Iran

Re: Iran

Messagede Antigone le Mar 7 Déc 2010 18:24

Iran focus - 07 dec 2010
http://www.iranfocus.com/fr/index.php?o ... &Itemid=27

Iran: Des manifestations estudiantines malgré une forte mobilisation policière

Les informations en provenance d'Iran font état de manifestations en cette journée des étudiants, transformé à l'occasion en une épreuve de force entre les opposants et le pouvoir. Les forces de sécurité et les gardiens de la révolution ont été fortement mobilisés pour éviter un éclatement de la colère populaire.
Les centres névralgiques de Téhéran sont sous contrôle d'une forte présence policière. Des témoins, depuis la place de la révolution, ont rapporté que tout regroupement de plus de quatre personnes fait intervenir les agents du régime déployés en moto et en tenue civile à travers les principaux artères de la capitale.

Les informations obtenues par l'Iran Focus font état des activités suivantes:
- L'université de Téhéran se trouvait en matinée dans l'encerclement complet des forces spéciales. Pourtant dans la matinée plusieurs milliers de personnes s'étaient massé à l'entrée. Les forces de sécurité ont procédé à de nombreuses arrestations.
- Vers midi devant l'université Charif, une foule s'était massée en scandant " à bas le dictateur". Les forces de l'ordre sont intervenues pour empêcher la manifestation de s'étendre.
- À l'université des Sciences et des Industries, une forte mobilisation policière était perceptible. À partir de 9h, des centaines de personnes avaient pu se réunir près de l'université. Suite à l'intervention des forces de l'ordre et près de 200 membres de la milice du Bassij, les manifestants ont été contraints de se disperser.
- Téhéran 11h locale, sur l’avenue Azadi la population et les forces de l’ordre se font face sans s’affronter.
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Re: Iran

Messagede Antigone le Sam 11 Déc 2010 13:58

HNS, Iran en lutte - 10 dec 2010
http://iranenlutte.wordpress.com/2010/1 ... more-10188

Vague d’arrestations suite au mouvement étudiant du 7 décembre

Selon des rapports parvenus d’Iran et via des nouvelles lancées sur des plateformes twitters, lors de la manifestation qui a eu lieu à l’université de Yassoudj le 7 décembre qui a déclenché des affrontements violents avec les agents des forces répressive et des milices du services de renseignement universitaires, connue sous le nom de Harassat, ont, du 5 au 7 décembre arrêté au moins une dizaine d’étudiants.
Selon d’autres témoignages qui auraient été recueillis auprès des étudiants et des habitant de Yassoudj, des agents du régime auraient volontairement incendié une partie de la cité universitaire, principalement le dortoir des filles, pour accuser les étudiants. Cette version a bien sûr été reprise aujourd’hui sur toutes les officines de propagande des médias de la dictature.

Suite à la grande manifestation à l’université libre de Qazvine, on déplore au moins cinq arrestations, dont trois filles. Leurs camarades n’ont toujours aucune nouvelle.
A l’université libre de Najaf-Abad, dans la région d’Ispahan, les étudiants ont crié « Mort au dictateur ». A peine ont-ils essayé de partir en manif sauvage, qu’ils ont été aussitôt victime de violences commises par les Bassidj’is et des agents des forces répressives. Malgré la présence de ceux-ci, l’université a entièrement été recouverte de graffitis contre le régime.

Une manif sauvage qui a commencé dans les halls de l’université de Falavarjan, près d’Ispahan, a déclenché des affrontements avec les Bassidj’is et les vigiles; on déplore deux arrestations.
A Tabriz, dans les facultés de Sahand et de Payam-e-Nour, les étudiants ont débrayé et déserté les cours pour manifester. Le 6 décembre, la veille déjà, les étudiants de Sahand avaient déjà perturbé une cérémonie officielle du régime et des autorités universitaires aux cris de « Les étudiants préfèrent la mort à l’humiliation » et en chantant « Mon camarade de classe » la chanson révolutionnaire de 1979. On a appris ensuite que plusieurs d’entre eux avaient été arrêtés.

A Kermanshah, au nord de l’Iran, les étudiants de la faculté Zari ont interrompu le discours de Safar Harrandi, un des sbires criminel du régime, et ont crié « Mort au Dictateur ». Au même moment, malgré les risques encourus, des habitants-es de la population locale se sont aussi recueillis dignement dans une cérémonie très émouvante sur la tombe de Kianouch Assa, un jeune militant du mouvement étudiant de l’université Elm O Sanat assassiné par les forces de répression en juin 2009 à Téhéran.

Dans plusieurs établissements universitaires d’Ispahan, de Chahr-e-Rey, Machad et Firouz-Kouh, Hamedan, Zahedan, Kerman et Chiraz, des rassemblements et des départs en manif sauvage ont été organisés pour marquer la Journée des Etudiants du 7 décembre 2010.
A Ispahan, des témoignages parus sur des sites de défense des droits humains en Iran nous signalent qu’il y a eu beaucoup d’arrestations quelques heures après les protestations.

De nouvelles envoyées de Machad, nous indiquent que trois étudiants de l’université Ferdossi ont été arrêtés quand le cortège a démarré devant la porte de l’université. Ces arrestation ont eu lieu quand les forces répressives du régime ont commencé à charger, leurs camarades sont toujours sans nouvelles de leurs amis.

Il est très dur actuellement de recevoir des nouvelles, le régime ayant considérablement réduit les débits de l’Internet iranien, mais aussi parce que les Bassidj’is surveillent de très près les cyber cafés.
On n’est pas sûr des suites qu’aura le mouvement étudiant dans les jours à venir; ont sait cependant que les jeunes et les étudiants ne comptent pas en rester là; ces manifestations, même si elles ont eu du mal à s’organiser à cause du climat de peur qui règne suite aux répressions de l’année 2009 ont à nouveau effrayé le régime qui ne s’attendait pas à ce qu’elles éclatent aux quatre coins du pays vu le dispositif policier mis en place.
Elles sont à analyser comme une répétition de prochaines protestations à venir, le régime craignant maintenant de nouvelles protestations qui s’annonceront de toute manière, à l’approche des fêtes de l’Achoura qui ont traditionnellement lieu vers le 27 décembre. Les iraniens n’ont pas oublié les assassinats de manifestants du 27 décembre 2009 qui avaient fait environ une vingtaine de victimes pour la seule ville de Téhéran.
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Re: Iran

Messagede Antigone le Sam 18 Déc 2010 18:06

Les vidéos tournées à Teheran les 15 et 16 décembre montrent des forces de police à tous les coins de rue.

Soliran Paris - 16 dec 2010
http://soliranparis.wordpress.com/2010/ ... -lachoura/

D'autres nouvelles de la journée de l'Achoura en Iran, 16 décembre 2010
Tensions et affrontements à Téhéran


Dans le quartier de Rasht Golsar, un groupe de deuil a chanté « Ya Hossein » et « Nous ne renoncerons jamais ». Les forces de sécurité tentent de disperser le cortège.

Téhéran, Enqelab Street, 13:30 - Deux jeunes hommes ont été arrêtés. Ils ont été menottés et emmenés par une voiture de police. Il ya des forces de sécurité dans Enqelab Street. Rue Azadi, Square de l’Imam Hossein, les forces de sécurité ont été affectées en très grand nombre et de mesures de sécurité strictes ont été appliquées.
A peu prés a la meme heure à Téhéran Un groupe d’environ 200 à 300 personnes se dirigent vers la place Enqelab scandant «Mort au dictateur» et « Abbas (le frère de l’Imam Hossein, qui fut tué par Yazid).

Téhéran, 11:30-12:30 - Dans Janat Abad et Tehransar, on chante la mort au dictateur. Il y a eu des affrontements, pas mal de personnes ont été arrêtées. Les gens chantent plus fort quand les gens sont arrêtés.

Téhéran, 12:10 - Des gens se sont heurtés aux forces de sécurité dans Firdosi Square. Ces affrontements sont toujours en cours. Les forces de sécurité ont arrêté deux personnes. Les gens chantent la mort au dictateur dans leur soutien.
Le chef des Forces de Sécurité de l’Etat à Téhéran, Sajedi Nia, est chargé de contrôler Téhéran aujourd’hui et quatre bases RGC sont chargées de contrôler les protestations.

12h30 - Un grand nombre de groupes de deuil se sont rassemblés près de l’intersection Khayam. Les forces de sécurité ont tenté de bloquer leur chemin pour les empêcher de passer, mais ces groupes n’ont pas tenu compte des forces de sécurité et ont poursuivi leur procession.
Des hélicoptères sont utilisés pour patrouiller et surveiller les mouvements de foules et survolent Téhéran

Téhéran, Enqelab Square, 13:30 - Les forces de sécurité filment les groupes du deuil à partir d’hélicoptères pour une identification ultérieure et pour contrôler les gens.

Des agents des forces répressives du ministére du renseignement ont procédé à des controles et ont confisqué tous les appareils photo et les téléphones portables de la population dans ce quartier, seuls les journalistes proches du régime et avec des cartes de presse sont autorisés à prendre des photos. Malgré cela, les gens sont très radicaux dans leurs chants contre le gouvernement.

Enqelab Square, à 12h30 des groupes de deuil à l’intersection Taleqani sont littéralement encerclés par les forces de sécurité.

Téhéran, Vers 10h20 dans Navab Street, environ 50 agents des forces répressives a moto (les nopo’s) hurlent des slogans pro-gouvernementaux et « mort aux hypocrites » malgré leur tentatives de blocage d’une procession religieuses les gens ont répliqués en criant « Mort à ce gouvernement trompeur» et « Mort au dictateur », et ont poursuivi leur procession.

Selon d’autres rapports et des témoigages, les forces des Bassidj’is sont équipées de gaz poivré, de poignards et de dagues,
Rue Enqelab - Le stationement des voitures a été interdit. Toutes les poubelles en plastique ont été retirées et emmenées. Tous les téléphones publics de la rue ont également été fermés.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Soliran Paris - 16 dec 2010
http://soliranparis.wordpress.com/2010/ ... 80%99iran/

15 décembre à la veille de l’Achoura
Premiers affrontements à Ispahan et dans d’autres villes d’Iran


Premiers rapports et recoupements d’informations qui nous arrivent par le biais de plusieurs sites iraniens

Ispahan, 15 décembre 2010
À 21 heures (heure locale), le mercredi 15 décembre 2010, des affrontements ont éclatés entre des manifestants, et les forces répressives des miliciens Bassidj’is à proximité du domicile de l’imam dissident, l’ayatollah Taheri.
Cet affrontement s’est produit lorsque les forces du Bassidj ont violemment chargé un groupe en criant « Mort aux anti-Velayate Faqih » (anti-chef suprême Khamenei) en réponse la foule a aussitôt commencé à scander « Mort au dictateur » et« Abbas avec nous» (en référence à un saint chiite).
Un certain nombre de voitures des forces répressives de sécurité sont immédiatement entrées en scène et les agents ont arrêtés au moins 10 personnes. Une jeune fille de 23 ans a également été sévèrement battue et est actuellement hospitalisé.

En outre, des affrontements ont eu lieu entre un groupe de 150 derviches qui pratiquaient des rituels de deuil et les forces de sécurité dans le quartier de Shahrekord. Les forces répressives les ont chargés pour les empêcher de déployer une banderole qui appelait à fêter l’Achoura dans leur locaux, les bassidj’is les ont ensuite forcés à rester dans ces locaux, ce n’est seulement qu’après qu’un groupe de 10 derviches soit intervenu que les bassidj’is se sont déplacés plus loin.

Toujours à Ispahan ce 15 décembre à environ 21 heures, des jeunes ont violement pris a parti cinq membres des forces répressives de sécurité devant la station police de Shah Abdolazim de Shahr-e Rey. Les jeunes manifestants ont brisé les vitres d’une voiture de police en scandant « Mort à Khamenei ». Les forces répressives ont étés prises de court par la réaction des jeunes et leur ont laissé le terrain en étant incapable de revenir et de charger à nouveau.

ISC iran students comités
http://droi.wordpress.com/2010/12/16/mo ... c-15-2010/

Situation tendue dans d’autres villes iraniennes: les premiers rapports

A Varamine, lors d’affrontements la population a détruit un panneau géant où pendait des portraits de Khomeiny et Khamenei, et les ont littéralement mis en en piéce. A 21h00, la population a fait fuir toute une brigades anti émeutes aux cris de « Mort au Dictateur », plusieurs agents des forces répressives blessés ont du fuir devant la colère de la foule.

A Racht, dans le nord de l’Iran, dans la nuit du 15 au 16 décembre rue Taleghani, la population a violement prisea parti des bassidji‘s et des agents en civil supposés de la vevak, qui s’en étaient pris a des femmes et des jeunes filles dont il trouvaient les tenues « indécentes pour les jours de l’Achoura » la foule a répliqué en scandant « Mort au dictateur » suite a ces affrontement trois personnes ont été blessées et un agent des forces répressives a été blessé également.

15 décembre, place Vanak à Téhéran à 19h30, la population a hué des agents de la propreté de la ville qui déchiraient des affiches appelant a manifester, devant la tension et la colére de la foule les agents sont repartis et ont laissé les affiches tranquilles.

Tensions également a 21h00 lorsqu’une une procession religieuse sur la place Ferdoussi a été bloquée par les focres répressives de sécurité. Aussitôt la foule a répliquée « Mort au Dictateur, Mort au guide suprême » au même moment sur la place Enghelab, des affrontements ont éclatés entre les agents des forces répressive de sécurité qui avaient arrêté 4 jeunes femmes pour « tenues indécentes » la situation est restée très tendue toute la nuit dans ce quartier.

A Jannat-Abad, au nord-ouest de la grande place Azadi de Téhéran, des cortèges religieux et la population se sont affrontés contre les forces répressives de sécurité. Sur la place de l’Imam Hussein on dénombre 3 arrestations.

Avenue Eskandari, les nopo’s (les voltigeurs anti émeutes motocyclistes) on commencés à vouloir interdire le passage a une procession devant la colère de la foule ils ont du laisser leur moto qui ont aussitôt étés confisquées par la population du quartier.
Depuis ces premiers incidents du 15 décembre 2010, Téhéran s’est retrouvé littéralement quadrillée de troupes anti émeutes, de milliciens bassidj’is et de civils de la vevak.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
A Ahvaz, capitale du Khuzestan, un groupe d’individus masqués a attaqué à l’arme automatique un poste des forces anti-émeute dans la nuit du 16 au 17 décembre. (Iran en lutte)
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Re: Iran

Messagede Antigone le Dim 19 Déc 2010 11:52

Des émeutes avaient éclaté en 2007 quand l'essence au prix subventionné avait été rationné. Le pouvoir iranien doit probablement avoir ce souvenir à l'esprit alors qu'il annonce le quadruplement du prix à la pompe.

AFP, Romandie news - 18 dec 2010
http://www.romandie.com/ats/news/101218 ... 0bz33d.asp

L'Iran augmente fortement le prix de l'essence et du gazole

TEHERAN - Le gouvernement iranien a décidé d'augmenter fortement, à partir de dimanche, le prix de l'essence et du gazole, dans le cadre d'un vaste plan qui vise à supprimer progressivement les subventions directes, a annoncé la télévision d'Etat.

Selon le communiqué officiel, le prix du quota de 60 litres d'essence par mois accordé à chaque automobiliste passe de 0,10 dollar le litre à 0,4 dollar.Au-delà de ce quota, les automobilistes devront payer le litre d'essence à un prix de 0,70 dollar au lieu de 0,40 dollar précédemment. Ainsi, le prix de l'essence subventionné est multiplié par 4, alors que le prix de l'essence non subventionné augmente de 75 %. Le prix du gazole est de son côté multiplié par 9, passant de 0,0165 dollar à 0,150 dollar. Dans le cadre de ce plan, le prix de l'électricité, du gaz, du kérosène, mais aussi de l'eau et du pain augmentent également mais de manière progressive.

Ces informations ont été diffusées après l'intervention télévisée du président Mahmoud Ahmadinejad qui a annoncé l'application, à partir de dimanche, du plan économique qualifié de "chirurgie économique". Ce plan vise à supprimer progressivement les subventions directes aux principaux produits énergétiques et à certains produits alimentaires.
Des centaines d'automobilistes se sont rués vers les stations d'essence pour faire le plein, mais avec l'application des nouveaux prix, la plupart sont rentrés chez eux après minuit, selon des témoins.

"A partir de minuit, ce plan entre en vigueur. Les prix vont être modifiés", a déclaré M. Ahmadinejad à la télévision d'Etat, ajoutant: "Tout est prêt. Les communiqués ont été préparés et vont être diffusés. Les nouveaux prix seront annoncés ce soir". Dans un geste pour calmer la population, le gouvernement avait annoncé dans l'après-midi l'attribution d'un quota "exceptionnel" de 50 litres d'essence à chaque automobiliste au prix subventionné de 0,10 dollar.

Selon les estimations officielles, les subventions sur les produits énergétiques et de première nécessité coûtent actuellement environ 100 milliards de dollars par an au budget de l'Etat, qui a décidé d'assainir ses finances. Pour compenser la hausse des prix, le gouvernement a commencé à reverser une partie des économies attendues sous forme d'aide directe à la population.
Selon les chiffres officiels, quelque 60,5 millions d'Iraniens (sur 74 millions) ont déjà reçu 810.000 rials (74 dollars) sur leur compte bancaire. La somme doit être versée tous les deux mois, ce qui représente un coût de 2,5 milliards de dollars par mois pour le budget de l'Etat. Cette somme doit être "doublée", a promis M. Ahmadinejad.

Le projet de suppression des subventions, difficilement adopté par le Parlement en janvier après des mois de bataille contre l'exécutif, divise le camp conservateur au pouvoir en Iran. Certains responsables, parlementaires ou religieux, craignent qu'il n'ait un effet économique et social dévastateur, en particulier une hausse de l'inflation et du chômage, alors que les sanctions internationales commencent à toucher l'économie du pays. Mais le président Ahmadinejad s'est voulu rassurant: "Certains médias étrangers mènent campagne contre ce plan. Ils ne veulent pas que l'Iran progresse et devienne un modèle (de développement), un pays où il n'y a pas de pauvres".

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Iran Manif - 18 dec 2010
http://www.iranmanif.org/index.php?opti ... &Itemid=35

La qualité de l’essence de l’Iran en dessous du rapport des normes mondiales

Un officiel aurait déclaré sur un site internet qu'à la recherche de l'autosuffisance, l'Iran produirait de l'essence dont la qualité se situe bien en dessous des normes internationales, mais ses propos ont été démentis par le ministère du Pétrole. Ces dernières semaines, la mauvaise qualité de l’essence iranienne a été une cause majeure de pollution dans la capitale. Des experts et des parlementaires ont déclaré que cela avait obligé le gouvernement à fermer bureaux, écoles et autres organisations pendant plusieurs jours.

« Nos raffineries ont été conçues pour produire des produits pétrochimiques, pas de l’essence » a dit le député Qolamali Meygolinejad au quotidienofficiel Aftab. « La majeure partie de la pollution de l’air de Téhéran est due au manque de normes dans la production de carburant » a dit un autre député, Mohammad Reza Rezaï, selon le quotidien.

L’Iran a annoncé en septembre avoir augmenté la production d’essence pour atteindre l’autosuffisance et déjouer les sanctions de l’Union Européenne et des Etats-Unis visant ses besoins en énergie. Téhéran avait l’habitude d’importer jusqu’à 40 % de son essence avant de commencer à en produire. L’essence produite à l’intérieur du pays ne se plie pas à la norme, officielle, aurait affirmé le directeur de l’organisation Nezameddin Barzegari à Fardanews.
Le site officiel du gouvernement dément les commentaires de Barezgari et le ministre du Pétrole Massoud Mirkazemi a nié la mauvaise qualité des produits stratégiques, disant que l’essence produite dans les raffineries du pays « est comparable aux normes mondiales ».

L’Iran est le quatrième plus grand exportateur de pétrole et le deuxième en réserves de gaz après la Russie, mais un manque de capacité de raffinage et les sanctions qui entravent l’accès au capital étranger et au savoir-faire ont obligé le pays à importer de l’essence.
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Re: Iran

Messagede Antigone le Mer 22 Déc 2010 23:15

"Mise en place d’importantes forces de répression à Téhéran au cas où les mesures d’austérité liées à la suppressions des subventions provoqueraient des protestations populaires et accueil favorable de la part du Fond Monétaire International à cette mesure qui frappe avant tout les familles ouvrières, ceux qui par anti-américanisme voyaient quelque chose de « populaire » voire un vague « anti-libéralisme » dans la dictature d’Ahmadinejad feraient bien d’ouvrir les yeux. Derrière le voile de la religion, du nationalisme et de « l’anti-impérialisme », la dictature de la République Islamique est bien celles de la bourgeoisie iranienne contre les ouvriers." (Iran en lutte, 19/12/2010)


Blog Dentelles et tchador /Le Monde - 19 dec 2010
http://iran.blog.lemonde.fr/2010/12/19/ ... madinejad/

La révolution économique d’Ahmadinejad
par Armin Arefi

D’interminables files d’attente de conducteurs mécontents émanaient hier soir des stations services de la République islamique, laissant ressurgir la possibilité de nouveaux troubles sociaux en Iran. La cause ? L’annonce surprise quelques minutes auparavant à la télévision d’État par Mahmoud Ahmadinejad de la mise en place à partir de minuit du plan de subventions gouvernementales sur les produits énergétiques, qualifié de « chirurgie économique » par le président iranien.

Selon le communiqué officiel, le prix du quota de 60 litres d’essence par mois accordé à chaque automobiliste est passé à minuit de 0,10 dollar le litre à 0,4 dollar, soit une multiplication par quatre. Au-delà de ce quota, les automobilistes devront payer le litre à 0,70 dollar au lieu de 0,40 dollar précédemment, soit une augmentation de 75 %. Le prix du gazole est de son côté multiplié par neuf, passant de 0,0165 dollar à 0,150 dollar.

Mais il n’y a pas que l’essence qui est visée par ce plan. Les prix de l’électricité, de l’eau et du gaz vont, de leur côté, être multipliés par un chiffre allant de trois à cinq, selon un système par palier tenant compte de la consommation des ménages. “Ceux qui consommeront moins dépenseront moins”, a déclaré Mohammad Reza Farzin, porte-parole du plan.

« Sur le plan économique, cette réforme était devenue indispensable, car les prix maintenus artificiellement bas grâce aux subventions perturbaient le fonctionnement de l’économie iranienne », explique à « Dentelles et tchador » Fereydoun Khavad, Maître de conférences à l’université Paris-V René-Descartes et spécialiste des questions économiques de l’Iran. « L’essence, à 100 toumans le litre(0,76 cents d’euros) était par exemple moins chère que l’eau. Et cela encourageait donc la population et les entreprises à gaspiller ».

Cela fait neuf mois que le gouvernement Ahmadinejad est censé appliquer ce plan quinquennal, approuvé par le Parlement à la fin 2009, et qui vise à répondre à la crise du budget de l’État. « Sur le plan économique, le bilan d’Ahmadinejad est un échec total, explique Fereydoun Khavand. Durant les trois dernières années, la croissance économique du pays n’a été que de 0,5 %. Et ce n’est que grâce aux revenus du pétrole, dont l’exportation a rapporté à l’Iran en 2010 près de 80 milliards de dollars, que le gouvernement Ahmadinejad peut toujours se maintenir ».

Selon les estimations officielles, les subventions gouvernementales sur les produits énergétiques et alimentaires coûteraient chaque année au gouvernement quelque 100 milliards de dollars, mais elles permettaient jusqu’ici à chaque famille iranienne d’économiser chaque année 4 000 dollars, selon le Fonds monétaire international(FMI). Soit davantage que le revenu moyen d’un Iranien, qui s’élève à 3600 dollars.

Le Fonds monétaire international a accueilli favorablement la mise en place de ce plan, en tant que moyen de rééquilibrer l’économie iranienne en difficulté. « Si tout se passe comme prévu par le plan, la stratégie devrait servir le double objectif de générer davantage de revenus pour le pays et de mettre un terme au gaspillage de l’énergie », avaient déclaré en septembre dernier sur le site du Fonds monétaire international le chef de mission Iran du FMI Dominique Guillaume, ainsi que l’économiste Roman Zytek. Selon l’organisation, la suppression des subventions pourrait générer dès la première année un revenu de 20 milliards de dollars, mais pourrait également se traduire par une certaine augmentation des prix.

« Officiellement, l’inflation s’élève aujourd’hui à 10 %, révèle Fereydoun Khavand. Mais certains experts considèrent qu’elle est en réalité de 20%. Avec la suppression des subventions, on pourrait atteindre les 30 %, sans compter que les nombreuses entreprises qui bénéficiaient des subventions sur l’essence, risquent de ne pas pouvoir supporter les nouveaux coûts, et de devoir mettre la clé sous la porte ».

Certains responsables parlementaires iraniens, y compris conservateurs, ainsi que des membres du Clergé se sont élevés ces derniers mois contre cette décision, craignant qu’elle ait un effet économique et social dévastateur, avec une hausse de l’inflation et du chômage, tandis que les sanctions internationales commencent à ébranler l’économie du pays. Ce matin, le président conservateur modéré du Parlement Ali Larijani, qui s’oppose ouvertement au président Ahmadinejad, a déclaré que “l’application du plan avait besoin d’une volonté nationale et de la coopération de tous”, selon l’agence Irna. La veille, le président iranien avait souligné à la télévision qu’il s’agissait du “plus grand et plus populaire plan économique du pays”.

Pour pallier à tout risque de mouvement de protestation populaire, les forces de police anti-émeutes sont présentes en surnombre depuis hier soir à chaque grande intersection de la capitale afin d’éviter une situation comparable à celle de juin 2007, lorsque des émeutes avaient éclaté après l’annonce de la mise en place d’un plan de rationnement d’essence. « Aucun incident n’a été signalé depuis l’annonce de l’application du plan », a déclaré ce matin le chef de la police de Téhéran, Hossein Sajedinia, cité par l’agence Mehr.

« Le principal problème, c’est que le contexte actuel, avec une crise politique interne ainsi qu’une crise internationale, n’est pas du tout propice à une application de ce plan », avoue Fereydoun Khavand. «En outre, cette réforme ne devrait pas être isolée, mais articulée autour d’autres. Par exemple, celle du dollar, lui aussi subventionné en Iran depuis plusieurs années, afin que le peuple ne ressente pas la hausse des prix sur les produits importés en Iran. Or un dollar à un taux maintenu artificiellement bas handicape l’Iran pour ses exportations. D’autre part, l’Iran a besoin d’autres réformes politiques et économiques de fond, comme la privatisation de ses entreprises, qui appartiennent toujours en majorité à l’État ».

Pour compenser la hausse des prix, le gouvernement a prévu de reverser une partie des économies attendues sous forme d’aide directe à la population. Selon les chiffres officiels, quelque 60,5 millions d’Iraniens (sur 74 millions) se sont inscrits pour recevoir tous les deux mois 890.000 rials (89 dollars) sur un compte bancaire débloqué depuis ce matin, ce qui représente 2,5 milliards de dollars par mois pour le budget de l’Etat.

« 39 $ par mois vont-ils permettre aux Iraniens de compenser une telle hausse des prix ?”, se demande l’économiste. “Surtout quand on sait que lors de son discours télévisé d’hier soir, le président Ahmadinejad a demandé à la population de ne pas dépenser cet argent mais de l’investir ».

Malgré son pessimisme, le spécialiste explique qu’en cas de succès de la réforme, le président iranien pourrait s’attirer les faveurs de la population et des élites, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui. Et l’ironie du sort, c’est cette idée ne viendrait pas de lui et qu’il y était même tout d’abord farouchement opposé.

« L’idée de la réforme des subventions vient des technocrates réformateurs lors du 3ème plan quinquennal (2000 à 2004) de la présidence du Réformateur Khatami. Mais celui-ci n’a jamais eu le courage de le mettre en œuvre, notamment en raison de la farouche opposition à l’époque du Guide suprême et des ultraconservateurs. Aujourd’hui, Mahmoud Ahmadinejad, qui a éliminé ces technocrates de la politique iranienne, et qui se considère lui-même comme l’ennemi numéro un du libéralisme dans le monde, adopte une réforme des plus libérales qui soit ».

A Téhéran, l’économiste iranien Fariborz Raïsdana est allé encore plus loin, en expliquant hier à la BBC persian que le plan gouvernemental pénaliserait uniquement le peuple: “Ce chemin qu’a emprunté le gouvernement Ahmadinejad n’aura pas de conséquence positive pour la croissance économique. Il n’aura pas de conséquence positive pour le bien-être du peuple(…) Mais cette politique aidera par contre le gouvernement”.
“Parce qu’il veut uniquement développer quelques segments des secteurs d’investissement privé et public lui appartenant, comme aujourd’hui l’industrie militaire, ou par le passé les investissements relatifs au Clergé. Il souhaite que ce soit ceux-là qui sortent vainqueurs”.
“Les conséquences de cette politique à long terme vont à l’encontre du peuple. Mais le gouvernement dispose d’outils pour lutter contre le mécontentement. Quels sont-ils ? Actuellement 40 000 toumans (40 dollars) sont versés à chaque individu. Demain, ils vous menaceront de ne plus vous verser cette somme. Demain, si vous ne vous rendez plus aux urnes, ils cesseront de vous payer(…)”.

L’économiste a été arrêté ce matin à son domicile.
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Re: Iran

Messagede panic le Lun 27 Déc 2010 00:59

SOURCE SPIEGEL ONLINE http://www.spiegel.de/netzwelt/netzpoli ... 04,00.html

26.12.2010

Attaque sur le programme nucléaire de l'Iran
Stuxnet virus peut-être détruit mille centrifugeuses d'uranium

Par Christian Stöcker
De nouvelles découvertes sur le Stuxnet ver insidieux: Vous pouvez a causé les logiciels malveillants dans l'usine de Natanz d'enrichissement iranien, des dommages importants, admettre le régime de Téhéran veut. Près d'un millier de centrifugeuses d'uranium le virus a probablement sur la conscience.

Hambourg - L'Institut pour la science et la sécurité internationale (ISIS) est une organisation réputée. Il est financé par diverses fondations et même l'international de l'énergie atomique AIEA. Maintenant, trois chercheurs d'ISIS sont venus à une conclusion qui pourrait aider à résoudre le mystère du virus Stuxnet mystérieuse. Stuxnet écrire le scientifique David Albright et Paul Brannan et Christina Walrond dans son rapport, a détruit peut-être des milliers, voire plus centrifugeuses iraniennes d'enrichissement d'uranium à l'usine de Natanz, à environ 300 kilomètres au sud de Téhéran.

Les auteurs de la recherche le rapport de cette attentivement: «Si l'objectif de Stuxnet a été de détruire toutes les centrifugeuses à l'usine d'enrichissement n'a pas Stuxnet Si l'objectif était de détruire un nombre limité de centrifugeuses et d'entraver les progrès de l'Iran dans l'exploitation de l'installation et. même temps, il est difficile à la découverte propre, le logiciel malveillant peut-être réussi, au moins pendant un certain temps. "

Stuxnet qui avait causé des problèmes à Natanz, a avoué à la fin de Novembre, un même président iranien Mahmoud Ahmadinejad. Lors d'une conférence de presse, il a déclaré: «Ils ont réussi à provoquer des problèmes avec un nombre limité de nos centrifugeuses, avec un logiciel qu'ils avaient installé dans les appareils électroniques», a déclaré M. Ahmadinejad, selon Reuters. Si l'ISIS-évaluation, cependant, les dommages ont été très longue.

Les autres causes des échecs: peu probable

L'énergie nucléaire et en particulier la prolifération des armes nucléaires sont la spécialité de l'Institut ISIS. Dans leur rapport, les trois auteurs de l'opinion, qui ont fait les experts en sécurité chez Symantec Stuxnet - et sur des données provenant des collections de l'énergie atomique AIEA supervision. L'Autorité publie régulièrement des rapports sur les chiffres clés dans les installations nucléaires de matières premières utilisées, installé, prêt, et centrifugeuses de travail.

Le rapport d'ISIS, dans la seconde moitié de l'année 2009 tout à fait une brèche dans les installations de Natanz est clair: Environ 1.000 centrifugeuses, environ dix pour cent de toutes les unités ont été déployées là-bas, dans le mois avant Janvier 2010, fait apparemment hors de service. Peut-être parce Stuxnet avait dit que son travail discret de destruction. Les auteurs, cependant, ont explicitement indiqué que la masse pourrait avoir d'autres causes de l'échec - les composants défectueux ou toute offre centrifugeuse défectueux composite par exemple. Mais cela semble peu probable, selon le rapport. Les échecs Iran déguisée du fait que la masse des centrifugeuses en parallèle de nouveaux ont été installés.

l'hexafluorure d'uranium consommé beaucoup trop

Les logiciels malveillants complexes, ce qui est beaucoup maintenant clair, avait au moins une tâche spécifique: Les fréquences, qui tournent avec la centrifugeuse à manipuler. Normalement, l'uranium spin à courir aussi étroitement que possible avec Hertz en 1064, mais Stuxnet vissé vers le haut de la rotation de la première place à 1410 Hertz, puis vers le bas jusqu'à deux Hertz. Encore et encore, chacun à une distance inférieure à un mois.

La note la plus haute fréquence, l'ISIS-auteurs, sont très proches au point de rupture absolue de ces centrifugeuses. Si de telles vitesses effectivement atteint, les rotors de centrifugeuses "probablement voler en éclats." Dans le même temps ont Stuxnet cachant son travail de destruction: "Toute séquence d'attaque envoie également des commandes pour désactiver les contrôles de sécurité et d'alerte sur le disque, le personnel d'exploitation avec une augmentation ou une réduction d'avertir de la vitesse."
Peut-être que l'objectif n'était pas de détruire la centrifugeuse immédiatement, mais lentement, sur une plus longue période de temps, à dissimuler la source de pannes constantes. Dans la période de 15 minutes dans lequel la vitesse doit être augmentée à 1410 Hz, ce fut dévastateur cible n'a pas été atteint peut-être, l'ISIS-auteurs. Cette approche devrait endommager la centrifugeuse peut, par et par. Discrets.

Un autre signe indiquant un possible effet double: Dans la seconde moitié de 2010, l'Iran a cessé de Natanz beaucoup plus importante de la matière première de l'hexafluorure d'uranium produit au prorata de la quantité de cette matière première et moins d'uranium faiblement enrichi. Conclusion de l'ISIS-auteurs: «Cela pourrait indiquer que les centrifugeuses de l'Iran s'accumulent pas efficacement dans cette longue période." Wasted l'hexafluorure d'uranium centrifugeuse bourdonnement?

Le fait que les développeurs de logiciels malveillants pourraient répondre à tous les bien adaptées à la nature du matériel parlent d'information préliminaire détaillée, le chercheur d'ISIS. Pour au moins l'AIEA qu'elle ne savait même pas quelle fréquence doit être utilisé à Natanz, "Si Stuxnet visant à l'usine d'enrichissement, ses auteurs ont utilisé l'information que l'AIEA n'était pas disponible." Une autre indication claire que Stuxnet effectivement pourrait être le travail des agences de renseignement occidentales.
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Re: Iran

Messagede Antigone le Mer 5 Jan 2011 16:59

Le Temps - 05 jan 2011
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/10b1345 ... 7b85b528/Téhéran_veut_réislamiser_son_éducation

Téhéran veut réislamiser son éducation
par Stéphane Bussard

Signe de radicalisation ou esbroufe ? Le régime iranien entend éradiquer toute influence occidentale dans ses cursus scolaires et universitaires. «Les universités refusent d’admettre de nouveaux étudiants dans 14 branches des sciences humaines (droit, sociologie, économie, psychologie, études de genre, etc.), relève Mehdi Khalaji, ancien séminariste de la ville sainte de Qom et chercheur au Washington Institute for Near East Policy. Elles attendent que les manuels d’enseignement soient remplacés.» Selon le Washington Post, des dizaines de professeurs ont déjà été licenciés, car ils refusaient ce processus d’islamisation du système d’éducation de l’école primaire à l’université. Pour eux, parler de psychologie ou de sociologie purement islamique est un non-sens.

Pour Fahrad Khosrokhavar, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales à Paris, cette réforme, qui figure parmi les priorités du gouvernement de Mahmoud Ahmadinejad, est une manière, pour le pouvoir, «d’affirmer sa légitimité anti-occidentale. Il veut donner des garanties aux grands ayatollahs de Qom. Mais c’est de la poudre aux yeux.»

La réforme, intitulée «Programme pour l’évolution fondamentale en éducation et en formation», prévoit de confier à des professeurs secondés par des religieux et des bassidjis, les milices volontaires de la République islamique, la tâche de «guider» les étudiants, de les inciter à lire le Coran et à apprendre les fondements de l’analyse politique. Les élèves du niveau primaire trouveront dès septembre de nouveaux manuels exhortant les filles se marier jeunes. Cela permet, selon le régime, d’éviter les problèmes sociaux que provoqueraient les mariages tardifs.

Face à cette réforme, Mehdi Khalaji est inquiet, d’autant que le niveau des universités iraniennes «a baissé par rapport à 1995». Il craint que l’idéologie islamique ne détruise le système éducationnel. Mohammad-Reza Djalili, spécialiste de l’histoire iranienne et professeur émérite de l’Institut de hautes études internationales, est moins alarmiste: «C’est la troisième fois que le pouvoir iranien procède à une telle offensive. Dans l’élan de la Révolution de 1979, il avait fermé pendant trois ans les universités pour les purger des éléments libéraux. En 2005, quand Mahmoud Ahmadinejad a accédé à la présidence, de nombreux professeurs ont été licenciés. Aujourd’hui, c’est une nouvelle offensive après les événements de 2009. Si les autorités iraniennes veulent réislamiser le système, c’est la preuve de l’échec de la République islamique, fondée il y a bientôt 32 ans.» Fahrad Khosrokhavar est aussi convaincu que Téhéran peut empêcher les Iraniens de manifester en masse contre le régime, «mais il ne peut pas enfermer leur façon de penser dans un carcan».

Sur le fond, ajoute le professeur Djalili, vouloir éradiquer toute influence occidentale est une aberration historique. La société iranienne est très occidentalisée et est même plus sécularisée que sous le shah. Elle est connectée à Internet, BBC en persan ou d’autres chaînes satellitaires. Depuis le XVIe siècle, l’Iran a entretenu une relation continue avec l’Occident. Le nom même de République (islamique) et l’existence d’une Constitution sont un héritage occidental.

Le contexte politique actuel n’est pas étranger à cette volonté de rupture. Depuis que les réformateurs ont été mis sur la touche après le mouvement vert, les divisions se sont transposées et intensifiées au sein du camp conservateur. En guerre avec une bonne partie de ces mêmes conservateurs, dont les frères Larijani, le président Mahmoud Ahmadinejad est apparemment en délicatesse avec le Guide suprême. Pour s’affirmer, il vient de licencier 14 conseillers, «de la pure propagande, précise Mehdi Khalaji. Car la plupart n’avaient aucune véritable fonction». Plus tôt, il a limogé d’urgence son ministre des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki avant d’affirmer que la politique extérieure iranienne n’allait pas changer. L’autocratisation du régime s’accentue aussi par une récente marginalisation du Majlis, le parlement iranien. «La survie d’Ahmadinejad, conclut Fahrad Khosrokhavar, dépend du Guide, mais ce dernier est aussi devenu l’otage du président. Ali Khamenei n’a actuellement pas d’alternative pour le remplacer.»
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Re: Iran

Messagede Antigone le Sam 15 Jan 2011 13:21

"Contrairement à ce que voudrait faire croire le régime iranien, on peut mesurer son degré de fragilité et d'instabilité par le rythme croissant des exécutions. Hier 8, aujourd'hui 5. Les mollahs procèdent désormais par groupes, des pendaisons collectives comme remède, pensent-ils, à la montée de la colère des Iraniens" (Iran manif, 13/01/2011)
Le régime pend à tour de bras, par paquets. Plus d'une trentaine d'exécutions depuis le début de l'année. Cela ne fait pas retomber pour autant l'agitation sociale, ni n'empêche le déclenchement des grèves comme celle des ouvriers du pneu de Kerman. La base sociale sur laquelle s'appuie le régime des mollahs se réduit toujours davantage à quelques jours de la célébration du 11 février.

SoliranParis - 15 jan 2011
http://soliranparis.wordpress.com/2011/ ... rier-2011/

Le Régime craint de nouvelles protestations à la date anniversaire de la révolution antimonarchique du 11 février 2011

Des rapports reçus de l’intérieur du régime, annoncent leurs crainte qu’une nouvelle vague contestation populaire n’éclate à la date anniversaire de la révolution anti-monarchique du 11 Février 2011 (le 11 février est la date aniversaire de la révolution confisquée par les mollahs en 1979).

Le régime a commencé à planifier des mesures répressives et a reconstitué des nouveaux groupes de Bassidj’is et d’autres organes des forces répressives anti émeutes de longue date.
Selon des membres des forces répressives du régime, ce plan se concentrera principalement sur la ville de Téhéran, le régime est en train de mobiliser ses agents dans 50 points différents de Téhéran ce plan prévoit la distribution de nourriture gratuite aux Bassidj’is qui seront chargés de la répression, le régime a aussi prévu de mobiliser les Tv officielleS sur ces points et ces places ou se concentreront les forces répressives chargées d’encadrer les manifestations officielles de celui ci.
Aussi parce que le régime comme l’année dernière ne trouve pas de soutien populaire de grande ampleur pour participer à ses manifestations officielles, celui-ci à demandé officiellement aux miliciens des forces des Bassidj’is, aux membres de l’IRG (Iranian Revolutionary Guard le corps d’armée des pasdarans de la région de Téheran), et aux agents du ministère du renseignement, de participer au manifestations officielles, et d’y amener le plus possible de membres de leurs familles pour faire croire a des manifestations « massives » de militants pro régime.

Pour cette journée du 11 Février 2011 à Téhéran, le ministère de la Communication qui gére les secteurs de la téléphonie recevra l’ordre de couper, toutes les lignes des téléphones cellulaires et mobiles ainsi que la connexion internet à l’extérieur du pays.
Dans une séance privée avec les chefs du Ministére du renseignement, de l’IRG (Iranian Revolutionary Guard le corps d’armée des pasdarans) Khamenei qui est sorti de ses silences habituels, a souligné que cette journée serait vitale pour le régime, il a aussi déclaré qu’il ne devrait y avoir aucunes protestations ou manifestation contre le régime, ni aucunes tolérances pour celles-ci.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Iran en lutte - 11 jan 2011
http://iranenlutte.wordpress.com/2011/0 ... more-10617

Nouvelle de la grève des ouvriers du pneu à Kerman

L’Assemblée libre des travailleurs iraniens a démarrée une grève a l’usine des pneus de Tire Barez dans la région de Kerman 3 500 personnes et grévistes ont répondus à l’appel.

La grève a commencé progressivement avec l’arrêt total des opérations de fabrication l’après-midi midi du 1 Janvier 2011.
Plus tôt, en Septembre, les travailleurs avaient déjà entamés une grève de quatre jours qui n’a été terminée que lorsque le bureau du travail, de la ville de Kerman leur a donné quelques assurances sur leurs revendications, En Novembre déjà la direction avait enjoint les travailleurS de ne pas opter au recours a la grève, les travailleurs avaient répondus en demandant à la direction de régler ses comptes.

Prétextant la mise en place de la réduction des subventions et des produits subventionnés entrée en vigueur depuis décembre dernier en Iran, la nouvelle direction mise en place à l’usine de pneus Tire Barez a refusé une nouvelle fois de plus de satisfaire aux revendications légitimes des travailleurs, les obligeant à lancer un nouveau cycle de grèves.
C’est ce qui a amené les travailleurs des opérations de fabrication a un premier débrayage dans la matinée du 1er Janvier 2011, l’après avec l’arrivée de nouveaux grévistes dans l’après midi l’usine avait cessée toute activité, peu de temps après les équipes de nuit ont rejoint la gréve.

Les travailleurs de l’usine de pneus Tire Barez revendiquent des contrats de travail à durée indéterminée, la fin des contrats mensuels précaires, la rémunération de leurs heures supplémentaires, la rémunération complète des 70 heures supplémentaires de plus que font certains travailleurs de l’usine quand la direction ne les rémunèrent que sur une base de 40 heures supplémentaires, l’accessibilité et la possibilité de prendre un jour de congés toute les 2 semaines et a un repos hebdomadaire de deux jours, la fin de la réduction de leurs primes de rendement qui ont étés réduites par la dilection depuis le mois d’octobre dernier.
La grève a duré pendant trois jours et on attend d’autres nouvelles sur ce mouvement.
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Re: Iran

Messagede Antigone le Lun 14 Fév 2011 19:23

AFP, La Croix - 14 fev 2011
http://www.la-croix.com/afp.static/page ... l6m92h.htm

Iran: incidents entre police et manifestants à Téhéran

Des incidents ont éclaté lundi après-midi à Téhéran entre des manifestants anti-gouvernementaux et les forces de l'ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes, selon des témoignages concordants rapportés par des sites d'opposition réformatrice ou recueillis par l'AFP.

La police a fait usage de gaz lacrymogènes et de billes de "paintball" (projectiles remplis de colorants) pour disperser plusieurs milliers de manifestants rassemblés en petits groupes près de la grande place Azadi (Liberté) dans l'ouest de Téhéran, selon des témoignages recueillis par l'AFP.
Alors que ces rassemblements, interdits par les autorités, étaient silencieux au départ, certains manifestants ont commencé à crier des slogans anti-gouvernementaux, comme "mort au dictateur", "Allah akbar" (Dieu est le plus grand) ou "Ya Hossein, Mir Hossein" (allusion au nom du leader d'opposition Mir Hossein Moussavi), selon ces témoignages. Ils ont également incendié quelques poubelles, selon les mêmes sources qui n'ont pas fait état de blessés ni d'arrestations.

Le site d'opposition réformatrice Rahesabz a mentionné des incidents similaires près de l'université de Téhéran, plusieurs kilomètres à l'est de la place Azadi. Selon le site Kaleme.com de Mir Hossein Moussavi, les forces anti-émeutes et des bassidjis (miliciens islamistes) auraient également battu des manifestants et tiré en l'air pour disperser des rassemblements sur la grande avenue Enghelab, qui traverse Téhéran d'est en ouest pour aboutir à la place Azadi. Le site ne mentionne pas d'arrestations.
Les autorités ont interdit aux médias étrangers à Téhéran de se rendre sur place pour couvrir ces rassemblements, comme à chaque manifestation ou tentative de manifestation de l'opposition en Iran depuis 18 mois.

Les incidents sont survenus alors que plusieurs milliers de personnes étaient parvenues, au cours de l'après-midi, à se rassembler pacifiquement par petits groupes le long de l'avenue Enghelab en dépit d'une présence policière massive.
Ces rassemblements ont constitué la première manifestation publique significative de l'opposition réformatrice depuis un an à Téhéran. Ils visaient officiellement à manifester le soutien aux mouvements populaires en Egypte et en Tunisie, mais ont été interdits par les autorités qui y ont vu un "stratagème" pour manifester contre le gouvernement et ont annoncé qu'elles réagiraient "fermement" contre toute manifestation.
Les forces de l'ordre, présentes massivement sur les grandes places et les grandes artères du centre de Téhéran, sont toutefois intervenues avec modération dans un premier temps, se limitant généralement à empêcher la formation de gros rassemblements. Les manifestants ont de leur côté longtemps gardé un profil bas en évitant notamment tout slogan, selon des témoignages parcellaires recueillis par l'AFP.

Parallèlement, la police a bloqué et totalement isolé à leurs domiciles les deux principaux leaders de l'opposition réformatrice, l'ancien Premier ministre Mir Hossein Moussavi et l'ancien président du Parlement Mehdi Karoubi, qui avaient demandé l'autorisation de manifester. Les autorités ont par ailleurs arrêté depuis jeudi une vingtaine de personnalités proches des courants réformateurs, selon les sites de l'opposition
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Re: Iran

Messagede spleenlancien le Lun 14 Fév 2011 19:46

Le State Department a ouvert un compte Twitter en farsi...
Image

http://edition.cnn.com/2011/POLITICS/02 ... index.html

Image
Sur cette photo, on voit une fille brandissant, d'en haut d'une grue, les photos de victime de la repression !!



D'autres vidéos :

http://juralibertaire.over-blog.com/ext ... 4-fevrier/
spleenlancien
 

Re: Iran

Messagede Antigone le Mar 15 Fév 2011 18:54

Un résumé des infos glanées un peu partout sur la journée de manifestations d'hier.

Minute by Minute reports of February 14 (25 Bahman)
http://www.astreetjournalist.com/

10h10 - Des premier rapports du 14 Février (25 Bahman) nous indiquent que des manifestations de prisonniers politiques ont eu lieu ce lundi matin à la prison de Rajai-Shahr, où des prisonniers politiques ont entamés une grève de la faim.

10h15 - Tous les téléphones fixes et mobiles de Mousavi et Mme Rahnavard ont été coupés depuis hier. En outre, depuis ce matin, une voiture de police a bloqué les rues menant à la maison de celui-ci et la maison de Rahnavard.

10h55 - Selon les sources de Street journalist, les services de messagerie par Sms sont encore actifs, mais la vitesse d’Internet est encore plus lente que les deux derniers jours. Selon ce rapport, tous les cybercafés de Téhéran sont sous une surveillance constante.

11h30 - Certains rapports non confirmés indiquent que des troubles ont éclaté en face de l’université de Téhéran, on signale un grand nombre de flics en civils et de miliciens bassidj’is dans ce quartier.

12h00 - le canal Twitter Madyar annonce que Les forces répressives de sécurité ont dit à tous les commerçants du quartier de la place Enghelab de fermer pour 15 heures (heure locale).

12h15 - Dans certains quartiers un calme très inquiétant. Bien qu’on soit à moins de 3 heures du départ de la manifestation d’aujourd’hui, il n’y a toujours aucun signe de déploiement massif forces de sécurité,

12h30 - Twitter a annoncé sur son blog pour les événements d’aujourd’hui en Iran qu’ils ont retardé leur mise à jour jusqu’à ce mercredi matin pour Téhéran. Selon l’agence Reuters, Twitter aurait a pris cette décision suite a une demande du ministère américain des Affaires étrangères.

12h40 - Près de 100 membres des forces répressives de la police anti émeutes, ont été postés sur la place Ferdowsi il n’y a pas eu de nouvelles de protestations populaires pour le moment mais des groupes de manifestants se dirigeraient vers la place.

12h45 - Selon le site Kaleme, Zahra Rahnavard a été empêchée de quitter son domicile par des flics en civils et des Bassidj’is.

12h50 - le Site officiel du National Trust Party a signalé que des membres des forces répressives de sécurité des agents du ministère du renseignement (la vevak) ont empêché Fatemeh Karroubi, l’épouse de Mehdi Karroubi de quitter son lieu de résidence.

13h05 - Près de 50 motards de la police anti émeutes se dirigent vers la place Azadi.

13h15 - « Il ya quelques instants un groupe de personnes se sont rassemblées dans le quartier de la place Sadeghieh, il y a beaucoup de monde mais pas encore d’incidents et d’affrontements signalés avec les forces répressives du régime.

13h35 - Alors que nous approchons de l’heure fixée pour les manifestations, les forces de police sont de plus présentes dans les rues.

13h40 - Des Chants "Mort au dictateur" commencent a êtres entendus dans le quartier de la place Sadeghie.

13h45 - Les gens essaient de ralentir les forces de police en bloquant la circulation. Les automobilistes les aident à créer des bouchons, pas loin de quartiers alentours de la place Azadi, dés témoins signalent qu’il n’y a pas de signes de la présence de Basidj’is ou de gardiens de la révolution, il y a par contre

14h00 - Les forces de police peuvent être aperçues dans le quartier de la place de l’Imam Hossein, sur les passerelles du quartier de Shemiran, dans les quartiers de Ferdowsi, et a l’intersection Valiasr.

14h10 - Les forces de police présentes dans le quartier de la rue Valiasr empêchent les gens d’utiliser les stations de métro.

14h20 - Plus d’un millier de membres de la police anti-émeutes et des forces de sécurité ont été postés sur des divers points et grands carrefours de Téhéran.

14h30 - Quelques Heures plus tôt, Ali Bagheri, un membre du parti « eslami Enqelab mojahedine » proche de la direction générale du Directeur ministère de l’Intérieur a été arrêté.

14h45 - De nombreux groupes se déplacent de la rue Valiasr vers la place Azadi mais pour le moment il n’y a pas eu de rapports nous indiquant qu’il y aurait eu des affrontements.

14h50 - Le président turc Abdullah Gul, qui est actuellement à Téhéran, a écrit au bureau d’Ahmadinejad et lui a demandé de prendre les dispositions nécessaires pour sa participation a la manifestation d’aujourd’hui.

14h55 - Considérant l’augmentation de la foule dans de nombreux quartiers de Téhéran , plusieurs hélicoptères tournent sans arrêt au dessus du centre-ville de Téhéran.

Déjà beaucoup d’arrestations ont été signalées sur les canaux Twitter.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
SoliranParis - 14 fev 2011
http://soliranparis.wordpress.com/2011/ ... estations/

Violents Affrontements à Téhéran 1 mort, 250 arrestations

Premières informations en bref des protestations du 14 février en Iran:

La dictature de Khamenei et Ahmadinejad n’a pas pu empêcher la manifestation de solidarité avec la lutte des peuples d’Afrique du nord et du Moyen-Orient, appelée par l’opposition et les comités étudiants clandestins.

Hier, 13 février, une centaine de membres de familles de prisonniers politiques s’est regroupée devant la prison Evin à Téhéran pour réclamer la libération de leurs proches. Des protestations nocturnes ont également eu lieu depuis les toits dans plusieurs quartiers de la capitale la nuit dernière.
Le 14 février, selon le Wall Street Journal, environ 4.000 personnes se sont rassemblées Place Azadi à Téhéran pour manifester leur soutien à la révolution en Egypte et lutter contre la dictature en Iran, malgré une impressionnante présence policière. On signale aussi qu’une foule s’est rassemblée place de l’Imam Hossein avant l’arrivée de massives forces de répression, des rassemblements dans le quartier de Arya Shahr et une foule de la rue Vali-Asr à la rue Azadi. Place Enghelab, les gens chantent mort à Khamenei et on signale des affrontements violents entre manifestant(e)s et force de répression dans la capitale.

Les forces de sécurité se sont violemment affrontés aux manifestant(e)s et ont tiré entre l’Avenue Rudaki, la Place Tohid et la rue Azadi à Téhéran. Selon les rapports, un manifestant a été tué par balle et deux ont été blessés. On rapporte que 250 manifestants ont été arrêtés par les forces de sécurité et transférés vers un lieu inconnu.

A Ispahan, la place Enghelab est noire de monde, on vient de tous les coins de la ville pour manifester.
A Mashhad, on signale une forte présence des forces de répression dans les rues de la ville.

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Iran manif - 14 fev 2011
http://www.iranmanif.org/index.php?opti ... n&Itemid=3

Iran: Six motos des pasdarans et du Bassidj incendiées et plusieurs agents battus par la population

Le 14 février la plupart des quartiers de Téhéran, notamment l’avenue et la place Enghelab, le boulevard Kechavarz, les rues Abbas-Abad, Youssef-Abad, Eskandari, Forsat, Behboudi, Khoch, Qods, Karoun, Hachemi et Navvab, ont été le théâtre de manifestations et d’affrontements entre la population et les forces répressives. Dans les rues menant à la place Enghelab, la foule en colère criait “Mort à Khamenei”, “Mort au dictateur” et “Khamenei devrait savoir qu’il sera renversé cette fois ”.

Des gardiens de la révolution, des miliciens du Bassidj et des agents des Forces de sécurité, ainsi que des agents en civil ont pris pour cibles des véhicules privés sur leur chemin faisant voler les vitres en éclats. Ils ont frappé et blessés des gens et les ont aspergé de gaz lacrymogène et au poivre. Des manifestants ont été blessés lors de charges violentes des agents.

Lors d’affrontements dans la rue Sarsabil, des motos de la brigade "Al-e Mohammad" ont été incendiées et des agents passés à tabac par la population. Des manifestants ont aussi été blessés. Trois motos de la milice du Bassidj ont été incendiées à l’intersection Navvab-Sassan.

Dans les quartiers de Beryanak et Navab, des heurts très violents ont éclaté avec les voltigeurs à motos de la brigade Al-e Mohammad et des miliciens du quartier de Meghdad. Ces derniers ont brutalement réprimé les manifestants dans divers points. Au moins 10 personnes ont été arrêtées à Navab.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
SoliranParis - 14 fev 2011
http://soliranparis.wordpress.com/2011/ ... -a-shiraz/

Des manifestants attaqués et abattus à Chiraz

Sur la base des rapports reçus par l’agence de presse indépendante pour la défense des droits de l’homme et des militants de la démocratie en Iran, les forces répressives de sécurité ont attaqué la foule des manifestants à Chiraz. Des Tirs ont été entendus sur la rue Eram, rue Namazi et à Setad Square. Beaucoup d’ambulances se sont déplacées pour essayer de transférer les blessés.
Les étudiants de l’Université et de la faculté d’ingénierie et du génie de Chiraz ont organisé une grande manifestation de rue, qui a débuté rue Namazi. D’autres habitants ont alors rejoint les étudiants pour débuter des protestations qui se sont ensuite déplacées à Setad Square, Molasadra et dans la rue Eram. Les gens marchaient en scandant des slogans comme "Mort au dictateur".

Autour de 18h30 heure locale, les forces répressives de sécurité ont violement attaqué les manifestants et les ont frappés avec des matraques, malgré leur violence ils ont été incapables de disperser la foule; débordés, certains policiers anti-émeutes ont tiré en l’air.
Certains rapports non confirmés indiquent que les forces de sécurité ont ouvert le feu sur les manifestants entrainant de nombreuses blessures, de nombreuses personnes certaines auraient étés abattues, Après la fusillade, les ambulances ont quitté l’hôpital de la ville situé dans le quartier Paramount, pour se diriger vers l’emplacement de la fusillade.

Les forces répressives de sécurité présentes dans les dortoirs des étudiants de la rue Eram (de l’université de Chiraz) ont empêché les étudiants de quitter le dortoir et les ont menacés, pour ne pas qu’ils prennent part aux manifestations.
Un grand nombre de forces répressives de sécurité ont encerclé les zones où des manifestations ont eu lieu et ont tentées vainement de disperser la foule. Cependant, les gens ont continué leurs protestations et ont riposté aux attaques des flics anti-émeutes, étudiants ont été battus par les forces et certains ont été arrêtés.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Iran focus - 14 fev 2011
http://www.iranfocus.com/fr/index.php?o ... &Itemid=27

Iran: Affrontements et manifestations en province

Selon un communiqué publié par le CNRI, coalition de l’opposition organisée, des manifestations ont eu lieu aujourd’hui dans différentes villes iraniennes, notamment à Chiraz, Ispahan, Kerman, Machad, Babol et Bouchehr.

A Chiraz, la population criait dans la rue Namazi et Mola-Sadra « N’ayez pas peur, n’ayez pas peur, nous sommes tous ensemble ». Les forces de sécurité se battent toujours contre des protestataires devant la cité universitaire Eram et ont tiré des gaz lacrymogène pour les disperser. Il y a des blessés et des arrestations. Dans la rue Mola-Sadra les manifestants scandaient: « Mort à Seyed Ali [Khamenei], maudit soit Ben Ali, Maudit soit Khamenei »
A Ispahan, des manifestations ont éclaté sur la place Enghelab, près de la rue Chaharbagh et des deux côtés du fameux Pont si-o-seh Pol. Les agents ont procédé à des arrestations.

A Garmsar, Kerman, Machad, Babol et Bouchehr, des manifestations contre le pouvoir ont aussi éclaté.
A Garmsar les miliciens du Bassidj et les agents de Harassat (branche des services de renseignement dans les universités) ont attaqué les étudiants.
A Kerman la charge des agents a fait des blessés parmi les manifestants.
A Machad, la population a manifesté devant l’école d’ingénieur de l’université Ferdoussi et dans le parc Mellat. Une partie des protestataires ont été arrêtés à l’embranchement Rahnama’i.
A Babol, des jeunes qui protestaient ont lancé une grenade sonore.
A Racht et dans d’autres villes encore, des rassemblements de protestations ont eu lieu.
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Re: Iran

Messagede Antigone le Dim 20 Fév 2011 19:50

Compte-rendu des manifestations aujourd'hui à Teheran

Le Monde, blog "Dentelles et tchador" par Armin Arefi - 20 fev 2011
http://iran.blog.lemonde.fr/2011/02/20/ ... r-en-iran/

13h 30 - Selon des témoins sur place, "plusieurs milliers" de forces de sécurité seraient postées sur les principales places de la capitale Teheran. Selon le bloggueur Josh Shahryar, des heurts auraient éclaté entre manifestants et forces de police sur la place Vali Asr de Téhéran.

14h 17 - Selon le site de l'opposant Mehdi Karoubi, des manifestants se seraient rassemblés aux alentours de la place Vanak(nord de Téhéran) et devant le Park Mellat(du peuple), tandis que des forces de sécurité en moto effectueraient des "manœuvres" pour tenter de les disperser.

14h 53 - Reza Sayah, correspondant iranien de la CNN à Islamabad(Pakistan), fait état de heurts entre forces de l'ordre et manifestants sur la place Enghelab(Révolution). Selon le journaliste, qui cite un témoin présent sur place, une quinzaine de personnes auraient été violentées, et quatre auraient été arrêtées.

15h 12 - Farnaz Fassihi, journaliste au Wall Street Journal, dresse un premier bilan de la journée, à 17h30 (heure de Téhéran). "Des milliers de manifestants scandant des slogans anti-gouvernementaux sont descendus dans la rue dimanche à travers le pays, et se sont heurtés aux forces de sécurité qui tentaient de les disperser, selon les témoins.
À Téhéran, les contestataires ont visé des bâtiments gouvernementaux comme le siège de la télévision d'État iranienne (Seda-Sima), comme instrument de la propagande du Régime, en chantant "Allah Akbar" et "Mort au dictateur".
Depuis dimanche matin, des milliers de policiers anti-émeutes et de miliciens bassidjis en moto ont investi le parcours de la manifestant tout le long de l'Avenue Vali Asr, la plus longue avenue de la capitale qui lie la partie nord à la partie sud, plus populaire, de Téhéran.
Un témoin affirme que des gaz lacrymogène ont été lancés contre la foule massée à l'extérieur de la télévision d'État. D'autres font état de violents heurts sur l'avenue Enghelab(Révolution) avec des dizaines de blessés et au moins 15 arrestations, selon les sites de l'opposition.
La municipalité de Téhéran a retiré les bennes à ordure de la plupart des quartiers étant donné qu'elles sont souvent mises à feu par la foule.
La tension et les violences devraient augmenter car la foule s'agrandit et que le soleil se couche. Les téléphones portables ont été coupés dans la plupart des quartiers de la capitale et l'Internet a été ralenti.

15h 26 - Selon la BBC, de "violents heurts" opposent actuellement les forces de l'ordre et les manifestants sur l'avenue Vali Asr, au croisement du boulevard Mirdamad. Selon le site internet en persan de la BBC, qui cite des témoins présents sur place, la police aurait fait usage de gaz lacrymogène contre la foule.

15h 47 - Selon la journaliste irano-américaine Mitra Mobareshat, la police anti-émeute à moto aurait lancé chassé les manifestants de l'avenue Mollasadra, à Shiraz, qui scandait "mort à toi". Il y aurait au moins cinq blessés.

15h 49 - Selon Reza Sayah, correspondant iranien de CNN à Islamabad (Pakistan), des heurts auraient éclaté sur l'avenue Eskandar, au nord de la place Enghelab (révolution), où plusieurs personnes auraient été battues et au moins quatre arrêtées. Selon le site daneshjoonews, une personne aurait été tuée place Hafteh Tir à Téhéran.

16h 00 - Selon ce rapport, il y aurait d'autres blessés place Hafteh tir. L'information donnée plus tôt par la BBC et qui faisait état de coups de feu entendus dans la même zone (avenue Abbas Abbad, à un km de Hafteh tir) se vérifie. Plusieurs sources sur place font état de tirs à balles réelles contre la foule.

16h 08 - Les deux principaux rassemblement de manifestants à l'heure actuelle se tiendraient place 7th Tir et place Enghelab(Révolution) de la capitale Téhéran, d'après des témoins sur place.

16h 22 - Les témoins à Téhéran affirment que le nombre de manifestants dans la capitale iranienne est en train d'augmenter.

16h 40 - Voici un point très complet de la situation à 19h13 (alors que la nuit tombe sur Téhéran), par la Campagne internationale pour les droits de l'Homme en Iran:
"Un témoin a annoncé que des manifestations de grande ampleur secouaient les principales rues de Téhéran et que les forces de sécurités avaient fait usage de tirs à balles réelles et de gaz lacrymogène pour disperser la foule.
Malgré la présence importante de forces de sécurité et de police le long des intersections majeures, une foule est rassemblée depuis le début d'après-midi et continue à affluer.
Les témoins font état de rassemblement à travers Téhéran et décrivent depuis l'avenue Vali Asr, la plus importante artère de la ville:
" Il y a une large foule dans les rues et bien qu'il pleuve, il est attendu que le nombre de manifestants augmente, au fur et à mesure que la nuit tombe. Les manifestants sont déterminés à résister aux tentatives des forces de l'ordre de les disperser. Les slogans sont principalement "Mort au dictateur".
Un autre témoin rue Mirdamad à Téhéran affirme que les forces de sécurité utilisent des balles réelles et qu'une personne aurait été tuée là-bas. "Il y a des coups de feu et la foule fuit sur l'avenue", dit-il.
La Campagne a également reçu des informations selon lesquelles des manifestations ont lieu dans les principales villes du pays, parmi lesquelles Mashad(autour de la rue Rahnamaei), Shiraz (rue Mollasadra), Ispahan (place Enghelab), et à Tabriz (rue Saat). Selon ces information, les forces de sécurité sont toujours en train de tenter de disperser la foule par la force.
Les connexions Internet ont été ralenties et l'accès à Gmail a été interrompu à plusieurs reprises au cours de la journée.
En ce moment, une large foule s'est réunie en face du bâtiment du siège de la télévision d'État. Plusieurs groupes de manifestants ont également réussi à se rassembler sur la place Enghelab de Téhéran.

17h 04 - Le site de l'opposant Mehdi Karoubi fait état de "heurts extrêmement violents" sur la rue Motahari de la ville de Rasht (Nord de l'Iran) entre les manifestants, les forces de sécurité et les agents en civil.

17h 15 - Selon Kaleme, le site de l'opposant Mirhossein Moussavi, le nombre de manifestants augmente au fur et à mesure que la nuit tombe sur la capitale, notamment sur l'avenue Vali Asr, le carrefour Parway, le boulevard Mirdamad, ainsi que sur la place Hafteh Tir, où une personne aurait perdu la vie.

17h 24 - Selon les témoins sur place, il y aurait plus de monde aujourd'hui dans les rues de Téhéran que les dizaines de milliers de lundi dernier. De la même manière, le nombre de forces de sécurité déployées serait lui aussi plus élevé, et davantage comparable à juin 2009, au sommet de la répression. D'après des témoins, des coups de feu auraient également été entendus place Vanak, au Nord de Téhéran...

17h 40 - Une personne aurait été tuée sur la place Hafteh Tir, au centre de Téhéran, selon les sites d'opposition, bien que de nombreux rapports font état de coups de feu entendus en divers points de la capitale. Cependant, l'agence de presse semi-officielle Fars a démenti l'information du décès d'un manifestant. Selon le blogueur de renom Josh Shahriar, les avenues et places du centre de Téhéran seraient le théâtre de heurts sanglants entre manifestants et forces de l'ordre. Le blogueur fait état de deux morts et d'innombrables blessés.

17h 48 - Selon le collectif de journalistes iranien "green witness", des ambulances circulant sur l'autoroute menant au sud de Téhéran seraient en réalité remplies de prisonniers que les forces de l'ordre s'apprêteraient à enfermer dans la prison de Mesgar Abad, surnommé le "nouveau Kahrizak", du nom de ce centre de détention secret où des centaines de manifestants ont été enfermés en juin 2009 et y ont subi des tortures et des viols. La mort dans ce centre de deux prisonniers en juillet 2009, dont le fils d'un proche conseiller conservateur, a amené le Guide suprême iranien à décréter la fermeture du site.

18h 20 - Il est vrai que les manifestations d'aujourd'hui à Téhéran se déroulent davantage au nord. Mais cela ne signifie pas que les manifestants sont de riches nantis souhaitant s'occidentaliser. Les manifestations sont avant tout portées par les classes moyennes, les étudiants, les jeunes et beaucoup de femmes. Les revendications sont avant tout démocratiques. Maintenant, il est vrai qu'elle ne rassemble pas tout le petit peuple de Téhéran, notamment du sud, beaucoup plus modeste, qui a d'autres chats à fouetter, notamment sur le plan économique. Mais ce ne sont pas les plus déshérités qui font une Révolution. Et la crise économique que connaît actuellement le pays pourrait eux-aussi les amener à descendre dans la rue.

18h 28 - Selon le blogueur de renom Josh Shahryar, forces de l'ordre et manifestants se livreraient désormais une véritable guerre des nerfs à Téhéran. Les policiers tenteraient de pousser les manifestants hors des rues, alors que ceux-ci essaieraient d'y rester.

18h 31 - Ce n'est pas fini, mais la situation serait en train de se calmer dans les rues de la capitale, d'après plusieurs témoins.
Un autre témoin affirme à la BBC qu'aujourd'hui, les ambulances ont été utilisées à Téhéran pour transporter les manifestants arrêtés.

18h58 - Selon le site d'opposition Jaras, des manifestations, et parfois même des grèves, ont eu lieu aujourd'hui dans certaines villes du Kurdistan iranien(ouest), parmi lesquelles Mahabad, Sanandaj et Boukan.
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Re: Iran

Messagede vroum le Dim 7 Sep 2014 21:52

Black Block d'Iran et Réseau de solidarité anarchiste
Déclaration de soutien à tous les Kurdes et à leur lutte pour la liberté


Nous, en tant qu'anarchistes de langue Farsi, exprimons avec force notre solidarité avec vous et nous exprimons notre extrême colère envers l'injustice qui se passe pour vos enfants, femmes et hommes pour le profit du capital, des occupants, des criminels de guerre et tous ceux de l'Etat de la tyrannie.

Nous les anarchistes, croyons que les droits des Kurdes et des Palestiniens sont tellement partie intégrante les uns des autres qu'ils devraient être reconnus comme un.

Les impérialistes dans toutes leurs formes, main dans la main avec le régime islamique d'Iran, sont en train de ruiner la vie de personnes innocentes de cette planète au niveau régional et à l'échelle mondiale.

Les dirigeants occidentaux d'une part, déclarent qu'ils se battent contre l'islamisation, d'autre part, au lieu de fournir aux résidents musulmans l'éducation gratuite et universelle, ils construisent de plus en plus de mosquées qui ne les libèrent pas de l'ignorance.

Laissez-nous exposer les sales tours des dirigeants occidentaux de toutes les couches de la société occidentale, y compris parmi les gauchistes occidentaux.

L'ignorance de ces gauchistes distraient le monde de la vraie catastrophe, des vérités et de toutes les autres choses terrifiantes qui se passe dans le Moyen-Orient, a transformé la majorité des militants en des forces hors de fonction en Europe, aux Etats-Unis, au Canada, en Australie et d'autres pays.

Pire encore, l'activisme de la gauche s'est transformé en un travail « contre » les gens du Moyen-Orient, qui finissent par recruter une armée surnuméraire du Hamas, du Hezbollah libanais et du régime islamique criminel de l'Iran, dans des manifestations de masse organisées par les saloperies de mosquées en Europe et ailleurs au nom du soutien à la cause palestinienne.

Ces gauchistes et les groupes dits révolutionnaires, ont défilé sans vergogne derrière le Hamas, le Hezbollah libanais et des drapeaux des régimes islamiques et leur principale média était « Press TV », financé par le régime islamique d'Iran.

Ils ont montré au monde entier et aux gens du Moyen-Orient qu'ils n'ont absolument aucune idée de ce pourquoi les gens du Moyen-Orient se battent et de ce que notre peuple a souffert pendant tant de décennies et de siècles de la part de ces criminels de guerre sanglants et toutes sortes de forces religieuses réactionnaires et de leurs dirigeants.

Il est clair comme le jour, que le budget de toutes les mosquées dans les pays occidentaux et les rassemblements organisés par eux sont tous financés par le régime islamique d'Iran, qui vit dans le sang des innocents Iraniens.

D'une part, les sites de réseaux sociaux sur Internet ont mis en lumière que les républicains sous John McCain ou démocrates sous Hillary Clinton, ont sans vergogne admis comment ils ont créé « L'Etat islamique » « Daesh / ISIS », avec pour résultat que les gens du Moyen-Orient seront des agneaux sacrificiels destinés à l'abattage.

D'autre part, les régimes fascistes de la Turquie, la Syrie, l'Iran, l'Arabie saoudite et Israël ont transformé la terre du peuple syrien, irakien, palestinien et kurdes en un champ militaire / de commerce politique entre eux qui détruit la vie de millions d'enfants innocents, de femmes et d'hommes.

Le monde prend conscience du racket des forces sanglantes de Daesh / ISIS qui profitent des milliards de dollars en vendant du pétrole à de grandes puissances tout en étant supporté militairement par des gouvernements oppressifs et réactionnaires de la région.

Assez, c'est assez !!!

Nous anarchistes, avec toute notre énergie et notre capacité, devrions trouver des solutions par nous-mêmes et avec le pouvoir des peuples, sans accepter aucune aide des dirigeants corrompus ou des forces religieuses sanglantes ou de leurs instituts.

Le Hamas en Palestine comme toutes les autres forces religieuses sont des créatures du sionisme, de la CIA et d'autres grandes puissances.

Les nombreux siècles d'histoire du Moyen-Orient et de ses habitants, prouve que toute religion sous quelque nom que ce soit son nom ou son but, a infligé les mêmes catastrophes dans la vie de personnes innocentes :
Lorsque la première pierre à une femme innocente qui a été condamnée à la lapidation, doit être lancée par son propre fils (si elle en a)
Lorsque les doigts usés d'un pauvre innocent doivent être coupées par la guillotine
Quand le fouet descend sur le corps d'une femme / d'un homme innocent simplement parce qu'ils ne pratiquent pas le jeûne
Quand une femme / fille innocente doit être la 2e, 3e ou 4e épouse d'un vieillard décrépit
Quand un enfant de 9 ans (fille) doit épouser un tyran vieillissement
Quand les parents qui se sont noyés dans le tourbillon de la pauvreté doivent vendre leurs organes pour nourrir leurs enfants
Lorsque à la place de la liberté de leurs enfants, ce qui leur sera donné sont leurs corps décapités de leurs proches, leurs vêtements trempés dans le sang
Quand nos filles et fils seront violées par des tessons de bouteilles et leurs cadavres mutilés rendus à leurs parents le lendemain
Quand nos filles doivent être violées avant l'exécution par les règles d'un Allah sanguinaire

Et des milliers d'autres scènes de torture qui se passent dans la réalité en Iran ou dans tout autre pays en vertu des règles islamiques brutales exposant la vraie nature de Daesh / ISIS, du Hamas, du Hezbollah libanais, du régime islamique d'Iran – ainsi que tout autre groupe ou force violente et réactionnaire religieuse qui sont exactement du même moule

Chers Kurdes, nous croyons qu'à ce point de l'histoire où une telle guerre ruineuse se passe contre vous tous, contre vos maisons et vos vies, notre tâche n'est pas seulement de vous aider mentalement mais aussi physiquement et nous sommes avec vous coude à coude, et nous allons continuer à lutter pour la liberté.

Vive la lutte de tous les peuples opprimés

Vive la liberté, l'égalité et la justice sociale

Détruire l'alliance cachée du capitalisme et du fondamentalisme religieux, Daesh, le sionisme, le Hamas, le Hezbollah du Liban, le régime islamique d'Iran et tous les autres réactionnaires.

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Re: Iran

Messagede JPD le Lun 8 Sep 2014 09:27

sources ? Merci
JPD
 
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Re: Iran

Messagede vroum le Lun 8 Sep 2014 18:05

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