Santiago du Chili : affrontements aux abords de l’université
9 septembre 2009, traduit de
http://liberaciontotal.entodaspartes.net
Aux alentours de 13h30, une cinquantaine d’encagoulés ont cerné les abords de la UAHC (Unviersidad Academia de Humanismo Cristiano) et ont barré la route en dressant des barricades.
Tout se déroulait comme il se doit, jusqu’à ce qu’un agent de la PDI (Policia de Investigaciones) veuille jouer au héros en tentant d’arrêter un camarade. Voyant cela les manifestants ont libéré le camarade et frappé l’agent. Alors que l’agent était frappé et notre camarade libéré, d’autres agents accoururent pour défendre leur collègue qui était alors au sol et tirait sur les manifestants qui heureusement ne furent pas blessés, sauf ceux qui furent touchés par des balles en caoutchouc. C’est à ce moment-là que débuta l’attaque de la garnison du PDI, à coups de dizaines de molotovs, de pierres et de bombes de peinture. La garnison avait commencé à brûler avant que les agents ne viennent éteindre le feu .
L’agent agressé fut transporté à l’hôpital de la police où furent constatées de nombreuses lésions et la perte de trois dents après qu’il ait reçu une pierre dans le visage (haha). D’autres agents ont également été touchés par des pierres et par de la peinture. Sur place, la police trouva des banderoles qui portaient des inscriptions liées au trente-sixième anniversaire du coup d’Etat et des messages de solidarité avec Jaime Mendoza Collio et avec le camarade Mauricio Morales. Les abords de la garnison furent cernés par la police qui, armée de mitraillettes, de gaz lacrymogènes et de camions équipés de lance-eau, essayait de contenir les encagoulés. Des agents du GOPE (Grupo de Operaciones de Policia Especiales), avec l’accord du recteur de l’UAHC, située en face de la garnison,sont ensuite entrés dans l’université pour tenter d’arrêter les auteurs de l’attaque et de trouver du matériel incendiaire : sans succès.
Plusieurs heures après l’attaque, alors que la police n’avait réussi à arrêter personne, les expertises continuaient dans la garnison.
Anniversaire du coup d’Etat au Chili : des affrontements font un mort
La Presse Canadienne - 12 sept. 2009
SANTIAGO - Des affrontements ont opposé vendredi à Santiago des manifestants à des policiers à l’occasion de l’anniversaire du coup d’Etat militaire qui avait renversé le président élu Salvador Allende en 1973. Selon la télévision publique chilienne, ces incidents ont fait un mort.
Plusieurs centaines de manifestants, se cachant le visage, ont bloqué des rues dans la banlieue de Santiago. Quelque 3.000 policiers ont essayé de contrôler les jeunes émeutiers.
D’après la télévision publique, un jeune de 23 ans, Alexis Rojas Garcia, est mort après avoir été atteint d’une balle dans la tête. On ignorait dans l’immédiat qui était l’auteur de ces tirs. Quatre policiers auraient aussi été blessés.
L’anniversaire du coup d’Etat de 1973, qui avait vu l’arrivée au pouvoir d’Augusto Pinochet, est souvent accompagné de violences au Chili.
Parallèlement, la présidente de centre-gauche Michelle Bachelet a participé à une cérémonie au palais du gouvernement à Santiago, et elle a qualifié Allende et ses alliés morts dans le coup d’Etat de "martyrs de la démocratie".