Poésie.

Re: Poésie.

Messagede rapsode le Ven 14 Nov 2008 21:01

L’ordre


Ca sent le mal, ami, quand les dieux se déchaînent
Ca sent la Palestine à New York à Bagdad
Ca sent le croissant chaud le café et la haine
Où volent des avions à l'étage des armes

Ca sent le sang séché au vent de l'ennemi
Ca sent la mer à boire un siècle à nos fenêtres
Ca sent les poings levés à hauteur d’une nuit
Ca sent l'éternité gardée comme un mensonge

Entends les gorges chaudes et les légions macabres
Déjà un rêve humain... Déjà... son cauchemar
Entends sa voix, ami, au ventre des guitares
Dans nos villes déjà souffle l'ère des larmes

Tandis que brûle un feu aux déraisons humaines
A nos armes chargées au nom d'une nation
Tandis qu'aux mains tendues les gardiens de la haine
Se fringuent de prouesses à la télévision

Entends, l'ordre des choses...
Entends... L'ordre et la cause
Entends, ... ses vérités
Entends, cette nouvelle...

Contemple un champ semé du mal qui attend
Entends ses lendemains, où le diable vient boire, à la santé de nos croyances...
Entends le livre noir de nos coupes de sang...
Entends déjà l'Olympe et l'ivresse des anges
Entends leurs chants mêlés de voiles
Et de larmes et de feux... De fer... Et d'ossements


Autre version

Silence

A cette date que tu penses.
Qui ne te panse pas
A cette fille qui danse, en marge du calendrier
A cette mort aux yeux, cent fois dans l'autobus
A ces deux mains, sans toi... Qui sèment des soleils
Et qui te font chanter
Silence !

Aux phrases à jamais que l'on ne lira pas
A cette canicule au long de son emprise
A ce mois de juillet, louche d'un temps de bise
A ce vide qui dure bavard de tes bras
Silence !

A cette mer au loin, plus loin que l'habitude
Ses coquillages au vert, au sable de ses doigts
A l’horizon voilé, venté de servitudes
Ses cartes perforées fumantes sous les toits
Silence !

A ce ciel qui baye aux vitres des vélux
A cet ordinateur qui pousse des rengaines
Ses vidéos planquées aux fenêtres linux
D’un adultère hanté, d'innocentes mains pleines
Silence !

A ces rêves d’humains drapés de cauchemars
A nos villes au sang chaud, de statues et de songes
Une haine attablée brûlante des alarmes
Et ses anges de paix qui se chargent des armes
Silence !

A tous les poings levés à hauteur d’une nuit
A cette mer à boire à la santé de nos croyances...
Au mal que l’on sème…
Aux hymnes à l’amour pour faire croire qu’on aime
Au diable qui vient boire aux murs ennemis
Silence !

La liberté volée qui brûle dans ses livres
Les mots tissés de morts aux ventres des statues
Ces mots de chair comme un violon
Jouant des notes interdites
Silence !

Ces haut-le-coeur comme un hoquet
Ces mots sans phrase… Cette musique
Son chant sublime en place chaude
Qu’un souffle long semble son cri
Silence !... Silence !... Silence !...
Dernière édition par rapsode le Ven 14 Nov 2008 21:19, édité 1 fois.
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Re: Poésie.

Messagede rapsode le Ven 14 Nov 2008 21:04

Que tes larmes sont belles !



Croirais-tu seulement l’étrangeté du mal…
Celui qui vit de l’autre, celui qui vit que pour ton bien
Croirais-tu la faiblesse, celle qu’on t’offre nuit et jour, en million de couleurs.
Celles des arbres morts, que tu regardes près du feu, l’âtre de la télévision
Croirais-tu seulement, qu’il faut que je te dise…Que tes larmes sont belles !

Et ces amis que tu reçois, pour réchauffer tous les silences
Leurs traîtres mots qui se confondent à ceux qui te font rire, quand tu te sers à boire
Cette amitié qui te rassure au-delà de ses phrases…
Celle d’avoir comme elle, suffisamment pleuré
Le croirais-tu, alors, l’étrangeté du tout, celle fondue en toi

Cette belle arme douce, qui pourtant te fait vivre…
Et celles des grimaces ! Le croirais-tu encore ?

A toi, qui ne vois pas… A toi, qui ne sais pas !
A toi, qui ne crois pas, à ces chambres glacées d’un impossible rêve
Toi, qui pour avancer, inventes la rumeur, du temps qui recommence !

Toi, de tous les néants, toi de tous les venins…
Avec tous les déserts, les chemins rocailleux
Les portes sans issues, avortées de questions

Toi qui sais des moments, à lire au fond des yeux, les blessures du cœur…
Toi d’un autre langage et de suaves pitances
Qu’un monde ne sait pas…
Qu’un monde n’entend pas…
Un monde comme des peurs…

Et si je te disais, que le mot liberté, fracasse tous les murs...
Le croirais-tu vraiment ?

Et si les murs ne l’entendaient pas ?
Et si les murs ne s’entendaient pas ?
Le croirais-tu vraiment, qu’un seul mot d’amour, efface chaque mur et qu’un autre l’entende ?
Croirais-tu seulement, qu’il faut que je te dise… Que tes larmes sont belles ?

Faut-il que je te dise, l’étrangeté de moi ?
Faut-il que je te dise "Plus rien ne me fait mal" ?
J’ai remplis tous les verres…
« Aux armes mes amis !!! »

Faut-il que je te dise
La peur de te faire mal ?
Mais toi ! Le croirais-tu ?

Faut-il te l’entendre dire…
Que mes larmes étaient belles ?
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Re: Poésie.

Messagede rapsode le Ven 14 Nov 2008 21:06

Ta ville


Tu n’es pas seul au monde à te prétendre humain aux portes de nos villes fermées de l’intérieur…
Les gens de mauvais genre sont des mutants d’ailleurs…

Tu n’es pas seul au siècle à vendre l’incroyable, tes mains libres et de sang, tes regards de légende, de voleurs et de honte, à nos anges de paix…

Les navires de banlieue ont percé tous les ports des accents ironiques
Les saillies de leurs mots calculés sur la haine

Les sous sols dans nos villes sont des ventres à tickets
Avaleurs d’anonymes
Propriétaires de chiens muselés sur contrat
L’arme conventionnelle des républiques et des lois

Ici les étrangers ont des rêves à revoirs
Ici tous les trésors dorment dans les pénates… Leurs volets sont fermés

Dors-tu mieux maintenant à l’auberge du ciel, le cœur comme une borne, berceau de tes orgasmes et des voilures, à l’alpine frontière de ton unique Europe ?
Tu la vois bien ta ville, nouvelle, tout de bleu ?
Ta ville parnassienne aux fronts de malvoyants… Ses préaux de faciès, gardienne des cécités...

Regarde-là ta ville... Au fond de nos bastilles, te garder la vie belle
Regarde-la ta ville... Et des faces cachées d’indigences indignes
Regarde-là ta ville... Etrange d’ironies… "Comme elle a de l’allure !"
Regarde-là ta ville ! Comme la vie, comme si elle était belle
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Re: Poésie.

Messagede 'Spleen'Libertad le Jeu 27 Nov 2008 22:52

Une goutte tombe, la vie s’arrête,
Au coin de la rue, la folie guette.
Plus rien n’a d’vie, plus rien n’a d’sens,
Je n’fais corps qu’avec le silence.

Un pâle cri transperce la nuit,
Sous la pluie froide, mon âme gémit ;
Elle hurle, perdue, emprisonnée,
Ne sachant plus quand elle est née.

Dans le miroir, un chat se regarde,
Cherchant à savoir qui il est,
C’est dans ses yeux qu’il me tarde,
De trouver mon triste reflet.

Les gens se droguent à l’ignorance,
Ingurgitant de fausses sciences,
Tombant lentement dans la folie,
Je souffre et meurt dans l’oubli.

Le ciel verse ses dernières larmes,
Gris et triste d’une prison sombre ;
Celle où agonise mon âme,
Parmi la foule, restant dans l’ombre.

Encore un soir de solitude,
Dans le mépris des habitudes,
L’horloge tourne, lentement
Imitant chaque battement
D’un cœur malade qui s’étouffe
D’une infinie chute qu’est ce gouffre.
"Horloge ! Dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit : "Souviens-toi" "
"La poésie est ce qu'il y a de plus réel, c'est ce qui n'est complètement vrai que dans un autre monde".Baudelaire.
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Re: Poésie.

Messagede joe dalton le Jeu 5 Fév 2009 00:59

La vie, c’est vraiment une infecte piquette bon marché !
Fut un temps, ou j’arrivais à m’en satisfaire. Mais l’ivresse a vite fait place à l’habitude, et maintenant je passe le plus clair de mon temps à la gerber !
Et dans mes degueulis, je vois des restes de passions que l’aigreur a rendus méconnaissables, des rêves d’enfants défigurés par la bile, des bouts d’espoirs avarié avant même d’avoir été ingurgités !
Et quand je ne vomi pas, ce sont ces cauchemars épouvantables, et cette perpétuelle gueule de bois !
La vie c’est une infâme vinasse dans une bouteille en plastique ! Personne ne peut vraiment la partager ; une fois finie, n’étant pas consignée, elle ira directement à la décharge pour y être incinérer !
Et l’on ose me reprocher d’avoir parfois le vin mauvais ! Mais je défie quiconque avec la même gnole de ne pas voir la vie en syrose !
M’enfin, c’est maintenant le fond de la bouteille ! C’est le plus degueulasse, mais âpres, je pourrais dormir en paix !
joe dalton
 

Re: Poésie.

Messagede skankerror le Jeu 5 Fév 2009 09:03

Destruction

Écraser un petit pois avec mon doigt
Démolir un biscuit au chocolat
Écrabouiller une canette de Pepsi
Déchirer une lettre de Revenu Canada
Déchiqueter un poème pourri.

Il pleut des briques sur le monde pourri

Il pleut des briques sur le monde pourri
Des crisse de grosses briques rouges
qui tombent comme des clous
et font des trous
dans les toits des maisons
et les cerveaux des petits garçons
qui n’ont rien demandé
Il pleut des briques
des millions de briques sur le béton et le plastique
Il pleut des briques
pour faire des murs
des criss de grands murs de briques
pour se planter devant et se lamenter
se frapper la tête dessus et puis saigner.

Carole Fréchette.
ça sert à quoi la signature ?
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Re: Poésie.

Messagede conan le Dim 15 Fév 2009 10:28

Les méfaits
s'alignent
sales
sous la ligne
fine
que tu t'es fix-xée
pour ultime

tu te
dorlotes
pâle
sous l'effet
Styx
ouate du fix-x

Le fisc
du fric
sale
t'a taxé
ton esprit critique-tac
relax-xe

Le sys
tème t'endort
sous
son cy-cynisme
le crucifix occit
le monde d'or dors

C'est ainsi qu'se
diffuse le vice
Le néofascisme
risque
de s'immiscer dans
les idées fix-xes

Alors ex
plose gicle
de ta box, sois
prêt pour la rix-xe
la boxe la rixe à max

contre les idées fixes
pour tes idées fixes
sois prêt pour la rixe
la rixe
"L'anarchie, c'est la victoire de l'esprit sur la certitude" Georges Henein
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Re: Poésie.

Messagede Lepauvre le Ven 13 Mar 2009 14:26

Et je lance

Yeh Yeh Yeh Yeh
Dans mon quatié
Yeh Yeh

Parle pas à ma moeuf
Si t'es un koeuf
oeuf oeuf

ici on est libre
L'OM nous fait vibre
Yeh Yeh

Tu parles de ta liste
plus être si triste
une piste une piste

Pour savoir que j'éxiste
c'est voter maxiste
Yeh yeh

Voter pour toi?
Ou sauter du toit?
moi? eh moi?

Faut arreter mon pôte
de fumer du dope
la daube la daube

Je sais que j'éxiste
pas besoin d'un maxiste
istes tristes

Je vote mais soit soit soit
quand je vote je vote pour moi!
Yeh yeh Yeh yeh
...et à plus, je vous aime.
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Re: Poésie.

Messagede Lepauvre le Lun 16 Mar 2009 21:24

La gazelle

Que fait la belle gazelle
Rêve-t-elle qu'elle a des ailes?

Gracieuse elle vole
Dans les ombres folles

Libérée de ses chaînes
C'est le vent qui l'emmène

Si la gazelle bondit
C'est qu'elle a peur des fourmis
(P.L.)

Le chameau

Le chameau est-il tombé
Ou bien a-t-il trébuché?

Il s'est fait mal au dos
Vite sa bosse a grandi trop

Puis à la saison des pluies
Un deuxième bosse à grandi

Depuis qu'il a ce bobo
Il y stocke de l'eau
(S-A L)
...et à plus, je vous aime.
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Re: Poésie.

Messagede Roro le Dim 24 Mai 2009 22:18

Guerre ouverte

La nuit, tous les chats sont gris;
C'est ce qu'on dit,
Pas toujours ce qu'on voit
Quand on est aux abois.

Les vigiles se font lourds;
La vigilance aussi.
Une barricade par-ci,
Par là un bruit sourd.

Les bottes s'entendent
Les pantoufles rarement.
Braves serfs du gouvernement
Encore un crac pour qu'ils se détendent.

Une vitrine qui vole en éclat
C'est un peu de ce monde qui s'en va.
L'une reste l'autre part,
Emportée par un schtar*.

Une manif' qui dégénère
C'est l'espoir qui renait,
Juste sous leur nez,
Ça les rend vénère.

Un espace ouvert,
A l'image de ces vers,
N'est qu'éphémère
Face à la pression du maire.

Un cocktail dans les airs,
Un pavé pour ces porcs;
Un mort de plus dans le port.
Habituelle vengeance de cet enfer.

Il a passé la frontière
Et se retrouve dans un charter.
Trajectoire ordinaire
D'un sans-pap' ordinaire.

L'insulte est partie
D'un gros rustre
Obsédé par le lucre
Un pas de plus vers la misogynie.

Les chiens sont lâchés,
L'état les a débridé,
Le capital les a enragé.
On le sait, ça sera sans pitié.

La guerre est là, sous nos yeux.
Trop peu la voient encore.
Les autres prient leur Dieu
Et veillent leur futiles trésors.

La guerre est là
Et presque tous s'en foutent,
Abrutis par les vacances d'aout.
La playa l'emporte sur la rabia.

On dit que ça gronde
Mais on voit surtout une fronde.
Luttes de pouvoir.
Luttes de mouroir.

Combien de temps encore
Avant le grand delbor?
Combien d'années encore
Les mêmes boufferont leur or?

(*) schtar = flic, pour ceux/celles qui ne connaitraient pas ce mot.
Roro
 

Re: Poésie.

Messagede Polack le Dim 24 Mai 2009 23:17

Restons calmes

restons calmes messieurs dames
les autorités ont déclaré
que l'on ne devait pas s'affoler

restons calmes messieurs dames
le mode d'emploi nous est fournit
par une très grande compagnie

restons calmes messieurs dames
composons le numéro rouge
attendons que rien ne bouge

restons calmes

restons calmes messieurs dames
le chant des sirènes retentit
si les loups hurlent après les brebis

restons calmes messieurs dames
le bonheur sur liste d'attente
notre planète est mise en vente

restons calmes

le confort est en promotion
et moyennant quelques compromis
nous trouverons bien satisfaction
au sein de ce grand monopoly
le jeu est simple les règles floues
c'est l'occasion de nous enrichir
la corde attachée à notre cou
c'est pour nous permettre de fuir

a quoi bon lutter se débattre
croire en l'homme ou bien en dieu
vouloir éviter le massacre
espérer que ça ira mieux

ne pensons qu'à nous messieurs dames
occupons nous de nos affaires
ne pensons qu'à nous messieurs dames
c'est la seule façon de faire

restons calmes !

(c'pas d'la poésie c't'une chanson... :oops: )
"Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint se borne à ne pas trop emmerder ses voisins" G. Brassens Don Juan
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Re: Poésie.

Messagede bédé le Lun 1 Juin 2009 16:25

"Au paradis,il y a des vierges
elles ont de belles tetes
sont bien roulées
et quand j'les allume
du bout d'mon doitg'*
elles me font la vie heureuse

et que souffle le vent libertaire...
t'as pas d'feu ?
t'en veux ?
tiens
prends i*
et fait tourner


bd

et

pour rire un p"tit coup

car le rire c'est propre non !

comment qu'ils disent les cathos déja

a ouaie

en levant l"hostie:prenez et mangez ceci est mon corps

en levant le vin : prenez et buvez ceci est mon sang

et pourquoi pas en riant et en levant le joint : fumez et faites tourner ceci est mon esprit

c'est pas tres sérieux

mais au moins on s"battrait pas pour çà

la ganja ça apaise un don de jah


mais en fait j"m en fiche et contre fiche de la religion

elle me déses'père

quelle qu'elle soit


@mour @narchie

just" pour positiver le "ni dieu ni maitre"

et passer du ni ni au @ouie @ouie

inoui"e

non!i*

bd
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Re: Poésie.

Messagede bédé le Mar 2 Juin 2009 01:38

freres humains’

la cour des miracles vous salue’

noblio nobliotes qui de nous n’avez pas pitie’

sachez que ma mie vicomtesse du liseron et son frere duc du chardon dru

ainsi que la bande des gueuzegueuses m’zell’orties et miss ronces

vous annoncent la naissance de la princesse @lice

la bien nommee la bien roulee

cousine d’un ’eautr’

tournicotine mais pas sous les aisselles

et plus fine qu’un cigare

j’ose la qualifier et l’adouber

ma, mon aimée immacul’ée

for eve’r dans l’ inouie

bd
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Re: Poésie.

Messagede bédé le Mar 2 Juin 2009 14:39

eh ouaie ! mais dans cette france au pinard obligatoire et dans ce monde qui vire a l’hygiénisme totalitaire j’doute fort que cela aille au delà de quelques promesses intéressées...

en fait’ nous sommes dans un état obscurantiste qui repose sur une certaine idée que certains veulent maintenir comme étant celle de la france éternelle fille ainée de l’église... et jésus n’a pas changer le foin en beuh mai l’eau en vin ...ah la la si charles martel a poitiers avait fumé un p’tit pet’* p’tet’ que le monde eut été différent et plus pacifique va savoir ....en tout k za m’a hachement aidé pour arrèter la pire.’.. l’alcool mortel qui faisait sortir enivrés les soldats des tranchées ... les ricains eux avait de l’avance ... la mdma l’ectasy ... c’est p’tet grace a çà qui’ils ont gagné la guerre... elle perche mais ne saoule pas .... terrible une vamp’ k’m quelques autr’ dans ce monde des éléments de la chimie et des neurones00°°°* passionnant *stupéfiant* et finalement laquelle est la plus calme la plus sereine la plus caline la plus re belle avec sa tete et qd j’l’allume bien roulée du bout’ d’mes doitg’’’i* plaisir

interdit

pourquoi !

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Re: Poésie.

Messagede bédé le Sam 13 Juin 2009 11:46

une p'tite chose écrite alors que je n'avais pas vingt ans
il y a donc belle lurette



t'as l'air malin la haut
t'es tout seul t'as pas d'pot
viens voir un peu en bas
et si tu ne veux pas
c'est moi qui te descendrait
c'est moi qui t'éteindrait
t'es tout seul c'est bien fait
tu brilles trop tu sais
tu nous ennuies a en mourir
mais un jour je t'aurai
tu verras c'est pas pour rire
c'est pas très intelligent
ton va et vient incessant
t'es là t'es plus là
tu brilles tu brilles pas
qu'est ce que tu veux
on a déja vu mieux
t'as pas envie de déconner
pour un jour ne plus te lever
laisser la place a l'autre
celle qui en a vu tant
qu'a vu êve et adam
et même les apotres
se coucher et gueuler de plaisir
quand l'jésus les laissait agir
tous les soirs tous les matins
t'en rougis encore
de ce qu"elle t'as raconté
de ce que t'as imaginé
du crépuscule à l'aurore
t'as l'air malin la haut
t'es tout seul t'as pas d'pot
mais dit tu m'donnes ta place
j'veux draguer la lune
cette boule sans fortune
j'veux regarder le jour d'en haut
et ravit me faire un p'tit pet"
et content faire un p'tit rot
si fort que tous les généraux
curieux se feront la paix
alors lorsque le soir viendra
je me glisserai dans les draps
et je penserai que ça fait du bien
tout de même un petit rien

bd
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Re: Poésie.

Messagede Lepauvre le Dim 14 Juin 2009 16:11

Je me suis inspiré d'actualté sur ce forum le dimanche 14/06/2009


HISTOIRE CHEYENNE

C’est arrivée il y a peut-être 200 ans, qu’en Amérique et plus précisément en territoire Cheyenne,
Image
un missionnaire pensait bien faire d’amener le mot du seigneur Jésus Christ aux indiens afin de sauver leur âmes.
Bien accueilli par les hordes sauvages, le missionnaire réunit un soir le conseil des anciens dans la tente du chef , et pensait vu qu‘ils étaient 12 auditeurs, d’accrocher le plus facilement avec l’histoire des 12 apôtres. Il la raconta, a l’aide de son fidèle traducteur (un indien sauvé) de façon très enthousiaste; encouragé par les lumières qui s’allumait dans les yeux des anciens, il finissait l’histoire avec la traitrise de Juda presque en criant, débout, visage et bras levées vers le ciel.

Après une longe silence bienveillante le chef du tribu prendra la parole:
« Bien parlé, étranger blanc, mais sais tu que notre people connaît cette histoire depuis très, très longtemps? »

Le missionnaire fut scotché, abasourdi:
« Tout ce chemin pour ça, et vous êtes déjà au courant de l’histoire du sauveur? »

« Oui, enfin, chez nous on ne l’appelle pas comme ça. C’est mon grand-père qui m’a la raconté, qui l’a entendu de son grand père et lui de son grand père à son tour.
Et voilà je vais te raconter l’histoire comment je l’ai appris, moi:

Il y a très longtemps, plus que 10 fois 10 fois 10 hivers que tout les chiens du monde décidèrent de se réunir. La conférence internationale du chien.
Pour le bon déroulement de la réunion, en connaissant leurs faiblesses, il fut fait l’accord que chacun laissa son trou de cul aux vestiaires. Seul un chien oublia l’accord. Alors quand l’assemblée s’en est aperçu, l’oubliard fut banni à l’unanimité. Se trouvant seul devant les portes et biensûr armé de son trou de cul, il décida de se venger en mélangeant toutes les trou de culs, sagement accrochées aux vestiaires.
Le sacré bordel, t’imagines, quand en sortant tout le monde s’aperçut qu’il était impossible de retrouver son propre trou!
Alors chacun prit n’importe lequel et c’est pour cette raison là que tout les chiens se reniflent les culs à chaque rencontre en espérant de retrouver le leur, aujourd’hui et pour longtemps encore. »

Le missionnaire fasciné par cette simple morale si frappant et logique, s’intrigua quand même:
« Et alors, je vois pas ou est le rapport entre nos deux histoires….? »

« Mais c’est simple….si après une réunion de trou de culs, vous ne retrouvez plus le votre, évitez de prendre n’importe lequel, c’est plus hygiénique et ça peut éviter beaucoup de confusion. »

Convaincu, le missionnaire finit sa vie heureux chez les Cheyenne, devenu homme Médecin, et père de 24 enfants.

(Lepauvre)

Image
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Re: Poésie.

Messagede bédé le Dim 21 Juin 2009 14:09

croire ou ne pas croire
n'est pas savoir
et quand tu sais
tu te marres...
pas toujours
@mour
@narchie
sous les pavés y a plus la plage
sur les quais de seine elle s'ennuie
alors si la mer" tu veux voir
il te faudra la grrr'eve faire
avec ses jolis pavés adoucis
par la caresse de la mer et du vent

enfants de la patrie , en vérité , je vous le dis:

nous n'avons pas de frontières ,nous sommes les en'vents de l'imaginaire

pil poil plume a l'heure d'internet
@ pour les Post et Tam Tam
pisk" les marchands ont cassés
les Poste Téléphone et Télégraphe
des casseurs , je vous le dis



bd
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Re: Poésie.

Messagede bédé le Mar 30 Juin 2009 13:04

il y a belle lurette

quand il y avait des avions dans l'@ir

dit"c'est quoi des avions !

c'était avant...... au lieu de voyager par l'esprit '

ils étaient engoncés dans la matière....

au point d'en etr' au point d'oublier l'esprit dans la con sommation...

pensaient plus qu'a grossir et faisaient caca partout

sur terre...

sur mer o0O

et dans l'atmosphère'"'"

et tout ça au détriment des en'vents **** * '

et alors !

j'sais pas '

on s'perd en conjectures '

les historiens cherchent '

une comète'

p'tet' une lumière dans la nouie *

un declic'

un tsunami '

du vent''

un léger vague a l'@me ****OoOO°

en tt k c'est du passé

volez et gr'evez les en'vents '''

k'eole vous porte loin ' ' ' ' tres''''''''''''''' tres'''''''''''''''''''''''''''''' loin *


bd
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Re: Poésie.

Messagede 'Spleen'Libertad le Dim 5 Juil 2009 00:59

A toi, ma belle fleur, est dédié ce poème,
Au vide de mon cœur, c’est un chrysanthème
Du noir de tes yeux, qui laisse dans mon âme,
Le parfum apaisant de ton cou en flammes.

Dans le noir de tes yeux, s’esquissa le bleu
Du ciel rougit par le soleil de tes cheveux,
Rouge de ta bouche, qu’un dieu eut inventée,
Et qu’une ombre farouche, ne cessa d’embrasser.

Dans le rouge de ta bouche, tes lèvres en feu,
Enflammaient mon désir, au-delà des cieux,
J’embrassais la nature et la féminité,
D’une rose future, avec qui j’ai rêvé,

Le temps d’un baiser, d’une douce aventure,
D’un coin de ciel bleu, d’une rose future,
Qui dans l’ombre farouche de ton cou en flammes,
Lumière de ta bouche, embrassa mon âme.
"Horloge ! Dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit : "Souviens-toi" "
"La poésie est ce qu'il y a de plus réel, c'est ce qui n'est complètement vrai que dans un autre monde".Baudelaire.
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Re: Poésie.

Messagede bédé le Mer 8 Juil 2009 23:04

quand c'était l"temps ou j"avais vingt ans

comment ça ? j"bois trop !
non monsieur, j"bois pas
non j"m'irrigue le jabot
et d'abord j'bois si j'veux
et puis j'pourrais dire n'est ce pas
qie si j"bois c'est pour oublier
pour oublier ce malheureux
qu"est pas pret d'oublier
qu'il n'a rien a oublier
qu'il n'a rien a prier
qu"il veut pas crever
qu'il veut pas pleurer
ce malheureux c'est moi , monsieur
oui c'est moi et c'est pas eux
eux ils vivent moi je creve
je creve d'envie d'ouvrir les yeux
d'oublier ce mauvais rêve
ou je deviens vieux tres vieux
oui je bois, je me cirrhose
mais la vie n'est que pause
pause et oubli
rage et envie
alors vous voyez monsieur
que si j'bois c'est pour oublier
et que tout ça vaut bien mieux
que de devenir trop vieux
de plus savoir pourquoi
de dire parce que
en réponse a n'importe quoi
quant on fait la queue
devant sa propre mort
que l'on vit dehors
que l'on sait qu'on a tort
mais qu'on boit
qu'on sait plus pourquoi
qu'un jour on a bu
et que tous les jours on a vu
sa vie foutre le camp
sans pouvoir la retenir
sans vouloir se souvenir
qu"on a plus vingt ans

oui j'bois j'bois j'bois
mais j'sais plus pourquoi


bd
nous n'avons pas de frontières, nous sommes les en"vents de l'imaginaire
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