Activités utiles et inutiles la synthèse, les conclusions

[gloubi]

il y a des activités inutiles et des activités utiles qui produisent donc des biens et services inutiles voire" inutiles et néfastes" pour l'humanité et ce qui l'entoure.
Il y a aussi des activités qui servent vraiment à quelque chose à tous et chacun. ( cliquer sur les liens pour accéder à l'essai de leur répertorisation )

D'après ce qui est déjà catalogué, sans même y appliquer un chiffrage précis, on peut considérer qu'actuellement les 3/4 des femmes et des hommes qui sont en mesure d'avoir une activité créatrice produisent des biens et services inutiles et néfastes alors que seulement 1/4 ( sans doute moins ) en créent de bons.

A cela il faut ajouter les restrictions imposées par le système actuel ( rentabilités de toutes sortes , nécessité de vendre pour produire ....) qui empêche de produire mieux et propre y compris pour les choses bonnes et utiles.

On entrevoit déjà l'immense capacité et augmentation de production de vraies richesses utiles dans un fonctionnement où tout le monde qui le souhaite aurait accès à la création et ceci sans contraintes de réalisation d'un profit financier.

Reste à préciser tout cela y compris dans le partage et la rotation des tâches tout comme dans la mécanisation des travaux pénibles.

à suivre.

[bajotierra]

Emplois Foireux – Bullshit Jobs / par David Graeber
viewtopic.php?f=10&t=8944

[Errico]

Le problème c'est que même les choses utiles peuvent être détourné. Je pense en informatique avec les logiciels libre. Ils sont parfois financés contre profit. C'est pas la même envergure que le marché du logiciel fermé, mais celui qui développe pourra parfois se retrouver confronter à faire des choses peu utile pour une entreprise inutile.

[gloubi]

Rotation des taches et mécanisation des travaux pénibles :

Peut-on imaginer qu'un ingénieur, un médecin ou un enseignant d'université se porte volontaire ramasser les poubelles de son quartier à tour de rôle avec les autres ?
Dans le système actuel ça semble impensable et d'ailleurs la question se pose jamais.

Les choses peuvent être différentes dans le cas où la rémunération d'un enseignant et celle d'un éboueur ne rentre plus en ligne de compte, ou la mécanisation du traitement des ordures rende le travail propre et rapide, la production de biens de consommation limite au maximum les déchets.

[Errico]

Si c'est pour faire fuir les 'deux pattes' de la ferme du manoir, pour les remplacer par des cochons et pour en revenir au même problème qu'avec les 'deux pattes'. J'en vois pas l'intérêt. (cf 'La ferme des animaux').
Si c'est pour changer les choses, faut le faire bien. Tout le monde doit participer aux tâches, même les plus pénible.

C'est pour ça que je pense le métier de "dame de ménage" et autres de ce genre de petites tâches que les gens faisaient quand ils avaient le temps (quand il ne travaillait pas) devraient disparaître. Je vois même pas pourquoi un éboueur se coltinerait cette tâche, se lever le matin pour faire ce qu'il faisait dans l'ancien monde.
On ne doit plus être programmé à faire qu'une seule tâche. On doit pouvoir être libre.
Donc le système des vidages de poubelles devra changer. Trouver mieux. Par exemple : acheter local, supprimer au maximum les déchets, rendre tout les emballages biodégradables, ne jamais jeter de la nourriture - du moins pouvoir à tous de la laisser pourrir pour en faire de l'engrais.

Et si unE medecin n'a toujours pas le temps de s'occuper de ses affaires (ménage, nourriture, ...) c'est que soit il veut pas le faire, et c'est son problème - à moins qu'il trouve une personne qui souhaite bien le faire-; soit c'est que le système n'est toujours pas capable de libérer les gens convenablement.

[gloubi]

Peux-tu éventuellement expliquer ce que tu écris au debut et que je ne comprends pas ? ( 2 pattes, ferme des animaux..)

[Errico]

Dans le livre 'la ferme des animaux' de George Orwell, on présente une ferme classique 'la ferme du manoir' exploité par Mr Jones. Les animaux (non humain) travaillent durement, sont exploités, mangés,... Le grand sage, un vieux cochon qui souhaite un jour la libération des animaux (non humain) appelle à se révolter. Vivant ou mort, il sait qu'un jour la libération des animaux viendra.
C'est ce qui arrive. Les animaux (non humain) arrivent à faire partir les humains.
De là sort certaines maxime pour tous les animaux de la ferme comme : 'Deux pattes, non! Quatre pattes oui!'

Tous les animaux de la ferme ne savent pas lire, et la plupart ne veulent que simplement faire de leur mieux pour améliorer la situation de la ferme. Les cochons vont prendre à leur avantage la situation et vont se positionner en maître : "c'est difficile de gouverner! - ne pensez pas que nous faisons rien! - nous ne pouvons travailler au champs (car nous sommes les plus intelligents en gros)".
Les cochons vont complètement casser la révolution (et la remplacer par une dictature), et s'en mettre plein les miches (boire de la bière, dormir dans les lits, toucher à l'argent...). Ils vont même changer les commandements de départ (une sorte de constitution pour tous les animaux de la ferme) en jouant sur la mémoire des autres animaux.
Il arriveront donc à faire passer de (de toute façon les autres animaux de la ferme n'ont pas le choix) :
"Tous les animaux sont égaux!" à "Tous les animaux sont égaux, mais certains sont plus égaux que d'autres" (cochon bien sûr).
Au final les cochons deviennent 'deux pattes' (car marche avec leurs deux pattes arrière) et plus aucun moyen permet de distinguer de l'homme au cochon.

Les cochons c'est nous - c'est n'importe qui.
Pour moi il ne doit pas avoir des cochons privilégiés comme il y a aujourd'hui. Tout le monde doit participer aux tâches, même certaines pénible.
Occupons nous de notre ménage - nous aurons le temps, occupons nous de notre nourriture (du moins une bonne partie) - nous aurons le temps. Pas d'excuse.

[gloubi]

ok

Concernant les déchets outre la mécanisation de leur recyclage et ramassage à organiser mieux, j'ai vu hier ou avant hier à la télé l'exemple d'un couple qui vit en Californie et qui fait tenir la totalité de ses déchets à jeter pour une année dans un pot de confiture.
On s'est dit qu'on allait tenter de faire pareil chez moi. ( on verra bien )

ici, un article du Monde

Les Johnson : un couple, deux enfants et zéro déchet depuis trois ans


Béa Johnson et sa famille sont connus Outre Atlantique pour un défi qu’ils relèvent depuis trois ans : vivre sans générer de déchets.

Pourquoi ce choix ? Comment s’organise leur quotidien ? Alors que la semaine de réduction des déchets se termine aujourd'hui, j’ai voulu en savoir plus.


Une consommation vide de sens

Béa Johnson Zero Waste Home

Béa Johnson est française. Originaire d’Avignon, elle est arrivée aux Etats-Unis en tant que fille au pair. Elle y a rencontré son mari et n’est jamais repartie, adoptant alors le mode de vie américain : grosse maison, 4x4, chien, etc. Pendant sept ans, la jeune femme s’est bercée d’illusions dans le soi-disant bonheur offert par l’hyperconsommation : "au bout d’un moment j’ai ressenti un grand vide, un profond malaise et une immense insatisfaction, comme si une partie de moi mourrait" m’a-t-elle confié il y a plus d’un an.


Zero Waste HomeC’est alors qu’elle persuade son mari de déménager, d’aller vivre à l’extérieur de cette immense agglomération qu'est San Francisco : ils choisissent Mill Valley, dans la banlieue nord, à côté de Sausalito. Tout est plus proche mais aussi plus cher, dans cette bourgade aisée, si bien que les Johnson mettent deux ans avant de trouver une demeure à leur goût. Deux ans pendant lesquels ils vivent en appartement, en laissant la majorité de leur mobilier dans un garde-meubles. Ils constatent alors à quel point le strict nécessaire leur suffit au quotidien. "L’expérience nous a plu, le reste s’est révélé superflu : on a tout vendu pour s’installer dans une maison deux fois plus petite qu’avant, on a donné tout ce dont nous n’avions plus l’usage, et nous avons entamé une nouvelle vie, avec peu de choses", se souvient-elle.

Avec le temps, Béa Johnson s’enrichit de ce dont elle s’allège. Son mari, Scott, ne ressent pas le changement de la même manière : pour lui, c’est surtout le temps retrouvé qui compte. "Le moins on a, le plus on passe du temps ensemble, à faire ce que l’on a envie de faire", analyse la jeune femme que vous pouvez voir témoigner avec ses proches dans la vidéo suivante: