«Horacio Prieto, mon père» de César M. Lorenzo

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«Horacio Prieto, mon père» de César M. Lorenzo

Messagede vroum le Sam 4 Aoû 2012 11:26

«Horacio Prieto, mon père» de César M. Lorenzo

http://editions-libertaires.org/?p=437

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Que la gauche, les gauches (gauche jacobine ou gauche se disant socialiste, gauche réformiste électoraliste ou révolutionnaire marxiste, nouvelle gauche écologiste et « altermondialiste » ou vieille gauche « progressiste »…) soient rongées par la maladie ; qu’elles aient échoué ou se trouvent au bord du suicide ; qu’elles ne représentent plus qu’une « faillite historique », c’est une réalité dont prennent conscience de plus en plus de gens qui succombèrent à leurs mirages ou furent les complices naïfs des mensonges, erreurs et illusions qu’elles ont véhiculés. Mais en même temps se précise une sorte de frémissement printanier, la volonté de comprendre pourquoi on en est arrivé là, de savoir où se cache le vice originel d’une praxis inefficace et d’un faisceau de croyances infirmées par les bouleversements du monde. Un monde marchand, désormais, qui s’enfonce tambour battant dans l’abomination de la désolation ; ce monde, ébloui par le soleil trompeur de la croissance et de la technoscience, qui charrie le nihilisme axiologique, le désespoir des faibles, la dévastation de la Terre, la robotisation de l’humanité. En retournant aux sources, en explorant des zones d’ombre de l’histoire sociale, ceux qui à gauche en ont marre de la gauche découvrent qu’il a existé un courant d’idées et un mouvement ouvrier révolutionnaires contemporains du marxisme que l’imposture marxiste a voulu éclipser à jamais : le mouvement libertaire, déjà présent au sein de la Première Internationale et longtemps rival du socialisme d’état. Comment se fait-il, alors, qu’un tel mouvement, si prometteur, prophétique parfois, ait été partout mis en déroute ? Outre les persécutions qu’il a subies, il a bien dû souffrir, lui aussi, de quelque vice originel, et pas seulement de quelques regrettables excès et « trahisons » comme le croient encore les rares militants anarchistes d’aujourd’hui. Enfouie comme un trésor, cette gauche vaincue, emblématique de la solidarité universelle et du tout premier socialisme dans la liberté, a eu l’Espagne pour tombeau. Et c’est à un libertaire espagnol, Horacio Prieto, que revient le mérite d’avoir été l’un des premiers à repenser radicalement, à la lumière du drame de 1936-1939 très particulièrement, les fondements mêmes du socialisme toutes variantes confondues.

Qui était-il ? Quelle fut sa vie ? Qu’a-t-il proposé, au juste, qui vaille la peine d’être médité pour ne pas abdiquer devant l’absurde et l’injustice ? à coup sûr, vous serez surpris ; peut-être même ébranlé.

ISBN 978-2-919568-23-9

15 euros
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Re: «Horacio Prieto, mon père» de César M. Lorenzo

Messagede bajotierra le Mar 7 Aoû 2012 13:09

Et c’est à un libertaire espagnol, Horacio Prieto, que revient le mérite d’avoir été l’un des premiers à repenser radicalement, à la lumière du drame de 1936-1939 très particulièrement, les fondements mêmes du socialisme toutes variantes confondues.


En 1936 Horacio Prieto fut secretaire general de la Confederación Nacional del Trabajo (CNT), en tant que tel il fut le principal protagoniste de l'entrée des 4 militants anarchistes au gouvernemnt Largo Caballero
En 1938 Horacio M. Prieto, proposa que la Federation Anarchiste Ibérique se transforme a en el Parti Socialiste Libertaire et participe a la socialdemocratie , proposition rejetéé ..
Par la suite il compta toujours parmi les défenseurs de théses possibilistes au sein du mouvement libertaire en exil (MLE)
En 1939 : Membre du conseil général du MLE il démissionne peut après sa première intervention.
En 1945 il est dDélégué par la CNT collaborationniste de l’intérieur comme ministre des travaux publics dans le gouvernement républicain en exil au Mexique de José Giral et ce jusqu'en 1947.
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