avant garde ou minorité agissante

Espace de débats sur l'anarchisme

Re: avant garde ou minorité agissante

Messagede Sins We Can't Absolve le Mar 12 Aoû 2008 22:56

Attends, je te dis que j'ai l'impression que tu cherches à fuir en ne répondant pas à mes questions, et je manque de jugeote ?

Et à part un programme très émouvant, je n'entends rien de concret, désolé.
Sins We Can't Absolve
 

Re: avant garde ou minorité agissante

Messagede qierrot le Mar 12 Aoû 2008 23:59

T'es décidemment plus buté qu'un playmobyl... :lol:
Franchement j'ai beaucoup écrit aujourd'hui, me semble t'il ou du moins je l'espère, en essayant, même si je répondais comme souvent à tes questions (parce que tu es omniprésent sur tous les fils, tous les fronts et toutes les idées...) de rester dans le cadre du topic, qui était pour moi intéressant et pouvait aussi amener un débat un peu plus collectif que d'habitude. Mais au bout d'un moment il y a un truc qui m'use un peu...est-ce que çà tu peux l'entendre ? :wink:
qierrot
 

Re: avant garde ou minorité agissante

Messagede Sins We Can't Absolve le Mer 13 Aoû 2008 00:04

De toute façon, l'écoute est une activité passive, alors... mais je veux bien avoir une réponse aux différents points que j'ai soulevé (j'ai parcouru le texte de Berckman, nulle part il n'y a d'auteurs... sauf Marx :roll:)
Sins We Can't Absolve
 

Re: avant garde ou minorité agissante

Messagede qierrot le Mer 13 Aoû 2008 16:03

Je ne voulais pas répondre, et continuer avec toi, parce que...(sentiment, pas attaque :wink: )...

Bah , du coup, la réponse est là :

viewtopic.php?f=11&t=422&p=7529#p7529
qierrot
 

Re: avant garde ou minorité agissante

Messagede Berckman le Lun 25 Aoû 2008 12:07

Sins We Can't Absolve a écrit:De toute façon, l'écoute est une activité passive, alors... mais je veux bien avoir une réponse aux différents points que j'ai soulevé (j'ai parcouru le texte de Berckman, nulle part il n'y a d'auteurs... sauf Marx :roll:)

L'expression "luttes des classes" est une expression "pervertie" et essentiellement marxiste et c'est vrai que les anars ne l'utilisent pas trop pour cette raison (à part peut-être les communistes-libertaires...aie, aie ! Pas trop fort Qierrot !)



Après quelques semaines de "vacances" informatiques, je reviens sur ce sujet, étonné de ce genre d'affirmation.
Que la notion de "lutte des classes" soit une notion que ne revendique pas une grande partie des anarchistes individualistes, ce n'est pas un fait nouveau, même si la lecture de Stirner, qui fait souvent figure de référence dans le courant individualiste, est sur ce point instructive : je suggère la lecture de la brochure de Roudine, Guérin et Rocker aux éditions libertaires, qui montre que Stirner, loin des réductions communes entre marxistes et individualiste, est un théoricien de la lutte des classes et de la grève générale...
Mais par ailleurs, cette notion est intrinsèque au socialisme antiauthoritaire, dans ses version collectivistes et communistes libertaires, depuis la première internationale, et donc de facto à la création de l'anarchisme en tant que courant spécifique.

Sur le "rapport de force", je suis plus encore étonné qu'un amateur revendiqué de Stirner puisse présenter les choses de la manière dont tu le fais, Sin's : l'un des aspect fondamental de l'individualisme sur le plan philosophique, c'est justement l'analyse des rapports entre individus en terme de rapport de force. Le problème de ton affirmation c'est que justement parce qu'elle fétichise l'individu (sans tenir compte du contexte social qui l'a construit et qui l'influence), tu amalgame ainsi la force, l'usage de la force (physique ou symbolique) et la domination. C'est un raccourcis qui part pour postulat
1/ que la force est absente des relations sociales (ce qui est faux)
2/ Que l'usage de la force en soit est imposition et/ou domination
3/ Or ce que nous montre justement l'histoire et l'expérience, c'est que justement la force (physique ou symbolique) n'a pas du tout la même implication selon qu'elle est utilisé par le dominé/la dominée contre le/la dominant-e, que l'inverse.
Prétendre que c'est l'usage de la force, pour rétablir un déséquilibre, équivaut à une "imposition", c'est se placer du point de vue des dominants, du pouvoir.
Dans le cadre égalitaire, c'est nié justement la possibilité que, bien que des forces existent (courants d'idées, groupes, etc...), elles puissent entretenir des relations qui ne soient pas des relation de domination mais d'influence récyproque, une forme "d'équilibre des forces"...
Berckman
 

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