Le résultat net (ou bénéfice net ou déficit au sens comptable) d'une entreprise ou d'une entité qui établit une comptabilité est déterminé pour une période donnée (par exemple : l'année calendaire ou sur un exercice de 12 mois). Il est égal à la différence constatée sur cette période entre d'une part, les produits et, d'autre part, les charges (d'exploitation, financières et exceptionnelles) auxquelles s'ajoute l'impôt sur les sociétés. Lorsque le résultat net est négatif : il est appelé déficit ou perte. Lorsque le résultat net est positif il s'agit d'un bénéfice. Dans les sociétés par actions, le résultat net détermine ce qui peut être partagé entre les actionnaires (distribution de dividendes) et l'entreprise (mise en réserve et/ou constitution de provisions).
Proudhon a écrit:Qu'est-ce que le travail? Rien. Que doit-il être? Tout.
Qu'est-ce que le capital? Tout. Que doit-il être? Rien.
Nous avons chassé le dernier de nos rois ; nous avons crié: À bas la monarchie! Vive la République! Mais, vous pouvez m'en croire, si déjà ce doute ne vous est venu, il n'y a en France, il n'y a dans toute l'Europe que quelque princes de moins: la royauté est toujours debout. La royauté subsistera tant que nous l'aurons pas abolie dans son expression à la fois la plus matérielle et la plus abstraite, la royauté de l'or.
L'or est le talisman qui glace la vie dans la société, qui enchaîne la circulation, qui tue le travail et le crédit ; qui constitue tous les hommes dans un esclavage mutuel.
Il faut donc détruire encore cette royauté de l'or ; il faut républicaniser le numéraire, en faisant de chaque produit du travail une monnaie courante.
Qu'on ne s'effraie point par avance. Je ne viens pas reproduire sous une forme rajeunie les vieilles idées de papier-monnaie, monnaie de papier, assignats, billets de banque, etc., etc., tous ces palliatifs connus, éprouvés, décriés depuis longtemps. Ces représentations sur papier, par lesquelles on croit suppléer à l'absence du dieu, ne sont toutes qu'un hommage rendu au métal, une adoration du métal, toujours présent à la pensée, toujours pris pour évaluateur commun des produits. Entre le papier de crédit que je propose, et le papier de banque ou tout autre analogue, il y a aussi loin qu'entre l'idée de crédit, d'après la théorie de la réduction générale des revenus et salaires, et l'idée de crédit d'après la routine des usuriers.
Remontons au principe.
Sous la tyrannie de l'or, le crédit est pour me servir d'une expression du code, unilatéral: c'est-à-dire que le détenteur de l'or peut seul donner crédit; lui-même ne le reçoit pas.
D'après la loi de réciprocité, au contraire, le crédit est bilatéral, tout le monde se faisant réciproquement crédit d'une partie de son travail: de là la double réduction que nous avons faite des prix et des salaires.
Créditer, sous le régime monarchique de l'or, c'est PRÊTER.
Créditer, sous le régime républicain du bon marché, c'est ÉCHANGER.
Entre le papier de crédit que je propose, et le papier de banque ou tout autre analogue, il y a aussi loin qu'entre l'idée de crédit, d'après la théorie de la réduction générale des revenus et salaires, et l'idée de crédit d'après la routine des usuriers.
La monnaie fiduciaire est un instrument financier dont la valeur nominale est supérieure à la valeur intrinsèque : la confiance (fiducia en latin) que lui accorde l'utilisateur comme valeur d'échange, moyen de paiement, et donc comme monnaie, repose sur un principe de garantie défendu par une institution centralisatrice.
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