il n'y a qu'égalité entre des individus (individu = unité), aucun individu se complete puisqu'idéalement tout les individus sont un, entier.
Je suis tout à fait d’accord, mais tu fais bien de préciser "
idéalement", cad d’une manière RELATIVE à l’idée et à l'intellect.
Et en ce sens, tu as tout à fait raison, un individu, quelque soit son sexe est une unité.
Un humain = 1
comme de la même façon, je pense que l’Humanité = 1
du point de vue de l’esprit.
Cependant, "la complémentarité des sexes" est bien une réalité et pour preuve, c’est qu’en 2050, il est prévu que l’Humanité compte 9 milliards d’individus
Ce n’est pas le patriarcat des religions qui a imposé cette réalité, c’est la nature.
C’est un déterminisme naturel lié à la reproduction de l’espèce. Et là, nous sommes bien obligés de constater que physiquement l’Humanité = 2, avec ses hommes et ses femmes, du point de vue du corps.
Va falloir t'y faire, une femme n'est pas faite pour un homme, avant qu'elle le decide et aucune idée, idéologie d'organisation et de controle des individus, ne peut se mettre au dessus de ça.
Oui et non.
Faux, parce qu'une femme est faite pour un homme et un homme est fait pour une femme, par le corps.
Et Vrai, aucune "idéologie" (pensée) ne devrait pouvoir contraindre sa "décision" (volonté). C’est un peu ce que je disais dans mon post:
Vous pouvez sortir tout l'intellect et toute la rhétorique du monde, et même toutes les diffamations que vous voulez, vous ne pourrez jamais empêcher une personne d'être "anarchiste-chrétien" (au fait, bonjour à "Antpirg"), ou "communiste libertaire" etc. parce que tout dépend du sens que la personne RESSENT derrière ces mots et de la même façon en matière de RESSENTIS, vous ne pourrez jamais empêcher un homme et une femme de s'aimer.
Et là, il ne s’agit plus de l’intellect ou du corps, quand il s’agit d’aimer, on parle du coeur. Et pourtant quand on aime ça passe aussi par l'intellect et le corps, c'est paradoxal (quoique, c'est peut-être pour ça que le coeur est placé à presqu'au milieu du sexe et du cerveau...)
C’est bien le manque d’amour qui est à l’origine du patriarcat ou d’aliénation des religions, ou de toutes autres interprétations à tendance dominatrice de textes.
"
Il reprend les propos de Walter Wink, disant que le politique (King) a utilisé le religieux (Bishop) pour interpréter les livres saints et justifier l'oppression et la domination."
viewtopic.php?f=6&t=3154&p=50582C’est un petit passage de la CNV, Communication Non Violente...
"Idéalement",
chaque individu = 1, comme l’Humanité = 1.
Physiquement,
par le corps, l’Humanité = 2.
Mais il n’y a pas de hiérarchie entre les deux,
... Le couple sacré/profane est établi, mais le problème est que, bien que la première notion ne puisse exister sans la seconde (et inversement)...
viewtopic.php?f=12&t=699&p=12431&hilit=profaneOr, quand un Prophète dit:
Jean 15.12:"
C'est ici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés."
Il faut être drôlement aliéné pour interpréter ceci par une infériorité de la Femme ou par l’organisation de son mariage en dotes comptées en nombre de chameaux, de chèvres, de terres cultivables...
ou encore dire qu’un "anarchiste-chrétien" ne peut être qu’un "imposteur" (je cite) parce que "anarchiste" signifie "sans commandement", alors que les Ecritures donnent ce "commandement".
Donc, ce qui fait toute la différence dans l’interprétation d’un texte ou dans la relation d’un couple, c’est le coeur.
S’il n’y a pas d’amour, tous textes ou toutes relations humaines va tendre à "la domination et à l’oppression", à la violence !
Alors que quand il y a l’amour, il y a toujours moyen de s’arranger !
Même quand les idées (intellect) sont totalement contradictoires, même quand anarchie signifie "sans commandement" et qu’un texte chrétien dit "ceci est mon commandement". C’est pourquoi quand il y a l’amour, ce n’est ni la domination, ni l’oppression qui peut empêcher d’être "anarchiste-chrétien", même pas ceux qui les traitent d’imposteur !
Parce qu’il y a mille façons d’être anarchiste, comme il y a mille façons d’être chrétien.
Ou il y a mille façons d’être un homme, comme il y a mille façons d’être une femme.
Alors je ne sais pas s’il y a mille façons d’aimer, mais il n’y a certes pas de hiérarchie par la distinction homme/femme ou sacré/profane, la seule hiérarchie qui s’impose de faits, c’est la façon dont on rend sacré ce qui est profane, c’est la
valeur de la relation entre l’homme et la femme (ou entre personnes du même sexe pour un couple homo. ou toutes autres relations comme l'amitié etc.)
Mais celle ou celui qui interprète ce mot "valeur" en termes marchands, de fric, de beauté du corps pour les seuls plaisirs sexuels, c’est que son coeur en termes de RESSENTIS "vibratoires" ^^ est plus axé vers le corps (dualité) et ces "valeurs" resteront profanes et engendreront tôt ou tard "oppression et domination" et jusqu’à des violences de toutes sortes physiques ou psychiques.
Tu as donc des arguments, des idées Vb, mais tu occultes cet aspect du coeur, bien que tu le dises à ta façon:
Va falloir t'y faire, une femme n'est pas faite pour un homme, avant qu'elle le decide et aucune idée, idéologie d'organisation et de controle des individus, ne peut se mettre au dessus de ça.
alors que le texte de ChoueTTe conclut sur cet aspect du coeur:
Nous devons ré envisager nos rapports sur des bases nouvelles : celles de l’unité, de la solidarité, du respect et de la considération mutuelle.
L'unité d'un individu ne serait-il pas avant tout, d'unifier ses "idées" à son corps, c'est-à-dire à sa pratique, par l'intermédiaire du coeur ?
Si le coeur n'y est pas, l'idée n'a aucune "valeur", en tout cas pas plus que celui qui tue au nom de l'amour !
Que ce soit l'amour pour Dieu, l'amour pour l'anarchie ou l'amour pour un homme ou une femme ou même l'amour pour défendre des idées anti-sexistes.
C’est pourquoi j’approuve le texte de ChoueTTe parce qu’indépendament des idées et de l’intellect, mais d’un point de vue du ressenti, je trouve que rien que cette phrase est très parlante sur le "malaise" et que cette phrase a de la "valeur":
La condition de la femme dans nos sociétés, et partout dans le monde, est symbolique de l’expression d’un malaise fait de paradoxes et d' inégalités extrêmes.
Kim