Voilà, je ne sais pas si c'est le bon endroit, qu'on le mette ou celà semble le plus juste, mais j'aimerai partagé cet extrait de Polybe concernant le divin:
Polybe, Histoire, livre VI, ch. 7, § 56, 6-12, éd. et trad. Pierre Waltz a écrit:
Une des plus grandes supériorités de la constitution romaine, c'est sa conception de la divinité. Une chose qu'on blâme chez les autres hommes, je veux dire la superstition, fait la force de l'empire romain. Cette forme de la religion a pris à Rome, dans la vie privée et publique, l'importance et l'influence les plus considérables qu'on puisse imaginer. Bien des gens pourront s'en étonner ; mais je crois, pour ma part, qu'en développant ce sentiment on songeait surtout au peuple. Dans un Etat qui ne serait composé que de sages, cette précaution ne serait peut-être pas nécessaire ; mais comme toute foule est pleine d'inconstance, de passions déréglées, de colères violentes et irréfléchies, on ne peut la tenir que par la crainte d'êtres invisibles et par toute espèce de fictions. Aussi n'est-ce pas à la légère et sans raison, à mon avis, que les anciens ont répandu parmi le peuple toutes ces idées sur les dieux et ces croyances relatives aux enfers ; c'est plutôt de nos jours qu'on manque de discernement et de prudence en les combattant.