Du Libertaire au Monde libertaire...

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Du Libertaire au Monde libertaire...

Messagede vroum le Lun 8 Déc 2014 09:55

Naissance du Monde libertaire

Article publié dans Le Monde libertaire n° 1369 (30 septembre-6 octobre 2004).

En ce mois d’octobre 2004, Le Monde libertaire fête ses cinquante ans d’existence. C’est l’occasion de s’arrêter sur notre propre histoire et plus particulièrement sur les raisons qui ont poussé à sa création.


Le Monde libertaire est né à la fin de l’année 1954, suite à une grave crise interne du mouvement anarchiste français. Dix ans plus tôt, à la Libération, la Fédération anarchiste avait été fondée. Elle regroupait toutes les tendances libertaires (syndicalistes, communistes, individualistes, pacifistes…) avec une nette prédominance communiste libertaire. Elle a alors pour journal Le Libertaire. Mais, très vite, cette FA est noyautée par un petit groupe, l’Organisation Pensée Bataille (OPB), qui agit clandestinement de l’intérieur afin d’en prendre la direction et d’exclure 1 à tour de bras ceux qui les gênent. En 1953, la FA, vidée de ses forces militantes, est transformée en Fédération Communiste Libertaire (FCL).

Ceux qui n’ont pas été chassés la quittent et en décembre 1953 créent une nouvelle Fédération anarchiste. La FCL disparaîtra quelques années plus tard, vers 1956, pour diverses raisons : la répression qu’elle subit, son entrée en clandestinité pendant la guerre d’Algérie, sa participation pathétique aux élections législatives de 1956 et son discrédit dans le milieu des réfugiés anti-franquistes, provoqué par les contacts avec le stalinien Marty fraîchement évincé du PCF et surnommé le « boucher d’Albacète » par les libertaires espagnols en exil.

Toutes les organisations politiques ayant un journal, la FA va elle aussi se doter de son propre organe et s’exprimer sur la scène publique. En 1954, existent déjà quelques publications anarchistes, chacune d’orientation spécifique : L’Unique, exclusivement individualiste ;Défense de l’Homme de Louis Lecoin, antimilitariste et pacifiste ; La Révolution prolétarienne, revue syndicaliste-révolutionnaire ; Noir et Rouge, revue anarcho-communiste qui a l’ambition de renouveler la pensée anarchiste, etc.

En 1956, suite à la faillite de l’OPB, des saisies de police, mais aussi faute de lectorat, Le Libertaire disparaît. Le Monde libertaire devient ainsi le journal d’une seule organisation. Il se veut le réel continuateur du Libertaire créé, rappelons-le, par Louise Michel et Sébastien Faure en 1895, et organe de l’Union anarchiste, la principale organisation libertaire de l’entre-deux-guerres, qui comptait jusqu’à 3 000 militants. Repris à la Libération par la FA, cet hebdomadaire connut un immense succès durant les grèves insurrectionnelles de 1947, puisqu’il tira à plus de 100 000 exemplaires. Ce passé quelque peu prestigieux explique la volonté des refondateurs de la Fédération anarchiste de 1953 (c’est-à-dire 6 ans après ce gigantesque mouvement social) de retrouver un tel journal.

Le nom choisi, Le Monde libertaire reflète cet état d’esprit. Il s’agit de se positionner comme les continuateurs légitimes du Libertaire. D’ailleurs, encore aujourd’hui, le discret visage de Louise Michel dans le logo du titre du Monde libertaire montre cette filiation avec le Lib’original.

Lors du congrès constitutif de 1953, plusieurs propositions de titres avaient été émises : Le Libertaire nouveau, Le Lib’, Le Libertaire fédéré, Les Libertaires, L’Action libertaire, ou encore, mais cette fois avec des titres en rupture : L’Homme révolté, Germinal, L’Insurgé, Fraternité, Terre et Liberté. Le Monde libertaire, avec son logo très proche du Libertaire, montre que les militants de la nouvelle Fédération anarchiste voulaient concurrencer le journal de la FCL. Le premier numéro paraît en octobre sur quatre pages grand format, et sa parution sera mensuelle jusqu’en 1977.

La crise du mouvement anarchiste connaît donc une issue dans la création de la FA et du Monde libertaire, mais sa situation en 1954 est la même que 10 ans plus tôt : les militants ont de nouveau tout à reconstruire, et il leur faut en plus des moyens financiers.

En effet, tout au long de son existence, Le Monde libertaire a une existence extrêmement précaire. Il connaît régulièrement des difficultés financières, car sortir un journal coûte très cher. Les rentées d’argent se font par les ventes et les abonnements, les souscriptions de soutien, ainsi que par les galas annuels. Sans le fort soutien des militants et des sympathisants, le journal ne pourrait être viable. À plusieurs occasions, en 1966 et en 1969, le journal fut sur le point de disparaître…

De grands noms de la chanson se produisent au bénéfice du Monde libertaire. Outre la présence quasi annuelle de Léo Ferré et de Georges Brassens, il faut citer aussi la participation de Jean Yanne, Boby Lapointe, Léo Campion, Jacques Brel, Bernard Lavilliers, Claude Nougaro, etc. Mais le journal affronte également des saisies, la répression de la Justice et, à deux reprises, les attentats de l’extrême-droite. La librairie Publico, qui est aussi le siège du journal, est plastiquée une première fois en 1962 par l’OAS, et au milieu des années 1970, elle subit un autre attentat perpétré cette fois par des franquistes. Attentats qui donneront paradoxalement un peu de publicité au mouvement libertaire.

Contre-pied du journal de la FCL sous la direction d’un clan, Le Monde libertaire se veut un journal anarchiste pluraliste, qui accepte l’expression de tous les courants se réclamant de l’anarchisme sans exclusive. On peut ainsi lire dans l’éditorial du premier numéro cette « profession de foi » : « Notre journal, votre journal, est le fruit de l’effort commun consenti par les libertaires de toutes écoles, unis dans la Fédération anarchiste. […] Notre journal sera le journal de tous les libertaires. »

Ce projet unitaire sera réaffirmé dans le numéro de novembre : « tribune ouverte à tous les courants de la pensée anarchiste, ce journal sera jamais au service exclusif d’une tendance ou d’une majorité. »

Toutes les tendances libertaires doivent pouvoir s’exprimer. Cette déclaration d’intention révèle le traumatisme lié aux dernières années d’existence de l’ancienne FA et de la FCL où toute personne n’appartenant pas au « clan » de l’OPB est écartée du Libertaire. Le journal veut aussi être à l’image de la nouvelle organisation, c’est à dire diversifié idéologiquement dans sa composition et regroupant des personnes parfois éloignées sur le plan des idées et de l’action. Le projet est explicite, mais on peut se demander si toutes les tendances pourront s’y exprimer librement. Cette volonté affichée, régulièrement invoquée au cours de cette période, montre l’originalité du journal par rapport à d’autres publications libertaires spécialisées sur certains thèmes (pacifisme, syndicalisme, etc.). On peut voir dans ce projet l’expression de tendances contradictoires. Mais la volonté d’unité prévaut sur le souci de cohérence idéologique, et le fait qu’il n’y ait pas d’unité idéologique provoque un grand nombre de débats. Il est ainsi possible de lire des articles pacifistes côtoyant des contributions sur la nécessité de la lutte armée, des articles syndicalistes et antisyndicalistes, d’autres sur la question des luttes de libération nationale, etc.

Toutefois, si effectivement aucune tendance n’a été écartée du journal, on peut constater qu’il est largement centré sur les problématiques sociales et syndicales. Les articles à caractère individualiste sont assez peu nombreux, même si certains auteurs comme Maurice Laisant, George Vincey ou Charles-Auguste Bontemps ont été très impliqués dans la vie du Monde libertaire. L’accent est donc mis sur la portée socialiste et révolutionnaire des libertaires. Il s’agit de lier l’anarchisme au mouvement ouvrier. À ce propos, Maurice Joyeux écrit dans ses mémoires : « Le premier numéro du Monde libertaire symbolisa toute l’action que nous allions entreprendre dans les années qui suivirent pour replacer l’organisation dans le courant des luttes ouvrières. » 2

L’anarchisme est une tendance du socialisme révolutionnaire. Dans ce sens, l’individualisme est toléré tant qu’il ne remet pas en cause cet anarchisme de lutte des classes. L’anarchisme est né du mouvement ouvrier et des idées socialistes, et ce lien provient de la part importante d’articles syndicalistes jusqu’à la fin des années 1970. Spécificité du Monde libertaire, toutes les tendances ont la possibilité de s’y exprimer. On peut penser que l’individualisme est une sorte de garde-fou, protégeant le journal et la FA des dérives bolchevisantes ou autoritaires que l’ancienne organisation et la FCL ont connues. C’est seulement au congrès de 1978 que les principes de base de la FA reconnaissent la lutte des classes. Jusque-là, les individualistes s’y étaient toujours opposés. Cela montre la prédominance de l’anarchisme social sur l’individualisme. Mais il faut remarquer que cette reconnaissance officielle de la lutte des classes intervient alors que la distinction entre les trois tendances s’est déjà largement amenuisée. Ce cloisonnement n’existe plus vraiment aujourd’hui alors qu’il était très fort dans les premières années. Si la synthèse des courants semble n’avoir été qu’une juxtaposition entre elles dans les premières années, aujourd’hui cette division est beaucoup moins pertinente.

La naissance du Monde libertaire a été difficile. Les militants à l’origine du journal n’auraient sûrement pas imaginé que celui-ci puisse encore exister de nos jours.

Et même si ce Monde libertaire n’a jamais réussi à avoir une audience comparable à son ancêtre, il a su fédérer les libertaires malgré leurs différences.

Pascal
Groupe Claaaaaash de la Fédération anarchiste (Paris)


1. Il a souvent été avancé par les protagonistes qu’il s’agissait de créer une authentique organisation communiste libertaire de masse en évinçant les individualistes et les « nullistes » de l’organisation... Ce qui ne tient absolument pas puisque les premiers exclus de la FA étaient des militants ouvriers communistes libertaires.

2. Maurice Joyeux, « La reconstruction difficile de la Fédération anarchiste : 1954-1960 », page 69, La Rue, revue culturelle et littéraire d’expression anarchiste.




2. Du « Libertaire » au « Monde libertaire »

http://www.lelibertaire.fr/article51.html

S’il ne veut rien laisser voir des luttes fratricides qui déchirent la Fédération anarchiste, Le Libertaire n’en constitue pas moins un des lieux privilégiés après les bulletins intérieurs et les congrès de ces affrontements. Engagés dans une entreprise de révision idéologique, les membres de l’O.P.B. apportent une attention toute particulière aux articles théoriques. Ils publient ainsi les thèses de Georges Fontenis dans la rubrique « Problèmes essentiels » ou rééditent de larges extraits de leurs auteurs favoris sous le titre de « Classiques de l’anarchisme ». Michel Bakounine [1], Errico Malatesta [2] et Jean Grave [3] sont les plus fréquemment cités avec Pierre Kropotkine [4], Nestor Makhno [5] ou encore Élisée Reclus [6]. Mais, pour faire bonne mesure, les militants de l’O.P.B. insèrent également des passages des textes de Sébastien Faure [7] ou de Voline [8] qu’ils jugent favorable à leur courant de pensée.

Cet infléchissement de la ligne politique du journal vers un contenu presque exclusivement communiste libertaire au détriment d’autres tendances a été si progressif qu’il se remarquerait à peine si l’on s’en tenait à l’étude des articles de fond. C’est en effet dans le traitement de l’actualité et dans les prises de position publiques que la nouvelle orientation de la F.A. se manifeste le plus clairement. La défense de la notion de « 3ème front révolutionnaire » ou l’engagement explicite en faveur des nationalistes algériens sont l’œuvre obstinée des animateurs de l’O.P.B. Ils se montrent toujours plus déterminés à faire du Libertaire, l’« organe de l’anarchisme révolutionnaire » tendance lutte de classe en se démarquant de l’« anarchisme indéfini vieillot et sentimental, désormais périmé et inefficace ». [9]

Tous les adhérents de l’organisation ne l’entendent pas ainsi. Les militants exclus et les derniers opposants saisissent l’occasion du changement de nom pour se rassembler. Au cours d’un congrès de reconstitution de la Fédération anarchiste réuni à Paris du 25 au 27 décembre 1953, ils procédent à l’audissolution de l’Entente anarchiste. 56 groupes y sont représentés. Symboliquement la perte du Libertaire a peut-être été l’un des épisodes les plus dramatiques de la crise qui vient de secouer le mouvement anarchiste français. L’urgence est donc de le doter d’un nouvel organe. Mais les caisses sont vides. Le premier numéro du Monde libertaire ne paraitra qu’en octobre 1954. Le journal se veut l’héritier direct du titre fondé par Sébastien Faure et se définit comme « un grand journal anarchiste qui a repris le flambeau allumé en 1895 par Louise Michel et Sébastien Faure et que quelques individus sans scrupules, mais non sans félonie, avaient éteint en le traînant dans la boue. » [10] La filiation se fait d’autant plus facilement que d’anciens collaborateurs qui s’étaient tenus à l’écart depuis 1945 choisissent ce moment pour retrouver la rédaction : Pierre-Valentin Berthier, Charles-Auguste Bontemps, Jeanne Humbert ou Louis Louvet figurent au sommaire des premiers numéros. Seule ombre au tableau, le journal restera mensuel jusqu’en 1977, date à laquelle il retrouvera une périodicité hebdomadaire.

Pour mesurer le choc causé par la perte du Libertaire, il suffit d’examiner les statuts de la nouvelle Fédération anarchiste. Afin d’éviter de nouvelles déconvenues, les refondateurs de la F.A. ont confié la propriété légale de leur revue à l’Association pour l’étude et la diffusion des philosophies rationnalistes. Les membres de cette association ne sont pas élus en congrès mais désignés par cooptation. Ils sont choisis pour représenter les différentes tendances anarchistes [11]. Les Principes de base de l’organisation reconnaissent en effet l’existence d’au moins trois courants distincts : les individualistes, les communistes libertaires et les anarcho-syndicalistes. « L’action sera axée avant tout sur la défense et l’émancipation révolutionnaire des exploités, sans que soit perdu de vue le fait que ce ne sont pas les classes, mais les positions d’esprit qui s’opposent à l’anarchie » [12]. Cette conception se retrouve dans la mission confiée au Monde libertaire conçu comme une « tribune ouverte à tous les courants de la pensée anarchiste » [13]. Ce dernier doit assurer toute publicité à des titres concurrents « ainsi d’ailleurs qu’à toute activité s’exerçant dans le cadre de la culture, de la recherche, de l’action ou de la propagande anarchiste ». [14] Il s’agit avant tout de ne pas renouveler l’expérience du Libertaire. Pour Maurice Joyeux qui sera l’un des principaux animateurs de la nouvelle fédération, « le problème essentiel consistait à liquider les infiltrations marxistes, programmées ou pas, celles-ci risquant de désagréger la Fédération anarchiste, et il fallait pour un temps rassembler tous ceux qui redoutaient la politisation de l’organisation. » [15] Cette préoccupation va conduire les dirigeants de la F.A. à se couper des groupes les plus en phase avec l’esprit de mai 1968.
[Lire la suite]

[1] Michel Bakounine, « Les paysans et la révolution », Le Libertaire, n°252, 19 janvier 1951, « L’organisation du prolétariat », Le Libertaire, n°260, 16 mars 1951, « Les insurgés », Le Libertaire, n°270, 25 mai 1951, « Bakounine et la campagne électorale », Le Libertaire, n°273, 15 juin 1951, « Le capitalisme et l’Etat contre les travailleurs », Le Libertaire, n°274, 22 juin 1951, « Pourquoi la propriété capitaliste doit disparaître », Le Libertaire, n°279, 17 août 1951, « La loi d’airain du salariat », Le Libertaire, n°290, 23 novembre 1951, « Le travail individuel et le socialisme bourgeois », Le Libertaire, n°304, 29 février 1952, « Organisation de l’Internationale », Le Libertaire, n°319, 12 juin 1952 et n°320, 19 juin 1952, « La liberté et l’égalité », Le Libertaire, n°35, 20 novembre 1952, « La liberté n’existe que dans la collectivité », Le Libertaire, n°349, 26 février 1953 et « Partis de la revendication », Le Libertaire, n°360, 14 mai 1953.

[2] Errico Malatesta, « Anarchisme synonyme de socialisme », Le Libertaire, n°305, 7 mars 1952, « L’organisation anarchiste et les masses », Le Libertaire, n°331, 23 octobre 1951, « L’organisation nécessaire », Le Libertaire, n°332, 30 octobre 1952, « L’organisation et la liberté », Le Libertaire, n°333, 6 novembre 1952 et n°334, 13 novembre 1952, « Les dangers de la non-organisation », Le Libertaire, n°338, 11 décembre 1952 et « Allons au Peuple ! », Le Libertaire, n°342, 8 janvier 1953.

[3] Jean Grave, « Le syndicalisme peut-il se suffire ? », Le Libertaire, n°290, 23 novembre 1951, « Les anarchistes et la revendication », Le Libertaire, n°308, 28 mars 1952, « Les anarchistes réalistes entrent dans la bataille sociale », Le Libertaire, n°312, 25 avril 1952, « Pourquoi nous sommes révolutionnaire », Le Libertaire, n°314, 9 mai 1952 et « Les anarchistes et les luttes revendicatives », Le Libertaire, n°345, 29 janvier 1953.

[4] Pierre Kropotkine, « L’action anarchistes dans la révolution », Le Libertaire, n°306, 14 mars 1952, « La vindicte appelée Justice », Le Libertaire, n°317, 30 mai 1952 et « L’action anarchiste dans la révolution », Le Libertaire, n°353, 26 mars 1953.

[5] Nestor Makhno, « Les masses dans la révolution et l’organisation anarchiste », Le Libertaire, n°346, 5 février 1953, « Sans organisation solide, la révolution tombe aux mains des politiciens », Le Libertaire, n°348, 19 février 1953.

[6] Élisée Reclus, « Révolutions progressives, révolutions régressives », Le Libertaire, n°256, 16 février 1951 et « Révolution ou dictature », Le Libertaire, n°259, 9 mars 1951.

[7] Sébastien Faure, « La classe ouvrière et la révolution », Le Libertaire, n°300, 1er février 1952.

[8] Voline, « Deux conceptions opposées de la Révolution russe en 1917 », Le Libertaire, n°344, 22 janvier 1953.

[9] Comité National de la F.A., « Le Libertaire, organe de l’anarchisme révolutionnaire », éditorial du Libertaire, n°335, 20 novembre 1952.

[10] « Camarades : Le Monde libertaire vous parle », éditorial du Monde libertaire, n°11, juillet 1955.

[11] Au moment de sa création l’association comprend : Pierre-Valentin Berthier, Bonnel, Charles-Auguste Bontemps, Clove, Clavel, Maurice Fayolle, Fougeras, Galli dit Lyg, Suzy Chevet, Maurice Joyeux, Maurice Laisant, Joe Lanen, Aristide Lapeyre, Louis Lecoin, René Lefeuvre, Paul Mauguet, Roger Pantais, André Prudhommeaux, Jean-René Saulière dit André Arru et Georges Vincey, d’après la liste publiée dans le Bulletin intérieur de la Fédération anarchiste, n°7, juillet 1955, p. 19.

[12] Association pour l’Étude et la Diffusion des Philosophies Rationalistes, cité par Roland Biard in Histoire du mouvement anarchiste 1945-1975, Paris, Éditions Galilée, 1976, p. 112.

[13] Éditorial du Monde libertaire, n°2, novembre 1954.

[14] Association pour l’Etude et la Diffusion des Philosophies Rationalistes, op. cit.

[15] Maurice Joyeux, Sous les plis du drapeau noir. Souvenirs d’un anarchiste, vol. 2, op. cit., p. 155.
"Prolétaires du monde entier, descendez dans vos propres profondeurs, cherchez-y la vérité, créez-la vous-mêmes ! Vous ne la trouverez nulle part ailleurs." (N. Makhno)
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