De la lutte armée et de quelques imbéciles (FAI)

De la lutte armée et de quelques imbéciles (FAI)

Messagede vroum le Mer 6 Juin 2012 19:37

Motion du congrès de la Fédération anarchiste italienne
Reggio Emilia, 2 et 3 juin 2012


De la lutte armée et de quelques imbéciles

Dans notre pays, la situation politique et sociale montre des signes évidents de régression autoritaire à l'échelle globale. Le déploiement des politiques disciplinaires en réponse à des questions sociales est un signe que le temps du compromis, de la démocratie sociale est passé. Nous pourrions avoir à envisager le risque qu’on nous impose des régimes extrêmement autoritaires. La criminalisation des mouvements sociaux et des anarchistes prépare le terrain pour de nouveau
appareils répressifs : de nouvelles lois, de nouvelles procédures pénales, une torsion de plus en plus forte de la réglementation en vigueur, un contrôle militaire croissant du territoire.

La gestion médiatique immédiate du monstrueux attentat de Brindisi (1) en dit long sur les intentions de l'oligarchie au pouvoir. Un acte lâche, de terreur aveugle contre des jeunes femmes, un acte antisocial et criminel, est tranquillement
assimilé à un épisode de lutte armée, peut-être avec une origine grecque ou mafieuse, dont l'objectif évident est de réaliser l'unité dans la défense de l'État, une unité que nous avons vue à l'oeuvre dans les années de solidarité nationale,
des lois spéciales, de la régression sociale et culturelle du pays.

Même l’attentat qui a blessé le patron d'Ansaldo (2) et sa revendication envoyée au Corriere della Sera par le noyau « Olga » de la FAI « informelle » démontre à quel point action et communication sont étroitement liés et confondus
dans un jeu de miroirs infini et déformant. Il convient d'observer attentivement pour bien en comprendre la trame intime. Les médias, les mêmes qui minimisent depuis toujours la férocité de la guerre que l'armée italienne mène en Afghanistan, ont tiré à boulets rouges contre le mouvement anarchiste, ce mouvement qui ne se soustrait pas aux luttes sociales, qui est en première ligne des mouvements de protection de l'environnement, contre la guerre et le militarisme, contre les
lois racistes et les politiques sécuritaires dans notre pays.

Journaux, radio et télévision, qui tout d’abord n’ont pas haussé le ton, se déchaînent après la revendication. Dans ces crises, on cherche toujours des boucs émissaires sur lesquels diriger l'attention de l'opinion dite publique. De même qu’ils ont réussi pendant les années 80 à vider de sens et de contenu la richesse des mouvements de la décennie précédente, en leur attribuant à tous, indistinctement, la responsabilité de la lutte armée, faisant de chaque brin d’herbe un faisceau, faisant pleuvoir les condamnations à la prison, provoquant des divisions et des oppositions ; de même aujourd’hui il y a ceux qui entendent dépoussiérer les vieux outils de la criminalisation préventive.

En outre, la situation pour les gouvernements et les patrons n'est pas facile : ils doivent faire digérer des mesures de plus en plus indigestes, et s’installe chez eux la peur croissante d'une révolte sociale. La blessure d’Adinolfi a été attrapée au
vol pour relancer, après les différentes indications des services secrets sur le « danger anarcho-insurrectionnaliste », le prétexte de la menace terroriste d’origine anarchiste, en la reliant au mécontentement social grandissant, au mouvement
NoTav (3) et, en général, à toute forme d'opposition sociale.

Si telle est l'opération en cours, il est clair que nous devons toujours attendre de nouvelles opérations de répression. Dans une situation où l'agression contre la qualité de vie de la population s’intensifie, en particulier dans le domaine de
l'emploi dépendant, de la précarité, du petit artisanat et du commerce, et où nous aurions besoin de la pleine participation, de toute l’intelligence et de toute la capacité à organiser des réponses collectives incisives, à promouvoir des luttes, à développer des initiatives de solidarité sociale, à donner de l'oxygène aux formes autogestionnaires de réponse concrète à la crise, il apparaît inévitable qu’il faille se mesurer à ceux qui pensent qu’un groupe, une organisation dure, combattante, clandestine, puisse obtenir des résultats efficaces, avec ceux qui pensent qu'ils ont la réponse dans la poche – comme le groupe qui a réalisé l’attentat contre le dirigeant d’Ansaldo nucléaire revendiquant son appartenance à la Fédération anarchiste informelle. Surtout si l’emphase médiatique avec laquelle ces actions sont signalées est cohérente avec l’implication de l'ensemble du mouvement anarchiste dans un processus de criminalisation générale, qui a pesamment investi même la Fédération anarchiste italienne.

Ce n'est pas par hasard que le texte du noyau « Olga » ait été publié intégralement par le Corriere della Sera, qui décida de cette manière de servir de mégaphone à la FA Informelle. On se demande pourquoi. La réponse n'est pas difficile. Le
communiqué de presse, après les quelques premières lignes sur la question nucléaire, est consacré à la propagande : une bonne partie de ce document est une violente attaque contre le mouvement anarchiste dans ses nombreuses composantes.

Tous les quotidiens, les journaux télévisés consacrèrent un large espace à un texte qui affirme qu'une grande partie du mouvement anarchiste fait de l’anarchisme « idéologique et cynique, vidé tout souffle de vie ».

Mais ce n’est pas tout. Selon les « informels », les anarchistes impliqués dans les luttes sociales « travailleraient pour le renforcement de la démocratie ». C'est-à-dire pour le maintien de l'ordre hiérarchique. Le lecteur a l'impression que
le but réel de l'action n'était pas tant une mise en garde aux seigneurs de l'atome, que d’obtenir l’audience adaptée pour faire savoir à tous leur opinion sur le mouvement anarchiste.

L'action des anarchistes est décrite comme une simple activité ludique, consistant à « écouter de la musique alternative » tandis que le « nouvel anarchisme » naît avec le fait de « prendre le pistolet », du choix de la « lutte armée ».

Le moyen occulte à tel point la fin que les super-héros de bande dessinée, qui n'aiment pas « la rhétorique violente » mais qui, avec plaisir, ont « armé » leurs propres mains, ne se rendent pas compte que, dans notre pays, le nucléaire est
actuellement sorti de la scène grâce aux luttes et aux mouvements populaires. L'action directe, sans délégation, concrète et capable de démontrer que nous pouvons prendre en main notre destin, lutter contre les géants de l'atome et les vaincre, comme à Scanzano Jonico (4) et avec le blocage des transports nucléaires entre l'Italie et la France, où les anarchistes étaient en première ligne.

Tous les jours, les anarchistes participent aux luttes pour la défense du territoire et pour l’auto-gouvernement, contre les patrons, pour la réalisation de l'autonomie des travailleurs par rapport à l'esclavage salarié, contre la guerre, la production militaire, pour une société sans armée et sans frontière, contre le racisme, le sexisme, la guerre contre les pauvres et contre les femmes. Les anarchistes, qui subissent l'exploitation et l'oppression comme tout le monde aux côtés des autres exploités et opprimés, luttent contre l'État et le capitalisme pour créer les conditions pour les abattre, dans le but de briser à la fois l'ordre matériel et symbolique, sachant qu’il ne suffit pas de détruire mais qu’il faut savoir construire. Construire sans crainte que la maison soit démolie, sachant que tout espace libéré, même pour quelques instants, devient un lieu d’expérimentation où nombreux sont ceux qui savoureront le goût d’une liberté qui n'est pas abstraction poétique mais concrète édification d’un environnement politique non étatique.

Actions qui préfigurent à partir de maintenant les relations politiques et sociales différentes, qui ne se limitent pas au « rêve d'une humanité libre de l'esclavage » parce que le chemin de la liberté n'est pas un « rêve », mais le pari quotidien au sein des réalités sociales dans lesquelles nous sommes forcés de vivre et que nous voulons contribuer à changer. Pas seuls. Jamais seuls, parce que l'humanité est composée de personnes de chair et d'os, parce que agir au nom d'une « l'humanité » abstraite est typique des États, des religions, même du capitalisme qui promet sans tenir le bien être et le bonheur. Pas celui des anarchistes. La pratique de la liberté par la liberté peut être contagieuse, mais on ne peut certainement pas l’imposer.

Les rédacteurs du communiqué de presse ont horreur du « consensus » et cherchent la « complicité ». Ils se fichent de la fin et ne pensent qu’au moyen, renonçant de fait à toute perspective de révolution sociale anarchiste. Leur langage et leur pratique sont un cocktail de pratique avant-gardiste et de rhétorique esthétisante. Il était inévitable que les médias leur donne un large espace, en suivant des lignes d'interprétation parfois déviées, parfois entremêlés. La plupart des médias ont concocté des théorèmes afin de relier les luttes sociales et la FAI informelle dans une relation quasi symbiotique. Les anarchistes sont serrés dans un étau interprétatif : d’un côté ils sont décrits comme des « terroristes » ou comme leurs fans, de l’autre comme des bureaucrates inoffensifs.

Un étau qui sera probablement apprécié par ceux qui se complaisent dans le geste, qui s’assouvissent dans une extase existentielle dans laquelle la lueur d'un instant compense la grisaille de la vie quotidienne passée dans le silence et l'attente
d’une autre occasion de faire monter l'adrénaline. « Aussi fugace que soit cette lueur – écrivent-ils – la qualité de la vie en sera à jamais enrichie. » Entre un colis postal et une balle dans les jambes, ils pourront lézarder dans la gloire de papier que les médias payés par les patrons et par les partis voudront leur offrir.

Au-delà de l’usage médiatique de l’attentat contre le patron d’Adinolfi, reste le fait politique de la récurrence d'un avant-gardisme armé qui, outre les séductions sémantiques, décalque une parabole de petit parti autoritaire, qui se berce de
l’illusion de pouvoir s’ériger en guide de ceux qui jugent intolérable le monde dans lequel nous vivons. N'est pas une coïncidence si au procès des soi-disantes « nouvelles BR » (5), des personnes se situant loin de l'anarchisme ont manifesté leur enthousiasme pour l’attentat de Gênes. C'est l'apothéose du moyen, qui ne se soucie pas de la fin. Une sorte de transversalité de l'action comble la distance apparente des projets.

En réalité, cette distance se dissout alors même que cette pratique se développe en opposition aux luttes sociales, inévitablement contraintes à ce que le noyau « Olga » appelle le « cittadinismo ». Avec ce terme, ils stigmatisent les luttes
populaires qui, ces dernières années, avec une radicalité organisatrice croissante, ont à maintes reprises mis en difficulté les gouvernements qui se sont succédé, portant atteinte aux intérêts des grandes entreprises et inaugurant des pratiques de participation certes pas anarchistes, mais certainement loin de la triste habitude de délégation électorale en blanc.

Que reste-t-il en dehors des luttes sociales ? Le parti, rien d'autre que le parti. Ce n'est pas une coïncidence si les partisans de la fédération informelle se soient dotés d’un sigle fourre-tout, réduisant le chemin de l'affinité à la pratique d'actes
de violence. Faisons abstraction du fait banal – même s’il est grave – que de cette manière on fournit un prétexte à d'innombrables actions répressives fondées sur l'association de malfaiteurs. Nous allons au-delà même du risque évident qu'un jour ou l'autre l’État ou les fascistes puissent utiliser le sigle pour leurs objectifs propres, en utilisant le prétexte qui leur sera naïvement offert. Si l’issue est le parti, l'organisation qui agit là où d’autres n’agiraient pas, l'organisation qui entre
en conflit privé avec l’État et les patrons, alors cette issue mène directement hors de l’anarchisme. L'anarchisme ne s’impose pas, il se propose.

Chaque jour, jour après jour, dans l'espoir qui nous fait agir concrètement parce que les exploités, s'ils le souhaitent, peuvent créer les conditions pour se passer de ceux qui les exploitent, parce que les opprimés, s’ils le veulent, peuvent lutter pour se libérer de ceux qui les oppriment. C'est une question de pratique, de gymnastique de la révolution, d’expérimentation du possible et du désirable, de mise en jeu quotidienne. Dans l'extase de super-homme du geste qui plaît, ils écrivent avec mépris que pour les anarchistes sociaux, « la seule boussole est le code pénal ». Ils écrivent « quel que soit le coût » : les anarchistes, le prix, ils le paient chaque jour. Oui, mais face aux tribunaux, ce n'est pas une fanfaronnade ni une plainte, lorsqu’on nous présente la note pour les luttes auxquelles nous participons.

Les auteurs du communiqué utilisent le terme de « fédération » mais réduisent le fédéralisme à la relation intangible entre ceux qui se reconnaissent dans le pistolet qui tire ou dans le colis qui explose, et non pas le désir de construire un cadre de relations qui s’emploie à conjuguer liberté et organisation. Les détracteurs de l’anarchisme affirment qu’il est impossible de combiner la liberté et l'organisation, l'anarchie et l'organisation, parce qu’ils identifient l'organisation avec la hiérarchie, avec l'État, avec l'imposition violente d'un ordre social qui limite la liberté et transforme l'égalité en un squelette formel sans base matérielle. Les partisans de la démocratie parlementaire estiment que la liberté doit être limitée, parce que, au-delà de la rhétorique sur le pouvoir du peuple, ils ne voient pas la liberté comme la marque distinctive de l'humanité qui s'émancipe de la soumission à un ordre hiérarchique, mais comme un danger à contenir.

Pour les démocrates, le seul moyen de régler les conflits, la jungle sociale, c'est une imposition violente des règles établies en vertu du principe de la majorité. Les porte-parole du noyau « Olga » adoptent la jungle sociale avec laquelle les États justifient leur existence, comme un prétexte pour agir pour le plaisir d’agir, une action qui refuse avec dédain toute réflexion sur l'éthique de la responsabilité, sur la nécessité morale et politique de construire des voies que tout le monde puisse et veuille emprunter. Un agir qui se suffise à lui-même, sans aucune attention pour ceux sans lesquels, que cela plaise ou non, on fait une guerre privée à l'État, et non pas la révolution.

Dans leur article, ils proclament « le plaisir d'avoir pleinement réalisé et d’avoir vécu ici et aujourd’hui “notre” révolution ». De cette manière, la révolution sociale se réduit à une pratique auto-érotique en club privé.

L'anarchisme s’est toujours fondé sur la conscience dans le choix des actions et des objectifs, et sur la responsabilité personnelle dans leur accomplissement : il se réfère toujours à la conscience des individus et à l'interprétation du moment
historique dans lequel ils vivent. L'efficacité de l'action directe n'est pas exprimée par le degré de violence qu’elle contient, mais plutôt sur la capacité à identifier une route praticable par tous, à construire une force collective en mesure de réduire la violence au plus petit niveau possible au sein du processus de transformation révolutionnaire. La violence érigée en système engendre l'État.

Le pari des anarchistes organisateurs est de construire des cadres de relations politiques et sociales qui, par leur existence même, préfigurent des relations sociales libres, où le lien organisateur amplifie la liberté de l'individu. L'anarchisme social n'est imprégné d’aucune prétention qu’il existe la formule définitive pour la société anarchiste, mais il s’interroge, et en s’interrogeant, il tente de pratiquer une relation différente qui vise à la synthèse possible, dans le respect des différences de chacun et chacune. Nous sommes conscients que seule une société homologuée et, par conséquent, intrinsèquement autoritaire sinon totalitaire, peut imaginer d'effacer le conflit des relations sociales : pour cette raison, nous considérons l'anarchie comme un horizon sans cesse en construction, où la révolution sociale qui abolit la propriété privée et élimine le gouvernement est la première étape, et non la dernière, d'un parcours d'expérimentation sociale, qui est le nôtre à partir de maintenant.

Les compagnons et les compagnes de la Fédération anarchiste italienne réunis en congrès le 2 et 3 juin 2012

Source :
http://www.federazioneanarchica.org/
http://anarresinfo.noblogs.org/

Notes :

(1) Le 19 mai 2012 un attentat à la bombe a tué une élève et en a blessé cinq autres devant un lycée de la ville.

(2) Ansaldo Nucleare S.p.A. est une entreprise italienne qui opère dans le secteur du nucléaire, réalisant des centrales nucléaires de troisième génération refroidies à l’eau. Roberto Adinolfi, l’administrateur délégué de l’entreprise, a été blessé d’une balle dans la jambe à Gênes le 7 mai 2012. Les Italiens ont inventé le mot « jambiser » (gambizzare) pour désigner cette pratique qui remonte aux brigades rouges dans les années 70-80.

(3) « Non au train à grande vitesse ».

(4) Le 23 novembre 2003 des dizaines de milliers de personnes manifestèrent contre la décision de créer à Scanzano Jonico, dans le Sud du pays, le premier site de déchets nucléaires du pays.

(5) Brigades rouges.
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Re: De la lutte armée et de quelques imbéciles (FAI)

Messagede pep le Mar 19 Juin 2012 10:55

Salut,
On peut mettre en rélation ce text avec celui-ci, écrit par une anarchiste individualiste qui se révendique de la FAInformelle:
Je n'ai pas pu trouver le text en français. Voici le text en italien et en anglais.
http://culmine.noblogs.org/2012/05/27/i ... mo-civile/

Là, si je tout bien compris, la nana tu text (Venona Q a signé) attaque la FAI, tandis qu'elle se révendique de la FAInformelle, et au même temps plan de gens qui se commencent à pourrir de l'autre côté des murs... après la lecture de la lettre d'Olga d'après 30 jours d'isolement en Grèce, pfff, quelle désolation!

En tout cas, j'espère que textes comme celui-ci signé par Venona Q, ne nuissent pas la solidarité que l'on doit avoir envers ceux qui luttent.

Si qqn trouve le texte en français, merci de l'afficher pour en discuter.

Qu'est-ce que vous opinez à ce sujet?

C'est chaud, putain!
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Re: De la lutte armée et de quelques imbéciles (FAI)

Messagede seitzjhnop le Mer 18 Juil 2012 05:07

Si qqn trouve le texte en français, merci de l'afficher pour en discuter.Image
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Re: De la lutte armée et de quelques imbéciles (FAI)

Messagede Tortuga le Jeu 19 Juil 2012 01:00

??? c'est une blague ? Vous postez ce texte de merde, bien représentatif des orgas ritalos championnes de la dissociation, alors que personne ne parle de l'opération Ardire ici ? Vous êtes au courant au moins de ce qui se passe en Italie ou bien la FAI ( Italienne) fait vraiment un bon boulot de contre-information auprès des orgas françaises !!
C'est bien parce qu'il se passe rien en France qu'on n'a pas connaissance du conflit que la FAI-FRI a soulevé ces derniers temps ... Y a qu'à voir en Bolivie, où des personnes d'une orga anarre ont pas hésité à collaborer avec les flics, et que des gens tiennent sur le net des propos à vomir sur les compagnons de la FAI !
Y a quand même un pas entre être opposé à la lutte armée et se dissocier, jouer les gentils anars au mains blanches ... ce que fait la FAI (Italienne) ça n'a rien de surprenant .. déjà à l'époque de plaza fontana ils avaient joué aux sales cons, mais qu'une orga française répande leur poison ça je comprends pas ..
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Re: De la lutte armée et de quelques imbéciles (FAI)

Messagede makno le Sam 21 Juil 2012 12:20

Tout a fait en accord avec le commentaire.
En effet c'est bien mal connaitre la réalitée du mouvement anarchiste italien dans sa globalitée avec un fort courant
individualiste de longue date(historique),a cela s'ajoute les compagnons(es) investit dans les centres sociaux occuper autogerer(squats).
Que la Fai qui represente un courant ne soit pas en accord avec d'autres courants anarchistes et leurs pratiques est une chose,mais dela a cracher (faisant le jeu de la repression) sur d'autres compagnons est pour le moins surprenant et condamnable remetant ainsi en cause la solidarité envers les compagnons(es) victimes de la repression.
Bref la fai ne saurait(loin de la) avoir le monopole de l'anarchisme Italien. Qu'on se le dise !

Saluti anarchici del sud !


P.s: attention a la désinformation(et partie pris) de la fai via les infos distiller en france par la F.a(en autre),informations bien souvent loin de la réalitée.

*** Le site No Fides ou en peut avoir des infos sur nos compagnons Italiens : http://www.non-fides.fr/
* Article(historique) interessant sur l'anarchisme(et pratiques) en Italie : http://www.non-fides.fr/?Nous-fumes-les ... nous-fumes

*** Autre site(en italien) interessant : http://www.informa-azione.info/

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Re: De la lutte armée et de quelques imbéciles (FAI)

Messagede vroum le Sam 21 Juil 2012 13:59

L’Anarchie est prioritaire, mais elle n’arrive pas par la Poste

http://www.federation-anarchiste.org/spip.php?article64

12 Janvier 2004

Voici la motion approuvée au congrès national de la Fédération anarchiste italienne, tenu à Milan les 10 et 11 janvier 2004 à propos des répressions et des provocations anti-anarchistes.


Si le monde dans lequel nous vivons était acceptable, si l’information n’était pas une dangereuse arme de guerre, de celles destinées à la destruction massive, sans aucune considération pour une population civile désarmée, la nouvelle selon laquelle quelqu’un avait incendié quelques bennes et celle de l’expédition par la poste de quelques livres farcis de pétards auraient eu la place qu’elles méritaient dans la rubrique des faits divers.

L’écho médiatique suscité par les pétards envoyés à Romano Prodi, au président de la BCE, à Eurojust et à quelques députés européens, quelques jours après l’incendie de quelques bennes à Bologne, est devenu le prétexte pour élever au maximum le niveau d’« alerte terroriste », comme Berlusconi et Bush l’avaient planifié quelques semaines plus tôt. D’une rive à l’autre de l’Atlantique se répondaient les annonces d’attentats, accompagnées de la militarisation correspondante des vols et des territoires. Avec ces mesures, la guerre durable et préventive vise à atteindre un double objectif. D’une part, alimenter la peur suscitée par un ennemi extérieur toujours à l’affût, et d’autre part tenir en échec tous les sujets impliqués dans la chute d’un système de domination sociale, économique et politique qui entraîne nécessairement la criminalisation, l’expulsion et l’élimination violente de quiconque ne se reconnaît pas dans les règles du jeu. Dans une période de guerre totale contre le terrorisme, il faut de temps en temps faire monter la tension, sinon, on court le risque que la puanteur des cadavres des enfants morts en Afghanistan ou la nouvelle des prisonniers irakiens battus à mort deviennent finalement intolérables même pour les tolérants sujets de notre Nord capitaliste et va-t-en guerre.

D’autre part, depuis des mois dans notre pays, le ministre de l’Intérieur et les médias agitent l’épouvantail du terrorisme, pointant les anarchistes comme un péril majeur. Quelques voix policières indécentes se sont même jointes pour évoquer l’hypothèse d’une main anarchiste derrière le triste mode qui consiste à empoisonner des bouteilles d’eau minérale. Dans une époque où les gouvernants promeuvent une privatisation des ressources hydriques qui assoiffe des dizaines de millions de personnes sur la planète, une époque où les ordures produites par le capitalisme rendent l’eau imbuvable, on ne trouve rien de mieux que de couvrir de fange ceux qui s’opposent à ce gâchis.

Mais si les anarchistes ont été la cible préférée du gouvernement et de la presse, les attentions de ces messieurs ont eu une portée bien plus ample. Rafles et perquisitions dans les logements et les quartiers d’immigrés ont été à l’ordre du jour durant toute l’année 2003. Les immigrés ont été massivement traités comme des criminels potentiels, jusqu’à des menaces d’expulsion pour simple soupçon de collusion avec des organisations terroristes. Sans parler des traminots qui sont entrés dans la catégorie des dangereux délinquants pour avoir tenté d’obtenir une poignée d’euros supplémentaires en faisant grève hors des carcans imposés par une législation qui réduit le droit de grève à une peau de chagrin.

Et, avant eux, c’était au tour des millions de personnes qui avaient manifesté contre la guerre, contre le militarisme, contre la politique néo-coloniale du gouvernement italien. Par conséquent, sur le plan intérieur, la guerre préventive impose d’étouffer dans l’œuf toute tentative d’auto- organisation sociale qui échappe aux mécanismes cafouillants de récupération et d’intégration politique activés par les partis et les appareils syndicaux d’État.

En définitive, quiconque critique l’action du pouvoir exécutif finit par être soupçonné de terrorisme : à tel point que s’opposer simplement à l’abolition de l’article 18 du statut des travailleurs ou à la précarisation définitive du travail sanctionnée par la loi 30 suffit pour être assimilé aux assassins de Biagi.

À la fin de l’année, en conclusion logique d’une période où toute forme de dissidence était régulièrement criminalisée, sont arrivés ces colis. Inoffensifs pour leurs destinataires, mais savamment utilisés pour la réalisation locale de l’état policier global.

On entend déjà parler de lois spéciales qui viendraient s’ajouter aux nombreuses lois répressives où chaque nouvelle « mesure d’urgence » éloigne un peu plus des libertés conquises pourtant déjà bien minces. Pour réprimer les classes dominées, l’hypothèse d’une extension du délit d’association est déjà à l’étude, dérive fasciste qui se moque, comme toujours, du prétendu axiome libéral sur la responsabilité individuelle face au juge pénal.

L’alarme suscitée par ces colis de Noël a fini par donner un coup de pouce probablement décisif au lent et fastidieux processus de constitution d’une police européenne : aux carabiniers, policiers, financiers, vigiles, viendront s’unir les euro-cops !

Cet écran de fumée a fini par mettre au second plan l’affrontement institutionnel sur l’information, les difficultés croissantes à l’intérieur de la majorité ou des questions telles que les retraites et l’opposition entre liberté de licenciement et liberté de grève. Et dans ces mêmes semaines, l’équipe dirigée par le cavaliere Berlusconi, après avoir résolu avec d’autres lois « spéciales » ses propres problèmes et ceux de sa classe d’appartenance, se prépare à balayer ce qui reste du système de prévoyance et à relancer l’attaque contre les garanties résiduelles établies dans le statut des travailleurs.

Si une telle action devait être jugée d’après ses résultats, nous ne pourrions avoir de doute sur l’identité des expéditeurs de cette fumeuse correspondance. Et, disons-le clairement, en ce qui nous concerne, peu importe si les auteurs sont directement sous la dépendance du ministère de l’Intérieur ou si ce sont de généreuses opérations de volontariat. Gratuit ou rétribué, c’est un sale boulot.

Avec les paquets sont arrivées des lettres les revendiquant au nom d’une nouvelle organisation informelle dont l’acronyme, « FAI », est identique à celui de la Fédération anarchiste italienne. L’intention, dérisoire, est évidente. Peut-être moins évidente mais bien plus grave est la volonté de mettre en difficulté les anarchistes impliqués dans la difficile lutte quotidienne pour la construction d’une société d’individus libres et égaux.

Une telle société ne peut être imposée. Les anarchistes savent que la liberté est une pratique collective qui nécessite un emploi constant pour s’enraciner dans la conscience et l’action quotidienne de chacun, se traduisant dans l’action commune et la lutte sociale. La révolte contre l’oppression devient une gerbe de flammes stérile si elle ne construit pas dans le même temps, si elle ne sait pas contaminer l’atmosphère dans laquelle elle s’exerce et sans laquelle elle s’éteindrait.

Bakounine soutenait que la liberté de chacun s’accroissait avec la liberté de tous : là vit et s’alimente le cœur de l’anarchisme social qui constitue notre projet révolutionnaire, appuyé sur la transformation en protagonistes à la première personne des opprimés et des exploités.

L’action des anarchistes se réalise à l’intérieur des mouvements sociaux, dans le chemin vers l’autonomie vis-à-vis des institutions, dans la capacité à faire vivre des organisations spécifiques et des organisations de masse caractérisées par les principes de l’autogestion et du fédéralisme. Une Fédération anarchiste est un groupe de relations et de confrontation vivante entre des hommes et des femmes qui partagent la méthode libertaire et ont en commun un programme de transformation sociale radical. Une Fédération anarchiste préconise concrètement l’organisation sociale dans laquelle nous souhaitons vivre, où le rapport direct, le face-à-face, la confrontation et la rencontre entre des options diverses visent à la synthèse possible dans le respect des choix et des trajectoires individuelles. Sa constitution formelle est une garantie de liberté, parce que l’entente associative qui la constitue se fonde sur l’autonomie des groupes et des individus.

Les anarchistes de la Fédération anarchiste sont habitués malgré eux à affronter la répression. Notre implication dans la rue, sur les lieux de travail, contre le racisme, le militarisme, la guerre, l’oppression capitaliste et étatique nous a coûté de nombreuses dénonciations ces dernières années. Sans parler des coups de matraque, des perquisitions, des constantes opérations de désinformation opérées dans les médias.

Nous avons été dans les manifestations contre la globalisation capitaliste, devant les camps de concentration pour immigrés et les prisons, dans les luttes contre les fabriques de mort, les décharges nucléaires, les incinérateurs, nous avons fait grève et soutenu des piquets, nous sommes présents dans les luttes sur le logement et les espaces sociaux, là où se pratiquent l’auto- organisation, l’action directe, le refus de la délégation et la participation : de la Lucania de la révolte contre la décharge nucléaire aux traminots en lutte.

Le gouvernement et la presse s’obstinent dans le binôme bombes et anarchistes, terrorisme et anarchie : nous ne nous laisserons pas intimider, aujourd’hui comme en 1969. N’en déplaise à qui a cru nous mettre en difficulté en manipulant notre sigle et en le jetant en pâture aux médias. Beaucoup de gens nous connaissent et savent qui sont les terroristes qui chaque jour bombardent, empoisonnent, assassinent, emprisonnent ceux qui n’ont pas de pouvoir et sont exploités. Ils sont assis sur les bancs du gouvernement, dans les hiérarchies de toutes les églises, dans les conseils d’administration des grandes entreprises et des banques, dans les travées du parlement, dans les quartiers généraux des armées. Pour les vaincre, nous avons besoin de l’implication solidaire de tous les opprimés et les exploités : les seuls capables de mettre fin à l’oppression, à la hiérarchie, à l’État.

Des compagnes et compagnons de Turin, Alexandrie, Vercelli, Milan, Novate, Varese, Bergame, Venise, Trieste, Savone, Chiavari, Gênes, La Spezia, Carrare, Livourne, Pise, Reggio Emilia, Parme, Correggio, Val d’Enza, Bologne, Imola, Chieti, Rome, Naples et Palerme
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Re: De la lutte armée et de quelques imbéciles (FAI)

Messagede makno le Sam 21 Juil 2012 15:07

Les propos et commentaire de Vroom n'engage que lui et les maitres a penser de la f.a, les propos de la Fai italienne
repris ici ne saurait representer l'anarchisme italien dans sa globalité,mouvement anarchiste pluriel(de longue
date) avec ses differents courants .

Qu'on se le dise,n'en deplaise a certains.

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Re: De la lutte armée et de quelques imbéciles (FAI)

Messagede Tortuga le Dim 22 Juil 2012 01:12

sur Contra Info et Cette Semaine y aussi des infos en français sur ce qui se passe en Italie ...
Et il s'en passe des choses, l'Opération Ardire, les jugements des No TAV, les jugements des inculpés de Genova, bref, rien qui mérite que la FA fasse un communiqué, alors que taper sur les "insurrectionnalistes" ça c'est efficace .. quant à la FAI(Italienne), elle, elle brille toujours par sa capacité à pas avoir les yeux en face des trous .. à une époque l'ennemi numéro un c'était les situationnistes, ils avaient même fait un congrès pour se débarrasser des ces non-désirables, à la même époque où les services secrets italiens ont essayé de faire porter le chapeau aux anars pour des attentats qu'ils avaient eux-même préparé ... y a toujours des neuneux qui y voient jamais clair dans l'histoire, la FAI en fait partie ... et quand on voit que ces abrutis ont fait un pas de côté quand Calabresi s'est fait flinguer on se demande à quoi ils jouent ... bref, n'importe qui peut se revendiquer de l'anarchisme, et contrairement à ce que eux pensent, ça n'appartient à personne, maintenant ce sont les faits qui parlent, pas les beaux discours ...

En Débat de Société j'ai posté un texte italien : Sur quelques vieilles questions d’actualité parmi les anarchistes, et pas seulement, ça me semblait intéressant de débattre dessus
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Re: De la lutte armée et de quelques imbéciles (FAI)

Messagede Alato le Lun 23 Juil 2012 21:02

tortuga a écrit:rien qui mérite que la FA fasse un communiqué, alors que taper sur les "insurrectionnalistes" ça c'est efficace ..


C'est efficace dans le contexte français. Du prêt-à-l'usage, en plus ! (y'a même pas à faire semblant de se chamailler unanimement sur les virgules des chefs.) Quand on n'a par ailleurs à peu près aucune pensée articulée à communiquer : aubaine.

Décryptage du message ainsi délivré aux autorités de tutelle (locales) : « bien sûr qu'on ne change pas. Pas d'inquiétude. Les congrès passent, le noyau demeure loyal (responsable). »

» Il en ira -- peut-être -- de la responsabilité de notre organisation de publier une motion de "protestation" lorsque la répression s'abattra trop indistinctement sur "les nôtres". Mais nous ne nous ridiculiserons jamais jusqu'à mettre en doute que les camarades-italiens-qui-se-trompent sont quand même in fine... des camarades (imbéciles) » (et pas des fantoches au service des desseins terroristes d'une fraction de l'État, comme les plus hauts personnages dudit État ont fini par le reconnaître naguère et même s'en vanter. Mots-clés : "stratégie de la tension" cossiga andreotti craxi Gladio...).

Ceci dit, il est évident aussi que lorque M. vroum publie ce communiqué ici, M. vroum va à la pêche. Aussi les habitués se gardent bien d'approcher le nez de l'appât. Cette fois ça a quand même fini par une touche, alors attention : M. vroum, qui a par ailleurs une trop considérable besogne de boucherie en cours, n'est probablement pas seul à surveiller le bouchon...

--
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Re: De la lutte armée et de quelques imbéciles (FAI)

Messagede Tortuga le Lun 23 Juil 2012 23:15

Alato a écrit:Ceci dit, il est évident aussi que lorque M. vroum publie ce communiqué ici, M. vroum va à la pêche. Aussi les habitués se gardent bien d'approcher le nez de l'appât. Cette fois ça a quand même fini par une touche, alors attention : M. vroum, qui a par ailleurs une trop considérable besogne de boucherie en cours, n'est probablement pas seul à surveiller le bouchon...

à la pêche aux moules ? :mrgreen:
j'ai rien compris à ta tirade ...

Je crois que tu lui prêtes plus d'intelligence qu'il n'en a .. je pense que son orga, la FAF (pour Fédération Anarchiste Française :mrgreen: ) est copine avec la FAI(Italienne) et que les moutons de la FAF se contentent d'écouter ce que leur dit la grande sœur italienne, sans aller chercher plus d'infos sur le sujet ... Et c'est d'une imbécillité que de répandre sur le net des partis-pris comme ça quand on n'a rien à voir avec l'histoire ... il me semble pas que la FAF ait des embrouilles avec la FAI (Informelle) donc je ne comprends pas cette petite incursion si ce n'est une volonté de soulever un problème qui n'existe pas chez nous, et donc de vouloir ramener un conflit hors de son champs ...
Là où les conflits avec la FAI(Informelle) deviennent inquiétants c'est que des membres d'organisations anarchistes n'hésitent pas à collaborer avec les flics pour se débarrasser de ces indésirables qui pourraient troubler leur situation pacifiée avec l'État, sauf qu'en Italie ça s'est montré que les lieux anars bien comme il faut et les orgas n'ont pas de soucis à se faire, l'État sait très bien qui est qui et qui fait quoi, et les insurrectionnalistes servent de paratonnerre ...

Bref, laissons ces bureaucrates rabougris là où ils stagnent :roll:
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Re: De la lutte armée et de quelques imbéciles (FAI)

Messagede Abel le Mar 24 Juil 2012 00:00

Déjà la FA Informelle a déclaré la guerre à la FA Italienne en utilisant le même sigle. c'est pourtant pas compliqué de choisir un sigle qui porte pas à confusion. Si la FA Informelle n'est pas un sous-marin fasciste ou flicard (cf. les années de plomb et le gladio), il est difficile d'expliquer pourquoi elle prend le risque de tremper dans ses attentats des militants qui n'y sont pour rien en utilisant un sigle déjà existant. il y a manifestement volonté de nuire à des camarades, à partir de là, que la FA Italienne collabore pour prouver que les attentats ne sont pas de son fait, c'est normal, les connards de la FA Informelle n'avaient qu'à y pense avant d'utiliser un sigle déjà existant.
Abel
 

Re: De la lutte armée et de quelques imbéciles (FAI)

Messagede makno le Mar 24 Juil 2012 08:16

Abel,avant de dire des bétises et reciter le ridicule et dérisoire credo de vroom et de la F.a sur la f.a.informelle,informer
vous sur la dite organisation.
Attention a la manipulation operer par la f.a.i via la f.a,tissu de monsonges pour essayer de discriditer une organisation et des compagnons(es) qui non pas la meme vision(pratiques en autres) de l'anarchisme.

Une manipulation qui fait le jeu de represion. A bon entendeur !
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