Massinissa a écrit:apres lecture de sa défense, je n'ai pas changé d'avis, pour moi un gars qui tient un blog dans Egalité et Réconciliation, cla ne m'inspire que du dégout.Ce sont des militants du confusionisme c'est tout.
Ces phrases pleines de sous entendus me donnent la gerbe, un exemple :
"Hitler c'est pas lui le problème, c'est ceux qui l'ont financé" ça veut dire quoi quand on voit qu'il fait des articles sur les banquiers juilfs qui auraient un monopole ??? ça reviendrai à dire que les juifs ont financé leur propre mort
c'est abject comme idée.
Va dire cette phrase aux rescapés des camps de concentratiions !!!
le fascisme n'est pas dissociable de l'antisémitisme, car il prone des valeurs uniques et totalitaire et il est contre le multiculturalisme
http://la-sulfateuse.forumactif.org/t1763-faux-ami-etienne-chouard-debarque-a-paris-avec-les-indigneshttp://www.alsacelibertaire.net/?p=4524
C'est un peu hors-sujet Libye, mais j'interviens sur un point.
Le point godwin, je connaissais pas, maintenant, je sais ce que c'est. Merci à Sissoko.
D'accord avec toi, Massinissa ; un site comme égalité et réconciliation ne peut inspirer que de la méfiance, et du dégoût.
D'ailleurs, leur slogan "gauche du travail, droite des valeurs" rappelle bien fidèlement la juxtaposition du social au national, et comme confusionnisme, y'a pas mieux.
Mais, par contre, pour moi, hitler n'est pas le centre du problème, mais plutôt ceux qui le soutenaient (et, ceux qui, aujourd'hui, en font l'apologie, même discrète).
Là, je suis d'accord en ces termes.
J'ai pas tout lu de Sissoko, ni d'autres membres, non plus ; vous m'excuserez, car mon arrivée récente sur le forum ne me permet pas de tout « embrasser » (n'y voyez-là aucun sexisme SVP) d'un coup.
Des lobbies sectaires, ça existe ; que ce soit chez les juifs, comme chez les protestants, ou les catholiques.
C'est, souvent, sur des bases religieuses que leurs dirigeants soudent les communautés. C'est pas nouveau, ça. Non ?
Faire une critique des juifs en tant que communauté sectaire soumise aux mêmes contradictions que d'autres communautés, c'est pas anti-sémite.
Souvent, toute critique des juifs (ici, juif = communauté), aussi légitime soit-elle donne lieu à des épisodes mélodramatiques pour en stigmatiser l'auteur.
Le plus fort, là-dedans, c'est que le silence imposé par la censure (loi ou bien-pensée) conduit à justifier les attaques continuelles contre la liberté d'expression.
Et, ça, c'est bien plus grave, et passé sous silence.
Pour en revenir à hitler. Un peu d'histoire (qui fait souvent défaut, d'ailleurs).
Quand en novembre 1918, la toute nouvelle république de weimar signe l'armistice, hitler est à l'hopital suite à une blessure reçue sur le front de france.
L'anti-sémitisme a, alors, déjà cours en allemagne et ailleurs, comme la fumisterie du protocole des sages de sion le laisse largement deviner. Je pense que là-dessus, tu seras d'accord avec moi, massinissa. hitler n'a rien inventé.
A sa sortie d'hopital, au chômage et sans le sou, hitler se présente à la reichweir qui est le fer de lance de la réaction et alliée pour la circonstance aux imbéciles de sociaux-démocrates, faute de mieux à ce moment-là ; et hitler est aussitôt embauché comme agent de propagande, et guidé vers un petit parti nationaliste ayant eu la géniale idée de confondre national et social. Il prend la direction de ce parti sous l'impulsion et la houlette des militaires qui l'instrumentalisent.
A savoir, que c'est grâce à l'appui des sociaux-démocrates que la réaction put liquider Rosa Luxembourg et d'autres révolutionnaires haïs autant par ces mêmes sociaux-démocrates que par la bourgeoisie.
Mais, l'ambition sans bornes de hitler ne fait aucun doute. Si plus tard, ses protecteurs (industriels, gros propriétaires fonciers, aristocratie, et caste militaire, ...) l'instrumentalisent toujours, hitler se sert de ses protecteurs comme tremplin à son ambition personnelle. Chacun exploitait les arrières-pensées de l'autre pour son propre compte.
Après sa déjà réussite, le 11 octobre 1931, un grand congrès nationaliste eut lieu, notamment, pour maîtriser les fougues de l'ambitieux hitler qui voulait être le seul recours des maîtres et était prêt, pour cela, non seulement, à écraser tout ce qui était révolutionnaire, mais, aussi, tout ce qui était nationaliste et qui lui échappait ou se refusait à son diktat.
C'est le dénommé "Hugenberg", magnat de la presse et du film, qui avait été choisi pour guider les forces nationalistes au grand désespoir de hitler.
Dans le camp nationaliste, rivalités et antagonismes divisaient. Aucune homogénéité.
Ce congrès était une tentative de canaliser toutes les ardeurs dans l'intérêt de la droite au service de la classe dirigeante. Parmi les nombreux représentants de ces milieux, on trouve les représentants des magnats du cartel de l'acier, des chantiers navals, des chemins de fer, et, chose curieuse, on trouve, notamment, M.Gettstein, du konzern juif jacob-mickael ! (konzern = consortium).
MM. krupp et thyssen, connus pour leur soutien au III° reich étaient en voyage … en … amérique … pour affaires, sans doutes … ... ...
Les milieux financiers étaient représentés par le docteur schacht, l'homme des krupp par la suite … ... ...
Tout cela, pour dire que, anti-sémite ou pas, hitler a été soutenu, y compris, par les juifs riches, tant que ceux-ci pouvaient en tirer bénéfice, tout en faisant corps avec leur caste d'élite. Riches avant d'être juifs, on dirait ...
J'ajouterai, encore, que comparer la politique israélienne et la politique des nazis n'a rien d'anti-sémite.
La base affichée serait d'un côté un peuple juif élu, et de l'autre une race supérieure, donc élue ; Quelle différence, dans le fond ?
Je ne conteste pas que les juifs du petit peuple, ainsi que les petit-bourgeois juifs aient payés le prix fort, il ne manquerait plus que ça, mais ils n'ont pas été les seuls.
Tous ceux qui étaient gênants ont subis le même sort.
D'ailleurs, la possibilité pour les juifs qui le voulaient de s'engager dans la wermacht, après examen de dossier, existait ; ce qui montre, aussi, que le rigorisme anti-sémite savait se montrer opportun et perméable, du moins, pour les germanophones.
Je m'arrête, là, car ce n'est pas le sujet, mais, j'avais envie d'intervenir sur ce point, car ce qui m'intéresse, c'est de démystifier. Même si ça dérange.
A mon avis, c'est comme ça que nous avancerons. Non ?