Introduction
Les jeunesses nationalistes tendent à penser, affirment que sans remise en question, la France ne pourra que décliner. Je ne leur donnerai pas tort. Non pas parce que ce sont les jeunesses nationalistes, mais parce qu'ils ont raison. Tout pouvoir est intrinsèquement mauvais, on le sait. On a beau chercher la solution, mis de côté un coup d'état, on ne voit rien venir. Que dire des bons bonhommes français pour qui tout va bien et pour le mieux, tout le temps.
Voici ce qui fut dit dans un samizdat révolutionnaire des années deux-mille dix bien connu : une insurrection peut éclater à tout moment, pour n'importe quel motif, dans n'importe quel pays ; et mener n'importe où. Les dirigeants marchent parmi les gouffres. Leur ombre même parait les menacer. Que se vayan todos ! était un slogan, c'est devenu une sagesse populaire basse - continuation de l'époque, murmure passant de bouche en bouche pour s'élever verticalement, comme une hache, au moment auquel on s'y attend le moins. Les plus malins des politiciens en fait une promesse de campagne. Ils n'ont pas le choix. Le dégoût sans remède, la négativité pure, le refus absolu sont les seules forces politiques discernables du moment.
Ce qu'il faut dire c'est que la civilisation en occident repose sur la politique, alors que dans d'innombrables civilisations, pas meilleures pas moins bonnes, celle ci prend socle avec l'adoration du soleil, le battage des foins, la production de vin, la musique autochtone, les sacrifices humains, le cannibalisme Etc. Ce qu'il faut voir par-là c'est que notre civilisation tombe SANS PRENDRE EXEMPLE SUR LES COUTUMES POSITIVES. Le culte de la bagnole, très peu pour les Andins. Le culte du sexe filmé, très peu pour les aborigènes. Le culte internet ne passionne guère les Pygmées.
Romuald et Vincent ajoutent maladroitement cette seule explication à la nécessité de mai 68, quand tous les autres protagonistes de l'affaire se sont rangés, se sont vendus, ignorent cette révolution bourgeoise.
Le temps fait que ; la révolution est toujours temps éphémère en nos contrées. LOIN D'AJOUTER TOUJOURS EN NOS CONTREES, nous observons simplement que sa durée de vie est toujours égale à la jeunesse.
Là ou est le pouvoir, nous devons d'y être. Là où surgit le feu de l'état, nous nous devons d'y répondre. Là où la police agit, nous nous devons d'en être, nous nous devons de lui répondre par le surnombre. Là où les fous furieux de la médecine tromblonne, nous nous devons d'alerter et esquiver leurs ridicules mais, réelles et dangereuses avancées.
Dans une société idéale, tout état est proscrit. Toute politique autre que tuer ou se faire tuer est proscrit. Dans une société idéale, toute forme de répréssion est proscrite. Dans une société idéale, toute médecine négative est proscrite.
I) La destruction de la société actuelle est un moindre mal, nous voulons son annihilation
La description de la société actuellement connue, qui dure depuis l'après guerre, a assez duré. Nous voulons tout, c'est malin bande d'imbéciles bébés boomers, et nous aurons tout, y compris votre peau. Notre moteur n'est pas la haine, c'est une pensée réfléchie et mûrie depuis des dizaines d'années. Nous laisserons aux gras du bide le soin de vouloir renvoyer dos à dos droite et gauche. Nous, nous voulons la mort de tous et toutes.
II) Nos visées sont meurtrières, bien sûr
Nous voulons tuer tout le monde jusqu'au dernier encéphale capable de culture. Nous les tuerons, de face et de profil. Nous ne nous interdisons rien, surtout pas de tuer notre prochain. Quiconque sain a déjà eu cette idée. Je ne suis pas le premier. Et, vie vie je martèlerai à chaque tolérat que je rencontrerai : aucun être vivant ne mérite la vie. La pureté originelle est un leurre enfoui au creux des belles âmes pour ne pas les froisser de trop, ces anguiles du vivant, toujours promptes à saluer un Dieu qui aura enfoncé en chacun de nous la mortelle idée du suicide, de la stimulation, de la guerre, du sexen etde l'argent, du viol, de la procréation, de l'adultère – du saut en Diable.
III) Nous voulons le néant
Chaque être poursuit le néant à un moment damné. Il est ensuite condamné. La vulgate sociale nomme condamnés ces petits freluquets de délinquants qui vivent en prison. J'appelle condamnés la totalité des êtres qui peuplent cette Terre, dans le sens selon lequel chaque être est possédé par le Diable à un certain âge.
IV) Nous voulons l'expansion de la mort
Le capitalisme a échoué dans sa mission de tuer tous les êtres vivants. Le travail est partiellement effectué. C'est un travail sale que nous rendent les capitalistes. Nous ne nous n'attendions à pas grand chose d'autre. C'est l'amour-mour-mour, qui l'emporte.
V) La mort de l'explication intellectuelle
Nous sommes taris des explications. Notre avis est unanime : qui explique, meurt. C'est en ces termes que nous reconnaissons notre loi.
20°07.2018
Mikhaïl