anarchisme et traditions

Espace de débats sur l'anarchisme

Re: anarchisme et traditions

Messagede alcibiade le Sam 5 Jan 2013 11:57

l'anarchisme communautaire est forcément territorial !! les communautés de hippies et de rastas le sont aussi, ainsi que les moines bénédictins ,la Confédération NATIONale du Travail et les Zones d'autonomie temporaire . Tout les nationalistes comme Victor Hugo, Proudhon et Danton ne sont pas forcément des fascistes . Je ne suis pas pour un retour à la bougie je suis pour que tout le monde soit bien ou il est par le biais de l'action directe , et du communisme libertaire . le bonheur est il dans la consomation, la décroissance, la liberté,le bien être issu de la consommation boulimique ou de la création active de son environnement et de son bonheur .???
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Re: anarchisme et traditions

Messagede acratack le Sam 5 Jan 2013 12:09

Il me semble que même si il est évident que l'on est obligé de composé avec les frontières nationales et régionales que nous imposent la bourgeoisie et le capitalisme, Il est quand même nécessaire de ne pas s'en accommoder et de les remettre en question et non de penser notre militance a l'intèrieur de ces barrières. Si des penseurs ont pu penser a l'interieur du nationalisme je ne pense pas que l'idéologie anarchiste soit compatible avec cette vision. Quand au nom CNT et le mot nationale il me semble que l'argument est trop facile et eroné surtout. d'ailleurs on peu voir qu'avec CNT il y a association internationale du travail, avec comme volonté concrète de dépasser les frontières et de les détruires a terme. De même on voit dans l'histoire du signe CNT que sa création a tordu le cou au nationalisme espagnol en incluant le portugal dans la FAI.
Ceux qui se contente de peu ne vont pas loin, s'accomoder de l'idéologie et des pratiques nationalistes n'ammène pas au communisme libertaire.
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Re: anarchisme et traditions

Messagede Protesta le Sam 5 Jan 2013 14:10

l'anarchisme communautaire est forcément territorial !! les communautés de hippies et de rastas le sont aussi, ainsi que les moines bénédictins


Donc selon ta logique, pour vivre dans une société "Anarchiste", il faudrait qu'un petit groupe d'humain sois à l'écart des autres (et cela quelque sois le niveau), pour pouvoir creer une société libertaire en excluant du coup, beaucoup de personne. Ce n'est pas ma vision de la société communiste libertaire que je me fais. La création d'une société communiste libertaire, ne se fait pas à l'écart des autres mais avec tout le monde. Et cela même au niveau international!

la Confédération NATIONale du Travail


Justement même si pour moi aussi le terme National me gêne, et pour compléter ce qu'a dit Acratack, le N de CNT été pour contrer les régionalismes qu'encourageait, la monarchie espagnole de l'époque, et ça avait malgré tout une volonté de dépassé les divisions territoriale et c'était même internationaliste.

le bonheur est il dans la consomation, la décroissance, la liberté,le bien être issu de la consommation boulimique ou de la création active de son environnement et de son bonheur .???


ça c'est de la poesie. Donc le bien être, une vie plus facile c'est de la consommation??
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Re: anarchisme et traditions

Messagede alcibiade le Sam 12 Jan 2013 12:12

Salut quand je parle de territoire il s'agit des quartiers, villages, communes, départements règions , nations, continents Terre . Donc de tout le monde y compris ceux qui veulent se regrouper par affinités comme cela s'est toujours fait . Comme les anars et les écolos le signalent depuis toujours il ne serait y avoir de prospérité globale sans prospérité locale . Aprés ces locales se fédèrent économiquement et politiquement .
Autre chose ce qui me parait important d'analyser c'est les possibles dégénerscence des projets novateurs . le christianisme, le communisme et le républicanisme ont dégénéré vers la corruption et l'abus de pouvoir . Qui dit que l'anarchisme le catharisme ou autres croyances n'ayant pas controlé un pays ou une communnauté durant longtemps ne dégèneront pas comme d'autres croyances révolutionnaire ??? L'éducation participative et la démocratie participative sont il me semble les seuls moyens de combattre ce phénomène de dégénérescenc politique . Les anars ont beaucoup d'égos et ils aiment se quereller au nom de la liberté de penser différemment . Cependant les groupes ayant combattu l'égo comme les religieux monastiques ont aussi avec le temps eut de fortes disproportion de traitement à l'interieur de leur monastère . La recherche du bien commun est affaire d'intelligence collective sans cela point d'avenir radieux .
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Re: anarchisme et traditions

Messagede alcibiade le Ven 22 Fév 2013 17:36

Mardi soir 8 janvier, à 20h45, ne manquez pas, sur France 3, Le Grand Georges, un film de François Marthouret. Moment trop ignoré de la mémoire française, l’histoire de vie qu’il nous remémore est de celles qui, par leur modeste grandeur, sauvent l’espérance pour demain.

C’est l’histoire d’un héros intensément tragique, premier maquisard de France et, pour ce fait même, mauvaise conscience brûlan...te pour tous ceux qui, en 1940, accompagnèrent l’abaissement national, entre petits calculs et grandes hontes. Il se nommait Georges Guingouin (1913-2005), était instituteur de métier et communiste d’engagement, et il fut l’initiateur, le chef et l’âme du plus grand maquis de la Résistance, celui du Limousin. Guingouin dit « Lou Grand », le seul civil que j’aie jamais appelé avec déférence « Mon colonel »…

Compagnon de la Libération, ce libérateur de Limoges en sera brièvement maire de 1945 à 1947, avant d’être détrôné par l’ancien maire socialiste d’avant-guerre qui, en 1940, avait voté les pleins pouvoirs à Pétain. Tandis que les notables qui avaient accepté la collaboration prenaient leur revanche sur le résistant du premier jour, la direction du PCF lâchait sans ménagement le militant au franc parler qui avait critiqué son attentisme militaire de 1940-1941, puis son attentisme social de 1945-1946.

Déchu, Guingouin allait alors connaître une épreuve terrible, dans une inversion des rôles à perdre tout repère : arrêté en 1953 pour des crimes supposément commis par des maquisards incontrôlés, ce héros de la Résistance se retrouvera face à des gendarmes, à des policiers et à des juges qui avaient servi, sans mot dire voire avec zèle, le régime de Vichy. Humilié, calomnié, battu à mort par ses geôliers, oublié de presque tous sauf de ses proches camarades, il obtiendra un non-lieu six ans plus tard, en 1959, l’avocat général allant jusqu’à prendre sa défense en s’étonnant que des poursuites aient pu être engagées.

C’est cette histoire que raconte le film de François Marthouret, écrit par Patrick Rotman et produit par Michel Rotman. Celle d’un victorieux vaincu ou d’un vaincu victorieux, comme l’on voudra, c’est-à-dire d’un homme dont le ressort n’était pas de l’ordre du pouvoir mais de celui de l’idéal. L’un de ces imprudents qui, devant l’événement, ses défis et ses paris, choisissent d’inventer le chemin inconnu que leur dicte leur conscience plutôt que d’arpenter les routes trop fréquentées des calculs, des renoncements et des carrières.

Dans une lettre à l’auteur de Ces chefs de Maquis qui gênaient, l’un des rares livres qui s’est efforcé de retracer son calvaire, Georges Guingouin constatait sans amertume et avec stoïcisme cette défaite qui grandissait ses victoires : « La philosophie de l’Histoire m’a appris que les précurseurs ont toujours tort et que les guerres de libération nationales, menées exclusivement par des volontaires, sont les plus cruelles qu’aient à subir les nations. Le sacrifice de leurs meilleurs fils atteint irrémédiablement la fibre morale des peuples et, l’épreuve passée, c’est le temps des habiles et la revanche de ceux qui manquèrent de courage. Le temps de la décadence morale succède au temps où l’homme s’élève face à l’événement. »

La bonne action de Marthouret et des frères Rotman souligne les longs et lourds silences du cinéma et de la télévision françaises sur ces histoires de vie qui dérangent les idéologies consensuelles d’une histoire officielle, antiquaire et muséale, figée dans le refus de regarder en face tout passé qui bousculerait le présent. Dans d’autres nations, notamment les Etats-Unis qui ont fait du cinéma leur roman national, l’extraordinaire saga de Guingouin aurait déjà donné lieu à des dizaines de récits, films et séries. Cet oubli est enfin réparé, fût-ce dans les limites financières d’une fiction télévisée, avec un souci de rigueur et d’honnêteté que le réalisateur, éminent comédien lui-même, explique fort bien dans la vidéo ci-dessous, venue du Limousin où le film fut tourné.
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Re: anarchisme et traditions

Messagede alcibiade le Ven 22 Fév 2013 17:43

Salut le cas Guingouin est significatif de ces héros positifs et populaires qui se sont faits calomniés et détruire par les résistants-révolutionnaires de la 25° heure . Souvent les courageux et les plus idéalistes sont à l'origine de nombreuses choses qui dégènèrent par la suite . Qui a la solution ?????? :idea:
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Re: anarchisme et traditions

Messagede Lehning le Sam 23 Fév 2013 00:44

Bonsoir !

Voui... enfin... Je pense qu'il n'est pas de bon aloi non + de mystifier Guingouin outre mesure... Il n'a jamais été anar et n'oublions pas, outre son rôle de maquisard exemplaire, qu'il a été ensuite un z'élu de la ville de Limoges^^

Salutations Anarchistes !
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Re: anarchisme et traditions

Messagede alcibiade le Mer 6 Mar 2013 12:54

Salut , je ne mythifie pas Guigouin, je signale que c'était quelqu'un de bien, et même s'il s'est fait élire il vaut mieux des personnes comme lui à la direction des affaires que des socialistes collabos ou des communistes staliniens et collabos au début de l'invasion . Qui plus est le programme du Conseil nationnal de la Résistance préconise la cogestion et le droit de véto pour les ouvriers ainsi que le démantellement des grands truts industriels francais ainsi que de nombreuses avancées sociales; programmes qui s'est fait démanteler par le retour des partis qui ont réinstaller la corruption et le capitalisme sauvage dans ce pays . Il aurait fallu mille Guingouin et la France serait en meilleur état . Au lieu de cela on vomit (même certains anars sectaires et bornés) sur les héros du peuple et de la liberté de peur que le peuple et la liberté virent à terme tout ces ennemis . Ce pays est maso il idolatre les collabos,les traitres et les déserteurs comme De Gaule, Thorez , Mitterand... et insulte ou dénigre les vrais résistants de peur que ceux ci remettent en cause le capitalisme et la démocratie représentative bordèlique et nécrosée. Salutations anarchistes .
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Re: anarchisme et traditions

Messagede alcibiade le Ven 8 Mar 2013 12:03

Salut voici une socèté matriarcale survivante :
La société Matrilinéaire des "Moso" au bord du lac Lugu, Yunnan
Une société faite de femmes, aux confins du Yunnan, à la frontière du Sichuan
• Franck Jeannet de Chaleix
Les Moso sont une ethnie du sud-ouest de la Chine, dans la province du Yunnan, sur les contreforts de l’Himalaya. Cette petite ethnie de 30 000 habitants encore peu connue préserve à travers les âges des traditions et des rites particuliers. C’est une des rares sociétés matriarcales encore en état dans le monde.

Les mères sont les piliers de la société. Seule l’ascendance féminine est prise en compte et la transmission du nom comme des biens est exclusivement féminine. La notion de père est inexistante. Les hommes et les femmes ne vivent pas en couple mais chacun dans sa famille d’origine. Plusieurs fois par an, l’homme va rejoindre pour quelques jours la mère et sa compagne attitrée. Plus l’homme vient de loin, plus le prestige de la femme est grand. Sans que cela soit ressenti comme de la légèreté sexuelle et tout en observant strictement le tabou de l’inceste, en particulier entre frère et soeur, les liaisons se nouent et se dénouent sans aucune contrainte sociale. Sans mariage ni infidélité, cette société exclut si radicalement la possession que la jalousie en devient honteuse.

Les hommes sont dispensés de travail et vaquent en groupe à leurs occupations voire à leur inactivité. De temps à autres, ils aménagent les maisons, les réparent ou en construisent d’autres. Les femmes en groupe assurent l’essentiel du travail pour la subsistance quotidienne. A la tombée de la nuit, les hommes les rejoignent : ils se présentent sous la fenêtre de la jeune femme dont ils espèrent les faveurs. Celle-ci en choisit un avec lequel elle va passer la nuit. Chaque soir elle peut si elle le souhaite, se choisir un partenaire différent. L’homme écarté par une jeune femme s’empresse d’aller rejoindre une autre jeune femme jusqu’à en trouver une qui l’accepte. Rapidement les couples se sont formés et durant la nuit, ils doivent conduire leurs ébats avec discrétion sans déranger la maisonnée.

Les enfants sont élevés par les oncles de la mère qui remplacent le père et ils ont de l’affection pour eux comme un père. Les femmes sont fières de leur position sociale et en riant, expliquent que les hommes dans la journée doivent se reposer pour être plus vaillant dans leur lit la nuit durant. Elles tiennent aujourd’hui toujours au maintien de ce mode de vie car elles estiment ne vivre avec leur compagnon que des moments d’amour et de sentiments partagés sans qu’aucune dispute ne vienne détruire ou perturber cette relation. Les aspects matériels, les questions de propriété, les aspects de l’éducation des enfants, tous les sujets sur lesquels tous les couples vivants ensemble vont se quereller tôt ou tard, n’existent pas pour les amoureux du peuple Moso. Ils s’aiment sans contrainte. Il n’y a pas de mariage arrangé ou pire, forcé. Ils se sont choisis et lorsque l’homme se languit de sa compagne, il va la voir.

La mère est chef de famille. Âgée, elle va préparer une de ses filles à sa succession. Il n’y a pas de partage du patrimoine à sa mort. La propriété communautaire reste la même de générations en générations et la famille, une fois sa subsistance assurée, ne fait pas d’effort pour l’agrandir au détriment d’autres familles ou embellir son patrimoine avec des oeuvres richement décorées. Il y aurait même un certain dédain ou une paresse pour ne pas améliorer la circulation de l’eau potable, installer un minimum de confort pratique et hygiénique.


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Comme les images racontent toujours quelque chose, de les accompagner d’un excellent livre c’est mieux, celui de Christine Mathieu et Yang Erche Namu, qui raconte la vie d’une jeune moso. La traduction en français de ce best seller en anglais va vous faire découvrir un monde étonnant.

- A découvrir aussi cette sélection :
La Migration : légende de la genèse des Naxi Moso, Ed. You Feng.
La mythologie du matriarcat, Philippe Bourgeaud avec Nicole Durisch, Antje Kolde et Grégoire Sommer, Ed. Droz.
Chine : peuples et civilisation, Pierre Gentelle, Éd. La Découverte, coll. Les dossiers de l’état du monde © jeannet.
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Re: anarchisme et traditions

Messagede alcibiade le Ven 15 Mar 2013 17:58

Salut, les traditions révolutionnaires ont aussi un coté religieux-sacré concommitant avec l'histoire et la culture des peuples. Dont la plupart ont maintenu un fond religieux-païen . J'appelle le "coté religieux" cet aptitude que certains peuples et leaders de sacraliser des sujets ou des thèmes relativement simples . En Amérique du sud et du nord c'est flagrant presque tout est lié à une divinité récente ou ancienne. De nombreux révolutionnaires sociaux et nationnalistes avaient dans leur rang des adeptes de nombreuses bondieuseries nottemment les zapatistes mexicains qui voulaient des terres pour Tous , la liberté et le fait de croire librement à leur dieu ( dieux précolombiens, notre dame de guadalupe ...) . Les insurrections mysticos révolutionnaires sont extrèmement nombreuses dans les amériques et en Afrique. Les Jésuites au 16°et aprés ont crée des communautés d'Indien en Argentine, Uruguay, Pérou.. pour contrer les grands propriètaires esclavagistes de l'époque ils préconisaient un certain communiste chrétien et un enseignement utilitaire, militaire et chrétien des Indiens . On a même parlé de république Garani et d'autres dans ces contrées .Quelque temps plus tard les Jésuites se sont faits chassés de France, d'Espagne et du Portugal pour leur magouilles excessives en Europe et leur communisme révolutionnaire dans les Amériques.
Pour un laïque ou un superstitieux un sauveur ou un révolutionnaire est souvent une personne sacrée voire magique . D'ailleurs Lénine a son mausolée comme Chavez, Ché guévara a une chapelle dans un village ou l'armée l'a arrèté, Auguste comte et Renan les positivistes ont des églises au Brésil . Les exemples de communisme religieux sont lègions et sont officiellement à la fondation doctrinale de toutes les religions . Bref pensées magiques et pensées rationnelles un seul et même objectif pour les purs : la Révolution mondale communiste libertaire . Salutations anarchistes .
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Re: anarchisme et traditions

Messagede alcibiade le Sam 30 Mar 2013 12:18

Salut de tout temps les révolutionnaires se sont réunis pour faire le point et tracer des perspectives . Hier St ymier aujourdhui Tunis demain ?? Avec l'echec économique des islamistes aprés les révolutions maghrèbines l'échec des gauches et des droites en Europe il est positif que les représentants et acteurs des luttes mondiales se rencontrent . Salutations anarchistes . :drapA:

Altermondialisme : le Forum social
Mardi 26 mars 2013

Le Forum social mondial a lieu en ce moment du 26 au 30 mars 2013 à Tunis, en Tunisie. Site officiel de l’événement : www.fsm2013.org/fr
Des rencontres régionales ou thématiques ont déjà eu auparavant, notamment un Forum Social Urbain à Naples, en Italie, du 3 au 7 septembre 2012 et un Forum social thématique "La Méditerranée débarrassée des armes nucléaires" le 9 mars à Marseille, organisé par ICAN France (Campagne Internationale pour l’Abolition des armes nucléaires).
Des forums thématiques ont aussi lieu à Tunis même, comme le Forum Mondial Sciences et Démocratie (FMSD) du 23 au 25 mars 2013 (voir le programme ici). Le 3ème Forum Mondial des Médias Libres (FMML) quant à lui, du 24 au 30 mars, accompagnera le Forum social mondial dont il couvrira les activités, tout en développant ses problématiques propres.
Enfin, la modalité "Forum étendu" permet d’organiser des activités concrètes ailleurs qu’à Tunis et / ou de suivre ou participer au FSM via Internet.



Sommaire de cet article
Introduction aux Forums sociaux mondiaux
La chronologie des Forums sociaux mondiaux
Forum social mondial à Tunis, du 26 au 30 mars 2013
Forum social mondial à Dakar, université Cheikh Anta Diop, du 6 au 11 février 2011
Le Forum social mondial de 2009 à Belem au Brésil
Ressources documentaires
Introduction aux Forums sociaux mondiaux
Genèse du FSM
Héritière du tiers-mondisme, de mouvements chrétiens, notamment latino-américains, des rassemblements de la société civile lors de conférences internationales (ainsi le Forum des ONG lors de la Conférence de Rio sur l’environnement et le développement en 1992), la mouvance dite « anti » puis « alter-mondialiste » rassemble des ONG, mouvements sociaux, syndicats… Son slogan, « un autre monde est possible » ou « d’autres mondes sont possibles » répond au « TINA » (there is no alternative) du capitalisme. Le mouvement s’étend maintenant dans les différents continents et les forums sociaux nationaux ou continentaux se multiplient.

Le Forum social mondial est l’un des moyens d’expression de la mouvance altermondialiste. Après la mobilisation de la société civile contre l’OMC en 1999 à Seattle, exprimant le refus de l’ordre économique néo-libéral porté par les institutions financières internationales, le FSM est une initiative d’associations, de mouvements et syndicats brésiliens. Il est né à Porto Alegre en 2001, où le premier FSM rassemble 20 000 participant-es, en contre-point au forum économique de Davos.

Mode d’organisation
La charte du Forum social en fait un espace réservé à la société civile (associations, mouvements sociaux, syndicats, organisations de femmes, de paysans, universitaires, medias alternatifs...), sans gouvernements ni partis politiques, basé sur des valeurs de diversité, de créativité, de non-hiérarchie.

Article 1 de la charte : « Le Forum Social mondial est un espace de rencontre ouvert visant à approfondir la réflexion, le débat d’idées démocratique, la formulation de propositions, l’échange en toute liberté d’expériences, et l’articulation en vue d’actions efficaces ».

Réunissant plus de cent organisations, un Conseil international définit les orientations générales. Il n’y a ni porte-parole, ni déclaration finale. Les milliers de séminaires et d’activités des forums sociaux sont proposés et auto-gérés par les participant-es.

Le conseil international du FSM comporte environ 150 organisations. Il n’est pas habilité à parler au nom du FSM ni à prendre des décisions politiques. Il a été traversé il y a quelques années par un débat entre ceux qui veulent garder la vocation de forum de rencontre, débat, élaboration d’alliances, et d’autres qui estiment urgent que le FSM devienne un acteur politique, avec un programme.

Un comité d’organisation est chargé de la logistique du Forum, du respect des principes, de la méthodologie, de la consultation et de la mobilisation de l’ensemble des acteurs. Il comporte différentes commissions : communication, mobilisation, finances, méthodologie, sécurité, santé, diasporas, genre (égalité femmes-hommes), jeunesse, culture.

Forums régionaux, forums thématiques, forums sociaux d’acteurs...
Le FSM essaime en forums sociaux continentaux (Forum social européen, Forum social de l’Arc Atlantique en Afrique, Forum social des Amériques...), nationaux, régionaux (Forum social européen, américain, africain, maghrébin..), locaux, thématiques (Forum Sciences et démocratie, Forum mondial sur théologie et libération), Forum social urbain, forum social de l’éducation, de la souveraineté alimentaire, et forum sociaux d’acteurs (forum des autorités locales pour l’inclusion sociale, forum ou assemblée mondiale des migrants…).

Le mouvement altermondialiste et le forum social, pour se développer, utilisent pleinement les technologies de l’information et de la communication : ainsi le site du "forum social étendu"" permet de recenser toutes les activités qui se déroulent dans le monde en même temps que le Forum social, avec des temps d’interconnexion par voie de vidéo ou audioconférence, tchat, etc.

L’organisation du FSM est soutenue financièrement notamment par des Fondations d’Europe du Nord et par des ONG. Lire l’article d’’analyse du financement du FSM sur Bastamag

La chronologie des Forums sociaux mondiaux
Le Forum social mondial prend de l’ampleur et s’enracine dans tous les continents : après Porto Alegre en 2001, 2002, 2003, il se tient en Inde à Mumbai en 2004, puis se déconcentre simultanément à Bamako (Mali), Karachi (Pakistan) et Caracas (Vénézuela) en 2006, pour se recentrer à Nairobi en 2007. En janvier 2008, le forum social mondial s’est tenu pendant le Forum économique de Davos (24 à 28 janvier 2008). Il a eu pour particularité de se dérouler sous forme d’événements organisés librement partout dans le monde, avec une journée particulière de mobilisation le 26 janvier. En 2009, le FSM s’est tenu à Belem, au Brésil dans l’Etat de Pará, du 27 janvier au 1er février.
En 2010, pour les dix ans du FSM, c’était de nouveau un forum simultané sur les différents continents et des actions dans le monde durant toute l’année, précédées par une Assemblée des mouvements sociaux (AMS) à Sao Paulo au Brésil du 21 au 23 janvier.
En 2011 le Forum social mondial a eu lieu sur le continent africain, à Dakar au Sénégal, du 6 au 11 février.
Le prochain Forum social mondial aura lieu à Tunis, du 26 au 30 mars 2013, conformément à la décision du Conseil International à Paris et confirmée à Monastir (Tunisie) en juillet 2012.

Forum social mondial à Tunis, du 26 au 30 mars 2013
Le Secrétariat Tunisien du Forum Social Mondial 2013 est constitué de l’UGTT, du FTDES, de la LTDH, de l’ATFD, de Raid-Attac, de l’Union des Diplômés chômeurs, de l’AFTURD, du CNLT et le barreau de Tunisie. Le Secrétariat Tunisien du FSM 2013 a mis en place des commissions et présenté le planning :
15 octobre 2012 : lancement du site du FSM 2013 et du processus d’enregistrement des organisations et d’ouverture des propositions d’activités
1er décembre 2012 : clôture de la phase de propositions d’activités et publication des propositions avec les coordonnées des contacts
2 au 15 décembre 2012 : phase de regroupement des activités
16 janvier à 31 janvier 2013 : enregistrement des demandes d’assemblées de convergence et affectation des espaces
1er février à 28 février : élaboration du programme final, traduction dans les langues véhiculaires du FSM,
1er mars au 20 mars 2013 : mise en place logistique, impression du
26 à 30 mars : déroulement du FSM 2013
30 mars 2013 : manifestation de clôture
31 mars au 1er avril 2013 : réunion du Conseil International du FSM à Tunis.

Enregistrement au FSM 2013

Axes thématiques du FSM 2013
1- Pour un approfondissement radical des processus révolutionnaires et de décolonisation au sud et au nord par l’épanouissement de nouvelles expressions sociales contre les dictatures politiques et celles des marchés, et pour le rétablissement des droits des peuples à disposer d’eux mêmes et de leur souveraineté sur leurs ressources et leur destinée.

2- Pour un monde débarrassé de toute hégémonie et de toute domination impérialiste exercée par le biais de la dette et du libre échange comme outil d’appauvrissement, d’appropriation des richesses et de soumissions des peuples, des sociétés transnationales et du capital financier, de l’oppression patriarcale et des inégalités systémiques, et par des politiques sociales néolibérales comme machines de guerre contre les peuples.

3- Pour la construction de nouveaux universalismes - comme réponse à la crise civilisationnelle et à la marchandisation de la vie -, fondée sur la justice environnementale et l’accès universel et durable de l’humanité aux biens communs, la préservation de la planète comme source de vie, en particulier de la terre, de l’eau, des forêts, des sources d’énergie renouvelable et de la biodiversité, le respect des droits des peuples indigènes, natifs, originaux, autochtones, et des diasporas, de leurs cultures, identités, territoires, langages et savoirs.

4- Pour une société humaine fondée sur les principes et les valeurs de dignité, de diversité, de justice, d’égalité entre tous les êtres humains, indépendamment des genres, des cultures, de l’âge, des incapacités, des croyances religieuses et sur le respect des droits individuels et collectifs, civils et politiques, économiques, sociaux, culturels et environnementaux ; et pour l’élimination de toutes les formes d’oppression et de discrimination basées sur le racisme, la xénophobie, les systèmes de castes, l’orientation sexuelle et autres.

5- Pour la liberté de circulation et d’établissement de toutes et de tous, plus particulièrement des migrants et des chercheurs d’asile, des personnes victimes du trafic humain, des réfugiés, des peuples indigènes, originaires, autochtones, traditionnels et natifs, des minorités, des peuples sous occupation, des peuples en situation de guerre et conflits et pour le respect de leurs droits civils, politiques, économiques, sociaux, culturels et environnementaux.

6- Pour la justice cognitive : Pour le droit inaliénable des peuples au patrimoine culturel de l’humanité, pour la décolonisation de la pensée et la démocratisation des savoirs, des cultures, de la communication et des technologies ; et pour la fin des savoirs hégémoniques et de la privatisation des savoirs et des technologies, et pour un changement fondamental du système des droits de la propriété intellectuelle et de la recherche scientifique.

7- Pour la construction de processus démocratique d’intégration et d’unions entre les peuples pour la réalisation de leur aspirations à la dignité et au mieux-être, et qui soient des réponses aux stratégies de division et d’hégémonie, et pour la généralisation des pratiques et des formes de solidarité qui renforcent la coopération entre les peuples.

8- Pour un monde en paix débarrassé de la guerre comme instrument de domination économique, politique et culturelle, des bases militaires et des armes nucléaires, et respectant les droits des peuples à disposer d’eux-mêmes et de leurs ressources, et protégeant les peuples vivant sur des territoires occupés, sans états ou en situation de conflit.

9- Pour un monde démocratique garantissant, sans discrimination aucune, la participation de toutes et de tous à la vie et aux décisions politiques et économiques à tous les niveaux, local, national et international, dans le cadre d’institutions et de modèle de gouvernance réellement démocratiques, y compris du système des Nations Unies et des institutions financières internationales

10- Pour la construction d’alternatives au capitalisme et à la mondialisation néolibérale régulées sur la base des principes de coopération, de justice fiscale et de redistribution internationale des richesses, centrées sur les besoins fondamentaux des peuples, mettant en avant de nouvelles manières de produire, de consommer et d’échanger, utilisant des énergies non nucléaires renouvelables, et interdisant les paradis fiscaux

11- L’avenir du Forum : pour une réflexion collective sur les mouvements sociaux, le sens des nouvelles luttes ainsi que sur le processus du Forum Social Mondial lui même, les perspectives et stratégies pour l’avenir, afin de garantir la réalisation effective d’un autre monde possible et urgent pour tous et toutes.





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Re: anarchisme et traditions

Messagede alcibiade le Sam 30 Mar 2013 12:45

Le Coeur et la Raison, souvent les activistes se divisent en ces 2 entités . Les uns Rationnalistes expliquent en tout sens avec leur cerveau gauche le bien fondé "INELUCTBLE et VERIDIQUE" de leur thèses . Les autres avec leur cerveau droit expliquent en tout sens que le coeur, l'enthousiasme, l'harmonie universelle , l'absolu ..doivent être rechercher par l'action et l'écoute de soi . Parfois il y a des philosophes qui font la synthèse. Sinon en général ils ne s'aiment guère ... Il existe une 3°option qui consite à s'inspirer des méthodes , groupes, territoires qui fonctionnent correctement . C'est le pragmatisme qui n'a que faire des considérations métaphysiques divers.
En Science en politique et en religion ces divergences sont flagrantes . Mais dans tout les cas il me semble que les individus et les peuples étaient prédisposés à une ou plusieurs de ces options . Les fanatiques sont des personnes sans coeur qui surexploitent leur coté rationnel en vue du Bien Suprème quitte à commettre des absurdités vis à vis de ce même Bien Suprème. En fouettant et en coupant les membres des voleurs des violeurs et des alcoliques les fanatiques croient sincèrement que cela va faire regresser le mal sur terre ! A l'inverse en tolérant tout et n'importequoi les idéalistes laxistes croient que l'humanité va s'améliorer !
Les communistes chinois actuels croient que parcequ'ils sont devenus la 1° puissance économique mondiale ils font honneur au Communisme, à la race chinoise . Ils ont utilisé le pragmatisme dans le but d'être les plus riches du monde tout en restant politiquement et symboliquement communiste . Alors que l'on peut aussi pragmatiquement les traiter de fascistes et d'esclavagistes . Pareil pour les religions de fanatiques qui imposent l'enfer à leur concitoyens .
Salutations anarchistes .
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Re: anarchisme et traditions

Messagede alcibiade le Mer 22 Mai 2013 13:16

Bonjour, j'ai lu sur ce forum que la librairie Publico allait mal et qu'elle lançait une souscription dixit Vroum !!! Plusieurs autres topics parlent de la CNT Vignoles qui scissionne voire qui implose dixit Baboeuf !!! je constate donc avec tristesse que le mouvement anar est moribond et que ça empire . Même si le mouvement anar est de l'avis de beaucoup moribond depuis la guerre 14 ; il n'empèche ke la culture de certains anars francais est parfois délirante . Certains sur ce forum et ailleurs s'empaillent à l'infini sur les différences entre l'anarchosyndicalisme, le syndicalisme révolutionnnaire, le communisme libertaire, l'individualisme, le plateformisme, la lutte des classes, le bien fondé ou non des expériences municipales libertaires comme Marinaleda en Andalousie ou Ventadour dans le Doubs et ailleurs, ainsi qu' une multitude d'initiatives positives et participatives en France et dans le monde . Bref c'est du délire de type théologique et cérébraliste . qui empèche la synergie des camarades puis l'action de masse révolutionnaire qui en aurait découlé . Car si les anars ne sont pas capables de s'entendre à plus de 100 comment pourraient ils faire la révolution mondiale à plus de 6 milliards !!??
Heureusement les anars constructivistes sont bien présents dans le mouvement écolo-alternatif-régionnaliste-artistique et coopératif . Les anars constructivistes sont sous représentés chez les anars organisés car ils n'ont pas le temps d'assister à des réunions ou bien souvent on brasse du vide et des conflits internes .
Salutations anarchistes .
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Re: anarchisme et traditions

Messagede alcibiade le Jeu 6 Juin 2013 13:23

Salut voici une émission télé qui parle de la commune andalouse de Marinaleda et qui lutte depuis 30 ans pour la prospérité dans la liberté . Il y a des assemblées populaires , de l'auto construction, des coopératives autogèrées . Que mil marinaleda s'épanouissent et l'anarchisme mondial se portera mieux .
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... kLbnLpHl-8
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Re: anarchisme et traditions

Messagede alcibiade le Jeu 6 Juin 2013 18:26

Voici un texte de Engels sur les Iroquois et leur organisation , Benjamin Franklin et Jefferson se sont inspirés de ces Indiens et de leur organisation pour rédiger une partie de la constitution US.

Friedrich Engels, dans L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat – Friedrich Engels décrit la société matriarcale iroquoise comme la réalisation de l’idéal marxiste : une société sans état, sans banque, sans classes, sans forces de l’ordre, sans juges, sans prisons, sans pauvres, égalitaire, féministe, anarchiste…

« Et avec toute son ingénuité et sa simplicité, quelle admirable constitution que cette organisation gentilice! Sans soldats, gendarmes ni policiers, sans noblesse, sans rois ni gouverneurs, sans préfets ni juges, sans prisons, sans procès, tout va son train régulier. Toutes les querelles et toutes les disputes sont tranchées par la collectivité de ceux que cela concerne, la gens ou la tribu, ou les différentes gentes entre elles, – c’est seulement comme moyen extrême, et rarement appliqué, qu’intervient la menace de vendetta, dont notre peine de mort n’est d’ailleurs que la forme civilisée, nantie de tous les avantages et de tous les inconvénients de la civilisation. Bien que les affaires communes soient en nombre beaucoup plus grand que de nos jours, – l’économie domestique est commune et communiste dans une série de familles, le sol est propriété de la tribu, seuls les petits jardins sont assignés provisoirement aux ménages, – on n’a quand même nul besoin de notre appareil administratif, vaste et compliqué. Les intéressés décident et, dans la plupart des cas, un usage séculaire a tout réglé préalablement. Il ne peut y avoir de pauvres et de nécessiteux – l’économie domestique communiste et la gens connaissent leurs obligations envers les vieillards, les malades, les invalides de guerre. Tous sont égaux et libres – y compris les femmes. Il n’y a pas encore place pour des esclaves, pas plus qu’en général pour l’asservissement de tribus étrangères. Quand les Iroquois, vers 1651, eurent vaincu les Ériés et la « Nation neutre », ils leur offrirent d’entrer avec des droits égaux dans la confédération; c’est seulement quand les vaincus s’y refusèrent qu’ils furent chassés de leur territoire. Et quels hommes, quelles femmes produit une pareille société, tous les Blancs qui connurent des Indiens non corrompus en témoignent par leur admiration pour la dignité personnelle, la droiture, la force de caractère et la vaillance de ces barbares.

Quant à cette bravoure, l’Afrique nous en a fourni des exemples tout récents. Les Zoulous, il y a quelques années, les Nubiens, – deux tribus chez lesquelles les institutions gentilices ne sont pas encore mortes -, ont fait, il y a quelques mois, ce que ne peut faire aucune armée européenne. Armés seulement de lances et de javelots, sans armes à feu, sous la pluie de balles des fusils à tir rapide de l’infanterie britannique – reconnue la première du monde dans la bataille rangée -, ils se sont avancés jusqu’à ses baïonnettes et l’ont plus d’une fois bousculée et même repoussée, malgré l’énorme disproportion des armes, et bien qu’ils ignorent le service militaire et ne sachent pas ce que c’est que faire l’exercice. Ce qu’ils peuvent endurer et accomplir, les Anglais eux-mêmes en témoignent lorsqu’ils se plaignent qu’un Cafre puisse, en vingt-quatre heures, parcourir plus vite qu’un cheval un plus long chemin; le plus petit muscle fait saillie, dur et tendu comme une lanière de fouet, dit un peintre anglais.

(allusion à l’héroïque résistance que les Zoulous opposèrent en 1879 et les Nubiens en 1881-1883 aux armées de l’Empire britannique)

Voilà ce qu’étaient les hommes et la société humaine, avant que s’effectuât la division en différentes classes. Et si nous comparons leur situation à celle de l’immense majorité des civilisés de nos jours, la distance est énorme entre le prolétaire ou le petit paysan d’aujourd’hui et l’ancien membre libre de la gens. » - L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat – Friedrich Engels
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Re: anarchisme et traditions

Messagede alcibiade le Jeu 27 Juin 2013 13:25

Samedi 25 mai 2013

Au sud du Botswana, une communauté bushman est menacée d'expulsion imminente pour faire place à un couloir biologique.
© Stephen Corry/Survival

Survival International a reçu des informations inquiétantes concernant l’expulsion imminente de plusieurs centaines de Bushmen du sud du Botswana pour faire place à un corridor biologique.

Le gouvernement local aurait annoncé à la communauté bushman de Ranyane que des camions arriveraient lundi prochain pour les expulser du territoire qu’ils habitent depuis des générations et que leurs maisons seraient détruites.

Le territoire de ces Bushmen se situe au cœur du projet d’un corridor biologique que l’organisation américaine Conservation International, dont l’un des membres du conseil d’administration est le président botswanais Ian Khama, et le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) avaient préparé depuis de nombreuses années. Ce territoire qui se trouve entre la Réserve du Kalahari central (CKGR) et le Parc transfrontalier de Kgalagadi est également habité par des colons et des fermiers.

Survival International s’est adressée au président Khama, à Conservation International, à l’Ambassadeur français au Botswana et au FFEM pour leur exprimer sa vive opposition à l’expulsion planifiée de la communauté bushman.

Un Bushman a déclaré à Survival : ‘Nous appelons la communauté internationale à soutenir les Bushmen de Ranyane dans leur lutte pour leur droit à rester sur leur terre ancestrale. L’opinion publique internationale doit savoir que le gouvernement agit mal avec nous’.
L'expulsion des peuples indigènes de leurs terres anéantit leurs moyens de subsistance et leur auto-suffisance et a des impacts dévastateurs sur leur santé.
L'expulsion des peuples indigènes de leurs terres anéantit leurs moyens de subsistance et leur auto-suffisance et a des impacts dévastateurs sur leur santé.

© Survival

Ce n’est pas la première fois que les Bushmen du Botswana sont la cible du gouvernement au nom de la conservation. Lors de trois évictions brutales, entre 1997 et 2005, des milliers de Bushmen ont été expulsés de laCKGR, soi-disant au nom de la conservation de la faune. Les Bushmen expulsés de leur territoire en 2002 avaient poursuivi le gouvernement botswanais en justice et, dans un verdict historique, la Haute Cour botswanaise avait statué en 2006 que leur expulsion était ‘illégale et anticonstitutionnelle’.

L’expulsion forcée des peuples indigènes de leurs terres ancestrales a des impacts dévastateurs sur leur santé et anéantit leurs moyens de subsistance et leur auto-suffisance. Dans les camps dits de ‘relocalisation’ au Botswana, les Bushmen évincés de leur terre dépendent entièrement des aides gouvernementales et souffrent fréquemment d’alcoolisme, de dépression et de bien d’autres maladies.

Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd’hui : ‘La destruction des peuples indigènes au nom de la ‘conservation’ a des relents de colonialisme. Cela ne devrait plus être admis de nos jours et les écologistes soucieux de la place de l’homme dans son environnement devraient s’en indigner’.

Télécharger la lettre de Survival adressée au président botswanais Ian Khama



Source: Survival
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Re: anarchisme et traditions

Messagede alcibiade le Jeu 27 Juin 2013 16:25

Les zones de montagne aujourd'hui comme à Ronceveaux ou les Basques ont détruit l'arrière garde de Charlmagne, ont toujours été des zones de résistance ou le peuple avait bien souvent le droit et la nécessité de porter les armes . Voici une info des ariègeois sur le rôle des anarchistes de la règion lors de la dernière guerre .

Randonnée sur un sentier utilisé par les passeurs du réseau Ponzan, à l’initiative de la CNT-Solidarité Ouvrière (CNT-SO)

Les réseaux de passeurs ont fait partie des premières structures de résistance organisées en France.
Les passages du réseau Ponzan se sont effectués sur presque toute la chaîne des Pyrénées.
L’ Ariège à été un lieu central pour le réseau Ponzan. D’abord, parce que la plupart des membres étaient enfermés au camp du Vernet d’Ariège après l’exil. C’est là, que Ponzan rencontre le français Jean Bénazet qui les aide à sortir du camp, et que à Varilhes -aux alentours- à la Ferme d’Archelles à Tarascon, des personnes, des familles, s’engagent à soutenir le réseau.
Après le démantèlement du réseau en 1943, certains rescapés ayant échappé aux arrestations, vont continuer les passages, rejoints par d’autres compagnons de la CNT espagnole et se lier au réseau d’évasion « Bourgogne ».

La particularité de l’Ariège est d’être frontalière avec l’Espagne et l’Andorre.
A partir de Tarascon- ou plus précisément d’Ussat- plusieurs itinéraires sont empruntés, dont celui qui mène au Port de Fontargente sur la frontière andorrane . C’est ce Port de Fontargente que nous rejoindrons lors de la Marche Ponzan 2013.

- Rendez-vous au village d’ASTON (09310) le matin du samedi 22 Juin à 8H30.
- Piste en voiture jusqu’au Pla des Peyres puis Marche jusqu’au port de Fontargente (frontière andorrane).
- Randonnée accessible aux débutants (prévoir chaussures de montagne bien sûr, casquette, lunette soleil, vêtements chauds et K-Way au cas ou ! ...et le casse-croûte avec boisson abondante )
Après la rando, comme chaque année, rdv pour le repas du soir et le couchage au centre d’accueil La Freychède à MONTFERRIER ( 09 300 ).
- 5€ pour le repas du soir, couchage (apporter sac de couchage ou draps), petit déjeuner. Soir à 22H : Musique avec ERIC FRAJ Chanson Occitan, Catalan, Castillan, Français.

. Renseignements : ✉syco-mp@cnt-so.org ou ✉cnt-so-66@kordonnier.fr

--------------------------------------------------------------------------------

À lire. La résistance anarchiste : « Le groupe d’évasion du réseau Ponzan. »

Le collectif « Le Coquelicot » a édité la traduction du livre d’Antonio Tellez Solà.

Ce livre nous montre, avec de très nombreux documents et témoignages, un des exemples de l’implication profonde et précoce des militants anarchistes de la CNT espagnole dans la résistance en France.

Il évoque dans un premier temps l’implication de Francisco Ponzan Vidal au Conseil d’Aragon, structure révolutionnaire qui a administré une très grande partie de l’Aragon antifranquiste.

Ponzan va aussi se lier au groupe Libertador. Véritable service de renseignement de la CNT qui opérait derrière les lignes ennemies, ce groupe va accepter de se mettre ensuite, au service du 10e corps d’armée.
Ces hommes, lors de la retirada, seront enfermés au camp du Vernet. Certains en sortiront grâce au résistant Ariégeois Jean Bénazet. Varilhes deviendra le QG de Ponzan , dans un premier temps.

Avant même l’occupation du pays par les nazis, les services secret britannique (IS) prennent contact avec Ponzan, à Foix, pour que le réseau anarchiste aide les alliés.

La précieuse action du réseau va permettre l’évasion de centaines de pilotes alliés, de juifs et d’autres persécutés de cette période.

Un livre particulièrement bien documenté, important pour l’histoire de la résistance dans la région.

Vous pouvez déjà le trouver chez certains libraires et dépositaires de presse du département.

Pour tout contact : lecoquelicot@free.fr http://www.cnt-so.org/22-23-juin-2013-M ... ONZAN-Port
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Re: anarchisme et traditions

Messagede alcibiade le Sam 31 Aoû 2013 11:25

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Re: anarchisme et traditions

Messagede alcibiade le Sam 31 Aoû 2013 11:29

Lien précédent, de Survival international; rue Amelot M° République (Paris):
échantillons de croyances métaphysiques de différents peuples anciens .
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Re: anarchisme et traditions

Messagede alcibiade le Dim 12 Jan 2014 06:03

Salut voici un exemple d'anarchisme traditionnel et écolo sur une ile du pacifique -Anuta- . D'autres habitants des iles comme à l'ile de Pâques n'ont pas respecté la Nature et ont préféré détruire les arbres pour transporter leurs statues sacrées ou patriotiques (prestige compétitif des tribus et/ou shamans) . ils ont disparu mort de faim de guerre ou ont quitté leur ile .
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... vXv4Vur5YQ
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