Violence abiotique de l'économie

Violence abiotique de l'économie

Messagede Faubert le Lun 22 Mai 2017 09:15

En France
Cela n'est en rien de l'outrecuidance
Six pour cent de la population
Serait borderline, une autre déjà en préparation
Dans un monde de méchante folie
C'est forcément, du pourcentage, en cela ou ceci
De plus en plus de maladies
C'est physique
C'est psychologique
Sur la nature et la cause de la misère des gens
Trop d'ignorantes et trop d'ignorants
Le capital nous cadenasse
Le capital sur nos vies fait l'impasse
Je vaux tant
Tu vaux tant
Il vaut tant
Donc, tout ce que tu pourras acheter
Donc, tout ce que tu ne pourras pas acheter
Des biens, des loisirs, du sexe, de l'amitié
Moi, je ne vaux rien
Certes, je suis un vaurien
Mais dans un monde sans amour
L'on ne fait justement jamais l'amour
L'on sexe
Même si cela nous vexe
Dans un monde de la rivalité généralisée
Il ne peut y avoir de l'amitié
Tout y est un concours
Tout y est un examen, l'on y court
Et l'on y étouffe comme dans un four !
Il faut toujours payer
Comme avec la médecine non conventionnée
Quand on omet de le signaler
Tout un personnel médical, tiroir-caisse
En kinésithérapie surtout, elle est chère la messe
Les professions médicales sont très à droite
Et même carrément à l'extrême droite
Les visages les plus hypocrites du capital
Tout un secteur tiroir-caisse, libéral
Tout en ce domaine devrait pourtant être gratuit
Et ce dans tous les pays
Cela serait un minimum garanti
Sans aucun papier à fournir ni devoir raconter sa vie
Mais il faut aussi payer
Dans certains pays, pour s'inscrire en faculté
Comme à Londres, 9000 euros pour une année
Aux USA, encore plus grande est la cherté
Et sur des années
De la dette va ainsi s'accumuler
Dette qu'il ne sera plus possible de rembourser
L'éducation marchandise
Au service des patrons et des entreprises
Marchandisation de l'éducation
Conditionnement à la reptation
Violence de l'économie
L'économie de la violence
Violence de l'étude officialisée
L'étude de la violence officialisée
Mais surtout pour s'y intégrer !
Seule l'étude désintéressée
Hors la faculté, hors l'université
Est la véritable étude
Mais partout on l'élude
Et puis de toutes façons
Tout est plagiat, tout est imitation
Au mieux un peu d'amélioration
Comme feu Léonard, oui le Vinci
Oui, surtout lui
Et donc le parachute bien avant lui
Taccola et Valturio furent parmi ses inspirateurs
Du Vinci, surtout pour l'ingénieur
Sans éducation latiniste classique
Cet uraniste fut néanmoins un grand scientifique
Qui sut faire preuve d'opportunisme
Mais de toute vie, comme une sorte d'animisme
Notre monde est une colossale boucherie
Avec toutes les académies de la tuerie
La plus évidente
La plus édifiante
La plus terrifiante
Ainsi, en France, 50.000 ouvriers spécialisés
Dans la boucherie industrialisée
3 millions d'animaux non humains, tués
Et ce tous les jours, en une matinée
Dans des centres d'extermination
1500 ovins, 200 agneaux, 500 cochons !
Et donc, des études réputées supérieures
Pour mieux exploiter les réputés inférieurs
Cela ne dit pas son nom
Elle est si répugnante la réaction
13 millions d'étudiants et étudiantes en 1960
200 millions d'étudiants et étudiantes en 2015
400 millions d'étudiants et étudiantes en 2030
Le capital humain, des futures inégalités
Les études officialisées doivent se rentabiliser
Renforcement du capital
Renforcement du fascisme libéral
Et à bas les étudiants du marché
Et à bas les étudiantes du marché
Toute une fausse conscience entretenue
Mais une future vraie dominance, c'est tout vu
Le marché de l'étude
L'étude du marché
Pour des partenaires industriels
Les nouveaux cadres, ceux et celles
Sur Terre
L'animal humain est le plus venimeux
Il y a pourtant, 200.000 espèces d'animaux venimeux
Comme dans les mers
800 espèces de cônes
Des escargots marins s'abritant dans des cônes
Comme le cône géographe, piqure pas bonne
Pouvant être mortelle pour l'homme
Mais pour du médicament, nouvelle Rome
Cependant, pour le fabriquer
Avant une mise sur le marché
Pendant 12 à 15 ans, il faut l'expérimenter
Avec des millions de dollars dépensés
Ainsi
Il faut toujours dépenser, dépenser
Pour toutes les maladies que le capital peut engendrer !

Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "
Faubert
 
Messages: 667
Inscription: Mar 8 Mar 2016 09:37

Retourner vers Créations personnelles

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 8 invités