Poésie.

Re: Poésie.

Messagede Olé le Sam 19 Juil 2008 01:27

Mci roro. :lol: :bourre:

un ptit de moi...

Danse avec le diable

Un beau jour de pleine lune
Le malin, nageant dans la lave
Sur une mélodieuse note slave
S’en va danser sur les dunes.

Dans les champs de roses noires
Butinent les reines célestes
Libérant un parfum funeste
Que ruminent les lignes de l’histoire.

D’un pas léger je vais à lui
Sautillant entre les braises
Pour du haut d’une falaise
Lui compter mon ennui :

« Satan prince des enfers ;
Observes-tu muet, de la haut
Le balai de ces infâmes corbeaux
Que l’on prive ainsi de lumière ?

Sur cette terre morne
On cultive des charognes
Que survolent de libres cigognes
Crachant sur nos normes. »

Le malin, calme, me répond :
« A défaut de broder des vies
Satisfais ton intense appétit
Sur des airs nacrés de violon.

Goute l’extase de l’opium
Enivre ton âme langoureuse
Exhale l’odeur des plantes venimeuses
Et oublie ta condition d’homme. »



Olé
 

Re: Poésie.

Messagede bédé le Lun 21 Juil 2008 01:07

ni mouton ni maitre
ni reveil ni contrainte
le jour en ile je vais
la nouie en elle je suis
tranquille peinard
je fume et tousse
et plane a 1m68
la bonne taille
pour vivre
les pieds sur terre
la tete dans les etoiles
le poin g'* au bout' des doitg'°
spirales galactiques
cordes digitales
pour un big bang
a mouillir' de jouir
dans l'inouie
sans matière
sans temps
sans mémoire

l'instant
.

bd
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Re: Poésie.

Messagede bédé le Mer 30 Juil 2008 02:24

les soleils de la nouie
discrets lointains
eclairent les reves
qui se meurent
dans les p'tits matins
sous la face de ra
et du temps enfermé
dans les heurr' de peine
temps des patrons
murs des prisons
la nouie je vous abolis
dans la noire infinie
pleine et tendre
bonne et ample
l'@rmor noire
au pouldu repose
quand laita en paix
coule et mouille
et j' grrr'eve


bd
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Re: Poésie.

Messagede Sins We Can't Absolve le Mer 30 Juil 2008 02:54

L'un des rares poèmes qui me fasse pleurer :

A POEM OFTEN QUOTED BY JOHN MERRICK

Tis true my form is something odd.
But blaming me is blaming God;
Could I create myself anew,
I would not fail in pleasing you.
If I could reach from pole to pole,
Or grasp the ocean with a span,
I would be measured by the soul,
The mind's the standard of the man.

(This poem was used by John Merrick in a pamphlet accompanying his freak show, and later when he wrote to thank people for their generosity in caring for him)


Traduction (par Stéphane Chabrières)
UN POEME QUE CITAIT SOUVENT JOHN MERRICK

Il est vrai que mon apparence est étrange
Mais m'accuser revient à accuser Dieu;
Si je pouvais me métamorphoser,
Je ne manquerais pas de vous satisfaire.
Si je pouvais voler d'un pôle à l'autre,
Ou franchir l'océan d'un seul coup d'aile,
On me jugerait à mon âme seule,
Car c'est à son âme qu'on juge un homme.

(John Merrick utilisait ce poème dans un pamphlet qui accompagnait son exhibition publique,
et plus tard lorsqu'il écrivit pour remercier ses protecteurs de leur générosité)



En fait il s'agit de Joseph Merrick, et non John, mais je laisse en l'état....
Sins We Can't Absolve
 

Re: Poésie.

Messagede bédé le Mer 6 Aoû 2008 13:28

freres humains’
la cour des miracles vous salue
noblio nobliotes qui pour nous
n’avez pas pitie’
sachez que ma mie
vicomtesse du liseron
son frere duc du chardon dru
ainsi que la bande des gueuzegueuses
m’zell’orties et miss ronces
vous annonce la naissance
de la princesse @lice
la bien nommee
la bien roulee
cousine d’un ’eautr’
tournicotine
mais pas sous les aisselles
et plus fine qu’un cigare
j’ose la qualifier et l’adouber
ma mon aimee
imma’cul’ee
for eve’r
ds l’inouie

ouaie

bd
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Re: Poésie.

Messagede Clown le Mer 6 Aoû 2008 13:38

Elle est retrouvée.
Quoi? - L'Éternité.
C'est la mer allée
Avec le soleil.

Ame sentinelle,
Murmurons l'aveu
De la nuit si nulle
Et du jour en feu.

Des humains suffrages,
Des communs élans
Là tu te dégages
Et voles selon.

Puisque de vous seules,
Braises de satin,
Le Devoir s'exhale
Sans qu'on dise : enfin.

Là pas d'espérance,
Nul orietur.
Science avec patience,
Le supplice est sûr.

Elle est retrouvée.
Quoi ? - L'Éternité.
C'est la mer allée
Avec le soleil.

Arthur Rimbaud
Mai 1872
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Re: Poésie.

Messagede bédé le Mer 6 Aoû 2008 13:53

la journee eclairee
formes et lignes
couleurs et mouvements
amusent mon regard
et souvent hors du temps
dans un trou noir
je m'oublie
et me laisse
a ma vision
sereine
et je vais
ainsi
vers l'ete
petite nouie
mai belle soiree
et pourvu
qu'ile y ait gr'eve
bonne journee
en mer'e
pour les vent' d'eole
qui t'emporte par toi
en toi
k'm il est dit
parcheminou
ie

bd
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Re: Poésie.

Messagede Clown le Mer 13 Aoû 2008 01:14

Spéciale dédicasse..


Quand ils l'eurent jetté
Du haut de la potence
Tous ces petits enfans
Se sont réunis ensemble
A la vogue l'ont traisné
L'avoit il bien mérité

Ils ont prins leur chemin
Par la Ferronnerie
Lié et garotté
Menant joyeuse vie,
Crians, chantant jouyeusement
Voici venir le Nedz D'argent

Quand ilz l'eurent traisné
Dedans son cymetère
Par dedans le ruisseau
Qui lui servait de bière
Toutes ses tripailles ont tiré
Pour dedans un feu les bouter

Quand ilz l'eurent traisné
Où estoit son sépulchre
Bientost luy ont osté
Les tripes et la fressure,
Puis de son coeur
Un chien l'a avallé.
Clown
 
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Re: Poésie.

Messagede Sins We Can't Absolve le Mer 13 Aoû 2008 01:42

Clown, de qui est le poème ? Je l'ai retrouvé dans ce livre, mais l'origine n'est pas mentionnée...
Sins We Can't Absolve
 

Re: Poésie.

Messagede 'Spleen'Libertad le Mer 13 Aoû 2008 02:46

L'automne a enterré l'été,
Quelques sourires sont partis.
Le ciel, triste, n'est peint que de gris,
Par un peintre au cœur arraché.
Le bonheur tombe dans l'oubli,
Se tapissant sur le pavé,
Se perdre et couler dans la vie,
Comme un enfant sans amitié.
Le quotidien pèse sur nos vies
Comme un souvenir marqué,
Et mon visage s'obscurcit,
Comme les mains d'un ouvrier.

Je suis né dans un cimetière,
Où des robots sont formatés,
Symboles d'une vie éphémère,
Je m'en vais dans l'éternité.
La larme du désespoir tombe,
Dans un soir d'hiver morne,
Elle mourra sur ma tombe,
Comme cette tristesse monotone.

Meurtrière de l'ombre, la routine
Cette misérable comptine
Se glisse en moi avec aisance,
Seul maitresse de mon silence.
Souffrante, mon âme perdue
Sous la pluie, solitaire, dehors
S'en va dans un monde inconnu :
Je suis déjà mort.
"Horloge ! Dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit : "Souviens-toi" "
"La poésie est ce qu'il y a de plus réel, c'est ce qui n'est complètement vrai que dans un autre monde".Baudelaire.
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Re: Poésie.

Messagede bédé le Ven 15 Aoû 2008 17:04

hissons mous’haillons la chatt’ noire

sur le mat dressé de la nef syndicale

et vogons mais ne votons pas

grr’evons et nous les aurons

ces rejetons de patrons

familles ils ont fait des p’tits

qui se ressemblent toujours haineux

ils guerroient et se régalent

gavant le peuple endormi

grr’ave grrave grrrave rave

rave reve grr’eve

il le faut c’est une info

d’ankou la moisson

celle d’@out 14 quand dans les prés

de la france democratik

suffrage universel

mais pas universelle

a sonné le glas

dit’ ding dong

c’est a cette heure la

que le bonheur s’en est allé

la Terre a pleuré la vie perdue

de ses enfants morts pour la boucherie

en plein bonheur j’suis tombé

flamme d’@mour

dans les bras de l’inouie

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Re: Poésie.

Messagede Roro le Dim 7 Sep 2008 14:53

Cataclysme intellectuel


C'est la rentrée,
Ils l'ont dit à la télé.
Retour du maitre
Et des Maitres.

Encore une belle année
Pour l'endoctrinement.
Mais ça, ils le diront jamais,
Les parents.

La marmaille va apprendre
La dure loi de la compétition,
Des devoirs à rendre.
Ou comment tuer l'affection.

Ils sauront que le République,
C'est un peu comme les flics,
Très joli au début,
Moins quand tu les as au cul.

Ils sauront que le système
Est bien foutu,
Surtout pour les ventrus,
Moins pour les "je t'aime".

Ils sauront que la Françafrique
Ca fait un bail que c'est fini,
Depuis qu'il y a plus de colonies.
Faudra le dire à l'Afrique.

L'éducation nationale
C'est si délicat.
Elle est si tendre
Avec ces méchants cancres.

Les leçons s'apprennent par cœur.
Ça donne des jolis vingt
Et une place à l'Intérieur.
Tant de mots en vain.

Instituteur
Ou collaborateur ?
Répond à cette question,
Tu auras l'heure des manifestations.
Roro
 

Re: Poésie.

Messagede joe dalton le Ven 26 Sep 2008 21:43

petite poesie vite fait,chanson sans parole plutot!




y'a les gens,
et y'a les dirigens!

entre les 2, y'a Mr l'agent,
et aussi beaucoup d'argent!

Y'a jean valgens,
et Loïc Le Floch Prigens!

Y'a le petit vin blanc,
du coté de nogens,
et ceux qui enragens,
se saoulent au detergens!
Y'a des gens,
qui rêvent de passer petit sergens,
au sein du contingens,
du gentil dirigens!

Quand des indigens,
vont s'insugens,
le dirigens est indulgens,
Y' a rien d'urgens,

car quiest toujours grosgens,
comme par devant,
le dirigens?
Ou bien les gens?
joe dalton
 

Re: Poésie.

Messagede Roro le Ven 3 Oct 2008 23:43

Incompréhension

J'ai jamais compris
Le langage des abrutis.
Ce parler dur,
Celui des ordures.

Ils prétendent hiérarchiser
Notre humanité.
A croire que le blanc occidental
S'est arrêté à Néanderthal.

D'après eux, les noirs sont chômeurs
Les arabes, une bande de voleurs,
Les asiat' bons à rien
Les juifs même pas des chiens.

La putain de clique des racistes.
Ils aiment traquer les communistes
Et tirer sur les anarchistes.
Ne parlons pas de leur relents sexistes.

S'ils savaient, ces arriérés,
Comment ils me font gerber.
J'ai une putain de haine
Envers le borgne du FN.

J'adore le métissage
Et tous les brassages.
La pureté du sang ?
Aberrant !

L'humanité n'a pas besoin de ces attardés
Qui continuent la chasse aux sans-papiers.
Leurs valeurs sont d'un autre temps
J'aspire à leur anéantissement.
Roro
 

Re: Poésie.

Messagede Vilaine bureaucrate le Dim 26 Oct 2008 23:03

Instigateurs de l’histoire abjecte
Créateurs mythomanes des légendes
L’Histoire vous rendra gorge
Dans le labyrinthe de votre brutalité
Elle vous piégera dans ses annales
Hiroshima mon amour
Nagasaki ma douleur
Le chantre de la liberté de façade
Vous a atomisé à vie irradié
En Afrique
En Amérique du Sud
Aux Nations désunies
Partout
Je vois mourir de faim les enfants
A l’heure de vos plantureux dîners
Votre graisse me sature
A votre table bien garnie je vomis
Votre rhétorique et vos compromis
Maîtres de l’oppression
Votre démocratie en sale fanion
Au fronton de vos buildings
Slogan machinal
Ma trouille quotidienne
J’assène mon cri
Sur la table du monde assoupi
Responsable de sa passivité
Je réverbère mon cri aphone
Autour des nids de silences
Aux oreilles distraites
Par l’effet Larsen des politicards
Je foudroie
De mes yeux sans défense
Votre tyrannie coloniale
Votre antipathie raciste
Votre agression caractérisée
Votre insulte insolvable
Approuvée en G8
J’ai huit écœurements
Le pacte signé
Jusqu’au leurre pactisé
Sans le consentement des innocents
Réduits au silence atomique
Sur des déchets actifs
Respirés à ciel ouvert
Les frontières de l’ignorance
Instaurées pour borner la liberté
Les opinions définies
Selon votre conception du droit
Chacun son monde
Le votre est pourri
Le mien vous le pourrissez
Jusqu’aux racines de l’innocence
Sang enténébré des victimes
Les Pôles fondent en pleurs
La Nature se rebiffe
La lumière de l’eau
Se brouille aux désordres établis
Des contrepoids du temps
Nous avoisinons la nuit noire
Le butoir de l’impensable
Amis démunis
J’en appelle à l’union sacrée
Contre le joug des poches pleines
Contre le carcan des têtes vides
Donnons-nous la main
Pour la traversée des apparences
Pour enjamber l’indifférence
Réagissons, agissons
Mêlons nos forces dérisoires
Dans la ferveur des saisons
A légaliser le soleil mutuel
Nous couperons avec nos dents
Avec nos ongles
Avec rien
Sinon notre foi
Leur nœud coulant
Autour de notre vie
Autour de notre avenir
Celui de nos enfants
Et la planète bleue
Cette condamnée à mort…
Sauve qui peut… la terre !

l'auteur est : ® A. Bonois

Je n'aime pas les 4 derniers vers , il aurait du s'abstenir.
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Re: Poésie.

Messagede willio le Dim 26 Oct 2008 23:11

Pas mal, même si je préfère le A cerclé au R cerclé. :lol:
Vous avez cru jusqu’à ce jour qu’il y avait des tyrans ? Et bien ! vous vous êtes trompés, il n’y a que des esclaves : là où nul n’obéit, personne ne commande.
Anselme Bellegarrigue
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Re: Poésie.

Messagede joe dalton le Lun 27 Oct 2008 00:47

vue qu'on peut pas parler d'autre chose, voici un petit truc, un peu pourri vu que j'ai pas le talent de raibaud


l'épicier est plus fort que toi

tu crois enfin avoir gagne,
car tu lui a refourgé en faux billet,
y te rend 9 pièces de dix franc encore plus grillé,
tu croyais que ce commerce c'était arrêté ?
Mais rien n'arrête l'épicier !

ça y est, t'y retourneras plus,
t'as trop colpi et t'es tout nu,
a 10h50 tu peux enfin t'felicité,
ce que c'est beau la sobriété.

mais 2 minute avant la fermeture,
il est tout content te voir courir vers ta biture,
l'etait meme pas en train de fermer, la blague !
il avait prevu et allait te laisser 10 minutes de rab,
l'epicier, il le sait !

parce que l'epicier c'est le plus fort !
tiens, un autre exemple encore !

tu crois tenir ta vengence,
après toutes ces thunes que t'as lâché,
après toutes ses années !
tu pensait tromper sa vigilance

grâce a un paquet de crunch,
qui rentrer tout net dans ta poche !
quand surgit son cousin,qu'a les meme moustache,

et tu peux rien dire parce que,
y connait la police,
y connait la mafia,
il est peut etre armé,
y sont plus nombreux.

a la fin,
y rigole meme avec indulgence avec toi,
parce qu"il sait que malgrés tout ça,
tu reviendras !

toi, t'aimerais bien l'envoyer se faire voire !
mais tu peux pas !
l'epicier y peut tout voir !
joe dalton
 

Re: Poésie.

Messagede Harfang le Mar 28 Oct 2008 22:40

Le masque

Cité aux façades d’or, brille sous le soleil d’un éclat mordoré,
Les vagues argentées de l’océan bercent la douce langueur des hommes,
De beaux jeunes gens, aux lèvres carmin arpentent d’une démarche féline,
Les rues et traverses, qui tissent de leurs pavés polis la toile de la ville.
Jeunes filles aux sourires d’anges et à la peau d’albâtre, flânent dans les parcs,
Enflammant les cœurs et les corps des jeunes poètes.
Et les masques tournent, Albâtre et Amarante,
Soie rougeoyante galbe les jambes des belles.
Parfum de cannelle et d’épices embaument les airs.
Musique gai et sensuelle au son desquelles les corps s’enlacent,
Poésies aux alexandrins trépidants qui embrasent les âmes.

Sourire triste du masque de l’ange déchu.

Dès lors que l’astre solaire se noie dans la mer de sang,
Que les paillettes et les sourires le cèdent aux ombres et aux peurs,
Les grands palais ne sont plus que des silhouettes fantomatiques,
Dont les tours et les contours sont autant de noirs menaces.
Et le masque d’or et de lumière s’enfonce dans la boue.
Derrière les portes closes et verrouillées, chacun se terre,
Ou s’oublie dans des orgies, ou l’or ourle la peau nue,
Où le vin et le sang, s’épanchent dans les coupes,
Et où les coupes humectent les lèvres et les poitrines.
Sous la clarté lunaire, l’or a prit la couleur du sang,
Dans la nuit sombre, l’unique parfum est celui de la peur.

Et sous le masque de l’ange et les parfums capiteux,
Le visage est noir et la chair est corrompue.
Et les illusions ne sont que le masque du désespoir.
Dans les monastères, les synagogues et les mosquées se réfugient les faibles que l'Enfer épouvante. Omar Khayyam (1048-1122)
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Re: Poésie.

Messagede 'Spleen'Libertad le Mer 5 Nov 2008 13:27

Magnifique poème Harfang.
"Horloge ! Dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit : "Souviens-toi" "
"La poésie est ce qu'il y a de plus réel, c'est ce qui n'est complètement vrai que dans un autre monde".Baudelaire.
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Re: Poésie.

Messagede Harfang le Mar 11 Nov 2008 10:51

Merci Spleen Libertad.
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