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Re: Chavez dehors !

MessagePosté: Jeu 14 Mar 2013 17:37
de Cheïtanov
Meu irmão m'a dit qu'une théorie du complot a été lancé : en effet, entre 2008 je crois et 2011, tous les dirigents sud-américains "anti-impérialistes" ont été atteint d'un cancer (Chavez, Lula, Castro, la présidente argentine etc) :D

Re: Chavez dehors !

MessagePosté: Jeu 14 Mar 2013 18:19
de gloubi
De plus en plus fort :

"Le président par intérim du Venezuela Nicolas Maduro estime que son prédécesseur Hugo Chavez, décédé la semaine dernière, a peut-être influencé le Christ pour que les cardinaux choisissent un pape latino-américain."

Selon le chef de l’État vénézuélien par intérim Nicolas Maduro, l'ex-président Hugo Chavez, décédé la semaine dernière, a peut-être joué un rôle dans l’élection historique de l'archevêque de Buenos Aires, Jorge Mario Bergoglio, le premier pape originaire d’Amérique du Sud. "Nous savons que notre commandant est monté aux cieux et qu'il fait face au Christ", a ainsi déclaré celui qui se présente comme l'héritier d’Hugo Chavez et qui briguera sa succession lors de l'élection présidentielle le mois prochain.

"Quelque chose a influencé le choix d'un pape sud-américain, quelqu'un qui vient d'arriver auprès du Christ et qui lui a dit: 'Il nous semble que le temps de l'Amérique du Sud est venu'", a poursuivi Nicolas Maduro après l'annonce du nouveau pape. "Il [Chavez] pourrait aussi convoquer à tout instant une assemblée constitutionnelle au paradis pour changer l'Église sur terre de sorte à ce que le peuple, le vrai peuple du Christ, dirige le monde", a conclu Nicolas Maduro.

Bien que professant une idéologie révolutionnaire d'extrême gauche, Hugo Chavez était un catholique pieux. Sa foi s’était d’ailleurs renforcée ces dernières années pendant qu'il luttait contre son cancer.

FRANCE 24 avec dépêches

( sur le site de france 24 )


Sinon ,

Est-ce que le camarade président Chavez peut demander à Jésus Christ de me rendre les 10 euros que je lui ai passé pour le dépanner dans une autre vie ?
ça m'arrangerait, je suis un peu gêné ce mois ci.

Merci d'avance Hugo , le bon Dieu te le rendra.

Re: Chavez dehors !

MessagePosté: Sam 16 Mar 2013 17:56
de gloubi

Re: Chavez dehors !

MessagePosté: Dim 24 Mar 2013 11:04
de vroum
Déclaration de libertaires du Venezuela à la mort de Hugo Chávez
Ni en deuil, ni en fête ! L’heure de l’autonomie des luttes sociales est arrivée !


mercredi 6 mars 2013, par XYZ http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1324

Lorsque s’additionnent une très grave maladie, des soins médicaux conditionnés par des décisions politiques à courte vue, et un patient halluciné par le pouvoir, seule une telle fin était attendue : le chef est mort, et alors, nous nous retrouvons avec un changement substantiel sur la scène politique vénézuélienne.

En un instant, ce qui fut la plus grande force du régime est devenu sa principale faiblesse : Chávez était tout et, s’il n’est plus là, il ne reste plus qu’à conjurer la fidélité absolue à sa mémoire avec l’obéissance à ses dispositions successorales ; ce qui met en évidence la faiblesse d’un gouvernement qui a cherché à renforcer son caractère prétendument « socialiste et populaire » avec la pratique d’un grotesque culte de la personnalité, devenue désormais l’invocation vide de son âme. Le défunt lui-même est le principal responsable de ce dénouement. Le secret qui a entouré sa maladie a été actionné par les mêmes ressorts de la centralisation extrême du pouvoir, ce qui, par manque de cohérence idéologique interne, laisse ses disciples se débrouiller entre eux pour l’héritage du commandement, avec un clair avantage pour les hauts bureaucrates ‟rojo-rojitos” [rouges foncés] et la caste militaire, dans des tâches de négociation afin de s’assurer l’impunité pour leur corruption.

Quant à l’opposition de droite et social-démocrate, la nouvelle situation les trouve sans qu’elle ait surmonté les défaites des élections présidentielle du 7-O [7 octobre] et régionales du 16-D [16 décembre], élections dans lesquelles ils s’étaient engagés avec des illusions gigantesques et avec l’offre d’un « populisme de riches », promettant aux électeurs de maintenir et d’être efficaces dans l’usage des instruments clientélistes qui ont tant profité à Chávez. Maintenant, cette opposition accommodante veut croire qu’une métastase fortuite a enfin placé à sa portée son ascension à ce pouvoir politique duquel ses ambitions et ses erreurs, sa paresse et son incompétence les avaient tenus éloignés depuis de nombreuses années, un pouvoir qu’ils exerceraient avec une bêtise et une ardeur prédatrice similaires à celles que la bobibourgeoisie chaviste [bourgeoisie bolivarienne] a pratiqué.

Face à ce tableau de calculs mesquins et opportunistes, où s’équivalent le Gran Polo Patriótico et l’opposition de la Mesa de Unidad Democrática, nous avons la grave situation du pays : inflation galopante, chômage en hausse et précarité des emplois, dévaluation de la monnaie, terrible insécurité des personnes, crise dans les services de l’eau et de l’électricité, de l’éducation et de la santé des sols, manque de logement, travaux publics obsolètes ou dans une mise en œuvre précipitée, aides uniquement démagogiques pour les carences extrêmes des plus nécessiteux, et une longue liste qui n’en est pas moins désastreuse.

Ces problèmes ne sont pas la préoccupation centrale des deux camps en lice pour la Silla de Miraflores [siège de la présidence] et pour le butin pétrolier. Pour cette raison, notre réponse collective doit ignorer leur chantage qui exige de nous un soutien électoral en échange de solutions qui n’arrivent jamais ou qui sont ridiculement incomplètes.

C’est le moment de déborder ces directions politiques pourries et de construire, d’en bas, une véritable démocratie, avec égalité, justice sociale et liberté. Nous devons renforcer l’indignation généralisée par la situation dont nous souffrons, la transformer en luttes sociales autonomes, prolongées et autogérées, disant clairement aux politiciens du pouvoir que nous n’avons pas besoin d’eux comme intermédiaires ou comme puissants nous octroyant ce que nous, d’en bas et unis, pouvons récolter, sans « mains blanches » ni « bérets rouges ».

Le collectif éditeur de El Libertario / / ellibertario@nodo50.org

www.nodo50.org/ellibertario - www.periodicoellibertario.blogspot.com

[Traduction : J.F. / OCLibertaire]

Re: Chavez dehors !

MessagePosté: Mer 17 Avr 2013 22:59
de rubion
Voici un article produit par la section du CCI au Venezuela. http://fr.internationalism.org/icconlin ... availleurs

Rubion

Re: Chavez dehors !

MessagePosté: Jeu 18 Avr 2013 09:00
de gloubi
Il y a une section du CCI au Venezuela ?
Le gars ne s'ennuie pas tout seul ?

^^

C'est petit, je sais

Re: Chavez dehors !

MessagePosté: Jeu 18 Avr 2013 10:00
de Cheïtanov
Quand le Parti International de la Classe Ouvrière sera de masse, le CCI se rappelera de tes paroles Gloubi !

Seul-es AL sera épargné, car membre du Front Anticapitaliste.

Re: Chavez dehors !

MessagePosté: Jeu 18 Avr 2013 10:28
de gloubi
Cheïtanov a écrit:Quand le Parti International de la Classe Ouvrière sera de masse, le CCI se rappelera de tes paroles Gloubi !


Je crains qu'il ne reste à la masse.

Garçon, un Martini blanc avec une olive, s'il vous plait.
Image

Re: Chavez dehors !

MessagePosté: Jeu 18 Avr 2013 12:01
de Cheïtanov
Petit-bourgeois !

Plus sérieusement, il devait pas y avoir de nouvelles élections au Venezuela ?

Re: Chavez dehors !

MessagePosté: Jeu 18 Avr 2013 12:12
de gloubi
Elles ont eu lieu.
Le dauphin de Chavez est passé in extremis à 0,7 % des votes.

Re: Chavez dehors !

MessagePosté: Jeu 18 Avr 2013 12:14
de Cheïtanov
Ah oui quand même... c'était quand ?

(une autre preuve que les gens, c'est la personne qui les intéresse pas le programme)

Re: Chavez dehors !

MessagePosté: Jeu 18 Avr 2013 13:44
de gloubi
Il y a à peu prés une semaine

Article du Monde ce jour :

La crise postélectorale au Venezuela ne trouve pas d'issue. Mardi 16 avril, l'opposition a déposé auprès du Conseil national électoral (CNE) une demande de recomptage des voix. Quatre jours après le scrutin présidentiel, le candidat de la Table de l'unité démocratique (MUD), Henrique Capriles Radonski, continue de contester les résultats.

La présidente du CNE, Tibisay Lucena, a promis une réponse "dans les plus brefs délais". "Ceux qui veulent contester les résultats proclamés par le CNE peuvent le faire. Le CNE est garant de la Constitution", a déclaré Mme Lucena, tout en répétant que l'élection du 14 avril avait été "la plus transparente de toutes".

Quelques heures plus tôt, Luisa Estella Morales, présidente de la Cour suprême, affirmait que "le recomptage manuel des voix n'existe pas " dans la Constitution. Toute requête semble donc vouée à l'échec. "Les institutions sont toutes aux mains des chavistes et elles ne nous donneront jamais raison", s'indigne Valentina, une opposante de 39 ans. Elle est désolée qu'Henrique Capriles ait annulé la manifestation prévue pour mercredi. "Nous n'avons que la rue pour défendre nos droits", soupire-t-elle.

"IL N'Y AURA PAS D'IMPUNITÉ"

Mme Morales a également signalé que les autorités puniraient "avec fermeté" les responsables des violences meurtrières de lundi. "Il n'y aura pas d'impunité", a-t-elle insisté. De source officielle, huit personnes sont mortes dans les heures qui ont suivi la publication des résultats. L'organisation de défense des droits de l'homme Provea a confirmé, mercredi, l'identité de quatre victimes. Selon Marino Alvarado, directeur de cette ONG, "les premières informations disponibles font état d'incidents entre particuliers", sans rapport forcément avec la politique. Plus de cents personnes seraient encore sous les verrous.

Mercredi, M. Maduro a annoncé que les victimes seraient déclarées "martyrs et héros de la patrie". Il assistait à la veillée funèbre de José Luis Ponce, un père de six enfants "victime de la haine de la bourgeoisie contre le peuple". Le gouvernement accuse l'opposition de jouer la carte de la déstabilisation. M. Maduro s'est dit convaincu que M. Capriles aurait "tôt ou tard à rendre des comptes à la justice".

Le leader de l'opposition a rétorqué que "demander un recomptage des voix n'est pas un délit". Leopoldo Lopez, un des dirigeants de la MUD, affirmait alors sur son compte Twitter que des mandats d'arrêt avaient été préparés contre M. Capriles et lui-même. La rumeur de leur emprisonnement imminent se propageait et la tension montait d'un cran.

"SEUL UN DIALOGUE PERMETTRA DE SORTIR DE LA CRISE"

"Ni les institutions de l'Etat, ni les acteurs politiques ne semblent prêts au dialogue pour sortir de la crise actuelle. Gouvernement et opposition préfèrent la radicalisation, avec tous ses dangers, estime Marino Alvarado. L'opposition doit reconnaître l'élection de Maduro. Et le président, de son côté, doit clairement reconnaître la légitimité de ses adversaires et de leurs revendications."

Proche de l'opposition, le politologue Carlos Romero considère "qu'une nouvelle majorité est en train de se constituer, mais le régime chaviste, qui tient les finances et l'armée, n'est pas près de tomber. Le défi pour l'opposition est de ne pas gâcher son capital électoral dans une crise politique à l'issue incertaine."

Chaviste critique, l'ancien député Eustaquio Contreras juge, lui aussi, que "dans un pays polarisé, seul un dialogue permettra de sortir de la crise. Il revient au gouvernement d'en prendre l'initiative".

Une réunion de l'Union des nations sud-américaines (Unasur) était annoncée jeudi soir à Lima (Pérou), pour traiter de la crise vénézuélienne.

Marie Delcas

Re: Chavez dehors !

MessagePosté: Jeu 18 Avr 2013 17:54
de rastanar
Ah oui une belle crise qui commence au Vénézuéla,la garde nationale qui essaye d'intervenir pour séparer les belligérants des deux

camps;bilan pour l'instant 7 morts,une soixantaine de blessés.Bon ce n'est pas brillant tout ça,c'est parti pour durer !. :confus:




L'urne : boite des illusions perdues !.Esclave choisi ton maître !.