Élisée Reclus, géographie et anarchie

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Élisée Reclus, géographie et anarchie

Messagede vroum le Dim 20 Sep 2009 14:58

La dernière brochure des Editions du Monde libertaire qui impriment à un rythme du tonnerre ces derniers temps !

Cette brochure est écrite par le géographe et militant anarchiste Philippe Pelletier

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Elisée Reclus (1830 - 1905) a effectué un parcours extraordinaire. Géographe, il sillonné le monde et rédigé de nombreux libres ou articles.
Membre de la Première Internationale, il a participé à la Commune de Paris, vécu en exil et s'est engagé dans la construction du mouvement anarchiste.
Si ces deux domaines chez Reclus, la géographie et l'anarchie, ont fait l'objet de plusieurs travaux, la relation entre les deux n'a pas vraiment été abordée : qu'est-ce que l'anarchie apporte à la géographie, et qu'est-ce que la géographie apporte à l'anarchie ?
C'est ce qu'essaie de faire ce livre, qui analyse la géographie réclusienne non seulement en elle-même mais aussi au regard des grandes problématiques actuelles (géopolitique, environnement, civilisation).

Philippe Pelletier, géographe, enseignant-chercheur à l'Université Lyon-II et spécialiste du Japon, effectue également des recherches sur l'histoire de la géographie.

220 pages - douze euros

http://www.editions.federation-anarchiste.org
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Re: Élisée Reclus, géographie et anarchie

Messagede vroum le Jeu 29 Aoû 2013 08:29

Élisée Reclus et les Juifs : étude géographique d’un peuple sans état

par Federico Ferretti, Philippe Malburet et Philippe Pelletier

Introduction

Deux récentes biographies consacrées à Élisée Reclus (1830-1905) ont qualifié celui-ci d’« antisémite », à notre grande surprise. Il s’agit des ouvrages d’Henriette Chardak (Chardak, 2005, p. 139, 184, 249, 250, 282, 307, 344, 368, 415, 458) et de Jean-Didier Vincent (Vincent, 2010, p. 74). Comme ces deux auteurs ne présentent pas les sources documentaires d’où ils tirent leur affirmation, et tant qu’elles ne seront pas rendues publiques, on ne pourra pas
distinguer ce qui relève de faits avérés ou bien de la fiction romanesque dans ces deux livres.

Un problème semblable se pose aussi pour un article de Béatrice Giblin, d’après laquelle Reclus présente les Juifs « toujours comme des usuriers accapareurs. Lui, sensible à toute forme de discrimination, tombe dans l’antisémitisme le plus primaire voire caricatural » (Giblin, 2005, p. 25). L’auteur essaie de nuancer immédiatement cette affirmation
en citant les cartes des pogromes anti-juifs réalisées par Reclus, mais il reste surprenant qu’il n’y ait aucune référence textuelle justifiant le propos. Dans la mesure où c’est la première fois que, sauf erreur, Béatrice Giblin porte une telle accusation que l’on ne trouve pas dans ses textes antérieurs consacrés à Reclus, on se demande d’où lui viendraient ses nouvelles informations. En tout état de cause, il est difficile de discuter d’assertions non soutenues par des sources.

Il est néanmoins possible de réfléchir à la question, ce que nous allons essayer de faire. Car vu la portée d’une telle accusation, particulièrement grave dans le contexte que nous connaissons depuis plusieurs décennies (la Shoah, la création de l’État d’Israël, la situation en Palestine...), il importe d’analyser la position d’un personnage aussi emblématique que l’est Élisée Reclus, à condition de se garder de tout anachronisme et de tout amalgame.

De prime abord, il apparaît incongru de voir le qualificatif d’« antisémite » affublé à un géographe dont on connaît l’analyse généreuse des peuples, et à un anarchiste dont les convictions récusent par principe toute forme de haine raciale. N’est-ce pas lui qui écrit que « si l’Inquisition tortura et brûla ceux qui se permettaient de penser librement, que de paysans sincères et bons, que d’enfants de la nature restèrent en dehors de ses atteintes, gardant en la
sincérité de leur âme naïve une franche indépendance » (Reclus, 1894a) ?

Il faut donc vérifier les choses à partir de ce qui est connu, disponible et public, à savoir les ouvrages d’Élisée Reclus et les archives le concernant. Nous profiterons de l’occasion pour éclaircir la façon dont un géographe et un militant anarchiste de la seconde moitié du XIX e siècle analyse un groupe ethnique sans État comme les Juifs. Il s’agit en effet de comprendre les enjeux scientifiques et politiques d’une approche dans son contexte historique et culturel.
À cette époque se constitue le mouvement anarchiste anti-étatiste et, un peu plus tard, le mouvement sioniste (1897). C’est aussi le moment où se déclenche l’affaire Dreyfus en France (en 1894), un demi-siècle après la publication de La Question juive par Karl Marx (1843).
Deux principaux questionnements se chevauchent. Comment, d’une part, Élisée Reclus perçoit géographiquement le statut territorial particulier qui caractérise les Juifs ? Et quelles sont, d’autre part, les implications politiques de sa vision dans le contexte de la pensée socialiste et anarchiste d’alors ?

Nous essayons de répondre par cet article, divisé en trois chapitres correspondant à des périodes successives. Le premier est consacré à la formation de Reclus et à son contexte familial et idéologique ; le deuxième aborde les années 1870 et 1880, lorsqu’il écrit Nouvelle Géographie Universelle, en étudiant nombreuses communautés juives européennes et extra européennes ; le troisième se focalise sur les deux décennies suivantes, lorsque Reclus
intervient publiquement sur l’affaire Dreyfus et aborde dans son dernier ouvrage, L’Homme et la Terre , les problèmes des pogromes et du sionisme naissant.

la suite ici : http://www.fondation-besnard.org/IMG/pdf/elisee-reclus-et-les-juifs-etude-geographique-d-un-peuple-sans-etat.pdf
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Re: Élisée Reclus, géographie et anarchie

Messagede vroum le Dim 8 Sep 2013 09:12

MP3 élisée Reclus -> géographe anarchiste

Le bonheur tel que nous le comprenons, n'est donc pas une simple jouissance
personnelle. Certes, il est individuel en ce sens que "chacun est le propre
artisan de son bonheur", mais il n'est vrai, profond, complet, qu'en
s'étendant sur l'humanité entière, non qu'il soit possible d'éviter les
chagrins, les accidents, les maladies et la mort même, mais parce que
l'homme, en s'associant à l'homme pour une œuvre dont il comprend la portée
et suivant une méthode dont il connaît les effets, peut avoir la certitude
d'orienter vers le mieux tout ce grand corps humain dont sa propre cellule
individuelle n'est qu'un infiniment petit, un milliardième de milliardième,
si l'on compte les générations successives et non pas seulement le nombre
actuel des habitants de la Terre énumérés par les recensements.

-> élisée Reclus



=> accastillage ordi :

http://is.gd/OGiyM1



=> accastillage mobile :

http://is.gd/53snYG
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Re: Élisée Reclus, géographie et anarchie

Messagede vroum le Mer 9 Oct 2013 13:16

Un vent libertaire sur la géographie
Par Philippe Pelletier Géographe spécialiste du Japon, directeur scientifique du Festival international de géographie de Saint-Dié -des-Vosges. 3 octobre 2013 à 18:06

http://www.liberation.fr/monde/2013/10/ ... hie_936784

Géographie et anarchisme sont historiquement reliés par une histoire peu connue mais essentielle qui remonte à la seconde moitié du XIXe siècle et implique des géographes comme Elisée Reclus et Pierre Kropotkine qui furent également des militants et des penseurs anarchistes de premier plan. Avec d’autres géographes anarchistes, comme Léon Metchnikoff, Charles Perron ou Mikhail Dragomanov, ils ont participé à la constitution du mouvement anarchiste au cours des années 1880 en Europe, à l’issue de la décomposition de la première Association internationale des travailleurs.

Cette convergence n’est pas une coïncidence car la théorie et la pratique anarchistes offrent des points communs avec la géographie, sans que l’une ne soit inféodée à l’autre. Ces géographes ont vu dans l’espace et l’aspiration communaliste ou fédéraliste des leviers pour l’émancipation tant individuelle que collective. Même si les principaux théoriciens anarchistes de la génération précédente comme Pierre-Joseph Proudhon ou Michel Bakounine se sont davantage intéressés à la sociologie ou à la politologie, une grande partie de leur œuvre peut être analysée sous un angle géopolitique.

Alors que Marx et les marxistes sont attirés par l’histoire et donc par le temps, les anarchistes sont sensibles à l’espace et donc aux milieux. La liberté a besoin d’air. L’histoire semble plus manipulable, plus imposante, y compris avec son «devoir de mémoire». L’espace peut être cerné, mais il y a toujours des êtres humains qui brisent la cage. La tâche n’est pas finie car si le Mur a chuté à Berlin, on le retrouve le long du Rio Grande, en Palestine, à Ceuta, à Chypre, à Panmunjom ou ailleurs - la liste en est longue… Mais aucun barbelé, aucune barrière n’empêcheront les miséreux de gagner les lieux de richesse ou la liberté.

La vision marxiste apparaît comme téléologique pour les géographes anarchistes avec sa succession programmée des modes de production conduisant inévitablement au communisme. Reclus et Kropotkine soulignent en revanche, dès la fin du XIXe siècle, que l’évolution du capitalisme, loin de se réduire à une concentration du capital industriel et financier aux mains de quelques grandes entreprises privées, voit aussi se multiplier les petites et moyennes entreprises, et se maintenir la paysannerie.

Selon eux, ce processus repose non seulement sur la propagation de l’énergie électrique permettant une localisation diffuse mais aussi sur l’essor des classes moyennes. Contrairement à l’analyse marxiste qui schématise l’antagonisme entre la bourgeoisie et le prolétariat, les géographes anarchistes prennent en compte l’existence de ces nouvelles classes, déjà annoncées par Proudhon, comme compliquant le jeu de forces économiques, politiques et idéologiques. Quant au marché, il se diversifie à l’échelle mondiale dans une compétition opposant de nouveaux pays. Reclus annonce ainsi le déclin du Royaume-Uni et l’émergence de la Chine.

La sensibilité des géographes anarchistes à l’espace et aux milieux correspond à leur expérience. Leur refus du chauvinisme des nations ou des petites patries s’accompagne d’un goût pour le voyage, choisi ou imposé (Reclus, Kropotkine et Metchnikoff ont parcouru le monde, mais furent aussi des exilés politiques), qui leur permet, au-delà des bibliothèques, de prendre charnellement connaissance des peuples, de leur diversité mais également de leur communauté. Le contact avec «la saine nature», comme l’appelait Reclus, favorise la dimension poétique et esthétique inhérente à tout individu et société. Ils ne la voient pas comme quelque chose à mettre sous cloche. Reclus n’est pas «urbaphobe» puisque la ville peut être le lieu de la misère et de la culture. Dans leur adhésion au darwinisme pour qui tout est évolution, la «lutte pour l’existence» est contrebalancée par «l’aide mutuelle» ou «l’entraide» au sein des espèces et entre elles.

Reclus, Kropotkine et Metchnikoff combattent résolument les idées de Malthus, estimant que son discours sur la finitude n’est qu’un moyen pour la bourgeoisie et les Etats de refuser le partage des richesses produites par les travailleurs. Il faut gérer rationnellement les ressources, dont la principale cause de gaspillage tient à la propriété privée et à sa loi du marché. Kropotkine estime que les premiers socialistes ont fait fausse route en bâtissant leur projet sociétaire sur la production, alors qu’il faut partir de la consommation : réfléchir sur les besoins et s’organiser en conséquence.

Enfin, la géographie de ces anarchistes s’appuie sur deux piliers de la vie sociale, économique et politique : la commune et la fédération des organismes socio-économiques. Nul doute que le communalisme du XXe siècle, dont Kropotkine fait remonter l’idéal émancipateur aux cités libres du Moyen Age prolongé jusqu’à la Révolution française ou à la Confédération helvétique, les ait inspirés, malgré la répression de la Commune de Paris (1871) qui signe aussi l’échec de la première Internationale.

Mais la commune, le local, le petit ne suffisent pas, sous peine d’égoïsmes locaux ou d’entropie : il faut l’échange, le lien, le fédéral sous la forme de contrats synallagmatiques (obligation réciproque entre les parties) et commutatifs (équivalence des charges, des droits et des devoirs). Ces contrats reposent sur le mandat impératif (interdit par la Constitution française) et révocable. Face au chaos actuel du désordre mondial et l’échec des alternatives - la social-démocratie sclérosée, le communisme d’Etat dictatorial, le nationalisme révolutionnaire césarien ou l’écolocratie politicienne -, une génération redécouvre la pensée et l’action de ces géographes anarchistes. Des géographes se regroupent internationalement en réseau - le Réseau de géographes libertaires (RGL) - pour les faire connaître et actualiser leur pensée.

Simultanément, la majorité des mouvements sociaux de par le monde ont une pratique géographique : occupation des places publiques avec les Indignés et lors des soulèvements en Tunisie, Egypte et Turquie ; réappropriation des lieux communs comme en Grèce ; zones à défendre contre des projets inutiles comme à Notre-Dame-des-Landes ou dans la vallée de Suse ; organisation de circuits économiques courts ou différents avec les Amap ou les SEL (système d’échanges locaux). Que ce soit à Oaxaca au Mexique ou à Port-Saïd, le communalisme reste vivant… De la convergence d’une pensée géographique libre avec ces actions inscrites dans l’espace peut s’épanouir un nouvel espoir d’émancipation.

Auteur de «Géographie et Anarchie, Reclus, Kropotkine, Metchnikoff», Editions du monde libertaire et Editions libertaires.
Par Philippe Pelletier Géographe spécialiste du Japon, directeur scientifique du Festival international de géographie de Saint-Dié -des-Vosges.
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Re: Élisée Reclus, géographie et anarchie

Messagede vroum le Jeu 7 Nov 2013 10:13

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Re: Élisée Reclus, géographie et anarchie

Messagede vroum le Dim 29 Déc 2013 15:29

Invitation au Centre International de Recherches sur l’Anarchisme
Géographie et anarchie : quels rapports, quelle émancipation ?
Causerie par Philippe Pelletier


MARSEILLE
17 h
CIRA, 50 rue Consolat, 13001 (entrée libre)

http://www.millebabords.org/spip.php?article25095

Après une vague de théoriciens anarchistes plutôt concernés par la sociologie, le droit ou la science politique (Godwin, Proudhon, Bakounine), arrive une génération centrée sur la géographie (Élisée Reclus, Pierre Kropotkine, Léon Metchnikoff, Charles Perron, Michel Dragomanov).

La concomitance de ce phénomène avec la création du mouvement anarchiste organisé sous ce nom (à partir de la fin des années 1870), ne relève pas du hasard. Elle peut s’expliquer par l’essor du projet communaliste malgré l’échec de la Commune de Paris, par la fin de la Première Internationale et l’essor du marxisme dans les milieux d’abord intellectuels puis ouvriers.

Par ailleurs, si l’on admet que le monde actuel n’est ni post-industriel, ni post-moderne mais au contraire hyper-industriel et hyper-moderne, la géographie et l’anarchisme développés par Reclus ou Kropotkine en plein cœur de la révolution industrielle et des sociétés modernes peuvent être relus et ré-analysés en fonction des problématiques actuelles, à commencer par les questions de l’environnement (écologie) et de la démographie (malthusianisme).

Alors que le marxisme ou la religion donnent une importance prioritaire à l’histoire (succession des modes de production pour l’un, croyance dans le messie du passé-futur et dans le paradis de l’après), les mouvements sociaux actuels se focalisent sur des problématiques géographiques : réappropriation des espaces et des lieux publics, contestation de grands projets d’aménagement et occupation des lieux (Notre-Dame-des-Landes en Bretagne, NO TAV en Italie), création de zones d’autonomie, essor de mouvements reliant directement la production et la consommation qui posent la question de la terre (agriculture, ruralité) et du transport (AMAP, coopératives).…

Géographie et anarchie : Reclus, Kropotkine, Metchnikoff par Philippe Pelletier. Éditions du Monde libertaire : Les Éditions Libertaires, 2013. 640 pages. 24 euros.
Anarchisme, vent debout ! : idées reçues sur le mouvement libertaire par Philippe Pelletier. Le Cavalier bleu, 2013. 250 pages. (Idées reçues. Grand angle). 22 euros.
Élisée Reclus : théorie géographique et théorie anarchiste par Philippe Pelletier. La notion de littérature anarchiste par Jean-Pierre Lecercle. Place d’armes, 2013. 130 pages. Textes de conférences données dans le cadre de la Rencontre internationale de Saint-Imier, 8-12 août 2012. 9 euros.
Élisée Reclus et nos géographes : textes et prétextes : textes du colloque de Lyon, 2005 ouvrage coordonné par Isabelle Lefort et Philippe Pelletier. Noir et rouge, 2013. 453 p. 20 €.

Ces quatre ouvrages sont disponibles au CIRA.
P.-S.

09 50 51 10 89 / cira.marseille@free.fr
Site Internet : cira.marseille.free.fr
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Re: Élisée Reclus, géographie et anarchie

Messagede caspar le Mar 31 Déc 2013 19:00

Il manque la date : samedi 11 janvier
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Re: Élisée Reclus, géographie et anarchie

Messagede frigouret le Mer 1 Jan 2014 10:18

L'approche territoriale par les bassins versants.

Souvent lorsque on évoque un fédéralisme territorial c'est la commune qui occupe la place de la brique fondatrice. En fait nous obtenons ainsi des cartes toutes entières tournées vers les clochers des villages. L'approche des territoires par les bassins versants permet une division très fine de l'espace mais aussi une cohérence sur des espaces très vastes. De plus cette division "hydraulique" permet, dans une perspective de socialisation des biens communs , une logique d'organisation centrée sur une ressource fondamentale, l'eau.
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Re: Élisée Reclus, géographie et anarchie

Messagede frigouret le Mer 1 Jan 2014 13:58

Voici une carte du bassin versant du Rhône et de ses sous bassins versants ( il faut noter que chaque sous bassins versants peut lui même être divisé en sous sous bassins versants).

http://sierm.eaurmc.fr/sdage/atlas-bassin.php

Chaque bassins versants du plus petit au plus grand ( le grand bassin versant maritime qui est la planète TERRE) serait une bonne armature pour une fédération de territoires ( territoire compris comme espace de biens communs réapproprié par leurs habitants.
8-)
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Re: Élisée Reclus, géographie et anarchie

Messagede frigouret le Mer 1 Jan 2014 17:00

J'habite , comme tout le monde a divers degrés, sur le même bassin versant que Lyon. Je rejoins Lyon par la Méditerranée où l'Argens ( mon fleuve ) se jette aussi. Sous bassin versant de la Bresque et je pourrais me localiser très précisément en continuant. Et toi ?
8-)
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Re: Élisée Reclus, géographie et anarchie

Messagede jeannetperz le Mer 1 Jan 2014 17:49

suis déçue c était une vraie question sur la science. Vois tu connais Bakounine si connaissait en échelle j ai rien contre sa peut servir. C est mesquin qui pose problème. Bon pas envie déplacer docteur ta bien compris terrain.
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Re: Élisée Reclus, géographie et anarchie

Messagede frigouret le Mer 1 Jan 2014 18:03

L'idée de comparer le capitalisme a une économie semi aride, tu la sort de où? Ça me rappel vaguement Nietzsche , ou même Onfray ?
8-)
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Re: Élisée Reclus, géographie et anarchie

Messagede vroum le Mer 1 Jan 2014 19:51

Thoreau et Reclus -> un ordre sans pouvoir

La loi n'a jamais rendu les hommes un brin plus justes, et par effet du respect qu'ils lui témoignent les gens les mieux intentionnés se font chaque jour les commis de l'injustice.
-> henry david Thoreau

Il est facile de donner sa vie, pas toujours facile de nous conduire, en sorte que notre vie serve d'enseignement.
-> élisée Reclus


! nouveau mouillage
=> accastillage :
:arrow: http://is.gd/maaXi7
ou
:arrow: http://www.mediafire.com/?c5sra4oaom28d5o

# nutriment : mp3
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Re: Élisée Reclus, géographie et anarchie

Messagede frigouret le Mer 1 Jan 2014 20:24

Le domaine du communisme c'est bien celui de la propriété commune des moyens de production, qui sont in fine assimilables au territoire, ensuite peuvent se créer des espaces de collaboration , mais les territoires eux sont sont des espaces appropriés, et donc la question des limites des territoires se pose. En fait la logique des limites politiques des territoires ne créent que des espaces impériaux. Une limitation naturelle, et je crois que celle des bassins versants est la meilleure, est préférable.
8-)
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Re: Élisée Reclus, géographie et anarchie

Messagede frigouret le Mer 1 Jan 2014 20:53

Je n'apprécie pas la modération de jeanqueqchose , vous devriez faire un point la dessus.
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