« Les putes voilées n’iront jamais au paradis »
Posté: Ven 29 Avr 2016 23:13Ouvrage de Chahdortt Djavann, chez Grasset.
« Les putes voilées n’iront jamais au paradis » dénonce toute l’hypocrisie du « charabia de la charria ». En effet, selon la charria version iranienne, la prostitution est un crime passible de la peine de mort. Or, il y a des centaines de milliers de prostitués en Iran. Elles sont arrêtées, fouettées, remise dans le circuit… le tout contrôlé par la police des meurs, dont le chef, voici quelques années, avait été surpris avec 6 prostituées à poil, puis plus ou moins « suicidé » pour éviter tout scandale. Les mollahs ont de plus inventé ce que Chahdorrtt Dajavan appelle « la prostitution hallal », « légale » : la femme est mise à la disposition de l’homme dans une sorte de mariage qui dure le temps du coït (ça s’appelle « le ciré » - j’orthographie phonétiquement). « Les putes voilées n’iront jamais au paradis » est un roman, mais qui part de la vérité la plus quotidienne.
Chahdort Djavann sait de quoi elle parle : son grand-père a été assassiné, son père jeté au cachot, elle s’est vu interdire d’étudier les grands auteurs de la littérature française et obligée à lire le coran avant d’être incarcérée à 13 ans pour avoir distribuée des tracts (incarcération violente : côtes cassées…). Deux de ses meilleures amies assassinées ont été assassinées par la République islamique… Elle est réfugiée maintenant en France où elle poursuit son combat féministe.
Ecoutez son interview sur France Culture du jeudi 28 avril, dans l’émission Ping Pond de 19 h 03 à 20 heures (sur le site de France Culture), où elle dialogue avec la comédienne féministe Coraly Zahonero qui vient de remonter au Studio de la Comédie Française des textes de la prostitué anarchiste Grisélidis Réal (voir rubrique théâtre). La fin de l’interview dans laquelle Chahdort Djavann « démonte » en quelques phrases la nouvelle loi de répression de la sexualité adoptée en France (répression des prostituées à travers la pénalisation des clients) est particulièrement à entendre.
« Les putes voilées n’iront jamais au paradis » dénonce toute l’hypocrisie du « charabia de la charria ». En effet, selon la charria version iranienne, la prostitution est un crime passible de la peine de mort. Or, il y a des centaines de milliers de prostitués en Iran. Elles sont arrêtées, fouettées, remise dans le circuit… le tout contrôlé par la police des meurs, dont le chef, voici quelques années, avait été surpris avec 6 prostituées à poil, puis plus ou moins « suicidé » pour éviter tout scandale. Les mollahs ont de plus inventé ce que Chahdorrtt Dajavan appelle « la prostitution hallal », « légale » : la femme est mise à la disposition de l’homme dans une sorte de mariage qui dure le temps du coït (ça s’appelle « le ciré » - j’orthographie phonétiquement). « Les putes voilées n’iront jamais au paradis » est un roman, mais qui part de la vérité la plus quotidienne.
Chahdort Djavann sait de quoi elle parle : son grand-père a été assassiné, son père jeté au cachot, elle s’est vu interdire d’étudier les grands auteurs de la littérature française et obligée à lire le coran avant d’être incarcérée à 13 ans pour avoir distribuée des tracts (incarcération violente : côtes cassées…). Deux de ses meilleures amies assassinées ont été assassinées par la République islamique… Elle est réfugiée maintenant en France où elle poursuit son combat féministe.
Ecoutez son interview sur France Culture du jeudi 28 avril, dans l’émission Ping Pond de 19 h 03 à 20 heures (sur le site de France Culture), où elle dialogue avec la comédienne féministe Coraly Zahonero qui vient de remonter au Studio de la Comédie Française des textes de la prostitué anarchiste Grisélidis Réal (voir rubrique théâtre). La fin de l’interview dans laquelle Chahdort Djavann « démonte » en quelques phrases la nouvelle loi de répression de la sexualité adoptée en France (répression des prostituées à travers la pénalisation des clients) est particulièrement à entendre.