Poésie.

[Lepauvre]

[Lepauvre]

bédé ! J'ai rélu.
Et c'est vraiment trés trés excellent.

A tous qui le lisent, prennez votre temps et lisez au moins deux fois.

Je ne sais pas ou tu l'a cherché, mais t'as trouvé et tout bon.
Je suis admiratif, et c'est peu que j'ai lu d'aussi bon.
Bravo!

[bédé]

je me souviens que c"est en contemplant la pochette du 33t de Brel "ces gens là" je crois ou il est attablé a une table de bistrot
une cigarette a la main et sirotant une bière que j"ai écris çà


le plus drôle c'est que je l'ai vécu après

mais j'ai eu la chance d'arrêter la picole

ça va haschement mieux depuis


bd

[Lepauvre]

Bien, si c'est pour remplacer un bien par un autre bien, autant d'aboliser les biens, n'est pas?

[bédé]

hips oulala

j"pige pas ce que tu veux dire

autant" d'aboliser"

c'est quoi !

[Lepauvre]

abolir, dicto: abandonner
J'ai pris la liberté de le conjuger comme bon mesemble.

[bédé]

d"accord


j"sais pas le bien le mal ....

j'sais ce qui me fait plaisir et ce qui m'est douloureux


sur la fin j'peux te dire que mon alcoolisme était douloureux


c'est d'ailleurs le plus souvent comme çà que ça se termine


mon cannabisme est heureux

pourquoi l'abolir !

[Lepauvre]

Ce n'est pas de ça que j'ai parlé.
C'était un jeux de mot sur l'abondon des biens (posession).

Je suis heureux que tu fasse ce que te rends heureux.

[bédé]

nous sommes donc heureux chaqu"un de son coté de ce qui rend l'autre heureux


si y avait moyen de vivre tout"es en sociétes de cette façon

ça serait que du bon !

non !

[Lepauvre]

T'as raison, Non.

Pour être heuereux
il faut donner
un peu de son bonnheur

Le bonnheur en moins
perdu sur le chemin
qui grandit le gamin
chaud not' coeur mais loin.

parents indignes
cherchant un moyen
d'eviter les signes
sentant le vain
grimpant comme vignes

les amis incertains
comme tout les amis
prennent plus fort
tant t'est pas mort
ça ressemble a leur sort
d'être main mise

Sur ton bonnheur
qui à sonné sa fin
avant que tu n'ai pas eu
l'occassion de donner
de la bonne façon
se que tu dois donner
car tu ne sais pas
diviser et doubler
ce qui se partage

[bédé]

Avec au fond des yeux
tout l'amour qu'ils peuvent
avec leur bouche édentée
et leurs bras décharnés
avec leurs souvenirs lointains
et leurs amours bon teints
avec dans le coeur
tous le bonheur
tous les malheurs
avec toutes ces heures
passées a espérer
avec toutes leurs idées
et leurs pieux mensonges
avec l'age qui les ronge
avec l'age qui les ride
avec quand ils parlent
ce tremblement qui charme
avec quand ils partent
ce sourire qui étonne
avec leurs yeux qui se ferment
lorsqu'ils s'endorment
avec leur plaisir
lorsqu'ils se souviennent
avec leur façon de vivre
qui s'appelle mourir
avec lorsqu'ils pleurent
cette belle pudeur
avec ce besoin de croire
sans pour autant voir
avec leurs vieux chats
qui laissent les rats
avec leurs cheveux blancs
éparpillés par le vent
avec leurs vieilles prières
tant et tant répétées
avec leurs vieilles pierres
tant et tant usées
avec un dernier sursaut
avec un chien qui pleure
avec avec bien trop tôt
avec la dernière heure
avec au fond des yeux
leur dernier adieu

ils font pleurer
les vieux

[RickRoll]

ON SE DECHIRE TOUS COMME UN CANAPE-LIT

J'ai l'espoir dans l'brouillard
je pars comme un busard
mais la vie
c'est pas du ravioli
et sous ma cuirasse de va-nu-pied
je tends la nasse du vieux ticket

Tous les chemins sont comme un vieux sage Africain
il faut trouver le soleil chez les dauphins
Mais si vous chantez avec moi tous en choeur
vous n'aurez pas besoin de décodeur
pour choper le techno-beat du coeur !
on se déchire tous comme un canapé lit.

Tous les soirs dans la nuit noire
je pars comme un bulgare
mais j'ai perdu
le flux et le reflux
et dans ma crevasse de pieds panés
je vois une trace du grand braquet

je suis en r'tard dans la nuit noire
je pars comme un connard
mais la vitesse
c'est la tristesse
et dans cette masse du bout du pied
j'entends la grâce du bilboquet

je suis en r'tard sur mon tamanoir
je pars comme un ringard
mais j'aime pas trop
ranger mes Legos
et dans ma tasse du bout du pied
je vois une trace du grand braquet

J'ai l'espoir sur mon tamanoir
je pars comme un busard
mais la vitesse
c'est la tristesse
et dans mon palace de crotte de nez
je vois une trace du grand braquet

[Lepauvre]

ON SE DECHIRE TOUS COMME UN CANAPE-LIT

J'ai l'espoir dans l'brouillard
je pars comme un busard
mais la vie
c'est pas du ravioli
et sous ma cuirasse de va-nu-pied
je tends la nasse du vieux ticket

Tous les chemins sont comme un vieux sage Africain
il faut trouver le soleil chez les dauphins
Mais si vous chantez avec moi tous en choeur
vous n'aurez pas besoin de décodeur
pour choper le techno-beat du coeur !
on se déchire tous comme un canapé lit.

Tous les soirs dans la nuit noire
je pars comme un bulgare
mais j'ai perdu
le flux et le reflux
et dans ma crevasse de pieds panés
je vois une trace du grand braquet

je suis en r'tard dans la nuit noire
je pars comme un connard
mais la vitesse
c'est la tristesse
et dans cette masse du bout du pied
j'entends la grâce du bilboquet

je suis en r'tard sur mon tamanoir
je pars comme un ringard
mais j'aime pas trop
ranger mes Legos
et dans ma tasse du bout du pied
je vois une trace du grand braquet

J'ai l'espoir sur mon tamanoir
je pars comme un busard
mais la vitesse
c'est la tristesse
et dans mon palace de crotte de nez
je vois une trace du grand braquet

Sérieux, fait lire ça à FRED, il sera decomplexé sur le champs.
Bravo RR c'est jamais trop tard pour commencer. Même dans une langue étrangere.
Continue ainsi.

[RickRoll]

Ne me demande pas de devenir ton ami
Après avoir rêver d'amour j' n'ai plus envie
J'irai chercher ton cœur si tu l'emportes ailleurs
Même si dans tes danses d'autres dansent tes heures

Un rayon de soleil Dort sur tes cheveux longs
Sur nos corps de seigle Et nous joue du violon
Savourer l'instant Apprécier le moment
Penser au présent Te caresser tendrement

Oser comme personne n'ose Abandonner la prose
Ne dis rien en silence Au fond de la dernière danse
Tu sais qu'il y a un bateau qui mène au pays des rêves
Là où il fait chaud, où le ciel n'a pas son pareil

Ne me demande pas de devenir ton ami
Après avoir rêver d'amour j' n'ai plus envie
Il semble que mes bras soient devenus des ailes
Qu'à chaque instant qui vole je puisse toucher le ciel

[Lepauvre]

Ne me demande pas de devenir ton ami
Après avoir rêver d'amour j' n'ai plus envie
J'irai chercher ton cœur si tu l'emportes ailleurs
Même si dans tes danses d'autres dansent tes heures

Un rayon de soleil Dort sur tes cheveux longs
Sur nos corps de seigle Et nous joue du violon
Savourer l'instant Apprécier le moment
Penser au présent Te caresser tendrement

Oser comme personne n'ose Abandonner la prose
Ne dis rien en silence Au fond de la dernière danse
Tu sais qu'il y a un bateau qui mène au pays des rêves
Là où il fait chaud, où le ciel n'a pas son pareil

Ne me demande pas de devenir ton ami
Après avoir rêver d'amour j' n'ai plus envie
Il semble que mes bras soient devenus des ailes
Qu'à chaque instant qui vole je puisse toucher le ciel

Une merde avant et cette merveille après!
C'est magnifique mon ami.
C'est avec ce poème, et après une discussion boueuse, que tu me fais toucher le ciel....
Tu m'enerves!

[RickRoll]

Pour le son de tes yeux terrassant les pourquoi
Ecoutant les échos comme un vent sur la mer
Caressant de douceur je m'éloigne de moi
Etourdi de mirages un soldat sans sa guerre

Sans voler je te donne tu me mets comme a nu
Ton rire si cristallin qui me souffle son vent
Attentif à tes mots dans ce temps distordu
Par tes yeux tu m'entraines je te dis suis ce vent.

Tu sais qu'il y a un bateau qui mène au pays des rêves
Là où il fait chaud, où le ciel n'a pas son pareil
Ton regard sur moi Tellement doux et chaud
Te sentir contre moi Me fait perdre les mots

Toi plus moi plus eux plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus elle et tous ceux qui sont seuls
Ton regard sur moi Tellement doux et chaud
Te sentir contre moi Me fait perdre les mots

[Polack]

Défense d'entrer

C'était le plus grand défenseur de la propriété privée
Tout le temps la main sur le coeur par peur de se le faire voler
Il avait un petit terrain assez joliment entouré
D'une clôture de parpaings et d'une haie de barbelés

Il avait dressé son chien un énorme fox terrier
A donner la chasse aux voisins nombreux et mal intentionnés
Sur sa cabane de jardin transformée en mirador
Il surveillait soir et matin tout ce qui se passait dehors

Défense d'entrer ! Propriété privée !
Défense d'entrer ! Et défense de respirer !

Le fusil à portée de main Il surveillait son potager
Avec un regard en coin pour le jardinet d'à côté
De temps en temps quand un pigeon violait son espace aérien
Il tirait sans sommation sur le volatile importun

Un jour pendant qu'il étripait un chat immigré clandestin
Qui s'était cru autorisé à pénétrer dans son jardin
Son fidèle fox terrier qu'il avait appelé cerbère
S'était mis à aboyer mordu par une vipère

N'écoutant que son courage il a accouru comme un fou
Tout en pensant au carnage qui allait venger son toutou
Mais par malheur tout à sa rage il oublia le piège à loup
Et ça c'est vraiment dommage ça doit faire mal un piège à loup

Ahoouuuuu !!

Lorsqu'il s'est mis à hurler
Ses voisins ingrats l'ont laissé
Il est mort seul dans son jardin
Agonisant auprès de son chien
C'est dommage car au fond de lui
C'était un homme aimable un homme gentil

Oui mais alors vraiment au fond...

Défense d'entrer ! Propriété privée !
Défense d'entrer ! Et défense de respirer !

[Lepauvre]

A bédé

Ces sont simplement des pitoyables vieux
qui nous font vivre la vie en peur
un jour de finir cheveux gris, ridés,
qui se moquent de nous, memoires heureux.

Vecu la vie, a fond, et a dépit
des morts vivants, soucieux, mordants
c'est l'echec qui nous donne sueurs
dans le regret nous sommes maudit

Ces vieux nous les sommes
seulement dans l'abandonne
maintenant et ici se décide
Dans l'age l'expression de tes rides.

[Alayn]

Anarchie !
C'est toi la plus belle
Anarchie !
Un chemin sans bornes !

Enfin ! Vivre en parallèle !
Comme un oiseau (arf les choeurs !)
Avoir des ailes !
Abattre tous les gouverne-ments
L'Etat, la police et l'argent !

ANARCHIE ! (disto à donf !)

[Roro]

Ha, l’amour…

L’amour est mort,
Hors de mon corps.
Je ne suis plus rien,
Peut-être un mannequin.

L’amour s’est barré
Par-delà les allées
Embrumées, desséchées.
Mon cœur s’en est allé.

L’amour est comme une quête.
Une quête sans étiquette.
Une quête perdue d’avance,
Une quête où nul n’avance.

L’amour est un vide abyssal
Bouffé par les squales.
L’amour est l’informe
Où rien ne se forme.

Juste du néant.
L’éternel vent
De l’oubli
Sans vie.