apeqli a écrit:Je vois le genre... où n'existe que l'individu...
Je n'ai pas dit ça, car je suis convaincu, tout comme toi, que :
apeqli a écrit:individu et social, l'un ne va pas sans l'autre
Cependant je suis aussi convaincu que les rapports (lorsqu'ils sont nécessaires) qui se créent entre l'individu et les diverses communautés -auxquelles il fait partie ou non- devraient rester
de l'initiative de l'individu (càd qu'il s'agit d'un
choix personnel de relations sociales, économiques, politiques etc...), et non pas résulter de l'exercice d'un système/d'un gouvernement, d'une société de fait (à laquelle on se conformerait par dépit), ou d'une théorie/formule générale etc (y compris la morale, si elle est conne). Il s'agit d'une
pratique individuelle choisie, directe, et qui n'a pas UNE forme, ni ne résulte d'UNE
méthode, mais devrait être improvisée au cas par cas; chacun pouvant constater ses propres besoins et ses propres moyens, ses propres limites, sa conscience sociale/son éthique (etc...), et, de là, définir les consensus qu'il est en mesure d'accepter, ou non, à sa manière. Tout est négociable, ou rien n'est acceptable.
Inversement, je crois que toute communauté doit viser la satisfaction de chacun de ses membres, de manière individuelle, et non globale.
D'une manière très simpliste, je dirais que si les hommes se regroupent et créent des communautés, c'est pour s'entraider et progresser ensemble, pas pour se limiter, ni pour se foutre sur la gueule. Une société qui ne satisfait pas l'épanouissement de chacun de ses membres est une société médiocre et inutile. Elle n'a aucune légitimité, il faut la changer, ou la quitter.
Alors je ne sais pas si ça correspond aux termes "individualiste", "libertarien" ou même "anarchiste", et je m'en fous,
c'est comme ça que MOI je vis, depuis un certain temps déjà, et ça me convient et ça convient aussi à ceux avec qui j'ai choisi de vivre (mais chacun son truc, hein).
Alors...
pourquoi pas toi? ahahah
Saluttes