Le salaire de la destruction

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Le salaire de la destruction

Messagede gloubi le Sam 2 Fév 2013 10:46

Un ouvrage récent qui explique précisément le processus économique mondial qui a amené la monté du NSDAP .

Il faut un certain recul mais les éléments qui y sont décrits dans les moindres détails permettent de comprendre que la montée du fascisme en Europe depuis les années 1925 ne sont pas le fait d'un homme, A. Hitler, et de son équipe, mais bien la résultante d'un système capitaliste déjà mondialisé.

Les gouvernances des Etat-unis, de la France , du Royaume-Uni ont toute leur part de responsabilité première dans les massacres qui ont amené à la destruction d'environ 70 millions de personnes.

Et, 80 ans après, le fond du problème n'est en rien résolu .

Je conseille la lecture de ce gros travail de recherche :

"Le Salaire de la destruction" - Adam Tooze

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gloubi
 

Re: Le salaire de la destruction

Messagede rastanar le Sam 2 Fév 2013 17:09

IL a l'air pas pal ce bouquin et bien documenté,plus qu'une chose à faire...le commander !.

Allez hop direction ma bibliothèque personnel .
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Re: Le salaire de la destruction

Messagede toma le Lun 4 Fév 2013 09:24

Ce livre a l'air intéressant. Une des thèse m'a fait penser à la théorie du désir mimétique de René Girard. Si j'ai bien compris, l'élite allemande (personnifiée par Hitler) aurait d'abord pris l'élite juive pour modèle (selon leur perception de l'élite juive) et ce modèle ne pouvant être dépasser, il devenait un obstacle à détruire ; d'abord en Allemagne, puis aux Etats-Unis où avait immigré une bonne part de l'élite juive. Les USA devenant, dès lors, le principal ennemi de l'Allemagne, c'est pour pouvoir rivaliser avec les USA que l'Allemagne aurait déclenchée la Seconde Guerre. C'est un peu américano-centriste non ? Ceci dit, j'ai bien envi de le lire.

Quel rôle donne l'auteur à la Grande-Bretagne ? Parce que pour schématiser, on pourrait dire qu'il y avait guerre économique entre 3 "empires" : URSS, Europe (unifié par l'Allemagne, car on ne peut pas dire que les autres pays européens se soient beaucoup défendus, voir de ce côté la thèse de Lacroix-riz) et Empire anglo-saxon (GB + USA).

Les "Européens" ayant davantage servi les "Anglo-saxons", dans la lutte contre l'URSS (et plus largement contre le communisme), que le contraire. Les USA ne sont vraiment intervenu sur le territoire européens que lorsque l'URSS a repris le dessus sur "L'Europe allemande" à Stalingrad.

A votre avis, est-ce-qu'on peut voir l'unification forcée de l'Europe comme une tentative de résister (économiquement) à la fois aux "anglo-saxons" et à l'URSS ? Et est-ce que l'Union Européenne actuelle a le même but ou est-ce au contraire une unification sous domination anglo-saxonne pour créer un bloc plus large et s'opposer au bloc eurasien (Russie + Chine) ?
toma
 
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Re: Le salaire de la destruction

Messagede gloubi le Lun 4 Fév 2013 15:59

Je suis tombé sur cet ouvrage il y a peu en me demandant combien les officiers SS et les soldats allemands étaient payés en fonction de leur grade.
Il apparaissait que "le salaire de la destruction" qui dépasse de très loin cette question faisait office de référence la plus récente dans l'analyse économique de la montée du nazisme.
Je me le suis procuré donc il y a à peu près 3 semaines.

C'est une brique de + de 600 pages et je n'en ai lu pour le moment que 160.
Donc je me trouve à peu près au niveau des années 1934 - 1935.

L'intérêt de cet ouvrage consiste en un décorticage extrêmement précis des données économiques qui influant sur le politique, et vice et versa dans un rapport dialectique que l'on connait bien, ont ouvert la voie au national-socialisme.

Les informations sont très denses donc elles ne peuvent pas être résumées simplement mais dans les grandes lignes, il apparaît clairement que aussi bien la première guerre mondiale dont la cause est la rivalité entre les impérialismes européens avec en premier plan celui de la Grande-Bretagne et de la France en quête de territoires coloniaux et de l'autre l'Allemagne et quelques satellites, que la seconde guerre mondiale sont les résultats de l'expansion du système économique capitaliste et des conflits d'intérêts financiers des grands groupes industriels.

Après la défaite de l'Allemagne en 1918, le traité de Versailles a libéralement étouffé sa population avec des réparations financières phénoménales dues aux alliés vainqueurs associées à une occupation par le gouvernement français d'une des principales ressources industrielles allemandes : la Ruhr.
A coté de ça, la république de Weimar imposée par les alliés avait pour tâche de faire rebondir une économie libérale en Allemagne assujettie à celle des Etats-unis,de l’Angleterre et de la France.

L'étouffement économique de l'Allemagne dans ce cadre n'a pas laissé d'autre choix que de se replier pour elle vers une économie nationaliste qui ne pouvait trouver de l'oxygène que dans son expansion à l'Est : le Lebensraum et l'économie de guerre qui allait avec .

Il est intéressant de voir que l'arrière-plan de tout cela est tiré par les ficelles économiques des sociétés non pas allemandes mais aussi américaine, avec la "Standart Oil", Général-Motor ou Ford par exemple, gros investisseurs dans les industries que le nazis contrôlaient déjà dés 1933.
Ajoutons à cela les manœuvres de fluctuations des cours monétaires et les ingrédients étaient réunis pour envoyer les gens au massacre.

Encore une fois il n'est pas possible de résumer tout cela simplement, le mieux est de se procurer ce bouquin et le lire soi-même.
Je crois que ceux qui le feront et cherchent à comprendre ne le regretteront pas.
gloubi
 

Re: Le salaire de la destruction

Messagede toma le Lun 4 Fév 2013 16:21

Merci pour cette approche Gloubi. Comme je n'ai pas actuellement les finances pour m'offrir ce bouquin (et je ne dois pas être le seul), n'hésites-pas à nous faire part de la suite.
toma
 
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Re: Le salaire de la destruction

Messagede toma le Mar 19 Fév 2013 14:07

La République des conseils de Bavière (Bayerische Räterepublik), dite aussi de Munich (Münchner Räterepublik) (nom également traduit par République soviétique bavaroise1 ou République soviétique de Bavière2), est un gouvernement proclamé en Bavière durant la révolution de 1918-1919. Directement inspirée de la Russie bolchevique et de la République des conseils de Hongrie proclamée durant la même période, cette tentative de gouvernement par les conseils ouvriers dura du 7 avril au 3 mai 1919 et s'effondra dans la violence et la confusion. Durant sa brève existence, la République bavaroise des conseils connut deux gouvernements de sensibilités distinctes, l'historien Heinrich August Winkler établissant une distinction nette entre la « première République » et la « deuxième République »

À la fin de la Première Guerre mondiale, la situation dramatique de l'Allemagne entraîne un mécontentement général, tant chez les classes moyennes qu'au sein de la classe ouvrière. Une réforme du système politique, destinée à instaurer une démocratie parlementaire, est mise en oeuvre, mais n'empêche pas une insurrection d'éclater. Une grève de marins des navires de guerre à Kiel, déclenchée le 29 octobre, se transforme en véritable soulèvement dans les premiers jours du mois de novembre. Les marins et ouvriers révoltés prennent le contrôle de plusieurs villes ; des conseils ouvriers apparaissent, certains s'arrogeant une autorité politique.
A Munich, le 7 novembre, lors d'une manifestation organisée en faveur de la paix par le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD), le journaliste Kurt Eisner, membre du Parti social-démocrate indépendant d'Allemagne (USPD) et récemment libéré de la prison que lui avait valu son militantisme contre la guerre, monte sur l'estrade occupée par les orateurs et incite la foule à occuper les casernes des soldats et à prendre le contrôle de la ville. Accompagné d'un groupe de partisans, Eisner s'empare des bâtiments, sans rencontrer de résistance de la part de la troupe4. Le roi Louis III et la maison Wittelsbach prennent la fuite, le souverain bavarois devenant le premier monarque des États de l'Empire allemand à abandonner le pouvoir. Le 8 novembre, un conseil d'ouvriers et de soldats confie le pouvoir à Eisner qui, avec l'accord des membres du conseil, proclame la « République socialiste de Bavière »5. Eisner assure de son intention de ne pas prendre de mesures de type communiste, mais il est détesté par une partie de l'opinion, qui le considère comme un extrémiste « rouge »6 ; juif, socialiste et militant pacifiste durant la guerre, il est la cible idéale pour les tenants de la thèse du coup de poignard dans le dos qui attribue la défaite allemande à la gauche et aux Juifs. Son gouvernement se montre en outre incompétent pour assurer le ravitaillement, gérer la démobilisation des troupes et faire fonctionner le système de transports publics. Les paysans bavarois, conservateurs dans leur majorité, et choqués par les évènements de Munich, refusent de distribuer leurs produits ; les Alliés ont par ailleurs réquisitionné la plupart des locomotives du réseau de chemins de fer. Le désordre règne à Munich, et les ouvriers commencent à huer Eisner lors de ses apparitions publiques4. Le 12 janvier, des élections législatives ont lieu, qui se soldent par une défaite humiliante pour l'USPD et le gouvernement Eisner : le SPD obtient une très large majorité au Landtag de Bavière. Le 21 février, alors qu'il se rend au Landtag, Eisner est assassiné par un jeune aristocrate, le comte Anton von Arco auf Valley, sympathisant du groupe antisémite de la Société Thulé7. Le meurtre s'avère avoir été totalement inutile : on retrouve dans la poche de Kurt Eisner le brouillon de sa lettre de démission. L'assassinat de Eisner entraîne aussitôt une émeute dans Munich et un communiste tire sur le principal adversaire politique d'Eisner, le SPD Erhard Auer, le blessant grièvement8,94. Le lendemain de l'assassinat d'Eisner, une assemblée générale des Conseils munichois élit un « Conseil central de la République bavaroise », composé de représentants du SPD, de l'USPD, du KPD et ces conseils paysans, et nomme à sa tête le social-démocrate de gauche Ernst Niekisch10 ; le Conseil central désigne un gouvernement, qui refuse cependant de servir. Début mars, après une période de vide politique le Conseil central cède à nouveau l'autorité politique au Landtag11 qui, par crainte des violences, avait suspendu ses travaux. Le parlement nomme sans vote un nouveau gouvernement de coalition, dirigé par le SPD Johannes Hoffmann, qui échoue cependant à rétablir l'ordre. Dans la situation de confusion régnant à Munich, des armes et des munitions sont distribuées aux Conseils d'ouvriers et de soldats12.
Début avril, la nouvelle de la proclamation de la République des conseils de Hongrie galvanise les éléments radicaux. Le 3 avril, l'assemblée des Conseils d'Augsbourg se prononce, en présence de Ernst Niekisch, pour une « République des conseils ». Dans la nuit du 6 au 7 avril, le Conseil central de Munich reprend cette revendication à son compte et une proclamation, signée par Niekisch, proclame la dissolution du Landtag, « organe stérile du siècle capitaliste bourgeois dépassé », et la déposition du gouvernement Hoffmann, remplacé par la « République des conseils de Bavière »10.

« Première République des conseils »

La première phase de la République des conseils s'ouvre avec la proclamation d'un gouvernement dirigé par Ernst Toller, dramaturge et poète alors âgé de 25 ans, et composé de onze « délégués populaires » (Volksbeauftragte). Soutenu par les Conseils d'ouvriers et de soldats de Munich, mais non encore reconnu par le Parti communiste, Toller s'entourge d'autres intellectuels, comme les écrivains Erich Mühsam et Gustav Landauer, eux-mêmes militants anarchistes. Le gouvernement de la République des conseils, composé en grande partie de lettrés du quartier de Schwabing, a une tonalité nettement plus anarchiste que socialiste, ce qui lui vaut d'être rapidement surnommé dans la ville « le régime des anarchistes de cafés »12. Hoffmann, réfugié à Bamberg, refuse entretemps de s'incliner13.
En quelques jours, le gouvernement de Ersnt Toller devient, selon les termes de Heinrich August Winkler, « la risée de tous ». Nullement préparés à gouverner, sans liens avec les autres milieux socialistes d'Allemagne et d'Autriche et sans idées claires quant à l'avenir de la Bavière14, les dirigeants de la République munichoise prennent une série de décisions incohérentes. Le gouvernement Toller annonce la rupture des relations diplomatiques avec le Reich, et proclame « l'argent libre » pour triompher du capitalisme. Un télégramme est envoyé à Lénine pour l'informer de l'union du prolétariat de Haute Bavière10. Les délinquants de droit commun sont libérés de prison, ce qui entraîne une montée en flèche de l'insécurité dans la ville ; le gouvernement s'arroge l'autorité économique suprême, ce qui entraîne la fermeture immédiate de tous les petits commerces, surprenant les gouvernants eux-mêmes15. Toller annonce une réforme des arts ; les affaires étrangères de la Bavière sont confiées à Franz Lipp qui, mentalement instable, ridiculise le gouvernement par ses excentricités : le Wurtemberg et la Suisse ayant refusé de prêter soixante locomotives à la Bavière, Lipp annonce son intention de leur déclarer la guerre12. Devant le comportement du délégué aux affaires étrangères, Toller et Mühsam finissent par le pousser à la démission, quelques jours après sa nomination16.
Le 13 avril, une troupe, mise sur pied à la hâte, de soldats républicains intervient à Munich avec l'accord du gouvernement Hoffmann pour tenter de renverser le gouvernement des conseils12 : l'assaut est repoussé par l'« armée » rouge formée par les communistes munichois. Les combats font douze morts. Le soir même, les membres munichois du KPD, qui avaient initialement refusé de reconnaître la République des conseils, prennent le pouvoir : Eugen Leviné et Max Levien, deux militants communistes d'origine juive russe, prennent la tête du nouveau gouvernement, dont Toller et Landauer reconnaissent l'autorité


« Deuxième République des conseils »

En prenant le pouvoir, Leviné et Levien agissent de leur propre chef, sans l'accord de la centrale berlinoise du KPD, mais ne tardent pas à recevoir l'aval de Lénine lui-même : le 27 avril, le chef du gouvernement de la Russie bolchevique télégraphie à Leviné pour lui demander si les révolutionnaires munichois ont déjà nationalisé les banques et pris des otages dans les rangs de la bourgeoisie18.
Les communistes bavarois ne disposent, au sein d'un Land conservateur et agricole, que du soutien d'une infime minorité de la population urbaine, ce qui rend leur position particulièrement fragile19. Des mesures de terreur sont rapidement prises : Eugen Leviné, suivant les instructions de Lénine, commence à faire arrêter des membres de l'aristocratie et de la haute bourgeoisie. La principale église de Munich est transformée en temple de la « déesse raison » ; les communistes commencent à mettre sur pied une véritable « armée rouge » bavaroise, qui compte bientôt environ 20 000 hommes. Une série de proclamations annonce que la Bavière est destinée à constituer le fer de lance de la révolution bolchevique en Europe, que les ouvriers recevront une formation militaire et que la possession d'armes par des particuliers est interdite sous peine de mort20. Ernst Toller, solidaire du nouveau régime, apparaît en uniforme et proclame son intention de mourir au service de la révolution21.

Écrasement du régime

Johannes Hoffmann, épouvanté par l'avènement d'un régime bolchevik en Bavière, engage entretemps les services des corps francs du Wurtemberg, commandés par Franz von Epp, que viennent épauler des troupes régulières. 35000 hommes sont bientôt rassemblés sous le commandement de von Epp et équipés notamment de fusils-mitrailleurs. Munich est entretemps en plein chaos et paralysée par une grève générale ; les services publics de la ville ne fonctionnent plus. La capitale bavaroise, sans autorité centrale fonctionnelle, est livrée à l'insécurité et au pillage22. Le 23 avril, l'assaut sur Munich commence, à l'incitation du ministre Gustav Noske13 : la ville est bloquée par les corps francs, qui annoncent qu'aucun quartier ne sera fait et que toute personne trouvée en possession d'armes sera exécutée sur le champ. Terrifiés, les conseils d'ouvriers et de soldats votent une motion de défiance contre le gouvernement de la République des conseils, qui est dès lors dépourvue de toute forme d'autorité centrale, même théorique. En pleine panique, une unité de l'« Armée rouge » bavaroise s'en prend aux otages rassemblés dans un gymnase : dix personnes sont exécutées, parmi lesquels un membre de la Maison de Thurn und Taxis, ainsi que la jeune comtesse von Westarp, et un vieil enseignant qui avait été arrêté pour avoir fait un commentaire désobligeant sur une affiche révolutionnaire22.
La nouvelle de l'exécution des otages enrage les soldats des corps francs, dont la marche à travers la ville ne rencontre plus guère d'opposition. Les représailles contre la République des conseils tournent au bain de sang. Le 2 mai, Gustav Landauer est capturé et battu à mort par des soldats, qui laissent ensuite son corps pourrir sur place durant plusieurs jours22. Toute résistance dans la ville cesse le 3 mai ; les chiffres officiels du bilan de l'assaut font état de 606 morts, dont 38 membres des troupes gouvernementales allemandes et 335 civils19, tandis que des estimations officieuses évoquent un nombre réel de victimes deux fois supérieur. Dans les jours qui suivent la fin des combats, des civils indûment accusés d'être des révolutionnaires continuent d'être assassinés par les corps francs22,21.
Si Max Levien parvient à fuir, Eugen Leviné est arrêté, jugé pour haute trahison, condamné à mort et exécuté le 5 juin. Ernst Toller, Erich Mühsam et Ernst Niekisch sont quant à eux condamnés à des peines de prison21,19. Les bolcheviks russes, une fois au courant des évènements de Bavière et du peu de compétence dont ont fait preuve Eugen Leviné et Max Levien, ne s'empressent guère de chanter les louanges de l'expérience bavaroise21. Max Levien, réfugié en URSS, meurt en 1937 durant les purges staliniennes ; Ernst Niekisch devient pour sa part l'un des principaux représentants du courant « national-bolchevik »23.
Dans les années qui suivent les épisodes du gouvernement Kurt Eisner et de la République des conseils, le Land de Bavière devient un important foyer d'agitation des groupes nationalistes d'extrême-droite et des agitateurs antisémites. Le fait que Kurt Eisner ait été un Juif prussien, Eugen Leviné et Max Levien des Juifs d'origine russe, et Ernst Toller, Erich Mühsam et Gustav Landauer également d'origine juive, donne un puissant élan à l'antisémitisme, déjà répandu en Bavière, en contribuant à renforcer le mythe du judéo-bolchevisme. Adolf Hitler fait ses premières armes en politique à Munich au cours des années suivantes, dans un climat particulièrement propice à la diffusion de ses idées.
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Re: Le salaire de la destruction

Messagede toma le Mar 19 Fév 2013 14:09

Quand j'aurai le temps, je dirai où je veux en venir avec ce texte.
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Re: Le salaire de la destruction

Messagede baboeuf le Mer 20 Fév 2013 01:55

oui, la crise, les facteurs économiques sont déterminants dans l'accession au pouvoir d'hitler. oui le traité inique de Versailles leur a fait vivre des heures de désespoir sans nom, avec une inflation dont on a du mal à imaginer ce qu'elle pouvait représenter.
mais il reste une part d'irrationnel, une séduction, une fascination pour Hitler presque de l'ordre de l'hallucination collective.
les allemands ont voulu croire au miracle promis par Hitler, ils ont été flattés par le rang de race supérieure que le nazisme leur attribuait.
mais je vais commander ce pavé.
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