Y'a eu Antoine avant moi,
Y'a eu Dylan avant lui,
Après moi qui viendra ?
Après moi c'est pas fini.
On les a récupérés.
Oui mais moi on m'aura pas,
Sans dec !
Mais au moins le baba- bobo-barbu a finie sa course assez logiquement, on a aussi le destin que son type de contestation vous fais méritez ! Quant à l’ex-roi du protest song, peut être a-t-il finis bouffi de caviars et entouré de call girl, il a néanmoins eu quelque chose qui fait cruellement défaut a Renaud : la décence de la discrétion !
L’on se sait si le pire est de se renier aussi parfaitement, comme il l’a fait ; où de nous affirmer, toutes hontes bues, qu’il ne s’agit là que d’une continuité ! En fait, Renaud nous dit maintenant que les références de ses premiers albums étaient affichées pour des raisons de modes, mais que secrètement il s’est toujours senti proche des Trenet, Brassens, Brel… la grande chanson française, où il tente de s’incruster tardivement ! Une proximité d’ailleurs périlleuse pour lui, non pas en se basant sur une notion aussi subjective que hasardeuse que le talent ; mais tout simplement sur celle de cohérence !
Il fallait tout une vie à un Léo ferré pour commencer à s’embourgeoiser ! Au bout de 5 album Renaud c’était mort, au 7e il appelait a voter Mitterrand de sa tombe ! C’est d’ailleurs un processus qui tend à s’accélérer chez nos chères vedettes de la subversion rémunéré : âpres 3 albums, NTM chante « zoung zoung zeng dans la Volkswagen, âpres 2, Swinkels font des raps sur le FN, et des son 2e album, Didier Super fait des chanson sur Sarkozy !
Il est fort dommage que de cette grande amitié revendiqué avec Coluche, surtout âpres sa mort, il n’en soit ressorti qu’un album aussi minable que « putain de camion » a la place d’une passion partagée pour la moto à grande vitesse !
Mais lorsque l’on assiste a retournement de veste aussi spectaculaire que celui de Renaud ; qui déclarait dans l’émission « les grandes gueules » sur RMC, quand on lui demander s’il se sentait une proximité avec les émeutiers de banlieue et leurs rages, qu’il « ne pouvait cautionner les tournantes » ; donc lorsque l’on assiste a un retournement de casquette de gavroche aussi spectaculaire, disais-je : il faut se dire que peut être le ver était dans le fruit des le départ !
On aurait du plus se méfier de ce rappelle à l’imagerie du titi parisien et du gavroche, avec la part d’artificialité que cela comporte à l’heure des premiers skins, des premiers punks, et où le rock faisait la loi !
On aurait du s’agacer plus devant cette propension impudique à nous souler avec sa gonzesse, le nom de sa gonzesse, sa fille et le nom de sa fille !
On aurait du plus remarquer à quelle point l’engagement était absent sur le 1er album, ou juste le minimum pour aller avec sa panoplie de gavroche, son positionnement initial, avant qu’il ne fasse le calcul qu’en y rajoutant un blouson noire le succès serait plus grand !
L’engagement, tenez ! Ça, il l’est resté a vie ! Peut importe que ce pourquoi il s’engage change plus vite que la météo, ce qui compte, c’est que Renaud soit un chanteur engagé ! C’est son signe distinctif, bien plus que le bandana ! La commune (dans les années 70, c’est fort), l’Ethiopie, les restos du cœur, les ours ; peut importe tant que Renaud reste engagé ! C’est son fardeau, et à ce prix qu’il peut se bourrer la gueule chez lipp ! Le chanteur qui n’a pas sa langue dans sa poche, il ne doit surtout pas se départir de cette image, sous peine d’être menacer de disparition ! Ce qui lui permet de tenir chronique dans Siné Hebdos, âpres l’avoir fait dans Charlie Hebdos, avant de finir très certainement dans une vieillissante « bande a Ruquier » avec tout un parterre de champion en enfonçage de portes ouvertes ! En fait si l’illusion du Renaud subversif était si parfaite, c’est que c’est l’époque de ses premiers albums qu’il l’était ! Renaud n’a jamais fais que suivre l’air du temps !
Mais pourtant, j’avais tant aimé Renaud, et l’on pourrait se dire peut importe qu’il ne fut toujours qu’une merde, reste des chansons, mais le sentiment d’avoir été roulé dans la farine depuis le départ demeure et prédomine ! Je pense que ma génération a été le témoin privilégié de sa lente agonie, et que c’est pour cela qu’elle ne peut s’empêcher de lui réservé une tendresse emprunte de nostalgie
Mais j’aimais vraiment ! Je suis allé deux fois a son concert ! La 1ere fois, c’était a l’époque de » marchand de caillou », que nous avions bêtement attendu avec impatience, malgré qu’on étaient punk et que le précédant (putain de camion) avait été reconnu de manière unanime comme nullité irrécupérable ! À ce concert, un gars au look de chamart a peine en état d’ébriété s’était fais jeté par les vigiles sans que cela ne semble émouvoir le moins du monde les spectateurs assis ! Oui, assis car Renaud qui est de la race des Brel et des Brassens, c’est un récital qu’il offre ! Au 2e (on avait des places, faut pas exagérer, on nous fait pas le coup deux fois) c’est carrément un silence religieux qu’il y avait pendant ses chansons, avec parfois pendant les meilleurs, on tape le rythme avec ses mains ! Quand on chantait un peu avec lui, des gens ce retournaient avec l’air méchant pour nous dire « chut » illico ! C’était à l’époque de « la belle de mai » ou il y avait une chanson qui pleurait le sort des pauvres flics : « La Ballade De Willy Brouillard » !
Renaud ? il avait carrément invité des flics en uniformes !
Des flics en uniformes !en uniforme ! à un concert de Renaud !
Il est la le pire ! Comment peut-on a ce point se torcher avec ce a quoi il doit son existence ! Certes, il s’est créer un nouveau publique, qui le connais grâce a des « mistral gagnant » et autre « lolaaaa », mais il n’a pu chanter ses »en cloque » que parce qu’il avait récolter une audience suffisante avant, sur un autre contrat !
Y'a même des flics qui me saluent,
Qui veulent que j' signe dans leurs calots.
Moi j' crache dedans, et j' cris bien haut
Qu' le bleu marine me fait gerber,
Qu' j'aime pas l' travail, la justice et l'armée.
Rend moi mes thunes, Renaud !
Alors, bon ! il reste quelques bonnes répliques, et on veut bien être indulgent sur le fait que l’on finit toujours par s’apercevoir que tout est plus ou moins pomper ici ou là : et découvrir François Béranger c’est tout de suite être moins indulgent ! Il reste des chansons comme « étudiant, poil au dent » faite à une époque où si l’on fait un pamphlet enti-étudiant, on n’est pas obliger de préciser qu’ils y en a des biens !
Mais difficile de se dire qu’il a déjà eue autre chose que ce people de base, qui est partie vendre son cul sur tout les plateaux télé avec son alcoolisme et sa cure, en répétant 1000 fois au mot prés un discours larmoyant ; comme n’importe quelle people de base qui monnaye très chère sa dignité ! Et qui comme n’importe quelle people, pour s’échouer la gueule bouffi par les médocs, en une de voici, avec une blondasse a people lunette de soleil et doigt d’honneur au photographe !
Avertissement : publier cette article sur un site web est dangereux, Renaud a fait fermer un site d’ados cette années, car ils avaient osés publier un article qui égratigner le grand monsieur Renaud Séchant !