Bonjour.
Qu'il y ait un principe ?... Ben, quand le directeur d'une asso. parapublique, ancien "gaucho" (???) chie sur la gueule de
tous ses salariés (stagnation de carrière, refus de repos compensatoires légitimes, spoliation de frais dus, négligence des obligations de sécurité, refus de formation individuelle...), conteste les IRP malgré la démonstration catégorique de l'illégalité de son "management" et organise la zizanie dans l'équipe pour avoir la "paix sociale", qu'est-ce donc ???
Ça ne démontre certes pas le
principe philosophique, mais la réalité vue depuis le combat syndical, dans les associations et entreprises, montre bien qu'il y a une lutte permanente des tenants du pouvoir (réel ou fantasmé, d'ailleurs) pour maintenir leur position en évitant par tous les moyens que les salariés fassent valoir leurs droits. Avant d'ailleurs de les rogner sous la pression du chantage.
Les preuves d'une concertation régulière et d'une information précise, rapide et orienté vers l'efficacité managériale m'ont été données maintes fois, aussi. Point de complot là-dedans, juste le constat que ces dirigeants sont organisés en un réseau structuré et pratiquent un syndicalisme pragmatique dont ils dénient le droit aux employés.
Il est particulièrement choquant pour moi qu'ils développent un sentiment d'impunité tel qu'ils osent ne pas se préoccuper d'un quelconque cadre juridique et s'en tiennent à un "Parce que je l'ai décidé, c'est comme ça" qui ne suscite aucune contestation
Le "marché" du travail explique en partie cette abdication généralisée, mais pas que ; le bourrage de crâne politico-médiatique (à la solde des "marchés financiers") y est aussi pour quelque chose, comme le montre d'ailleurs le taux de syndicalisation français, le plus faible d'Europe...
Est-ce que la bonne vieille morale catho. de la "fille aînée de l'église" participerait de ce mouvement de renoncement général, en cultivant la culpabilité individuelle et honteuse (même si injustifiée) ? Ça pourrait expliquer en partie pourquoi disparaît la composante "d'en bas" de la lutte des classes, faute d'organisation et de solidarité... ça pourrait d'ailleurs aussi participer au repli généralisé sur le noyau familial et au retour du "sacré"
Bref, si elle n'émane pas d'une pensée posément réfléchie, de mon point de vue lutte il y a et actuellement elle est particulièrement défavorable au plus grand nombre.
À+