Un topic dédié à la poésie. Que ce soit vos œuvres persos ou celles d'auteurs.
Si j'écoutais Jean-Marie La France serait un blanc pays Je lui rappellerai simplement Que les gens sont pas tout noir ou tout blanc.
Si j'écoutais Ségo J'passerai moins de temps au boulot Paierai un peu plus d'impôt Pour engraisser une armée de veaux.
Si j'écoutais l'UDF Le capitalisme serait humain Le pouvoir changerait de main Et Dassault aurait plus d'ISF.
Si j'écoutais le jeune Olivier J'dormirais sous des oliviers Qui bosserait à ma place Car y aurait plus de classes.
Si j'écoutais Sarko J'pourrais aller au dodo J'me réveillerais milliardaire La racaille dans les charters.
Rien qu'à les entendre J'ai pas envie d'en prendre Je ne suis pas blasé Je vois juste l'Elysée.
Jolies incantations De quelques intrigants, Crois-moi serre bien les dents, La sodomie sera sans sommation.
Armée de charlatan Gouverné par des glands. Ils nous promettent monts et merveille Plus dur sera le réveil.
Re: Poésie.
Posté: Mar 24 Juin 2008 11:37
de Olé
joli roro , et aussi bonne idée de topic.
A defaut de mettre les miens je vais mettre quelques classiques, mes préferés; rien d'original me direz vous, oui mais pourtant....
Baudelaire... Les Fleurs du Mal, Spleen
"Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l'horizon embrassant tout le cercle Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;
Quand la terre est changée en un cachot humide, Où l'Espérance, comme une chauve-souris, S'en va battant les murs de son aile timide Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;
Quand la pluie étalant ses immenses traînées D'une vaste prison imite les barreaux, Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Des cloches tout à coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir."
L’albatros
"Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid ! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l'empêchent de marcher"
La mort des amants
"Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères, Des divans profonds comme des tombeaux, Et d'étranges fleurs sur des étagères, Ecloses pour nous sous des cieux plus beaux.
Usant à l'envi leurs chaleurs dernières, Nos deux coeurs seront deux vastes flambeaux, Qui réfléchiront leurs doubles lumières Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux.
Un soir fait de rose et de bleu mystique, Nous échangerons un éclair unique, Comme un long sanglot, tout chargé d'adieux;
Et plus tard un Ange, entr'ouvrant les portes, Viendra ranimer, fidèle et joyeux, Les miroirs ternis et les flammes mortes."
Elévation
"Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées, Des montagnes, des bois, des nuages, des mers, Par-delà le soleil, par-delà les éthers, Par-delà les confins des sphères étoilées,
Mon esprit, tu te meus avec agilité, Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde, Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde Avec une indicible et mâle volupté.
Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides; Va te purifier dans l'air supérieur, Et bois, comme une pure et divine liqueur, Le feu clair qui remplit les espaces limpides.
Derrière les ennuis et les vastes chagrins Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse, Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse S'élancer vers les champs lumineux et sereins;
Celui dont les pensers, comme des alouettes, Vers les cieux le matin prennent un libre essor, - Qui plane sur la vie, et comprend sans effort Le langage des fleurs et des choses muettes!"
Le chat
"Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux ; Retiens les griffes de ta patte, Et laisse moi plonger dans tes beaux yeux, Mêlés de métal et d'agate.
Lorsque mes doigts caressent à loisir Ta tête et ton dos élastique, Et que ma main s'enivre du plaisir De palper ton corps électrique,
Je vois ma femme en esprit. Son regard, Comme le tien, aimable bête, Profond et froid, coupe et fend comme un dard,
Et, des pieds jusques à la tête, Un air subtil, un dangereux parfum, Nagent autour de son corps brun."
Re: Poésie.
Posté: Sam 28 Juin 2008 00:46
de Roro
Y en a un qu'a brûlé Mais faut pas se relâcher Y en a d'autres à cramer Pour libérer les enfermés.
L'état policier Ne peut pas tolérer Les militant(e)s révolté(e)s Encore moins les immigrés.
Racisme sans fond Qui tait son nom. Contrôle des pièces. Contrôle au faciès.
Baisse la tête, On te guette. Du train ne descends pas Les flics sont sur tes pas.
Combien de temps encore Avant le prochain mort ? J'aimerai dire plus jamais Mais l'espoir s'est barré.
Re: Poésie.
Posté: Lun 30 Juin 2008 15:53
de schwarze Schmetterling
Les CRS sont des romantiques C’est bien connu, les flics Donnent la réplique à Roméo Et ont tous lu Victor Hugo Les CRS, quoi qu’on en dise Disent des « je t’aime » mélancoliques Et nous balançent d’un air cynique Des vers de Goethe pour seule devise Quand face à eux, à l’infini « la liberté guidant le peuple » Lassé de rêves et d’utopies Se lève, brandisant leur linceul… Les CRS sont des romantiques Qui fleurissent au milieu d’nulle part Et qui repeignent d’un air tragique Quelques pavés en rouge et noir Les CRS, vous le savez Ne nous jetteront jamais la pierre D’être morts libres et révoltés D’avoir grandi loin de Wagner Quand nous, stupides insensibles Cesseront d’être pris pour cibles Des erreurs de leurs certitudes Le piano taira son prélude Et assailli de romantisme « le cuirassier blessé » d’hier Viendra jeter ses roses amères Sur le lac de Lamartine… Et si vous êtes romantique La larme à l’œil, la gueule en sang Le poing crispé sur une brique Vous réciterez Chateaubriand…
S.S.
Re: Poésie.
Posté: Mar 1 Juil 2008 18:59
de Roro
Le cas par cas On en veut pas. Mais t'oublies l'ASTI, Qui a clairement choisie.
Entre liberté de circuler Et la cogestion, Les jaunes ont fait leur sélection. On sait d'avance qui va payer.
Je parlerai pas Des coups bas, L'essentiel n'est pas là : Les flics sont sur leur pas.
Ils les mettent en danger. Et après cette trahison Viennent te parler d'unité. Jolie manipulation.
Alors qu'on doit penser humanité Ils ne pensent qu'à leur publicité. J'espérais ne pas me planter Mais les dossiers iront au préfet.
On l'a pas vu venir, C'était bien calculé. A croire qu'on est détesté. Même pas envie d'entre en ire.
Va falloir nous organiser Et que plus jamais Ils ne soient menacés Par des intérêts privés.
Après ce coup-là Je pense pouvoir l'affirmer, Les politiciens ont gagné. Espérons que rien ne leur arrivera...
Re: Poésie.
Posté: Mar 1 Juil 2008 19:19
de Martin.45
Un grand classique que tout le monde ici doit sûrement connaître. ;)
Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent La plupart Espagnols allez savoir pourquoi Faut croire qu'en Espagne on ne les comprend pas Les anarchistes
Ils ont tout ramassé Des beignes et des pavés Ils ont gueulé si fort Qu'ils peuv'nt gueuler encor Ils ont le cœur devant Et leurs rêves au mitan Et puis l'âme toute rongée Par des foutues idées Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent La plupart fils de rien ou bien fils de si peu Qu'on ne les voit jamais que lorsqu'on a peur d'eux Les anarchistes
Ils sont morts cent dix fois Pour que dalle et pourquoi ? Avec l'amour au poing Sur la table ou sur rien Avec l'air entêté Qui fait le sang versé Ils ont frappé si fort Qu'ils peuv'nt frapper encor Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent Et s'il faut commencer par les coups d' pied au cul Faudrait pas oublier qu' ça descend dans la rue Les anarchistes
Ils ont un drapeau noir En berne sur l'Espoir Et la mélancolie Pour traîner dans la vie Des couteaux pour trancher Le pain de l'Amitié Et des armes rouillées Pour ne pas oublier Qu'y'en a pas un sur cent et qu' pourtant ils existent Et qu'ils se tiennent bien bras dessus bras dessous Joyeux et c'est pour ça qu'ils sont toujours debout Les anarchistes
Re: Poésie.
Posté: Mer 2 Juil 2008 16:13
de schwarze Schmetterling
NI DIEU NI MAITRE Leo Ferre
La cigarette sans cravate Qu'on fume à l'aube démocrate Et le remords des cous-de-jatte Avec la peur qui tend la patte Le ministère de ce prêtre Et la pitié à la fenêtre Et le client qui n'a peut-être Ni Dieu ni maître
Le fardeau blême qu'on emballe Comme un paquet vers les étoiles Qui tombent froides sur la dalle Et cette rose sans pétales Cet avocat à la serviette Cette aube qui met la voilette Pour des larmes qui n'ont peut-être Ni Dieu ni maître
Ces bois que l'on dit de justice Et qui poussent dans les supplices Et pour meubler le sacrifice Avec le sapin de service Cette procédure qui guette Ceux que la société rejette Sous prétexte qu'ils n'ont peut-être Ni Dieu ni maître
Cette parole d'Evangile Qui fait plier les imbéciles Et qui met dans l'horreur civile De la noblesse et puis du style Ce cri qui n'a pas la rosette Cette parole de prophète Je la revendique et vous souhaite Ni Dieu ni maître
Re: Poésie.
Posté: Mer 2 Juil 2008 18:10
de 'Spleen'Libertad
Le bateau ivre
Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles, Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.
J'étais insoucieux de tous les équipages, Porteur de blés flamands ou de cotons anglais. Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages, Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.
Dans les clapotements furieux des marées, Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants, Je courus ! Et les Péninsules démarrées N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.
La tempête a béni mes éveils maritimes. Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes, Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots !
Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sures, L'eau verte pénétra ma coque de sapin Et des taches de vins bleus et des vomissures Me lava, dispersant gouvernail et grappin.
Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème De la Mer, infusé d'astres, et lactescent, Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;
Où, teignant tout à coup les bleuités, délires Et rhythmes lents sous les rutilements du jour, Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres, Fermentent les rousseurs amères de l'amour !
Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes Et les ressacs et les courants : je sais le soir, L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes, Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir !
J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques, Illuminant de longs figements violets, Pareils à des acteurs de drames très antiques Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !
J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies, Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs, La circulation des sèves inouïes, Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !
J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries Hystériques, la houle à l'assaut des récifs, Sans songer que les pieds lumineux des Maries Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !
J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux !
J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan ! Des écroulements d'eaux au milieu des bonaces, Et les lointains vers les gouffres cataractant !
Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises ! Échouages hideux au fond des golfes bruns Où les serpents géants dévorés des punaises Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !
J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants. - Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants.
Parfois, martyr lassé des pôles et des zones, La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux...
Presque île, ballottant sur mes bords les querelles Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds. Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles Des noyés descendaient dormir, à reculons !
Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses, Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau, Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ;
Libre, fumant, monté de brumes violettes, Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur Qui porte, confiture exquise aux bons poètes, Des lichens de soleil et des morves d'azur ;
Qui courais, taché de lunules électriques, Planche folle, escorté des hippocampes noirs, Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;
Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais, Fileur éternel des immobilités bleues, Je regrette l'Europe aux anciens parapets !
J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur : - Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t'exiles, Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ?
Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes. Toute lune est atroce et tout soleil amer : L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes. Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !
Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache Noire et froide où vers le crépuscule embaumé Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche Un bateau frêle comme un papillon de mai.
Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames, Enlever leur sillage aux porteurs de cotons, Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes, Ni nager sous les yeux horribles des pontons.
Arthur Rimbaud
Re: Poésie.
Posté: Jeu 3 Juil 2008 16:18
de kuhing
une de Ferré que je préfère :
Comme une fille La rue s'déshabille Les pavés s'entassent Et les flics qui passent Les prennent sur la gueule Paris, Marseille Les rues sont pareilles Quand le sang y coule La mort y roucoule Une rose dans la gueule
Comme une fille Qu'a les yeux qui brillent Et met ses grenades Sur la barricade La rue a ses charmes Et les flics en armes Les prennent dans la tronche Paris ou Nantes Les rues sont patientes Jusqu'à la nuit blême Des pavés qu'on sème Quand le sang y gerce Et que la mort y berce Le passant qui bronche
Comme une fille La rue s'déshabille Les pavés s'entassent Et les flics qui passent Les prennent sur la gueule Paris Marseille Les rues sont pareilles Quand le sang y coule La mort y roucoule Une rose dans la gueule.
Léo Ferré
Re: Poésie.
Posté: Sam 12 Juil 2008 00:20
de Roro
Allez, un p'tit poème sur les gens du forum ! ATTENTION !!! SECOND DEGRE ET CARICATURE !!!
T'as parpa l'amoureuse des chevreuils Attachée à ses campagnards lepéniste Preuve en est : c'est une occitaniste. Sur le monde elle garde ouvert son oeil.
T'as l'jeune stal' wilio Toujours à censurer il est un peu parano. Il est gentil; faut dire Il a pas le choix sinon on le vire !
Ensuite t'as Léo, lui c'est une poésie Toujours bourré, même à midi. Grand fan de bière Et de ces quelque vers
Puis arrive unknown le sérial admin Il aime bien quand je cause de pine Ca le rassure un peu ce pervers C'est pas le seul obsédé des libertaires.
Toujours un truc à dire, v'là une bureaucrate Vieille de surcroit : c'est une trotskyste. Un franc-parler à faire pâlir un guévariste, Faut pas l'emmerder car jamais elle vous rate.
Puis vient le bon croky A lui tout seul c'est un site indy, Une sorte de docteur de l'anarchisme; Ca doit venir du militantisme.
Un autre fan de pine, Le p'tit jeune Spleen Toujours une main dans le pantalon Un porno dans le salon.
Kuhing le meilleur d'entre nous Comme le dirait le grand Chichi Il te cause anarchisme sans chichi Espérons qu'il ira pas au trou !
Un amoureux des policiers : Le brave Yace. Toujours prêt à jouer de la godasse Sur les moralistes qu'on appelle curés.
Re: Poésie.
Posté: Sam 12 Juil 2008 00:22
de willio
Excellent !!! J'avoue être gâté.
Re: Poésie.
Posté: Sam 12 Juil 2008 00:32
de unknown
Pas mal t'as bien cerné mon personnage lol.
Re: Poésie.
Posté: Sam 12 Juil 2008 14:30
de Parpalhon
l'amoureuse des chevreuils ? pas compris
Re: Poésie.
Posté: Sam 12 Juil 2008 15:26
de Roro
Parpalhon a écrit:l'amoureuse des chevreuils ? pas compris
C'est un hommage à cette expression que je ne connaissait pas.
Re: Poésie.
Posté: Dim 13 Juil 2008 00:47
de Vilaine bureaucrate
lol Je suis flattée, d'une certaine maniere... laquelle je sais pas trop..
J'ai entre 21 et 23 ans.. mais ne le repete a personne..
Re: Poésie.
Posté: Lun 14 Juil 2008 14:31
de bédé
juste pour se changer les idées
amer’ @rmor
il pleure sans cesse sur la vigne du passe
raisins faous vins proletaires
pinard chargé boue des tranchees
rouge coule le sang de vie
noir seche le sang de mort
soleil couché je mouille
la nouie voile noire
coeur rouge de l’histoire
r’eve nue
tam tam
post
a l’envers
a l’endroit
za tourne
et
tu
joui’e°e°°e°°***
imagines
l’@ir
mine
de rien
une plage vierge
de silence aimé °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°’*
bd ptternellement
votr’
(((°e°)))
Re: Poésie.
Posté: Lun 14 Juil 2008 21:31
de poolpikan
:o
c'est marrant j'ai l'impression d'avoir en partie comprit et en partie pas comprit
Re: Poésie.
Posté: Lun 14 Juil 2008 22:57
de bédé
pour ce qui est a comprendre je serais bien en peine de l'expliquer ne sachant pas moi meme s'il y a quelque chose a comprendre ou s'il n'est qu'a prendre ou à ne pas prendre
Re: Poésie.
Posté: Jeu 17 Juil 2008 17:59
de Roro
Revoilà l'été Saison des benêts. Les veaux partent à la plage Pendant que j'écrit cette page.
Les coups tordus Vont pleuvoir Comme dans un urinoir On est si peu à rester à l'affut.
A l'assemblée les députés, Braves garants de l'état, En rient à gorge déployées: Le peuple va avoir la gueule de bois.
La télé continue dans le stéréotype : Les femmes-objets pullulent, On coupe les ailes d'une libellule. Va y avoir du fric que pour un type.
J'entends les chants paillards Pas de quoi se réjouir. Y en a plein au mitard Qui sont pas près de jouir.
C'est le début des férias. Bienvenue dans le sud; Les machos fils à papa Envoient comme des scud.
C'est l'entrée d'une discothèque. Jeunes cons et pétasses Se lancent dans la raguasse. Assemblée triste d'australopithèques.
Les journaux sortent les régimes Sans dire un mot du régime. Vaut mieux maigrir Y a plus que ça à faire faut dire.