Proposition d'articles

[Denis]

Bon, ça fait 7 articles :

1) Antigone / Niger=Areva-Land

2) L'autre facteur / No-Border un bilan en demi teinte

3) Conan / Bourse du travail (la CGT et ses nazis)

4) le compte rendu d'Olympe sur la réunion du Caam (+photos)

5) avrn d / la traduction du texte de w price

6) le malaise vagal du chanoine du latran

7) Je me suicide à cause de mon travail à France Télécom, par Minga

8) Bd / poème : j'bois (arf-hips ! )


Image de couverture sauvegardée, merci Joe.

[qierrot]

Juste au passage je pense que le titre où il y a (la CGT et ses nazis) serait mieux avec (la CGT et ses nervis)


Proposition pour l'édito :

Un coup de chaleur et Sarkosy fait encore d'avantage parler de lui. En même temps au niveau de la com' s'est toujours mieux ce côté harrassé par le travail qu'allongé sur le yacht du patron Boloré. Le petit peuple peut au moins compatir, c'est mieux pour l'image. Le petit malaise pour en cacher un grand.
Et pendant ce temps là les coups tordus se voient moins, la politique de regression sociale avance toujours aussi rapidement. Les procès visant des participants aux mouvements sociaux et luttes de ce premier semestre se déroulent dans le silence. Le spectacle et le mensonge comme communication politique, les régressions sociales pour la majorité afin de garantir les profits d'une minorité, et le baton pour ceux qui luttent dans l'espoir de voir ce monde changer.
Des luttes se radicalisent dans le monde du travail où les ouvriers sont jetés comme des vielles chaussettes, sacrifiés sur l'autel du profit au seul bénéfice d'une minorité d'exploiteurs et d'accapareurs de la richesse produite par toutes et tous. Des ouvriers qui pensent que les manifs balades et "temps forts" sans lendemains ne sont plus suffisantes et retrouvent les principes de l'action directe portés dans les débuts de l'Histoire du mouvement ouvrier par les anarchistes révolutionnaires, loin d'une stratègie de "partenariat social", mais avec une volonté de gagner dans les luttes.
Les sans papiers de la Coordination des Sans Papiers du 75 ont été violemment évacués de la bourse du travail par la CGT et nous ne pouvons que condamner ce type de pratique. Les bourses du travail ont une histoire, la CGT telle qu'elle est aujourd'hui souille ce lieu et cette histoire du mouvement ouvrier que les anarchistes avaient porté aux origines. Les Sans Papiers mènent une lutte qui doit recevoir tout notre soutien et au delà notre participation active, car ce n'est pas qu'une question humaniste ou de solidarité ouvrière et de classe, c'est aussi une affirmation internationaliste pour un monde égalitaire, libertaire et sans frontières.

[Denis]

oui oui, pas de soucis pour "la CGT et ses nervis", (et ses nazis, c'était juste le titre du topic)

et l'édito, excellent, voyons voir les commentaires (ourf!)

[Denis]

donc je rajoute : le malaise vagal du chanoine du latran
je vais juste un peu "envelopper" l'introduction

Bon, revenons au sujet, à l'origine, on a parlé d'un malaise vagal, je suis pas médecin mais Béatrice en a eu plusieurs, avec intervention
d'un médecin urgentiste, j'ai toujours été là :

On s'allonge, les pieds un peu plus haut que le restant du corps, on respire, on prend des bisous et une bonne
dose de rassurance morale (voire de rigolade), un verre de coca au pire, et 1 heure après c'est reparti (ourf!)

Sarko, lui, s'est pris un IRM, un Scanner, et un EEG (Electro-EncéphaloGramme) + pratiquement 24 heures au Val de Grâce
il a beau être président, c'est pas que du cirque ou de l'excès de principe de précaution (arf!)

Il avait déjà des migraines épouvantables qui l'obligeaient à quitter l'aquarium (l'assemblée nationneuse) pendant des heures !

ça frise l'AVC (accident Vasculaire Cérébrale) sur ce coup là !

Rupture d'anévrisme, trop vieux pour lui, aphasie, trop jeune, de toute façon, on saura que dans trente ans (et encore pas sûr)

Mitterand a eu son cancer à l'automne 1981, il est resté 14 ans

Sarko est névrosé, plein de tics, il travaille trop, qu'il parte en congé, dans un camp de rétension, à Vincennes, ou à Calais avec les réfugiés,
ou mieux, faire un séjour à la Santé (arf!) en vacances pour 6 mois, en lieu et place de Julien Coupat, ça lui apprendra à réfléchir à la présomption de culpabilité !

Denis.

[Denis]

Bon, je vais déjà mettre en page les articles !
ourf!

[Minga]

J'ai un article à proposer : "Je me suicide à cause de mon travail à France Télécom. C’est la seule cause".

[Denis]

Bonsoir Minga, dis-moi si ça te va :

__________________________________________________

Je me suicide à cause de mon travail à France Télécom. C’est la seule cause.

Le 14 juillet 2009, un homme de 51 ans s’est suicidé. A cause de son travail. Pendant 2 semaines, l’information est restée confidentielle. Mais le 27 juillet, l’AFP a diffusé le communiqué suivant :
Un salarié de France Télécom s’est suicidé le 14 juillet à Marseille en mettant en cause dans une lettre son travail au sein du groupe et notamment la "surcharge de travail" et le "management par la terreur", a-t-on appris aujourd’hui de sources syndicales. "Je me suicide à cause de mon travail à France Télécom. C’est la seule cause", a écrit le salarié, fonctionnaire âgé de 51 ans, qui a mis fin à ses jours à son domicile.
Dans la lettre laissée à sa famille, dont l’Agence France-Presse a eu copie et dont le contenu a été communiqué, selon sa volonté, à ses collègues et aux délégués du personnel, il évoque notamment l’"urgence permanente", la "surcharge de travail", l’"absence de formation", la "désorganisation totale de l’entreprise" et le "management par la terreur". "Cela m’a totalement désorganisé et perturbé. Je suis devenu une épave, il vaut mieux en finir", ajoute-t-il.
Pour la direction, qui confirme le suicide mais ne souhaite pas commenter la lettre, "l’important c’est d’essayer de comprendre ce qui s’est passé", rappelant que "les causes d’un suicide sont toujours multiples". Elle précise que "quelques jours avant le drame, ses collègues et ses responsables avaient remarqué des signes de dépression. Il avait été pris en charge par les managers, ses collègues et les partenaire sociaux".
Du 27 au 29 juillet, tous les médias ont repris ce communiqué de l’AFP, avec des extraits choisis sans aucun respect pour la mémoire et la famille de la victime : ainsi, "20 minutes" extrait et surligne un passage sorti de son contexte : "je suis devenu une épave". "La Provence" a téléphoné à la directrice régionale de l’entreprise mise en cause, qui s’est dite "très touchée" et qui "s’associe à la peine de la famille".
Comment la lettre de la dernière victime de la "désorganistion totale de l’entreprise" et de son "management par la terreur" a t’elle pu percer le "mur du çon" médiatique ? L’AFP cite une "source syndicale", sans précisions. On comprend ainsi que l’information sur la mort d’un salarié n’est devenue publique qu’à l’initiative de syndicalistes inquiets de la dégradation des conditions de travail.
18 suicides à France Télécom depuis février 2008
Selon Patrick Ackermann (Sud-PTT), depuis février 2008, 18 suicides et 10 tentatives de suicides ont eu lieu à France Télécom, qui emploie 102.254 salariés, dont 70% de fonctionnaires. "Qui osera dire maintenant que cette trop longue liste noire n’est pas le résultat d’une situation dramatique dans l’entreprise ? Qui pourra justifier le silence assourdissant d’une direction dont le seul objectif est de minimiser, de banaliser, de cacher ce mal-être, cette souffrance au travail ?", interroge dans un communiqué l’Observatoire du stress et des mobilités forcées à France Télécom, organisme créé par Sud-PTT et la CGC.
Le suicide du journalisme
Ainsi s’explique la soudaine flambée d’intérêt des médias pour ce "suicide" entre le 27 et le 29 juillet. Ce n’est pas un soubresaut du journalisme d’investigation (décédé lui aussi), mais un simple contre-feu médiatique. C’est pourquoi la quasi-totalité des médias, y compris "de gauche", n’ont PAS reproduit la lettre de la victime. Celà relève pourtant à l’évidence de la déontologie la plus élémentaire : informer avant de commenter. C’est le B-A BA du journalisme, non ?
Et pourtant, la brève flambée d’intérêt médiatique du 27 au 29 reposait exclusivement sur des commentaires "autorisés" sur une information non diffusée, par des "journalistes" autorisés à s’autoriser des trucs, comme disait Coluche ...
Par respect pour sa mémoire, pour sa famille, et pour son ultime révolte contre le "management par la terreur", nous publions donc ici intégralement la dernière lettre de Michel, cadre à France-Télécom, tombé au champ d’horreur de "l’urgence permanente" :

A l’attention de ma famille
Et de mes collègues de travail
Le 13/07/2009
Merci de diffuser cette lettre à mes collègues de travail et aux délégués du personnel.
Je me suicide à cause de mon travail à France Télécom. C’est la seule cause. Urgence permanente, surcharge de travail, absence de formation, désorganisation totale de l’entreprise. Management par la terreur ! Cela m’a totalement désorganisé et perturbé.Je suis devenu une épave, il vaut mieux en finir.
De plus, ils m’ont attribué récemment une augmentation de salaire plus importante que la majorité des autres personnes et étant très maladroit je l’ai communiqué à mes collègues de travail « transparence ». C’était très maladroit car beaucoup de personnes m’ont reproché ça.( beaucoup de « zero augmentation », ce que je ne savais pas). Mais moi je ne l’avais pas demandée cette augmentation. Voila encore une conséquence de l’individualisation des salaires. Cela crée une mauvaise ambiance. C’est voulu par le management. Par ailleurs étant dans les derniers jours dans un état pitoyable, j’ai commis beaucoup d’autres maladresses qui ont pu être mal interprétées. Et je me suis mis moi-même dans une mauvaise situation, un piège. Mais à la base, j’insiste là-dessus, c’est bien le travail qui a provoqué ça et donc c’est France Télécom qui est responsable de mon suicide. Ils ont essayé d’impliquer ma soeur Véronique pour venir ce week end. C’est moi qui lui ai dit de ne pas venir. Elle n’est donc pas du tout responsable.
Michel D.

PS : Je sais que beaucoup de personnes vont dire qu’il y a d’autres causes que le travail (je suis seul, non marié, sans enfant, etc..). Certains sous-entendent aussi que je n’acceptais pas de vieillir. Mais non, avec tout ça je me suis toujours bien débrouillé. C’est bien le travail l’unique cause.

[Lepauvre]

Tu risque pas avoir de reponse avant un ou deux mois carnus.

J'ai son mail perso, si tu veux je pose la question.

[Denis]

Pose, pose !

Bises, Denis.

[Minga]

@ Carnus : sur l'article originel, j'avais respecté le soulignement de l'auteur de la lettre, et mis des intertitres pour alléger la lecture. Il me semble que c'était mieux ainsi. Mais ce n'est que mon avis, et vous qui faites "le P'tit Noir", ce dont on doit tous et toutes vous féliciter et vous remercier, vous pouvez comme avec tout mes écrits reprendre / modifier /adapter à votre convenance, sans mon avis. Dans ce cas particulier, toutefois, il me semble important de reproduire sans aucun changement la dernière lettre de M.D. Bien entendu, tout ce qui est de moi peut être modifié / résumé/ enrichi comme il vous conviendra.

[Denis]

Bien compris, je fais au mieux, en fait le copier-coller que j'ai balancé au-dessus est un fichier txt qui ne tient pas compte des soulignements, gras et autres italiques.

Je vais donc reprendre (sur le lien) les caractéristiques des attributs/police pour être le plus fidèle possible (Word, adobe et scribus, priez pour moi (arf!))

Denis.

[Alayn]

Juste au passage je pense que le titre où il y a (la CGT et ses nazis) serait mieux avec (la CGT et ses nervis)


Proposition pour l'édito :

Un coup de chaleur et Sarkosy fait encore d'avantage parler de lui. En même temps au niveau de la com' s'est toujours mieux ce côté harrassé par le travail qu'allongé sur le yacht du patron Boloré. Le petit peuple peut au moins compatir, c'est mieux pour l'image. Le petit malaise pour en cacher un grand.
Et pendant ce temps là les coups tordus se voient moins, la politique de regression sociale avance toujours aussi rapidement. Les procès visant des participants aux mouvements sociaux et luttes de ce premier semestre se déroulent dans le silence. Le spectacle et le mensonge comme communication politique, les régressions sociales pour la majorité afin de garantir les profits d'une minorité, et le baton pour ceux qui luttent dans l'espoir de voir ce monde changer.
Des luttes se radicalisent dans le monde du travail où les ouvriers sont jetés comme des vielles chaussettes, sacrifiés sur l'autel du profit au seul bénéfice d'une minorité d'exploiteurs et d'accapareurs de la richesse produite par toutes et tous. Des ouvriers qui pensent que les manifs balades et "temps forts" sans lendemains ne sont plus suffisantes et retrouvent les principes de l'action directe portés dans les débuts de l'Histoire du mouvement ouvrier par les anarchistes révolutionnaires, loin d'une stratègie de "partenariat social", mais avec une volonté de gagner dans les luttes.
Les sans papiers de la Coordination des Sans Papiers du 75 ont été violemment évacués de la bourse du travail par la CGT et nous ne pouvons que condamner ce type de pratique. Les bourses du travail ont une histoire, la CGT telle qu'elle est aujourd'hui souille ce lieu et cette histoire du mouvement ouvrier que les anarchistes avaient porté aux origines. Les Sans Papiers mènent une lutte qui doit recevoir tout notre soutien et au delà notre participation active, car ce n'est pas qu'une question humaniste ou de solidarité ouvrière et de classe, c'est aussi une affirmation internationaliste pour un monde égalitaire, libertaire et sans frontières.

Cette proposition d'édito est bourré de fautes:
-regression=régression
-baton=bâton
-stratègie= stratégie
-bourses du travail= Bourses du Travail

Ensuite, la dernière phrase sur les Sans-Papiers me plaît pas trop car les luttes des Sans-Papiers à la base, c'est d'obtenir DES PAPIERS ETATIQUES ! C'est donc un peu contradictoire avec l'internationalisme.

Salutations Anarchistes !

[chaperon rouge]

Ensuite, la dernière phrase sur les Sans-Papiers me plaît pas trop car les luttes des Sans-Papiers à la base, c'est d'obtenir DES PAPIERS ETATIQUES ! C'est donc un peu contradictoire avec l'internationalisme.

La lutte défend la liberté de circulation, pas les papiers requis par l'État.

[Alayn]

Bonsoir ! Voui... dans l'absolu...
Mais on sait bien que les différents mouvements de soutien aident à régulariser les situations et donc à obtenir des PAPIERS ETATIQUES.

C'est en cela que je trouve la fin de l'édito un peu "hypocrite" en masquant ce fait... Et c'est d'ailleurs cette "contradiction" qui m'a toujours gêné dans la lutte pour les Sans-Paps, bien qu'on en est accueilli plusieurs toutefois lors des Marches notamment.

Et ce qui prouve le plus et est le plus significatif dans cela, c'est que quand ils ont obtenu justement ces fameux paplards, généralement on les voit plus !
C'est donc bien la revendication première dans ces mouvements.

Salutations Anarchistes !

[Roro]

Bonsoir ! Voui... dans l'absolu...
Mais on sait bien que les différents mouvements de soutien aident à régulariser les situations et donc à obtenir des PAPIERS ETATIQUES.

Salutations Anarchistes !

Tu as raison Alayn, aussi je suggère qu'on arrête de soutenir les sans-paps, ainsi, illes n'auront pas de PAPIERS ETATIQUES...

[Alayn]

Bonsoir ! Relis mon post au-dessus: je l'ai complété entre-temps: y'a eu cross-over. (désoled !)
Ca répond à ton post.
Salutations Anarchistes !

[chaperon rouge]

Tu préfères tes principes au support d'une lutte qui défend effectivement la liberté de circulation d'individus. C'est vous qui allez les aider à vivre une vie digne, décente et intéressante ces sans papiers? Et au risque qu'ils et elles se fassent prendre pour se faire envoyer ailleurs... Tu les oublierais assez rapidement tes principes si tu avais faim, soif ou que tu étais sans toit.

[Alayn]

Bonsoir ! J'ai été longtemps sans papiers (j'avais tout balançé dans le Gange à Bénarès-arf !), sans toit, ni foi ni loi aussi (arf !): c'était peut-être néanmoins la plus belle période de ma vie: alors tu sais...
Je faisais la manche dans la rue (avec une guitare certes) et je voguais de pays en pays, rejeté... car insoumis à l'armée.

J'étais un SDF avant même que le mot n'existe ! Si tu savais ! (arf !) Et je bouffais pas du caviar tous les jours ! (ourf !)

Mais j'étais néanmoins LIBRE (tant qu'ils ne me chopent pas) ! Peut-être plus qu'aujourd'hui même.

Sinon, pour repréciser, je dis juste que la lutte des Sans-Paps comporte une contradiction dans le fait de demander des régularisations et des papiers à l'Etat, c'est tout, d'un point de vue stricto-sensu anar.

Salutations Anarchistes !

[Lepauvre]

Pour le prochain N° je propose ce petite poème (à la place de l'édito?)

Reponse à un SD

Et UTOPIE il cria
le cauchemar était si fort
qu'il s'accrocha
a son coussin
en ésperant un rêve.
(Lepauvre)

[conan]

Je suis pour, c'est tellement vrai.