http://nantes.indymedia.org/article/18727
Ceux qui ont fait ca étaient inspirés, votre tract est une merde incommensurable.
vroum a écrit:ah mais je me demandais ce qu'attendait pia
fallait juste la provoquer un peu
En même temps le tract de la fa....
Motion du 66e Congrès de la FA - Besançon - 30, 31 mai et 1er juin 2009
Motion contre l’enfermement
Tout anarchiste est contre l’enfermement, qu’il soit carcéral, psychiatrique, sexiste, raciste, homophobe, économique ou politique.
C’est pourquoi nous revendiquons l’abolition de la prison (motion du Congrès de Rouen, en 1988 : http://public.federation-anarchiste.org/spip.php?article125).
Aucun enfermement n’est légitime. Par conséquent, nous refusons la distinction entre prisonnier politique et prisonnier de droit commun ; ce qu’avaient fait les prisonniers en lutte des années 1980 en créant le concept de : Prisonnier Social !
Tout prisonnier est politique, en raison des conditions psychologiques, sociales, ethniques, religieuses, économiques et politiques qui sont à l’origine de son enfermement.
La gestion de la délinquance et de la criminalité par l’enfermement est aussi une question de choix politique. C’est un crime d’Etat !
La prison doit être détruite. Elle a fait son temps. QU’ELLE CREVE !
Fédération anarchiste
Pia a écrit:
http://nantes.indymedia.org/article/18727
Ceux qui ont fait ca étaient inspirés, votre tract est une merde incommensurable.
Pia a écrit:
http://nantes.indymedia.org/article/18727
Ceux qui ont fait ca étaient inspirés, votre tract est une merde incommensurable.
sinon sur le tract de la fa , cela fait pitié ..mais tres pitié que la fédé en soient rendus a employer le meme langage que les enfermants
on peut le voir avec l edition du bouquins a contre coran , la fede veut coller a l ere du temps
Comment peut-on prétendre réparer les préjudices subis ou faire comprendre à un individu qu'il a commis un délit, en l'enfermant et en le brisant ?
Rien n'est prévu, pendant la détention, pour, qu’une fois en liberté, les ex-détenus puissent trouver un travail et un logement.
Dépourvue d’Etat et de lois, quelles réponses la société anarchiste propose t-elle à la gestion de la déviance ?
Pour les anarchistes, le traitement du déviant ne doit pas...
Les travaux d’intérêt, en réparation aux dommages faits à la collectivité (travaux d’intérêt généraux) ou à l’individu (travaux d’intérêt à la victime), sont aussi une autre alternative à l’enfermement, pourvu qu’ils soient réalisés décemment et sans aucune forme d’exploitation.
Texte de présentation de la brochure :
Nous avons choisi volontairement de situer ce débat dans un cadre précis, celui d'une réflexion assez peu abordée aussi bien aujourd'hui que jadis: les formes de la déviance et ses traitements en société libertaire. Ce débat se place délibérément en parallèle avec les luttes qui sont menées au quotidien par de nombreux prisonniers.
Reprenons, à cet égard, l'appel à cette rencontre paru dans le numéro de l'été 1991 du Monde libertaire ayant pour titre « La prison en société anarchiste, mythe ou réalité » ?
Pour avoir tâté aussi bien de la paille humide des cachots d'antan que de l'univers électronique et informatisé d'aujourd'hui, les anarchistes n'ont jamais été en reste dans la dénonciation de l'univers carcéral. S'ils ont une idée précise et juste de la prison, il faut reconnaître qu'en matière de propositions alternatives, ils n'ont jamais fait preuve d'un grand esprit d'initiative... Mais, après tout, était-ce leur rôle?
"La question de la prison en société anarchiste reste posée. Là, comme ailleurs, l'angélisme n'est pas de mise. Il ne sert à rien de chercher à éluder des questions (qui nous sont posées dès aujourd'hui) en espérant que, en société libertaire, tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes...
Au-delà de la condamnation (par principe) de toutes les formes d'enfermement, il nous faut réfléchir à la gestion de la déviance (concept plus large que celui de délinquance et de crime) dans le contexte d'une société sans classes ni Etat, une société fondée sur des principes d'égalité, de liberté et... d'entraide, où toutes formes de domination, d'exploitation de l'homme par l'homme auront disparu.
"Nous partons du principe que toute société sécrète sa propre déviance et qu'une société plus libre et plus juste n'échappera pas à cette règle. De plus, nous pensons qu'une caractéristique de la société libertaire sera sa faculté à admettre cette déviance puis sa capacité à en faire un des éléments moteur d'une évolution permanente.
"Alors? Alors, nous devons nous poser en cascades toutes sortes de questions et tenter d'y répondre tout en sachant que nous sommes encore, malgré toutes les prises de conscience politiques et toutes les connaissances sur la psychologie de l'homme, au début d'une vaste réflexion qui engage sur bien des points la crédibilité de ce que d'aucuns nomment l'utopie.
"Existe-t-il une éthique de l'homme qui puisse prétendre à une adhésion suffisante pour que ses transgressions soient minimes et supportables par la collectivité, le groupe, l'individu? L'éthique anarchiste faite de contrats libres et de solidarités peut-elle être celle là?
"A partir de quel moment, celui qui refuse tout, ou partie des règles de vie, devient-il une menace pour la collectivité qui l'accepte en son sein? Quels types de traitement, au sens large, peut mettre en place une société basée sur des principes libertaires sans se renier elle-même ? Et, malgré tout, quelles délinquances, quels crimes, quels délits engendrera la société libertaire chez ceux qui la composeront?
"Ces questions et toutes celles qui en découlent, les anarchistes doivent se les poser dès aujourd'hui, sans hypocrisie ou faux-fuyants, sous peine de rester aux marges du monde de demain..."
Extrait : Le pari de la liberté
Toute société a ses déviant-e-s, ses luttes, ses violences et la société anarchiste aura aussi son lot à elle. La déviance n’est pas un simple résidu des contradictions actuelles, un « déchet » qu’il serait possible de résorber petit à petit. Le conflit, l’antagonisme, ne sont pas forcément destinés à disparaître, la déviance ne doit pas être forcément considérée comme allant à l’encontre de rapports sociaux libertaires et égalitaires. En effet, deux types de déviance doivent être distingués : l’une contraire aux fondements de la société libertaire et à la liberté de l’individu-e, et une déviance salutaire.
Une société anarchiste peut être envisagée comme une société de « déviant-e-s », c’est-à-dire qui s’appuie non pas sur l’adhésion passive de ses membres à un corpus de normes dites libertaires, mais qui fait de la transgression, de la valorisation de la diversité, à la fois le moteur et le ressort essentiel de toute la dynamique sociale libertaire.
Cela signifie pas qu’il n’y aurait aucune garantie et que chacun-e serait à la merci de l’autre. Mais le droit d’autodéfense de la société, la réaction légitime du corps social, ne pourrait se concevoir que si circonscrite, si possible, aux seuls domaines où il y aurait eu manquement à des engagements librement contractés. Loin de toute abstraction, la résolution des conflits en société libertaire ne devrait concerner que des questions pour lesquelles des individu-e-s ont consenti des engagements directs.
Concrètement, chaque membre de la collectivité devrait par exemple consentir à ne jamais exercer de contrainte physique sur autrui, et le cas échéant s’engager à quitter la collectivité selon un principe de pacte fédératif.
De toute façon la seule force autorégulatrice de la société ne saurait être que la liberté elle-même.
Une telle approche est loin d’épuiser la question. Pour autant, occulter la question de la déviance en société libertaire en prétextant que la révolution sociale détruira la cause de tous les crimes, c’est mettre en péril la survie de cette révolution. La société future doit prévoir des modalités de défense contre les atteintes internes ou externes portées contre elle.
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