet exemple révolutionnaire fut atténué par une Generalitat qui voyait avec hor-
-reur comment les travailleurs contrôlaient la production,et par quelques communistes auxquels il fut permis de faire tout ce qu'ils voulaient pour leur rôle contre-révolutionnaire en tant que "parti
de l'ordre"et en échange de quoi la République obtiendrait l'appui soviétique.Quelques décennies après,il paraît incroyable que nous soyons dans une situation similaire,bien que pas complètement.
A l'époque,nous,anarchosyndicalistes,savions déjà que nous serions jamais libres sans exercer,auparavant,le contrôle de la production.Aujourd'hui,une partie de ceux qui s'en autoproclament semble
l'avoir oublié,ils acceptent que la classe travailleuse s'assoupisse en adoptant les mêmes approches que les syndicats institutionnels et,de concert,avec une vaste frange de la cité se laisse entraîner
et dicter sa conduite par les différents "vecteurs d'intoxication" en fonction de leurs intérêts.Et,lorsque sont organisées des grèves patriotiques supportées et financées par l'Administration et les
marchands,quand la lutte populaire est reconduite jusqu'à son atténuation au Parlement via les urnes ou quand ils veulent que tu fasses un choix entre différends chiffons patriotards,c'est que
quelque chose ne tourne pas rond.

Nous ne sommes pas,non plus,convaincus par les arguments de certains anarchistes qui prétendent que nous ne pouvons pas rester à la marge du processus social et politique en cours.Selon nous,
cela signifie une adhésion non critique envers des objectifs qui n'ont absolument rien à voir avec une émancipation des travailleurs,d'autant plus par la simple volonté irréfléchie de "faire quelque
chose". Il faut évaluer et peser dans quelles initiatives concrètes nous devons participer et pourquoi,sans tomber dans le piège du "mouvement pour le mouvement". Dans la CNT Catalunya,malgré
tout cela,les choses sont claires.Nous serons toujours dans la luttes des classes,jamais dans la lutte entre travailleurs pour des motifs patriotiques car ces derniers bénéficient seulement aux gou-
-vernants désireux de couvrir leur relents afin de continuer à profiter de leurs privilèges.

Salutation et révolution sociale.
CNT Catalunya Octobre 2017.


La CNT de Catalogne,à l'air d'avoir les pieds sur terre,ils ne se sont pas laisser embourbés et pollués par ce patriotisme et nationalisme puants,l'autodétermination des peuples est une belle arnaque,
une saloperie inventée de tout pièce par le patronat et la bourgeoisie...à jeter à la poubelle de l'histoire !.

Lutte des classes,oui...collaboration avec les identitaires...non !.
Dernière édition par rastanar le Mar 24 Oct 2017 13:47, édité 2 fois.
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Re: Piège nationaliste en Catalogne

Messagede frigouret le Lun 23 Oct 2017 20:10

Je pense que le droit de sécession est un fondamental de l'anarchisme, et justement il faudrait "deborder" en posant dès maintenant la question de l'indépendance des comarques et des communes catalanes et bien sur pousser le droit de sécession jusqu'à l'individu, ça se serait de l'anarchisme. Seulement voilà vous pataugez dans le marxisme .
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Re: Piège nationaliste en Catalogne

Messagede Pierre-Joseph le Mar 24 Oct 2017 22:55

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Re: Piège nationaliste en Catalogne

Messagede frigouret le Mer 25 Oct 2017 06:59

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Re: Piège nationaliste en Catalogne

Messagede rastanar le Mer 25 Oct 2017 13:04

Et aucune référence à l'abolition des classes,des frontières,des patries et aucun appel à la solidarité des opprimés à travers l'Europe ou le monde,l'étranger qu'on met de côté,il n'existe pas ?,
les temps changent,les mentalités avec elles,les luttes de 1871 de la commune de Paris ne ressemblent pas par exemple à celle des travailleurs de 1936(CNT),on refait l'histoire avec ses erreurs...
C'est être seul avec aucune aide extérieur,ou est le nombre ?...il y en a pas...forcément cela ne peut que conduire qu'à la défaite !...le nationalisme c'est ce que c'est...l'échec permanent !.

Les communes autonomes avec un fonctionnement patriotard,avec sa police,ses milices,ses magistrats,une hiérarchie,une connerie qui ne peut que conduire qu'à l'exclusion,à l'entre soi donc à
un racisme !...En même temps,ce n'est pas la première fois que Fric...ouret fait sa propagande libertarienne :arrow:http://forum.anarchiste.free.fr/viewtopic.php?f=6&t=10084
Bref,il trompe personne !. :mexi:
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Re: Piège nationaliste en Catalogne

Messagede frigouret le Mer 25 Oct 2017 13:22

Vaï cagar a la vigna.
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Re: Piège nationaliste en Catalogne

Messagede leNouveau le Jeu 2 Nov 2017 09:29

Lu sur le blog de Floreal un texte commun de la CNT, SO et CGT
florealanar.wordpress.com



Communiqué commun de la CNT, de la CGT et de Solidaridad obrera sur la situation en Catalogne

30 octobre 2017 par Floréal

Les organisations signataires, agissant sur le territoire national, partagent une même inquiétude quant à la situation en Catalogne, la répression opérée par l’État, la perte de droits et de libertés que cela suppose et va supposer, et la montée d’un nationalisme rance qui apparaît à nouveau dans une grande partie de l’État.
Nous défendons l’émancipation, en Catalogne et dans le monde entier, de toutes les personnes qui travaillent. Dans ce contexte, peut-être est-il nécessaire de rappeler que nous ne comprenons pas le droit à l’autodétermination comme l’entendent les partis et les organisations nationalistes, mais comme le droit à l’autogestion, pour notre classe, sur un territoire déterminé.
Comprise de cette manière, l’autodétermination passe davantage par le contrôle de la production et de la consommation par les travailleurs et les travailleuses, et par une démocratie directe de bas en haut, organisée selon les principes fédéralistes, que par l’établissement d’une nouvelle frontière ou la création d’un nouvel État.
En tant qu’internationalistes, nous pensons que la solidarité entre travailleurs ne doit pas être limitée aux frontières d’un État, raison pour laquelle il nous importe peu de savoir où ces frontières se situent. Ce qui nous paraît vraiment préoccupant, c’est la réaction vécue dans le reste de l’État, avec l’exaltation d’un « espagnolisme » rance, qui rappelle des temps passés, encouragé par les médias et en phase avec la dérive autoritaire du gouvernement, patente depuis l’emprisonnement de personnes ayant appelé à des actes de désobéissance ou avec l’application de l’article 155 de la Constitution. Il ne nous échappe pas que cette poussée nationaliste pose les bases pour de prochaines limitations de droits et de libertés, contre lesquelles nous devons nous prémunir. La honteuse unité des prétendues « forces démocratiques » dans la justification de la répression annonce un sombre panorama pour toutes les futures dissidences. Il semblerait que le régime post-franquiste qui nous gouverne depuis quarante ans resserre les rangs pour assurer sa continuité.
Ce régime, qui a existé et qui existe encore, tant en Catalogne que dans le reste de l’État espagnol, sent que sa propre survie est en jeu. Grandement remis en question et soumis à une profonde crise de légitimité, il observe avec inquiétude l’accumulation des fronts de lutte ouverts. La menace sur l’intégrité territoriale de l’État s’ajoute aux scandales de corruption, au discrédit de la monarchie, à la remise en question des restrictions appliquées à la population, au mécontentement dû à l’esclavagisme au travail qu’ont entraîné les dernières réformes, l’allongement de l’âge du départ à la retraite, la baisse du montant des pensions, etc. Les appels constants à défendre la Constitution doivent être compris comme une alerte pour mettre fin à cette véritable crise existentielle qui tenaille cet Etat. Le danger est que dans ce processus les comportements répressifs comme ceux auxquels on a assisté récemment dans plusieurs villes catalanes deviennent la norme. Ou pire.
Nous ne savons évidemment pas quel sens vont prendre les événements. Nos organisations resteront attentives à ce qui se passe, prêtes à défendre les intérêts des travailleurs. Nous nous opposerons de toutes nos forces à la répression et à la normalisation des comportements ultradroitiers, qui déjà se perçoivent. Nous ne nous laisserons évidemment pas non plus manipuler par les stratégies des partis politiques dont les objectifs nous sont étrangers. Dans le même temps, nous ne cesserons d’appuyer les mobilisations de la classe ouvrière quand celle-ci décidera que le moment est enfin venu de se défaire du diktat des élites politiques et économiques qui depuis trop longtemps gèrent le contrôle du territoire pour servir exclusivement leurs propres intérêts. En tant qu’organisations syndicales de classe, libertaires et combatives, nous serons présents dans la rue, dans les mobilisations, comme nous l’avons montré en de nombreuses occasions, contre la répression, les restrictions des droits et des libertés, et contre la corruption.
Il est possible que la crise en Catalogne soit le coup de grâce pour un modèle d’État qui agonise. Que ce changement s’oriente dans un sens ou dans un autre dépendra de notre capacité, en tant que classe, à faire prendre à ce processus la direction opposée à la répression et à l’essor des nationalismes. Ayons confiance en l’obtention d’un résultat final qui aille vers plus de libertés et de droits, et non le contraire. Nous jouons gros.
Pour les droits et les libertés ! Contre la répression des classes laborieuses !

Confederación general del trabajo, Solidaridad obrera,
Confederación nacional del trabajo.
(Traduction : Floréal Melgar)
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Re: Piège nationaliste en Catalogne

Messagede frigouret le Lun 6 Nov 2017 10:09

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Re: Piège nationaliste en Catalogne

Messagede bajotierra le Lun 6 Nov 2017 22:07

Frigouret ta vidéo de déprimée c'est pour la famille Pujol qui veut gagner des millions ?


Pour le " Communiqué commun de la CNT, de la CGT et de Solidaridad obrera sur la situation en Catalogne" traduit par floréal je me suis interrogé sur cette phrase

Nous défendons l’émancipation, en Catalogne et dans le monde entier, de toutes les personnes qui travaillent.

..

Puis j'ai lu la suite , c'est pénible a lire, de la langue de bois politicienne . En bref il voudraient être dans la rue pour les gentils politicards contre les méchants ..Ils devaient aussi faire un clip . Les Enfoirés pour la Catalogne .
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Re: Piège nationaliste en Catalogne

Messagede frigouret le Mar 7 Nov 2017 08:27

Tu ne vas pas t'en sortir avec des faits divers, il y a des questions de principes derrière cette affaire.
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Re: Piège nationaliste en Catalogne

Messagede bajotierra le Mar 7 Nov 2017 10:27

D 'accord oublions la famille Pujol , les Mas et cie qui tentent de se refaire avec la "République Catalane" , oublions les Catalanistes qui a les entendre sont quasiment victimes d'un génocide postfranquiste, et passons aux principes

A ce sujet Frigouret tu as mis en ligne un texte https://blogs.mediapart.fr/eloi-valat/b ... e-francais
dans lequel on peut lire d'entrée
Dans le conflit douloureux et terrible, qui impose une fois encore à Paris les horreurs du siège et du bombardement, qui fait couler le sang français,


a quoi rastanar a répondu
Et aucune référence à l'abolition des classes,des frontières,des patries et aucun appel à la solidarité des opprimés à travers l'Europe ou le monde,l'étranger qu'on met de côté,il n'existe pas ?,
les temps changent,les mentalités avec elles,les luttes de 1871 de la commune de Paris ne ressemblent pas par exemple à celle des travailleurs de 1936(CNT),on refait l'histoire avec ses erreurs...
C'est être seul avec aucune aide extérieur,ou est le nombre ?...il y en a pas...forcément cela ne peut que conduire qu'à la défaite !...le nationalisme c'est ce que c'est...l'échec permanent !.


Je n'ai rien a rajouter a ça, mais pour toute réponse sur les principes comme tu dis tu as envoyé rastanar chier dans les vignes, bien que ce soit une occupation qui puisse avoir son charme , je ne pense pas que cela puisse tenir lieu de débat de fond .
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Re: Piège nationaliste en Catalogne

Messagede frigouret le Mar 7 Nov 2017 14:13

C'est vrai qu'on a pris des mauvaises habitudes moi et rastanar, tu veux qu'on s'aime rastabichou? Que l'on aille nue parmis les coquelicots et les bleuets ?

Pour les communards c'est un peu comme les catalans , ils cherchent des alliances vastes sur les bases de l'autonomie locale, le vrai federalisme quoi.
8-)
frigouret
 
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