A propos du concours international de caricatures sur l'Holocauste auquel a participé Carlos Latuff :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Concours_i ... Holocauste
Les militants de "Bienvenue en Palestine" empêchés manu-militari de passer en Palestine
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Contact sur place : Xavier Renou 06 64 18 34 21
Interview de Xavier Renou, fondateur des Désobéissants et célèbre activiste. Avec le Cercle des Volontaires, il revient sur son parcours peu banal, et évoque certains de ses engagements (mouvance "anti-fa", Afrique du Sud, Greenpeace,
Nous sommes un collectif de citoyens engagés :
- pour une information libre et indépendant
- pour l’unité républicaine
- pour le débat démocratique sur les alternatives possibles au système actuel et à ses nombreuses dérives (sociales, écologiques, …)
Notre devise, “Ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise”, signifie que nous nous situons au delà des clivages habituels (politiques, religieux, sociaux, culturels, …)
Nous souhaitons vivre au sein d’un peuple souverain, dans une nation libre et indépendante. En cette période de Choc des Civilisations et de risque de guerre mondiale, nous souhaitons participer pleinement au camps de la Paix et de la Justice.
Dans notre démarche journalistique, nous nous attachons à poursuivre sans relâche notre quête de Vérité, quelles qu’en soient les conséquences.
Nous recrutons ! N’hésitez-pas à nous contacter
collectif des Déboulonneurs est en procès à Tours le 20 mars à 14h, au tribunal de Police de Tours (place Jean Jaurès).
Motif : "Dégradation du bien, en l’espèce des panneaux publicitaires, appartenant à JC Decaux, dont il n’est résulté qu’un dommage léger".
Le panneau de pub en question est un panneau déroulant extrêmement consommateur en électricité, vantant notamment les mérites des cookies au chocolat pour les enfants et des crèmes antirides, ainsi que du nouvel Iphone. Bien sûr tout cela ne donne aucun cancer et ne fait pas grossir, ou alors il ne faut pas le dire parce qu’il y a trop d’argent en jeu. De toutes façons, les associations qui luttent contre ces fléaux n’ont pas d’espaces pour s’exprimer à Tours ! La municipalité est d’ailleurs en infraction concernant le nombre de panneaux d’affichage libre... Pas le choix, on n’a que les bombes de peinture pour s’exprimer ! D’ailleurs, ce droit de réponse à la publicité a été reconnu par un juge parisien lors d’un dernier procès.
Le soir, conférence-débat avec Yvan Gradis, Xavier Renou, Clément Wittman: Sur-publicité et société du gaspillage, des données pour comprendre et pour agir.
Il ne fallait pas parler du collectif des Déboulonneurs en procès, parceque le monsieur, qui voit des "antisémites" partout, voit en plus en Xavier Renou un facho ?
Symbole de notre volonté commune de montrer aux Palestiniens qu’ils ne sont pas seuls, la mission Bienvenue Palestine est placée sous le signe de la solidarité avec l’enfance, la jeunesse, et le droit à l’éducation
pit a écrit:C'est comme un moulin, il tourne en boucle, c'est évidemment calomnieux et proprement scandaleux, mais c'est ce qui fait malheureusement son fond de commerce.
Manifestation unitaire
14h30, République, église St Bernard
Samedi 1er septembre 2012
Le 23 août 1996, 300 personnes, des femmes, des hommes et des enfants, "sans papiers", étaient délogés de l'église Saint Bernard à Paris, à coups de hache et de gaz lacrymogènes. En réaction, 30 000 manifestants défilent pour dénoncer la politique du gouvernement et les lois Pasqua.
Grâce à cette mobilisation, une vague de régularisation a eu lieu sous le ministère Chevénement.
Mais le problème est resté entier. Les « sans-papiers » ont continué d'être surexploités par un patronat intéressé à pousser toujours plus loin la déréglementation du marché du travail. Et, qui par cette « mise en concurrence de tous contre tous », cherche à tirer les conditions de travail et de salaire de l'ensemble des salariés du pays vers le bas. Cela avec la complaisance des gouvernements qui se sont succédé.
Parallèlement dans la dernière période, la politique dite de « lutte contre l’immigration irrégulière » s’est soldée par des lois de plus en plus restrictives, de véritables politiques de « chasse à l’étranger », avec des quotas d’expulsions toujours plus élevés.
En prime, les travailleurs migrants avec ou sans papiers ont été désignés comme "boucs émissaires" du fléau social qu’est le chômage. Et plus généralement les étrangers, comme responsables de l’insécurité, de la délinquance et des trafics de drogue.
Les "sans papiers", les travailleurs-euses sans papiers, avec les organisations syndicales, les associations de défense des droits humains et les collectifs ont résisté à la mise en œuvre de cette politique par des grèves massives, des occupations, des manifestations et des marches, etc.
La majorité des électeurs a sanctionné cette politique répressive de N.Sarkozy et de ses gouvernements comme sa reprise des discours qui étaient restés jusqu’ici l’apanage de l’extrême droite raciste et xénophobe.
Le combat continue !
A l’occasion du 16éme anniversaire du honteux coup de hache contre la porte de l’église Saint Bernard à Paris, nous, syndicats, associations et collectifs de sans papiers appelons à manifester partout dans l'unité le samedi 1er septembre 2012 pour :
La régularisation des sans papiers qui travaillent d'une façon ou d'une autre.
La fermeture des centres de rétention administrative (CRA).
L'arrêt des contrôles au faciès et des expulsions.
L'égalité de traitement entre Français-es et Etrangers-es dans les études comme au travail.
A l’initiative de :
ALIF, ALIFSI, CGT, CNSP, CSP 17, CSP 59, CSP 75 (Strasbourg/St Denis), CSP 92, Coordination 93, Droits devant.
Avec le soutien des premiers signataires suivants :
Collectifs: CSP (Angoulème), Comité soutien Ousmane BA de Creil, SP92… Associations: ATTAC-France, ATMF, Autremonde, Femmes Egalité, FTCR, Intercapa Solidarité, LDH, MRAP, Mouvement de la Paix, RESF, Réseau féministe « Rupture », Sortir du colonialisme, Sos Racisme… Syndicats: UNEF, FSU, Solidaires-Finances-Publiques… Partis politiques: Alternative Libertaire, Europe Ecologie les Verts, FASE, Parti communiste français, Parti communiste des ouvriers de France, Parti de gauche, UDB…
Tours :
Le 1er septembre 2012 se tiennent dans plusieurs villes de France, des manifestations pour la
Régularisation des « sans papiers ».
Le Collectif des Travailleurs Sans Papiers d’Indre-et-Loire (Collectif TSP 37) s’associe à ces initiatives et appelle à une
Manifestation à Tours
samedi 1er septembre à 15 heures.
Rassemblement Place Anatole France
Il y a 16 ans, à Paris, les 300 personnes « sans papiers », travailleurs, familles, jeunes, qui occupaient l’église Saint-Bernard pour réclamer leur régularisation, en étaient chassées par les CRS qui avaient défoncé la porte à coups de hache. Mais leur combat ne fut pas vain puisque, à l’occasion d’un changement politique, environ 80 000 régularisations furent acquises.
Mais aujourd’hui, après des années de politique particulièrement dure vis-à-vis des étrangers, voire franchement xénophobe (multiplication des lois restreignant leurs droits, triomphe de l’arbitraire avec les quotas d’expulsion, chasse aux Roms, etc.), le problème reste entier. Les « sans-papiers » continuent d'être surexploités par un patronat intéressé à pousser toujours plus loin la déréglementation du marché du travail. Cette « mise en concurrence de tous contre tous », vise à tirer vers le bas les conditions de travail et de salaire de l'ensemble des salariés du pays, avec la complaisance des gouvernements qui se sont succédé.
Depuis sa création en juillet 2011, le Collectif TSP 37, composé de femmes et d’hommes vivant ici depuis 5, 8, voire 10 ans, brutalement privés de leurs autorisations de travail et de séjour, se bat avec à ses côtés syndicats de salariés, organisations politiques et associations de défense des droits humains, pour que le Préfet d’Indre-et-Loire, qui en a le pouvoir, les rétablisse dans leurs droits. Ces 4 dernières semaines, la situation s’est aggravée au point que cinq d’entre eux, même lorsque les décisions du Tribunal Administratif leur étaient favorables, ont reçu des obligations de quitter le territoire (OQTF) dans les 30 jours. L’injuste privation de titres de séjour les plonge tous dans la misère, alors même que les secteurs d’activité dans lesquels ils travaillaient sont en manque de main d’œuvre, selon les données fournies par Pôle Emploi.
Régularisation de tous les membres du Collectif TSP 37 !
Arrêt des contrôles au faciès, et des expulsions du territoire !
Fermeture des centres de rétention administrative (CRA) !
Egalité des droits entre Français et Etrangers : droit de vivre en famille, droit au travail, droit aux études, droit à la santé !
Le Collectif TSP 37
Avec le soutien des syndicats, associations et organisations suivantes ; UD CGT 37, Syndicat local Construction CGT 37 , Solidaires 37, SUD Logement social, PCF Front de Gauche 37, RESF 37, Mouvement de la Paix, NPA 37, ATTAC Touraine, Chrétiens-Migrants, LDH 37, AL 37, FSU 37,DNSI 37.
Bourse du travail : la CGT évacue de force les sans-papiers
Les sans-papiers qui occupaient depuis le 2 mai 2008 la Bourse du travail, à Paris, ont été évacués de force ce mercredi. Pas par la police mais par les vigiles cégétistes dépéchés par le syndicat. La confédération syndicale ne s’en cache pas. Dans un communiqué tombé en milieu d’après-midi, la CGT verse dans le satisfecit :
« Les syndicats CGT de Paris ont contribué à mettre un terme à l’occupation. »
C’est dans la matinée, après qu’une bonne partie de la petite centaine de sans-papiers installés dans la cour et les couloirs du bâtiment sont allés rejoindre le défilé qu’ils organisent chaque mercredi, que les vigiles sont arrivés.
Sambaba est malien. Il vit en France depuis 2003, travaillait au black « surtout jusqu’à l’occupation », et était sur place ce mercredi matin. Il raconte « une cinquantaine d’hommes » qui débarquent et gazent la vingtaine de sans-papiers restés dans le campement de fortune. Puis les heurts et l’évacuation manu militari. (Voir la vidéo)
Contrairement à ce que les auteurs de plusieurs mails envoyés à Rue89 croyaient savoir, c’est seulement après cette intervention que les compagnies de CRS ont gagné le boulevard qui longe la Bourse du travail. Adeline Margueron, réalistrice qui filmait les sans-papiers à la manif, est arrivée juste après sur place :
« Quand nous sommes arrivés, la Bourse était déjà bouclée. On m’a raconté que des privés étaient arrivés avec des cagoules et que les CRS avaient été dépêchés sur place plutôt pour calmer le jeu. »
Anne Leloarer, membre du bureau départemental de la CGT Paris, confirme cette version. Elle n’était pas sur place mais précise bien que « la CGT n’a pas demandé à la police d’évacuer : elle les a elle-même poussés dehors ». Elle ajoute que « c’est seulement quand les sans-papiers se sont massés vers l’extérieur pour protester que les CRS ont décidé d’intervenir ».
Djibril Diaby, porte-parole de la CSP 75 : « La CGT nous a lâchés »
Choquant ? Aux yeux des sans-papiers, sans aucun doute. « CGT, Hortefeux, même patron, même combat », scandaient encore quelques mégaphones repris par la foule (dont beaucoup de soutiens) au pied du bâtiment, en milieu d’après-midi.
Rue89 avait interviewé Djibril Diaby, porte-parole de la Coordination des sans-papiers 75, au moment de l’installation dans les locaux. Un an plus tard, cet adhérent cégétiste est toujours à la tête du mouvement et se dit « surpris » que la CGT ait fait usage de la force. Après quatorze mois d’occupation, il affirme avoir été lâché. (Voir la vidéo)
La Coordination des sans-papiers 75 reconnait toutefois que « les rapports s’étaient tendus », ces dernières semaines, même si les occupants pariaient sur un statu quo de la part de la centrale syndicale.
A l’intérieur, la vie s’était d’ailleurs nettement organisée, avec pas mal de va-et-vient mais une bonne centaine de personnes à demeure. Au bout de deux cents jours d’occupation, Rue89 avait publié ce diaporama du photographe Miroslav Jobcak. (Voir le diaporama)
Cliquez ici pour voir le diaporama en plein écran
Or, selon Anne Leloarer, « ces gens-là freinaient la capacité d’organisation des syndicats en pleine crise économique ». Pour elle, « on a simplement décidé de récuperer nos locaux ». Un peu brutal, comme le lui reprochent les soutiens des sans-papiers ? L’élue parisienne ne voit pas pourquoi :
« Franchement, on s’est démenés pour eux, mais c’était de plus en plus inacceptable. Ces gens-là n’ont jamais rien voulu comprendre. Ils avaient décidé qu’ils resteraient là, à emboliser notre action. D’ailleurs, nous avons reçu le soutien d’autres syndicats hébergés à la Bourse du travail. »
Les anciens occupants négocient pour tenter de récupérer leurs affaires
Sur le coup de 16 heures, une petite centaine de sans-papiers (et à peu près autant de militants venus les soutenir) gravitaient à proximité de la Bourse du travail.
Séparés de temps en temps des cordons de CRS par les leaders de la Coordination de sans-papiers. A l’intérieur, une trentaine d’entre eux négociaient encore, « pour récupérer les affaires » avec la Ville de Paris (qui est propriétaire des locaux).
Tandis que les sans-papiers en étaient à se demander où ils réinstalleraient leur campement, plusieurs CRS tentaient un poil d’intimidation auprès des journalistes, histoire de s’amuser sous le cagnard en faisant croire qu’il était « interdit de circuler » ou « illégal de sortir une caméra »... Refusant au passage de préciser combien d’entre eux étaient mobilisés :
« Combien de compagnies ? Mais voyons, les CRS sont venus avec femmes et enfants, évidemment, ma petite demoiselle. »
Pendant ce temps là bajotierra, qui peut être un jour nous dira ce qu'il fait sur le terrain des luttes parce que çà parait très inexistant, pourra même continuer à distribuer les bons points, et même d'une manière calomniatrice et scandaleuse comme il se plait et se complait à le faire.
Quels combats contre le racisme ? » à Bruxelles, le 6 décembre
3 décembre 2014 par AL Bruxelles
Ces dernières années, en Belgique comme partout en Occident, les exemples du racisme institutionnel ont été nombreux : Violences policières, islamophobie, discriminations, ou criminalisation des sans-papiers. Autant de faits dont la gauche majoritairement blanche, n’a pu prendre la mesure afin de mieux les combattre. Alternative Libertaire Bruxelles vous invite à en débattre, avec Saïd Bouamama, et Nicolas Pasadena.
La progression du racisme institutionnel est affligeante, partout. Face à cela, la gauche institutionnelle est totalement absente. Ses réactions se limitant le plus souvent à un antiracisme moral condamnant les actes individuels mais refusant de voir la domination de race présente dans nos sociétés, reproduisant elle-même schèmes de pensée raciste hérités de la colonisation comme l’a montré le débat sur l’interdiction du voile en France ; ou adoptant une position paternaliste refusant aux populations racisées de mener leur combat légitime en toute autonomie.
Pourtant les luttes autonomes des racisés pour l’égalité et la justice ne manquent pas. Des Blacks Panthers à la marche pour l’égalité et contre le racisme, autant d’exemple de moments marquant du combat contre le racisme systémique.
A l’heure où, en Belgique, des ministres NV-A (Alliance néo-flamande) affirment publiquement « que l’immigration marocaine, congolaise ou algérienne ne constitue pas une valeur ajoutée pour la Belgique », à l’heure aussi où l’islamophobie s’affiche dans les journaux belges à l’image de l’histoire d’Assim Abassi, ou que la police assassine des afro-américains en toute impunité aux Etats-Unis, il est temps pour la gauche de prendre la mesure du racisme institutionnel.
Cette prise de conscience commence par le refus des schèmes racistes et colonialistes dans ses propres rangs et les postures universalistes. Celle-ci commence également par soutenir les luttes des racisé.e.s sans se substituer à celles-ci. Cet antiracisme doit également être un anticolonialisme parce que le système international, se basant toujours sur les inégalités établies par la colonisation, assoit la domination de l’occident tout en niant l’autodétermination des peuples colonisés.
Des oppressions multiples
Pour comprendre le racisme, il s’agit de l’appréhender de manière globale. En effet, il existe des situations de double ou de triple oppression (de race, de classe et de genre) qui s’entrecroisent afin de justifier les inégalités sociales. C’est à l’intersection de ces dominations que certains se positionnent afin de comprendre cette réalité multiple et les combattre. Alors que les inégalités de classe s’accroissent de par les politiques capitalistes et néo-libérales en Belgique, le racisme sert de justificatif à l’exploitation toujours plus grande des racisé.e.s.
Comme l’affirme Said Bouamama, « toutes les analyses qui occultent les discriminations racistes ne peuvent que devenir aveugles à la réalité des quartiers populaires. Quand par peur de prononcer le mot « race » ou que par coquetterie intellectuelle on se contorsionne pour mentionner une telle inégalité sans la nommer et/ou sans vouloir la mesurer, on contribue objectivement à la reproduire. De même, toutes les analyses qui confondent les réactions à la violence systémique subie (pouvant bien sûr se tromper de cibles) et le racisme systémique et la violence massive qui en découlent, en amalgamant les deux sous le vocable de racisme, alimentent volontairement ou non (le résultat est le même) le racisme systémique. Qu’on le veuille ou non, la classe se vit aussi de manière racisée dans le capitalisme mondialisé contemporain. Reconnaître la réalité pour ce qu’elle est, est la première étape pour pouvoir la transformer. »
C’est de cette réalité que nous entendons appréhender l’antiracisme contemporain et ainsi transformer la société…
« Quels combats contre le racisme ? » Samedi 6 décembre à 16h, à l’Université libre de Bruxelles.
Intervenants :
- Saïd Bouamama : Sociologue, militant, coauteur du livre Nique la France. Devoir d’insolence avec Saïddou, de Z.E.P.
- Nicolas Pasadena : Membre de la Commission antiracisme d’Alternative Libertaire France, auteur du texte « pas d’islamophobie au nom des idées libertaires ».
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