Baker a écrit:@frigouret : Sauf qu'Orwell était une sorte d'"anarchiste conservateur" qui pour moi est plus ou moins un oxymore. Et détruire les traditions ou les cultures passéistes dans une perspective libertaire n'est pas asseoir une domination totale mais se libérer de ce qui enchaîne les individus aliénés. Même si on ne sait dire a priori si dans un "monde libre" les individus ne seront pas encore aliénés ou soumis à d'autres fétiches...
bajotierra a écrit:Frigouret
" il s'agit de remettre en question l'Etat, et non les individus, qu'ils soient croyants, avec leurs coutumes, leur alimentation, leur costumes, leur déterminisme et a priori , c'est de l'ordre du privé."
Ce serait parfaitement entendable si dés la naissance le comportement des individus n'était pas influencé par l'extérieur .
Dans le régne animal l''imprégnation pyschologique , le mimétisme comprtemental et même le mécanisme d'apprentissage démontrent cette influence dont l'origine est la pression sélective . Celui qui survit c'est celui qui imite .
Chez l'être humain ces mécanismes d'imitation sont aussi dépendants de la pression sociale, qui est variable suivant les temps et les lieux , ce sont des modes , des coutumes et traditions qui s'apprennent au moyen d'une éducation ad-hoc et constituent une civilisation .
Tu ne peux pas remettre en question l'Etat si tu ne remets pas en question la civilsation qui l'a imaginé .
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