Paraphysique de l'isolement et de la solitude

Paraphysique de l'isolement et de la solitude

Messagede Faubert le Sam 1 Fév 2020 09:44

Usure de la répétition
Répétition de l'usure
Comme toutes les luttes sociales séparées
Le plus souvent, sous des formes aliénées
Dans la pensée séparée
Rien ne peut-être réellement relié
Et c'est dans la cour, à côté des poubelles
Histoire vécue, histoire pas belle
Sens propre et sens figuré
Que les déchets accumulés sont jetés
Formant un amoncellement de détritus et de saletés
Avec des boîtes aux lettres, ainsi occultées
Par des voisins anonymes et sans aucune civilité !
Et puis
C'est l'argent qui fait les folies
Comme dans les zones pavillonnaires
Pour beaucoup, de la déception, de la chimère
Quand des pauvres deviennent des propriétaires
L'on est toujours propriétaire de sa misère
Des pavillons HLM à l'horizontale
De l'endettement banal
Avec toute une uniformisation
Avec toute une dépersonnalisation
Avec des gens en dépression
Avec tout un crédit
Qui tue et qui asphyxie
Et le plus souvent
Des passoires thermiques se dévaluant
Et des transports peu nombreux, ou comme inexistants
Avec beaucoup de voitures
Avec toute une pollution qui dure
Solitude dans la multitude
La multitude dans la solitude !
Et là, tout savoir-faire, j'outrepasse
Mais dans cette société
Tout semblant, paradoxalement, s'y opposer
Comme une impossibilité
Pour faire de nouvelles amitiés
Toutes propositions étudiées
D'une région l'autre, selon les affinités
Bouteille à la mer, sans aucune vraie probabilité
Tout un isolement bien organisé
Toute une solitude, à résidence, bien assignée
Et vite, les messages sont clôturés
Car, hélas, l'on ne peut plus faire de vraies rencontres
Tout s'y oppose, toute l'organisation du monde y est contre !
Donc
Toutes les vies à payer des loyers
Ou autre chose, pour la propriété privée
Et toujours, de tout, privé
Avec des stases sexuelles accumulées
Et de tout cela, la pornographie en est une fervente associée
Mais presque bientôt
Mais presque hier
Mais presque aujourd'hui
La mécanique quantique, c'est rigolo
Et justement
Tout est hier
Tout est demain
Tout est aujourd'hui
Comme le mot génocide
Qui se téléporta en 1944, dans un journal
The Washington Post qui en fut lucide
Donc, tout est devenu marketing
De la propagande genrée
De la propagande radiotélévisée
Mémoires humaines
Mémoires naturelles
Mémoires des ordinateurs
Mémoires artificielles
Et bientôt
Humains artificiels
Humains naturels
Aucune vie ne sera plus belle !
Du genre taxé
Rose pour les filles
Genre moins taxé
Bleu pour les garçons
Au tout étudié
Au tout segmenté
Au tout augmenté
Filles, garçons, femmes, hommes
Rose, bleu, que toute réflexion, dégomme
Très jadis
Garçonnets, fillettes
Portaient la même robe, suis-je bête !
De chacune, de chacun
De chacun, de chacune
Même toi avec ton air malin
L'être imaginaire, qui jamais, ne vient
La monnaie, le grisbi, la thune, le lové, l'argent
Un véritable cheval de Troie
Toujours s'adaptant, toujours se mouvant
Quoi ? Pourquoi ? Comment ?
Troie de l'époque du bronze, où durant
Et à propos, pour un siège de neuf ans
Et depuis toujours, se perpétuant
Puisque nous ignorons la biologie des comportements
La superficialité des échanges
Les échanges de la superficialité
Comme l'inévitable engrais
Les mondes parallèles de la nouvelle religion
La nouvelle religion des mondes parallèles
Avec nos doubles, nos triples
Tout un magasin de nos multiples
Contre l'angoisse de la mort, de nouvelles ailes !
Car
Toute consolation naît de l'angoisse
L'angoisse atténuée de toute consolation
Idéologies, religions, croyances, idées, toute une mélasse
Surtout
Quand tout lien social est en putréfaction
Quand toute lutte sociale est en décomposition
Quand toute la nature, nous détruisons
Alors
Que TOUT, nous devons
Aux forêts, aux arbres, aux champignons
Les arbres se parlent, ils ne sont pas idiots
Les odeurs sont leurs mots
Tout un langage carboné gazeux
Tout un bagage bien à eux
Des racines aux feuilles
Des feuilles aux racines
Jadis
La forêt, de 250 m, par an
Avançait, bon an, mal an
L'on trouve, d'ailleurs, plus d'êtres vivants
Dans une poignée de terre d'une forêt
Qu'il n'y a d'êtres humains, c'est sidérant
Sur la planète Terre, j'en suis le premier, stupéfait !
Alors
Que de plus en plus de gens, en solitude
Alors
Que de plus en plus de gens, en isolement
Avec son lot de suicides, de dépressions, de maladies
Mais chut, c'est un sujet interdit
Car sur l'organisation inepte d'une société, tout est dit !

Patrice Faubert ( 2020 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "
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