camilleL a écrit:Bruletoncontrat a écrit:L'inégalité biologique homme/femme entraîne des modifications sur le plan social et économique. Il existe des médicaments contre les menstruations douloureuses, des pilules, la péridurale... et ces médicaments nécessitent une fabrication et des formations, sans parler des gynécologues et des sages-femmes. A quoi sert-il à un homme d'aller voir un(e) gynécologue ou une sage-femme au nom de l'égalité ? Création d'universités de médecine avec des spécialités comme la gynécologie, coût des inscriptions, aides économiques parfois, livres ,droits d'auteur... Proposition de la pillule : coût de fabrication, salaires des infirmier(e)s qui les donnent... Donc, ces inégalités homme/femme ont un bien des conséquences économiques et sociales. Mais cette inégalité (1+1=2 mais 1+2 n'est pas égal à 2) ne signifie pas supériorité ou infériorité. Car une inégalité peut avoir des aspects positifs (+) et des aspects négatifs (-), ce qui montre tout l'intérêt de l'étude des antagonismes. Les inconvénients biologique de la grossesse (douleurs, fatigue...) ont des contreparties (savoir qui est la mère, rompre la solitude...).
C'est un résumé volontairement confus de la thèse soutenue par Maria Poumier ( sur le site de E&R )
un extrait de son article titré La pilule à gogosAu temps de sainte Thérèse d’Avila, autre femme fondatrice de dignité, de justice et de progrès pour les femmes, puis au temps de Flora Tristan, le respect des femmes passait par la reconnaissance de leurs droits en tant que personnes, et non pas seulement en tant que mammifères. Au XXIe siècle, avec la généralisation de la contraception, il n’y a plus lieu de protéger les femmes contre trop de maternités, dans nos pays ; mais il est temps de les protéger contre les illusions répandues par les lobbys pharmaceutiques et médicaux : non, la contraception et l’avortement ne sont pas des pratiques anodines sans conséquences, leurs effets secondaires sont de graves pathologies individuelles et collectives, alors que la grossesse et l’enfantement ne sont pas des maladies, mais au contraire la plus rayonnante manifestation de la santé d’une femme ! [3]
Et nous refusons la tyrannie d’une infime minorité, l’infâme lobby LGBT prétendant imposer ses sophismes à tout le peuple, et piétiner à son profit l’art de la perpétuation de l’espèce. Nous, féministes, continuons à penser qu’il faut se battre pour empêcher les hommes de céder à des pentes fatales : autrefois, c’était l’alcoolisme qui menaçait les ménages misérables et mettait les familles en danger. Désormais c’est l’irresponsabilité de l’hédonisme sans frein : les femmes comme les hommes, devraient, selon le « progrès », ne pas plus voir plus loin que leur plaisir, comme les hommes, et traiter les gosses comme des bagages qu’on peut laisser à la consigne.
Nous, les féministes qui en avons vu d’autres, et qui avons triomphé de bien d’autres mauvaises volontés, savons voir la puérilité de ces conduites addictives, incontrôlées ; et comme nous savons apprendre aux enfants à maîtriser leurs caprices, nous allons apprendre aux adultes infantilisés à se reprendre en main, en leur montrant quels pouvoirs tyranniques et bien réels abusent de leur vacuité et de leur faiblesse.
Nous, féministes, sommes épouvantées par la trahison des soi-disant écologistes, incapables de se battre pour faire respecter le principe le plus universel de la nature, celui de la complémentarité des sexes, le degré zéro du bio. L’accès au pouvoir politique les a corrompus jusqu’à la moelle, ils ne sont plus capables de voir les menaces qui pèsent sur l’espèce humaine toute entière, si ses mystérieuses, ancestrales, animales parades amoureuses cessent de faire naître les enfants « au petit bonheur », comme des champignons, comme des dons merveilleux de la nature, au profit de fabricants cyniques et froids.
Je n'ai pas attendu Maria Poumier, que je ne connais pas, pour être hostile à l'égalité homme/femme et pour être favorable à la complémentarité homme/femme. C'était déjà le cas quand j'avais 17 ans. Ensuite, je ne permets pas à Maria Poumier de me représenter d'une manière ou d'une autre. Car même si je peux avoir des points d'accord avec elle, elle a écrit, selon toi : "nous allons apprendre aux adultes infantilisés à se reprendre en main, en leur montrant quels pouvoirs tyranniques et bien réels abusent de leur vacuité et de leur faiblesse". Je ne sais pas ce qu'elle veut évoquer et je ne suis pas lié par ses interprétations et ses craintes. Ensuite, je ne suis pas féministe car je ne sais pas ce que signifie "féministe". Donc, arrêtez de vouloir me lier à des gens que je ne connais pas car je pense pas moi-même. Si vous n'êtes pas capables de penser par vous-mêmes, je n'y peux rien mais vous devez accepter qu'on est pas tous des moutons. L'autogestion commence par la capacité de penser par soi-même.